Ulysse

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  1. Bruno Salque : en effet, ça n'a rien à voir. Mais dans beaucoup de fiches techniques sur les jumelles, il y a une valeur nommée "luminosité géométrique", qui n'est autre que le carré de la pupille de sortie, et qui est justement sensée renseigner sur la luminosité des jumelles. L'idée est que la quantitée de lumière qui rentre dans l'oeil est proportionnelle à la surface de la pupille de sortie, et donc au carré de son diamètre. Mathématiquement, ça semble imparable, et on en déduit que l'image dans des 11x80 est 3 fois plus lumineuse que dans des 20x80 ! Il est possible que ce genre d'ânerie ait comtribué à la légende des pupilles de 7 mm.En réalité, comme la réponse de l'oeil est logarithmique, (c'est pas pour rien que l'éclat des étoiles est exprimé en magnitude, donc en logarithme) cette "luminosité géométrique" ne sert strictement à rien.
  2. On peut aussi ajouter :une 11x80 montre nettement moins de choses qu’une 20x80, même sur les objets très faibles.La perte de luminosité entre une 11x80 et une 20x80 est beaucoup moins dramatique que le rapport des surfaces des pupilles de sortie le laisse penser (7² /4² = 3 !!! ) Une 11x80 a un petit champ apparent (50° environ), alors que les 20x80 ont souvent un grand champ apparent (60° et plus, c’est quand même bien agréable).Dans une 11x80 les étoiles brillantes sont un pâteuses, ou avec des aigrettes, en raison des défauts de l’œil, alors que dans les 20x80 elles sont beaucoup plus ponctuelles.Sachant qu’une 20x80 n’est pas plus lourde qu’une 11x80, et ne coûte en général guère plus, la 20x80 gagne le match haut la main.
  3. Quel télescope pour un budget sans limite !

    Pour compléter la panoplie, les jumelles Kowa Highlander version fluorite conviendront parfaitement : http://www.kowascope.com/pro/bino/high/top.htm Les Nikon 18x70 sont excellentes, mais guère meilleures que les Fujinon 16x70, tout en étant bien plus chères. Le dégagement oculaire serait en plus un peu faiblard pour voir tout le champ apparent, et comme sur les Fujinon, il y a un chouilla de chromatisme. Les Kowa sont meilleures à tout point de vue.Comme les jumelles qui ne nécéssitent pas de trépied sont aussi très utiles, je suggère d'acheter en plus des Canon stabilisées 15x50.[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 12-09-2004).]
  4. Nagler ou jumelles ? Datze ze kouaichtieune.

    VichyCitron, l’optimum de 7 mm, c’est celui qui est recommandé par ceux qui écrivent des livres d’astronomie, pas par ceux qui ont observé dans plusieurs jumelles. Rien que dans ces trois sujets récents, tu trouveras plein d’arguments contre les pupilles de 7 mm : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/007741.html http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/008489.html http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/008652.html A titre personnel, je situe cet optimum à 4 mm.Sinon, c’est vrai qu’elle est un peu bizarre ta question .
  5. Grosses jumelles à pas cher, voir moins

    Hervé, C'est surtout le champ apparent qui est étroit dans les Taka. 47° ou à peine plus, ce n'est peut-être pas ridicule, mais c'est franchement pas excitant. Le fait de pas voir les objets du ciel profond au milieu d'un vaste environnement, ça enlève clairement une partie du plaisir. Du coup, bien que leur qualité optique touche à la perfection, j'aurais du mal à les recommander pour le ciel profond. Les jumelles servent avant tout à se faire plaisir, alors il vaut mieux les choisir avec un grand champ apparent. (pour moi c'est un peu particulier, je m'en sers surtout pour la Lune, je savais ce que je faisais en les achetant).Et puis même le champ sur le ciel n'est pas terrible : 2,2° grand maxi, c'est suffisant pour voir les objets, mais pas pour les trouver. Crois moi Concernant les 25x100, je viens de relire le test effectué dans Astronomie magazine. Il est dit que M13 est granuleux et que M57 apparaît sous la forme d'un minuscule anneau. Voilà deux observations que je n'ai pas pu faire dans les 22x60 (sur M13 : 3 ou 4 étoiles semblent se détacher à l'extrême périphérie, et sur M57 : que dalle). Même parfaites, les Taka font moins bien que les grosses APM, l'écart de diamètre est trop important.
  6. Grosses jumelles à pas cher, voir moins

    "ok, la qualité des fujinon c'est important , n'empêche que en théorie 100 mm = plus de pouvoir séparateur que des 70 mm et je le vérifie en comparant mes 11x70 à mes 25x100."Si les 25x100 en montrent plus que les 11x70, c'est surtout à cause du grossissement de 25x. Le diamètre n'intervient pas pour le pouvoir séparateur, car à cause de leur faible grossissement, les performances des jumelles sont toujours limitées par l'oeil humain.Pour l'impact du diamètre, un comparatif de plusieurs jumelles de 60 à 80 mm est paru il y quelque temps dans Sky and Telescope. Les meilleures en terme de transparence, contraste, piqué étaient les Zeiss 15x60, suivies de près par les Fujinon 16x70, les 20x80 ordinaires faisant moins bien, malgré les données théoriques. Donc le diamètre ne fait pas tout. Ensuite, il faut voir aussi la longévité des jumelles. Un jour ou l'autre, les jumelles finissent toujours par recevoir un choc sérieux (expérience vécue), et la première conséquence en cas de construction légère est un déplacement des prismes. Les APM ont hélas l'air d'être des championnes dans cette discipline. Et s'il faut réparer ou renouveler ses jumelles tous les 4 ou 5 ans en moyenne, je me demande où est la bonne affaire.Je ne veux pas non plus cracher sur les modèles bas de gamme, car leur qualité optique a visiblement fait de gros progrès ces dernières années, et ils permettent à bien des gens qui ne roulent pas sur l'or d'avoir des instruments corrects. Mais j'ai parfois l'impression que certains, qui peuvent se payer bien des choses, n'ont d'autre intérêt dans les jumelles que de les payer le moins cher possible, alors qu'un gros télescope ou la panoplie de Naglers ne leur fait pas peur. Il y a là comme un mépris pour les jumelles que je ne ressens pas sur les forums anglo-saxons. Cela dit je peux me tromper, c'est peut-être une fausse impression ( les américains sont sûrement plus riches que nous).maury, as-tu essayé les 25x100 APM/Celestron/Apogee ? (en principe ce sont les mêmes). Car leur champ apparent dépasse 60°, ce n'est pas 45°!Pour la fabrication de jumelles, je connais ce site sur un étonnant "Binobson" : http://www.astrosurf.com/eroyer/Binoscope/Bino150Intro.html Si ça peut donner des idées... Sinon, pour la fabrication de jumelles puissantes, il faut impérativement prévoir un système de réglage de l'alignement des deux tubes, car un changement de position ou d'oculaire modifie le parallélisme, dès que le grossissement devient important. EDIT: Ah, je crois que le "Newton modifié où on observe à l'envers", c'est ce que j'ai appelé le "Binobson". Bon, tant pis...[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 08-09-2004).]
  7. Et pour 2000 euros ?

    « C'est pourquoi je lui avait proposé un instrument très performant en planétaire. Mais s'il ne tient pas sur le balcon, autant se déplacer avec »C’est justement ce genre de raisonnement qui me fait tiquer : Si le télescope ne tient pas sur le balcon alors il faut se déplacer. Si le télescope ne tient pas dans la voiture, alors il faut changer de voiture. Si le télescope ne passe pas dans le couloir, alors il faut changer d’appart. Si le télescope requiert des déplacements contraignants pour le boulot, alors il faut changer de boulot. Si le télescope est trop lourd, euh… il faut acheter un esclave ? (ah non, suis-je bête ! il faut observer à plusieurs ) Bon, d’un autre côté, ça va vachement simplifier les conseils : il suffira de dire systématiquement « un gros Dobson ». Et si le gars commence à dire « mais… », eh bien il suffira de lui répondre une des phrases ci-dessus.« Pour ça, un télescope de bon diamètre ne le frustrera pas »Ben, certains ont un 300mm et disent que ce n’est pas encore assez . Tout dépend des personnes là aussi. Un bon diamètre pour certains sera trop contraignant pour d’autres, et frustrant pour d’autres encore.« j'aurais tendance à penser que sur un balcon elle peut difficilement être bonne »Entre celui qui dit « je pense que » et celui qui dit « j’observe que » je préfère le deuxième. Bon là non plus il ne faut pas généraliser, il y a forcément quantité de balcons exécrables au point de vue de la turbulence. Mais tous ne le sont pas. Et puis beaucoup de facteurs interviennent comme l’ensoleillement dans la journée, l’exposition, l’environnement plus ou moins bétonné, etc. Bref, d'accord pour les mises en garde, mais il me semble que malawi25 n'est pas un débutant, et fait son choix en connaissance de cause.
  8. Et pour 2000 euros ?

    Bruno Salque, on peut observer en ville et avoir le permis, une voiture, et être en liberté, non ? Observer de chez soi n’est pas une fatalité, mais un plaisir ! (selon moi ).Oui, on peut préférer regarder toujours les mêmes choses dans un site ordinaire, mais dans un relatif confort et aussi souvent qu’on le désire, plutôt que d’aller jouer les aventuriers à la recherche d’un improbable site éloigné de tout, que ne servira que 10 jours par an à accueillir un gros télescope, dont la seule fonction pendant les 355 jours restants sera de dormir dans la cave et de faire baver d’impatience son propriétaire.Bref, chacun a sa conception de l’astronomie, et c’est bien normal. Mais je trouve un peu fort de café que lorsque que quelqu’un nous indique clairement ses préférences et ses contraintes, on lui suggère de s’y prendre autrement, car sa façon d’envisager l’astronomie ne serait pas « la bonne ». En plus il est question de planétaire, pas de ciel profond. D’accord pour la fuite si on s’intéresse au ciel profond, le gain apporté par un bon site est effet ENORME, mais pour le planétaire, c’est surtout la turbulence qui gêne, or il est bien connu que la turbulence en ville est parfois très convenable. En plus, selon certains observateurs, la brillance du fond du ciel causée par la pollution lumineuse améliore la perception des couleurs sur les planètes.Sinon je ne peux donner qu’un seul conseil, c’est de privilégier la qualité optique, pour le planétaire c’est très important.
  9. Monsieurs les dobsoniens...

    Babar001 :« le règne des réfracteurs > à environ 100mm (jusqu'à +/- ce diamètre cela reste très transportable comme second instrument pour une observation rapide ou en voyage) serait révolu: pour le prix du tube FS128 on peut avoir un Meade SC de 12" avec la monture! »Tu as encore oublié la célèbre sentence : « A QUALITE OPTIQUE EGALE ». Si tu cherches une alternative à une lunette apo, je ne pense pas qu’il faille prendre le premier SC du commerce venu, mais plutôt se tourner du côté des fabrications artisanales (comme le cassegrain de YOYOASTRO). Et là c’est quand-même beaucoup plus cher.« Eh, les amateurs de réfracteurs, aucun pour me donner un peu d'aide, bandes de dégonflé! »Ce forum est très orienté « ciel profond » , « Dobson », « grands diamètres », à tel point que les amoureux des petits instruments doivent apprendre à pas trop la ramener. Mais ta préférence est tout à fait justifiable, à la seule condition que tu ne dises pas que ton Apo fera TOUJOURS mieux en planétaire qu’un gros télescope. Pour aller dans ton sens, moi j’en suis resté au stade des jumelles, mais que je choisis avec la qualité optique maximale.« Je suis d'accord avec le choix de 3 instruments basiques: une excellente APO de 80-100mm pour l'amusement rapide et le champ, un Cassegrain dans les 250 ( Cassegrain classique, Mewlon, Mak...) pour le planétaire courant et un Big pour le rinçage des rétines. »Là tu as tort : tu as oublié les jumelles. Et aussi la tête binoculaire, qui transcendera ton télescope de 250 en planétaire, en attendant le gros Dobson (il n’y a pas que la course au diamètre pour voir plus, en tous cas pour le planétaire)« Au vue de nombreuses réactions sur ce forum cela semblerait vrai, alors il est impératif de la faire savoir au plus grand nombre car souvent un amateur sans expérience croit ce qu'il lit, d'autant plus que cela est répété dans plusieurs ouvrages. »Des erreurs ou des affirmations discutables, il y en a en quantité dans les ouvrages d’astronomie, soit parce que le contexte a changé, comme l’a dit David, soit parce que l’auteur n’a fait que recopier ce qu’il avait déjà lu ailleurs. Il faut donc toujours garder un œil critique sur ce qu’on peut lire, même si ce n’est pas toujours facile. Personnellement, j’en ai plus appris sur internet, et en particulier sur ce forum, que dans des livres d’astronomie pourtant très sérieux.Tiens, il en a été question ici, c’est excellent : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum5/HTML/000238.html
  10. Monsieurs les dobsoniens...

    Babar001, tu dis : « Cependant je reste sceptique en ce qui concerne le fait que le gros diamètre est toujours préférable (gain au minimum sur le contraste) et ce quelque soit le niveau de turbulence. Je me réfère à mes propres tests sur une mire en terrestre La mire est en réalité un panneau placé sur un poteau à quelques centaines de mètres de mon domicile et contenant des lettres et des chiffres de différentes grandeurs (noirs sur fond blanc donc contraste maximum) »C’est un test instructif, mais qui n’est pas d’un grand secours pour l’astronomie, à part l’observation lunaire peut-être. En effet pour l’observation planétaire, on a affaire à des surfaces pas très lumineuses, et surtout des contrastes très faibles. Tu ne peux donc pas extrapoler les résultats que tu obtiens en plein jour sur des mires au contraste maximum, à l’observation de détails peu brillants et très peu contrastés.La visibilité d’un détail donné dépend de trois facteurs : sa dimension apparente, sa brillance, et son contraste par rapport à son environnement. 1°) Un instrument d’astronomie optiquement parfait ne modifie pas le contraste de l’image. On ne peut espérer aucun miracle sur ce paramètre. (mais un instrument non parfait abaisse ce contraste, et fait disparaître certains détails, d’où la supériorité en planétaire des lunettes Apo et télescopes superpolis) 2°) La dimension apparente du détail en question est donnée par le grossissement utilisé, qu’on suppose limité par la turbulence à partir d’un certain diamètre (le R0). Donc pas de gain à attendre de côté là non plus. 3°) La brillance de l’objet en revanche peut être augmentée, il suffit d’augmenter le diamètre de l’objectif (mais pas le grossissement !) Or il se trouve qu’un surcroît de lumière a un impact très important sur le seuil de détection de contraste, ce qui est tout l’enjeu de l’observation planétaire. Cette activité est plus une affaire de détection des contrastes que de résolution. Tout se situe dans l’œil de l’observateur, un grand diamètre n’est pas utilisé pour augmenter la résolution ( puisqu’elle est limitée par la turbulence) mais pour améliorer les performances de l’œil humain grâce au gain de lumière. Si tu veux approfondir ces questions, je te renvoie à cette étude très complète : http://www.clarkvision.com/visastro/omva1/index.html Maintenant, tu vas dire « oui, mais 200 fois sur un T600 ça fait une pupille de sortie de 3 mm, et l’œil n’est plus parfait ! ». Ben oui, c’est vrai, mais au vu des témoignages que plusieurs t’on donnés, il faut simplement en conclure que le gain de lumière d’une pupille de 3mm est bien plus important que la perte causée par les défauts de l’œil.Sinon je suis d’accord avec toi pour dire que l’expression « à qualité optique égale » ne va pas de soi. Des télescopes ayant une qualité équivalente aux lunettes Apos, c’est à dire qui n’altèrent pas le contraste de l’image, tu ne vas pas en trouver à tous les coins de rue, puisque seule une poignée d’individus semblent capables d’en réaliser. Il faut donc d’abord pouvoir dégoter un tel télescope si on veut le comparer à une lunette Apo, avant d’en tirer des conclusions définitives sur l’inutilité des gros diamètres en planétaire. [Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 24-08-2004).]
  11. Choix de jumelles japonaises

    olivier_pe, c’est vrai qu’il est difficile de choisir un grossissement pour les jumelles, car il n’y a pas de réponse définitive à cette question. Un objet donné sera très beau dans une jumelle, et moins intéressant dans une autre, alors qu’avec un autre objet les résultats seront inversés. Par exemple, je trouve que la Voie Lactée dans le Cygne est extrêmement spectaculaire dans mes 10x40, mais dans les Taka, bizarrement, ça rend moins bien. En revanche dans ces dernières, rien de tel que l’Ecu de Sobieski, ou encore M24 qui prend tout le champ, grandiose sous un bon ciel.Quand on veut des jumelles, on a en principe une idée du diamètre, qui va fixer le poids, l’encombrement, et dans une certaine mesure le prix. Il reste alors a déterminer le grossissement en fonction du diamètre, autrement dit la pupille de sortie ( p = D / G ). Apparemment , tu souhaites un diamètre de 50mm, alors voici à mon avis ce que ça donne :*** Pupille de sortie de 6 ou 7 mm => 7x50. Contrairement à Serge, je te les déconseille car tu vas te retrouver avec les mêmes défauts que celles que tu as déjà : peu performantes, mauvaise image sur les bords, et sans doute champ apparent étroit, à moins de taper dans le très haut de gamme. Maintenant si tu observes dans un site très sombre, si ta pupille se dilate effectivement à 7 mm dans le noir, et si tu veux suivre le plus loin possible la queue des comètes, là en effet c’est jouable. Mais même dans ce cas, je ne prendrais pas des 7x50. 7 fois, ce n’est pas beaucoup quand même.*** Pupille de sortie de 5 mm => 10x50. Très bien pour l’astronomie, pas beaucoup moins lumineuses que des 7x50, et permettent déjà de détailler certains objets. Si le site n’est pas parfait, le fond du ciel est moins présent, ces jumelles ont souvent un grand champ apparent (60° et plus), et peuvent aussi être utilisées en plein jour, sans trépied.*** Pupille de sortie de 4 mm => 12x50. Encore plus performantes, elles vont vraiment creuser le trou par rapport aux 7x50, le nombre de détails visibles sur les objets sera sans commune mesure, la magnitude limite sera plus élevée. En cas de ciel lumineux, elles montreront encore pas mal de choses, alors que dans les 7x50 tout sera noyé dans la pollution lumineuse. Dans cette configuration, il ne doit pas y avoir de grandes difficultés pour trouver à la fois un grand champ apparent et une image pas trop mauvaise sur les bords. Quant à la luminosité, je crois que c’est un peu un faux problème. Personnellement je ne ressens aucun manque de luminosité avec mes 10x40. D’ailleurs dans les télescopes, on conseille rarement d’abaisser le grossissement en dessous de D/4, soit une pupille de sortie de 4 mm. Il faut simplement savoir patienter 4 ou 5 secondes pour que toute la richesse de l’image se révèle, alors que dans des 7x50 l’image claque au premier coup d’œil. Attention toutefois à la qualité du traitement anti-reflets : si elle est insuffisante, l’image risque d’être un peu sombre. Les 12x50 restent utilisables en plein jour, mais de manière très ponctuelle seulement.*** Pupille de sortie de 3 mm => 16x50. Certes, elles montreront encore plus de détails, mais on doit commencer à perdre les avantages des instruments à grand champ : champ étroit sur le ciel, étoiles moins nombreuses dans l’image, perte sur les objets étendus et très peu lumineux (queues de comètes), de plus le fond du ciel trop sombre peut prendre un aspect grumeleux très inesthétique. Il existe des jumelles ayant une pupille de sortie de 3 mm qui sont excellentes en ciel profond comme les Canon 15x45 (celles de Maïcé) ou les Taka 22x60 (les miennes), mais il s’agit là de modèles haut de gamme dotés de traitements anti-reflets extrêmement poussées. La plupart des 16x50 ne doivent pas avoir ce niveau de transparence et de contraste. Il faut prendre en compte aussi le dégagement oculaire : sur des jumelles de dimensions identiques, plus le grossissement augmente et plus le confort d’observation se réduit : attention aux porteurs de lunettes ! Et puis 16x c’est franchement trop pour une utilisation confortable sans trépied.Voilà, tout dépend aussi de la place que tu accordes aux jumelles. Si c’est un complément d’un télescope, juste pour le « fun », tu peux choisir une pupille de sortie assez grande, pour avoir des images sympa, surtout si tu as un bon ciel. Si au contraire les jumelles sont pour toi un instrument d’observation à part entière, et que tu comptes passer du temps avec, prends plutôt un grossissement élevé, donc une petite pupille de sortie. Mais dans tous les cas, je te conseille moi aussi de privilégier la qualité optique. Les traitements anti-reflets ont fait des progrès considérables depuis l’époque de tes Zeiss, ce serait bien que tu puisses profiter de ces avancées sur un modèle de qualité.Pour ce qui est des marques, j’ai lu suffisamment de choses sur les jumelles pour pouvoir dire que Leica, Swarovski ou Zeiss (séries Victory ou Classic), c’est kif-kif question qualité. Aucune n’est meilleure que les deux autres, leurs produits sont constamment améliorés, les différence que l’on peut constater sont très faibles, et surtout temporaires, elles s’inversent dès qu’une des trois marques sort un nouveau produit. Il faut ajouter à ces trois marques la série Nikon SE, qui fait au moins aussi bien en qualité optique.Pour des prix plus conformes à ton budget, Miyauchi faisait il y a quelque temps des 15x60, je ne sais pas si elles se font toujours. Sinon il y a aussi Pentax, une description très élogieuses des 20x60 figure ici : http://www.weatherman.com/binocs.htm On peut espérer que les autres modèles de Pentax ont une qualité équivalente.Enfin, pour le remplissage à l’azote, c’est bien, mais pas indispensable. Zeiss par exemple a bâti sa notoriété concernant la longévité de ses optiques bien avant l’apparition du remplissage à l’azote, qui ne date que de quelques années. Le plus important est de demander l’étanchéité de l’optique (étanchéité aux aspersions d’eau, ou au ruissellement, l’appellation dépend des marques). Le remplissage à l’azote est un plus, mais entre un modèle rempli à l’azote et à l’optique moyenne, et un autre modèle rempli à l’air mais de meilleure qualité optique, pour moi le choix est vite fait.Bon, comme le dit si bien ton gourou, ce ne sont pas les arguments qui comptent mais les conclusions (enfin un truc comme ça, je sais plus trop, je fais pas partie de cette secte ) Alors bon choix.
  12. sondage ==> votre instrument

    Deux mots sur la suppression de mon message précédent :C’est vrai que je suis un peu déçu de constater que la description du matériel de chacun semble intéresser bien plus de monde que ce qu’il permet de voir. C’est vrai aussi qu’un post de Phil il y a quelque temps, à peine plus aimable que celui que j’ai supprimé, m’est resté en travers de la gorge, et que j’ai cru bon de faire comme lui à la première occasion venue. Pas de chance pour g.dup, c’est tombé sur lui.Comme quoi la violence appelle la violence, et que gentillesse ne rime pas toujours avec astronomie.Je présente donc mes excuses les plus sincères à g.dup (oui, je sais, c’est facile maintenant… ).Ma réaction précédence était d’autant plus injuste qu’il y avait des propos très pertinents dans le message de g.dup, sur les longues années passées dans des conditions modestes à envier le matériel des autres, avant un jour, de pouvoir se faire plaisir.Je vais donc essayer de passer un peu plus de temps à me soigner, et un peu moins à jouer au con sur ce forum. A+
  13. sondage ==> votre instrument

    Je supprime ce message de méchanceté gratuite, voir plus bas pourquoi.[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 13-06-2004).]
  14. CROA: réfraction atmosphérique intense sur Vénus?

    Une image du phénomène ici: http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/003442.html
  15. Une paire de jumelle, oui mais laquelle ?

    2 ou 3 cm. En fait tu verras, quand les deux disques apparaissent tangents, la distance entre l'oeil et la feuille importe peu, ils restent tangents. Mais il faut que les trous soient vraiment petits, et que l'oeil reste dans le noir. Alors autant rapprocher le feuille pour se protéger des lumières parasites.Sinon on peut aussi se flasher l'oeil dans le noir avec un appareil photo, en posant une règle contre le visage pour disposer d'une échelle sur la photo.[Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 06-06-2004).]
  16. Une paire de jumelle, oui mais laquelle ?

    Laurent, pour mesurer sa pupille dans le noir, il faut disposer d'une feuille ou d'un carton sur le lequel on a fait au préalable des paires de petits trous. Par exemple avec une aiguille, tu fais deux petits trous espacées de 7 mm, plus bas deux trous espacés de 6.5 mm, puis 6 mm et ainsi de suite. Une fois dans le noir, tu regardes à travers ta série de petits trous une scène relativement éclairée (la route éclairée par les lampadaires, mais ça marche aussi à l'intérieur avec une petite lampe et en observant dans une autre pièce non éclairée). Tu va voir alors deux disques lumineux, et tu choisis la paire de trous pour laquelle les deux disques se touchent sans se chevaucher.En faisant comme ça, j'ai trouvé 6.5 mm à chaque oeil. Malgré cela, et le fait que chez moi le fond du ciel est parfois très noir, je préfère des petites pupilles de sortie pour les jumelles. Donc 10x50 plutôt que 7x50.
  17. SuperPoli et AstroTelescope

    Ben moi aussi, qu'es tu crois ?
  18. SuperPoli et AstroTelescope

    Et pourquoi seulement "s'en approcher" au fait ? Cela voudrait dire que si on s'appelle pas David Vernet ou Jean-Marc Lecleire on fera forcément moins bien ?Dans l'autre fil tu disais : "il est plus difficile d’avoir un bon état de surface qu’un bon lambda quand on a pas la bonne méthode, mais une fois que l’on maîtrise l’obtention de bons états de surfaces, c’est le contraire car ils s’obtiennent quasiment automatiquement (y compris à la machine), alors que les lambdas non." S'il faut polir beaucoup de miroirs pour acquérir la bonne méthode, c'est un peu décevant pour les amateurs (mais très intérssant pour les professionnels qui vont pouvoir estampiller "superpoli" sur tous leurs miroirs...)
  19. entre 1/4 et 1/6 lbamda la difference !!!

    Merci pour l'info.Donc en RMS les défauts du miroir 2 sont 4,3 fois plus petits que ceux du miroir 1. Rappel : en PTV les défauts sont 3,6 fois plus petits. Le RMS n'apporte rien de plus dans ce cas là.Ce qui me turlupine, c'est que PTV ou RMS, le miroir 2 est nettement meilleur que le miroir 1, alors que pour les aberrations transversales réduites au contraire, le 1 est un peu meilleur que le 2. Donc ça n'est pas la même chose.Et c'est normal puisque les écarts en RMS ou PTV ne mesurent que l'amplitude des défauts, alors que les aberrations transversales réduites sont liées à la pente des défauts. Maintenant pour dire quel est le critère le plus important, je ne le sais pas, mais a priori je dirais quand même les aberrations transversales.(Cet exemple, je le trouve pas caricatural, mais instructif, nuance )
  20. entre 1/4 et 1/6 lbamda la difference !!!

    A mon avis, même le strehl (ou le RMS, puisque les deux sont liés) ne fait pas tout.Dans l'exemple indiqué par David Vernet, il serait intéressant de connaitre les défauts en RMS des miroirs 1 et 2. Il semble évident que selon ce critère (écart quadratique moyen), le miroir 2 apparaitrait là aussi nettement meilleur que le miroir 1. Le RMS doit être tout aussi inadapté que l'écart PTV pour comparer ces deux miroirs.D'autre part, un miroir à L/4 PTV et L/70 RMS, je sais pas si c'est pas une vue de l'esprit. Il faudrait vraiment qu'il y ait une bosse très localisée sur le miroir, et que tout le reste soit bien plat...L'information sur l'aberration transversale réduite me parait bien plus importante que le RMS, mais est-elle donnée sur tous les bulletins de contrôle ? (Et je ne parle même pas des défauts de rugosité... pour rester poli )
  21. David : "Les miroirs de qualité se trouveront alors chez les bons artisans"Quelle est la qualité des miroirs du commerce, en terme de défauts de rugosité ? J'ai dans l'idée que même sphériques, et même certifiés à lambda sur 20 comme Taka, il doit y avoir des faiblesses sur l'état de surface, qui expliqueraient bien des choses.Parce que je trouve un peu rapide l'explication qui dit que tous les amoureux des lunettes sont des handicapés du cerveau gauche.
  22. D'abord un petit rappel du projet : Etablir de manière collective une "Revue des Constellations", avec un archivage sur un site internet qui serait fait ultérieurement.J'ouvre ce nouveau sujet pour discuter des questions techniques, et ne plus les mélanger avec les observations.D'abord une remarque : que tous ceux qui ont envie de faire des CROAS comme avant continuent. Simplement ces CROAS ne devront pas être insérées dans les sujets commençant par [LCDA], qui se rapportent à une région et/ou un thème précis.Parmi les questions que j'ai à poser : - Quelle périodicité pour lancer les nouveaux sujets ? Le but est d'abord de discuter de nos observations, ce qui impliquerait de ne pas ouvrir de nouveaux sujets trop souvent. (d'un autre côté on peut continuer à alimenter des sujets anciens). On peut toujours prendre des notes ou faire des dessins de ce qu'on veut, sachant qu'un jour ou l'autre on pourra les poster lorsque la rubrique adéquate sera ouverte.- peut-on considérer yveslabidouille comme maître d'oeuvre du projet, au moins pour la phase observation ? Qui prend les décisions ?- Par exemple, comment seront choisis les nouvelles régions ou les nouveaux thèmes ? On en soumet sur le forum et Yves en choisit un ?- Pour les galaxies de la Vierge, comme on est sûrement plusieurs à avoir des comptes rendus à faire, on peut peut-être ouvrir un nouveau sujet sans trop attendre. (Avec deux sujets ouverts, on aura bien amorcé la pompe ) Mais la question de Bruno Salque reste en suspens : il y a énormément de galaxies là dedans, faut-il séparer la Vierge en plusieurs zones ? lesquelles ? Ou est-ce qu'on commence doucement avec simplement les galaxies brillantes de la Vierge, en remettant à plus tard le cas des galaxies plus faibles ?
  23. "Les Constellations d'Astrosurf"

    Moi je crois avoir compris
  24. [LCDA] galaxies du lion

    CROA du 18/04/04 21h30TU Site : quasi rural Conditions : variables, entre 4 et 5 sur l’échelle de Bortle, passage de nuages, très léger halo autour des étoiles brillantes en début d’observation, pollution lumineuse très faible. Magnitude limite sue l’amas Coma 5,5 environ Jumelles Takahashi 22x60M66 : (B) une zone centrale assez brillante et une zone périphérique deux ou trois fois plus grande, allongée dans la direction SE/NO (C). Deux faibles étoiles se trouvent alignées avec la galaxie dans son prolongement NO.M65 : (C) plus petite que M66, allongée dans le sens N/S (D). Une faible étoile se trouve au sud de la galaxie, presque en surimpression.NGC 3628 : (C) faible, très allongée (D), il m’a semblé par moments que la partie centrale était plus brillante que le reste (E). Après le passage d’un nuage, les conditions se sont améliorées. L’effilement de la galaxie était perceptible sans difficutés (C), et j’ai pu confirmer la brillance supérieure de la partie centrale (D). NGC 3593 : (E) minuscule, visible comme une étoile faible, mais un peu floue. Les nuages ne m’ont laissé assez de temps pour être sûr de mon observation. A : brillant / immanquable B : moyen / visible sans effort C : faible / invisible au premier coup d’œil D : très faible / difficile E : extrêmement faible / observation incertaine Commentaires : D’abord, à l’attention de Bruno Salque : j’ai réellement beaucoup de mal à estimer la magnitude limite à l’œil nu. Je ne sais pas où arrêter ma comptabilisation d’étoiles facilement visibles. Ca paraît crétin à dire, mais j’y arrive pas. Le manque d’habitude ? J’ai mémorisé les étoiles que je voyais "facilement", j’ai comparé avec Carte du Ciel, eh bien c’est pas du tout pareil, je ne peux pas retrouver ce que j’ai vu. Alors j’ai dit 5,5 c’est ce qui s’en rapproche le plus. J’ai comme un problème de résolution, les étoiles me semblent trop rapprochées. Je n’exclue pas que ma vue se dégrade beaucoup ( plus que la moyenne) lorsque mes pupilles sont dilatées. Et mes lunettes ne doivent pas corriger ma vue à la perfection, même si l'ophtalmo me trouve 10/10.J’ai eu la curiosité de comparer mes observations à une image, en l’occurrence celle-ci : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/002909.html C’est très instructif. En fait je n’ai aperçu que les parties les plus centrales des galaxies, soit le bulbe et une petite partie de la couronne. Pour M66, l’allongement que j’ai vu n’est pas celui de la galaxie, mais bien celui de la zone brillante au centre. Pour M65, la petite étoile au sud m’a joué un tour, car l’allongement que j’ai noté n’est pas le bon. Pour NGC 3593, la vision de ce mince fuseau vaguement plus brillant au centre, à défaut d’être belle, a été un peu surprenante compte tenu de mon instrument. [Ce message a été modifié par Ulysse (Édité le 20-04-2004).]
  25. "Les Constellations d'Astrosurf"

    Une petite page web pour résumer tout ça serait en effet pas mal.