jldauvergne

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  1. lambda/8 ou lambda/10?

    Bien vu Patry pour la précision du miroir plan quote:Pour en rajouter un peu (j'ose oui oui), j'ai vu nettement les valeurs de PTV et de RMS (surtout de RMS, le PTV dans une moindre mesure) Tu as du vouloir dire, surtout le PTV et le RMS dans une moindre mesure quote: évoluer quand sur un interféro on est passé de 400x400 points de mesure à 200x200 points (sur le même instrument, dois-je le préciser).C'était bien 200x200 ? Parce que ça fait 40 000 points déjà, c'est beaucoup. C'était sur quel interfero ? En passant à un nombre de points supérieur c'est peut être surtout des effets de bruit qui venaient s'ajouter à la mesure. Ca se voit assez bien en fait quand il y a des coef dans les polynomes d'ordre élevé qui tendent à se comporter de façon étrange genre trop élevé pour être vrai. Chez Imagnige optique ils ont plusieurs outils différents de 32x32 à 128x128, et à moins d'avoir des défaut très localisés, le 32x32 donne déjà des résultats très fiables. Donc en 200x200, ou 400x400 j'aurais tendance à penser qu'en principe on est déjà très très bien. Après ça dépend peut être des outils de modelisation utilisés derrière, et là c'est plus compliqué. quote:Le bulletin OO est donné pour 153x153 points, ce qui permet de donner un RMS à priori plus confortable.[/qote] C'est plus que je n'en ai au Shack Hartman, je persiste à dire qu'il y a qq chose de pas clair là dedans [quote]Le plan de 300mm que j'ai vu sur l'intérféro c'est LA pièce maitresse de l'outil pratiquement (il est soigné en tout cas) ... L/10 dans mon souvenir. C'est l'une des pièces sensibles, ainsi que les sphères de référence qui font la richesse des entreprises comme AMOS et REOSC. [Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 20-02-2009).]
  2. lambda/8 ou lambda/10?

    quote:Jean Luc, je ne t’ai jamais demandé de revenir à des tests moins résolvants pour C&E, mais juste de jeter des passerelles, d’expliquer pourquoi tel test vas donner des P.V. différents, mais sans jamais donner dans la caricature, pourquoi les P.V. type Foucault, Hartmann, ont été la référence pendant des années, au point d’établir des critères de qualité par de grands opticiens, regarde même Stanislas parle encore du critère de Rayleigh et de Françon sans même s’apercevoir qu’avec les résultats d’un interfero Amos, il sous évaluera complètement la qualité de son optique… Bref c’est surtout un travail d’explication à faire, car tant que tu auras des lecteurs qui te diront : tin j’y capte rien, pourquoi j’ai du L/4 chez Amos et puis du L/8 chez OO et du L/12 au Foucault tout ca pour le même miroir, j’y comprend rien, bin il faudra faire de la pédagogie, Encore une fois les passerelles en question j'en donne aussi souvent que je peux, et ce n'est pas à moi et moi seul qu'incombe cette responsabilité. De plus internet aujourd'hui est je pense un gros progrès. Un amateur donné qui taille son bout de verre dans son coin n'est plus uniquement livré à lui même avec le Texereau pour seul compagnon, il peut venir ici par exemple et voir qu'il existe des tests complémentaires comme le Foucault photo, le Roddier, etc, etc J'imagine que si on faisait des stat, on se rendrait compte que la production amateur à certainement progressé avec internet, les moyen d'imagerie moderne, et les échanges rapides. Ca arrive quand même assez souvent de voir des gas venir poser des questions sur l'usinage du verre ici, ou sur la qualité. Bref dans cette transmission des savoirs je participe autant que je peux, et ce serait une erreur de faire croire le contraire. quote:mais surtout sans tomber dans le travers facile : « c’est simple c’est mes tests qui sont bon et ceux des autres qui sont de la daube. » Ca tombe bien car je ne n'ai jamais dit ça. Par contre je me vois mal aller donner des "passerelles" comme tu dis sur des PV comme ceux donnés par OO, car justement j'ai du mal à comprendre ce qu'il y a derrière ces résultats. En donnant des résultats de mesure interfero on n'imagine pas qu'il pourrait n'y avoir que 100 points d'échantillonage si c'est comme sur le site de l'allemand, et très peu sur un rayon donné du miroir. La confusion elle est vraiment là, on est pas dans l'échantillonage du foucault qui est bien connu, ni dans celui d'un moyen de métrologie pro, ... au final elle est où la référence ? Si encore ils se contentaient de donner des strehl ça parlerait un peu plus, mais même ça, avec des PV à L/50 ou L/80 RMS je ne pense pas qu'il resterait aussi haut perché avec un moyen de contrôle mieux échantilloné. [Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 20-02-2009).]
  3. lambda/8 ou lambda/10?

    quote:Oui c’est bien pour ca qu’il faut expliquer les choses, donner des passerelles et pas seulement se contenter de dire ma méthode est la bonne car c’est celle qui a le plus d’échantillonage, car il faut aussi rester réaliste et considérer que la plupart des méthodes, celles qui sont le plus démocratisés, et avec lesquelles il sera le plus facile de croiser un résultat, n’auront pas cet échantillonnage.Je n'ai jamais dit que l'interfero type amos est la seule méthode valable. Simplement vis à vis des lecteurs de ciel et espace, je ne peux pas utiliser un moyen de contrôle qui passe à côté de certains défauts. Il n'est pas question de savoir si le SH et le zygo est la bonne méthode, mais simplement ce sont les méthodes les plus à la pointe et les plus fiables, donc les plus à même de donner un résultat qui ne soit pas remis en question par les constructeurs et les importateurs, tout en garantissant au lecteurs un niveau d'information aussi pointu que possible. Si je publiais des tests avec des PV basés sur 10 points au on me tirerait dessus à boulet rouge à juste titre. Avec les SH Imagine Optic calibre des miroirs pour application laser avec une précision de L/700 RMS sur la mesure, en astro on s'en fou, mais il n'y a pas trop d'autre méthode pour arriver à ce niveau de précision je pense. Typiquement l'exemple de télescope montré plus haut, avec PV foucault il serait apparu très bon. Avec un interfero type OO peut être aussi, là je ne sais pas, je ne connais pas, mais si c'est comme sur le site allemand, ça me semble potentiellement limite. L'allemand en question recoupe suffisament pour que ces tests donnent une bonne idée de ce à quoi on a affaire, il ne se contente pas de dire L/10. Avoir pour la communauté des tests vraiment fiables et reconnus par tous est un vrai plus à mes yeux et aux yeux de beaucoup de gens. Apporter le moyen le plus pointu aux lecteurs ce n'est pas jetter le discredit sur les autres méthodes. Les autres méthodes on les défend dans le hors série, et j'explique leur principe dans des conf dès que j'en ai l'occasion, mais j'explique bien quels sont leurs limites. Si je dois tester un télescope à titre privé je le ferai selon le star test et le roddier, mais le star test me permet juste de dire en gros quelle est la cathégorie de l'instrument (mais des fois c'est difficile à interpréter, et il m'est arrivé de me tromper sur une simple évaluation en visuel) ; quant au roddier, il est trop délicat à utiliser et trop piegeant pour que le résultat puisse être pris au pied de la lettre pour le publier dans un mensuel, mais pour se faire une bonne idée sur un instrument dans un usage amateur, c'est très bien. J'ai toujours soutenu et encouragé ce que fait F Lequevre, je trouve ça génial.Bref je ne crache sur aucune méthode dans l'absolu, elles ont toutes fait leur preuve d'une façon ou d'une autre. Mais toute méthode ne doit pas être mise entre n'importe quel main, c'est très facile de faire n'importe quoi au foucault comme au roddier. Et encore une fois j'inciste, un test délivrant un PV utilisé à des fins commerciales ne doit pas pouvoir masquer un défaut au client. On voit de grandes marques comme Taka et Televue qui ne s'enquiquinnent même pas à donner des PV, ils ont bien compris la problèmatique. Au lieu de ça ils se sont forgé une solide réputation justifiée, et les clients généralement ne se posent pas la question de savoir si leur instrument sera bon. Et de plus comme me disait David Nagler il y aura toujours des c... pour aller se plaindre que leur lunette a un strehl de 0,95 alors que celle du voisin est à 0,97.
  4. lambda/8 ou lambda/10?

    quote:Voilà encore une belle idée reçu totalement infondé… Ne joue pas sur les mots pour faire croire que je raconte n'importe quoi, c'est carricatural, quand j'évoque ce que le test de Foucault à du mal à détecter je parle bien entendu du Foucault d'atelier, pas des images réalisées en coupant le faisceau d'une étoile. Combien j'ai vu de PV qui reposent sur moins de 10 points de mesure, ... Le plus souvent les PV Foucault que l'on voit ne tiennent pas compte de l'astig et du bord rabattu, je ne dis rien d'autre, et c'est parfois problématique. Dans la pratique, des miroirs d'artisan se sont retrouvés à être limites sur un interfero, et que parfois ils ont un bord rabattu un peu violent. Si ils l'ont détecté et livrent l'optique en connaissance de cause, il y a un problème. C'est pour ça que je suppose que le défaut n'a pas été détecté avec le moyen de test employé, ou alors il y a un truc qui m'échappe. Tu as toi ta façon de procéder qui est celle de qq'un formé par Texereau directement, et qui en a fait son métier depuis maintenant un moment. Mais je ne suis pas certain que ce que tu fais toi est bien représentatif de la pratique de ces tests en général.
  5. lambda/8 ou lambda/10?

    quote:Ca se voit aussi que tu ne polis pas il y a des moments, t’en a marre de passer du temps sur une pièce surtout quand ca converge pas forcément comme tu veux, et parfois bin tu t’arrête un peu avant la qualité nominale, en espérant que ca passe chez le client, mais tu sais très bien ce que tu livre et que ce miroir est un peu en deçà d’autres miroirs que t’as produit C’est vraiment pas un problème de contrôle, car tous les opticiens polisseurs savent faire la différence entre une pièce exceptionnelle, une bonne pièce et une pièce qui est limite.Alors ça c'est un pavé dans la marre !! Des miroirs de qualité moyenne vendus très cher le serait en connaissance de cause. C'est pas super sympa pour les artisan en question. Je leur accordais plus de sérieux. Car il s'agit bien d'optiques de qualité moyenne, et non de certains client qui auraient une optique excellente et d'autres une optique exceptionnelle. A te lire on croirait que l'artisan se dit "bon allé fait chier cet astig ou ce bord rabattu j'en ai marre je livre comme ça, ..." J'ai vraiment la faiblesse de croire qu'ils sont plus sérieux que ça dans leur démarche. Enfin peut être est ce simplement une partie des artisans qui procèdent ainsi, ... j'espère ! quote:cette affirmation je la fait par rapport à ce que tu dis ici, par exemple quand tu dis « il doit y avoir 100pts de mesure environ, ça me semble vraiment peu. Sortir un PTV avec ça, ce n'est pas très sérieux » ce qui sous entend clairement que des mesures faites avec une centaine de point et à fortiori avec moins ne peut pas être SERIEUX, ce qui invalide tout ce qui a été fait avec des moyens de mesures avec ce type d’échantillonage, donc en gros tout ce qui a été fait depuis des dizaines d’années… Désolé d’avoir été un peu excessif, mais c’est typiquement ce genre d’argument péremptoire qui m’agace et qui rejoint un peu des discussions par le passé ou des intervenants bornés ne juraient que par l’interféro qui coûte bonbon…Ok, là on se comprend mal en fait, mais pour le compte au fond je crois que l'on est d'accord. Il y a une différence entre utiliser un moyen de test que l'on connait bien pour travailler, et utiliser les résultats pour faire de la publicité. Ce que je dis, c'est qu'avec trop peu de points d'échantillonnage non seulement certains défauts peuvent échapper, mais aussi que le résultat de la mesure peut être trompeur pour le client final. Il y a une différence entre fabriquer une optique, la tester à L/40PTV au Foucault et se dire qu'elle a toutes les chances d'être excellente (ce qui sera vérifié par une autre méthode de préférence), et donner des chiffres au client qui seront difficiles à interpréter. On le voit bien avec cette discussion, entre les L/16 PTV Foucault qui se transforment en L/4 voir L/3 à l'interfero, là dans le cas de OO des L/80RMS qui me laissent très dubitatif, ou encore les mesures gonflées d'un facteur 2 par d'autres fabricants, et enfin des mesures comme celles qui peuvent être faites dans le cas des tests de ciel et espace, on ne s'y retrouve plus. Pour moi si on donne des chiffres au client il est vivement souhaitables qu'ils le soient sur la base d'une méthode qui repose sur un nombre de points d'échantillonnage représentatif. A défaut, mieux vaut se contenter de dire que l'instrument est limité par la diffraction, ou bien qu'il a un Strehl égal ou supérieur à 0,9. En disant cela je ne dis pas qu'il n'est pas possible de faire de bonnes optiques avec ces différents moyens de test. Le client lui n'est pas ingé en optique, il ne peut pas savoir que L/16 au foucault, L/10 avec un interfero sous échantillonné, et L/4 en échantillonnant suffisamment va au final plus ou moins représenter le même niveau de qualité. Et encore pour le L/10 OO je ne sais pas si c'est équivalent, c'est tout le problème en fait, et c'est d'autant plus trompeur qu'il utilisent des moyens de contrôle interfero. Ni toi ni moi ne sommes capables de dire si ce résultat optimiste serait toujours le même au SH ou au Zygo de AMOS, alors le client lambda, ... Je pense à priori que le résultat serait différent parce que encore une fois un L/10PTV sorti d'un interféro bien échantillonné c'est une qualité exceptionnelle qui demande un savoir faire pointu (et rare). Alors si ce n'est pas L/10PTV, c'est combien ? Comment situer la qualité de la production de se fabricant par rapport à la concurrence sur la base de ce simple critère ? Sur la base de ces simples chiffres je pourrais avoir envie d'acheter une optique chez OO plutôt que chez un artisan français. Est ce à dire pour autant que l'instrument OO sera meilleur que celui de l'artisan ? Je ne pense pas, j'imagine que non en tout cas, sinon la différence de prix n'est pas explicable. Comme tu le dis très bien toi même en fait, si tu passes une optique au Foucault à L/100 PTV, tu sais que ça ne veut pas dire grand chose car c'est noyé dans le bruit de mesure, donc à un client tu ne vas pas -je pense- la présenter comme ça, tu vas plutôt lui dire que tu sais que quand tu arrives à avoir une mesure noyée dans le bruit par cette méthode c'est pour toi un gage d'excellente qualité, et que de plus par d'autres tests que tu as fait pour recouper, tu peux lui garantir qu'il fait l'acquisition d'une très belle pièce optique et que tu es content du travail que tu as effectué. Il ne s'agit en tout cas pas de jurer que par l'interfero. Sans interfero je sais en gros distinguer à l'œil, une bouse totale (disons moins de L/10RMS interfero), d'un télescope plutôt mauvais (L/10 à L/13), d'un télescope moyen (L/13 à L/16), d'un télescope bon (L/16 à L/20), d'un télescope très bon (L/20 à L/25), d'un télescope excellent (mieux que L/25). Après entre excellent et exceptionnel (mieux que L/30 mettons) je ne sais pas faire, et entre bon et très bon ce n'est pas toujours simple. J'estime donc en gros pouvoir distinguer 5 à 6 niveaux de qualité. Ce que je peux faire plein d'autres peuvent le faire, et même certainement mieux que moi. Par contre je me vois mal présenter des résultats chiffrés dans ciel et espace qui reposent sur une méthode de mesure optimiste, qui ne prendraient pas en compte vraiment tous les défauts de l'optique. Si j'étais fabricant et que je souhaitais donner des résultats chiffrés il me semble que j'utiliserai la méthode la plus pointue. A défaut de pouvoir donner des résultats chiffrés selon des méthodes de métrologie professionnelle, je me contenterais de leur donner un autre critère de qualité, genre "votre optique est à mieux 0,9 de Strehl", parce que ça je sais l'évaluer dans tous les cas.JLuc
  6. lambda/8 ou lambda/10?

    quote:1- si j'ai un échantillonnage sur des milliers de points, j'en déduis que les points sont petits. Si l'un des points tombe sur une rayure à 100 lambda, est-ce que mon PTV final sera de 100 lambdas ? En d'autres termes, un fort échantillonnage durcit le test, mais donne-t-il pour autant une image plus fiable de la qualité de l'optique. Intuitivement, je n'en ai pas l'impression Oui c'est plus fiable car dans certains cas, ça permet de voir des défauts qui auraient échappé à d'autre moyens de contrôle. Typiquement ce n'est pas au hartmann ou au Foucault que l'on peu détecter du bord rabattu et pourtant c'est pénalisant sur la qualité des images. L'exemple de la rayure est extrême, il va se confondre dans le bruit de mesure plus qu'autre chose. Pour éviter de fausser un test avec un tel épiphénomène sans grande incidence sur la qualité de l'optique les mesures interfero excluent un certains nombre de point de mesure. De base les 20 points extrêmes sont retirés par exemple sur le Zygo de AMOS, et en comparant le résultat avec 100% des point et 20pts de moins on voit si il y a un effet louche qui se produit. Ensuite d'autres points sont retirés par des masques, car il arrive d'avoir des effets de bord non désirés. Après je ne suis pas ingénieur en optique, donc je vais peut être dire une connerie, mais pour moi le résultat de la mesure est modélise sous la forme de polynômes de Zernike, et ne peut donc tenir compte d'un défaut aussi localisé. On peut choisir le nombre de polynômes utilisés, si il semble à l'ingénieur qui fait la mesure que le nombre de polynômes utilisé parasites le résultat en ajoutant des effets parasites à la mesure, ceux d'ordre plus élevé peuvent être neutralisés. Qui peut le plus peut le moins, le meilleur exemple que je puisse te donner est le suivant (c'est presque un cas d'école, mais il illustre bien pas mal de points évoqués plus haut sur le PTV, le RMS et les pièges qui peuvent survenir avec certaines méthodes de test) : Sur ce télescope on voit un défaut très localisé et très pentu en bord de miroir. Il a une incidence très forte sur le PTV. Si on prend en compte cette zone dans la mesure on est à L/1,4 PTV, c'est un chiffre épouvantable. En masquant cette zone, on monte à L/3,3 ce qui est nettement mieux, et place l'instrument dans la bonne moyenne. Ce même télescope testé au hartmann ou au Foucault aurait donné de très bons résultats de mesure (il y aurait eu peu de chance que des points de mesure tombent sur cette zone), ... et pourtant cet instrument à une qualité vraiment limite, limite. D'ailleurs le fabricant avait repris le tube en reconnaissant que c'est un accident de production, et que ce n'est pas représentatif de la qualité de la marque (ce qui a été vérifié par ailleurs). Peu importe la marque, on n'est pas là pour faire de la pub ou de la contre pub, c'était juste pour l'exemple. C'est très intéressant de voir aussi quelle est l'influence de ce défaut sur le RMS. En haut on est à L/14,4 RMS, on a un facteur 10 avec le PTV, alors qu'on lit ici ou là que le PTV=3RMS (c'est sans doute typique d'autres moyens de mesure, mais ce n'est presque jamais vrai avec un interféro). La, le résultat de la mesure fortement échantillonnée fait bien sens puisqu'il montre un défaut de forte pense assez préjudiciable au contraste des images. Si l'on masque cette zone, on trouve un RMS de L/19,6, ce qui d'un coup devient très bon. Avec des méthodes de test moins échantillonnées on aurait trouvé un résultat proche de cette valeur voir bien supérieur encore. Ce résultat n'aurait pourtant pas été représentatif de la qualité réelle de cette optique, jugée insuffisante par le constructeur dans le cas présent.L'idée qu'il faut retenir, c'est que pour avoir une évaluation fiable et complète par un seul moyen de mesure, il faut avoir un échantillonnage de mesure représentatif. Passé un certain échantillonnage, deux méthodes différentes, par exemple le Shack Hartman et l'interfero, donnerons des résultats comparables. A défaut d'avoir accès à ces méthodes -malheureusement couteuses- il faut compléter l'évaluation d'une méthode de test, avec le résultat d'au moins une autre méthode. Typiquement faucault + roddier et pourquoi pas un petit star test, ça ne peut pas nuire (on voit bien dans mon exemple que les plages intra et extrafocales montrent bien le défaut, c'était facile à caractériser simplement sur étoile, mais beaucoup plus difficile au foucault). David à juste titre insiste souvent sur le croisement des tests, et arrive lui même à de bons niveaux de qualité en précédant ainsi, pour s'assurer de façon certaine d'être arrivé au résultat qu'il recherche. Il a bien raison car le Foucault a toutes les chances de ne pas montrer un bord rabattu par exemple (c'est pour ça que certains miroirs produits par des artisans souffrent de ce défaut), et tel qu'il est utilisé généralement il ne montre pas l'astigmatisme (et beaucoup de miroirs amateurs sont mal corrigés de cette aberration ...) Heureusement c'est assez facile -et tant mieux- de mettre en évidence ces défauts par d'autres méthodes, et de faire de bon miroirs même avec des moyens amateurs.JLuc
  7. lambda/8 ou lambda/10?

    quote:Tu botte en touche, il suffit juste de montrer des résultats numériques accompagné du front d’onde, fait sur le même instrument, avec ces 2 méthodes et ce débat sera clôt. Désolé si je suis dubitatif mais les résultats que tu avais montré sur le skyvision m’ont incité à la méfiance… Je ne vais pas revenir sur le Skyvision car tout à été dit dessus, ceux que ça intéresse trouverons les archives sur les forums, par exemple : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=24414&page=2 Quant aux mesures faites pour valider le SH dans le protocole de test de C&E, voici un exemple : http://astrosurf.com/eternity/temp/comparaisonshzyg.jpg à 10% près on retrouve la même chose. D'autres mesures faites sur d'autres instruments convergeaient également. Y compris celles du Skyvision testées par ailleurs par le fabricant chez AMOS. Si il y avait eu lieu de contester le résultat, ils auraient été les premiers à le faire, au lieu de ça ils ont confirmé publiquement la cohérence de ce qui a été fait par Guillaume Dovillaire et moi. quote:OO utilise un zygo, Cette remarque sous entend quoi ? qu’ils ne se savent pas se servir de leur zygo ? qu’ils bidonnent leurs résultats ? Justement je m'interroge quote:Si tu sous entend que tes passerelles, c’est de dire, ce que je fais c’est bon, c’est la référence et ce que font les autres c’est de la merde, bin c’est pas vraiment à cette passerelle que je pensais… Je te reconnais bien là dans la façon de faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit Quand je fais des exposés sur la question tu n'es pas dans l'assistance. Le hors série manifestement tu ne l'as pas lu. Et ce que l'on raconte avec Guillaume dans le livre chez Delachaux tu ne l'as pas lu non plus je pense puisqu'il vient de sortir. quote:D’ailleurs ta réponse montre bien cet état d’esprit… Tu tourne systématiquement en dérision tout autre résultats que les tiens sans même chercher à comprendre… Au contraire je cherche à comprendre, c'est bien pour ça que je pose des questions. Je n'ai jamais vu de réflecteurs à L/82 RMS même dans du très haut de gamme (ça ne veut pas dire que ça n'existe pas, je ne dis pas ça mais je préfère préciser avant que tu me fasses dire ce que je n'ai pas dit), donc pour moi il y a quelque chose à décrypter. Ces optiques ne sont certainement pas mauvaises. Mais est-ce qu'elles sont bonnes, très bonnes ou excellentes, la question reste ouverte. J'ai vu des plages intra extra assez séduisantes sur le site allemand, dans tous les cas ce n'est manifestement pas mauvais. On voyait quand même un peu de bord rabattu sur l'une des optiques. Et dans tous les cas ces tests ne présument en rien quelle sera la qualité en sortie d'instrument. J'espère que j'aurai un jour l'occasion de voir dans l'un de ces tubes voir ce que ça donne. Typiquement il y a le cas de celui de C Demeautis, livré avec un barillet 3 points, bridant le miroir à L/13 RMS au mieux, là on est bien loin de la promesse de haute qualité optique faite au départ, du moins on laisse entrendre que l'instrument sera exceptionnel alors qu'il se retrouve au final à être à peine passable. quote:Ca c’est vraiment de la caricature, digne de quelqu’un qui a jamais touché un Foucault… Pour avoir fait ce genre de tests à mainte reprises, je peux t’assurer que ca n’est pas le cas dès que l’amateur en question a un peu de bouteille.Tu mets bien le doigts sur les limites du foucault, certains savent s'en servir d'autre non, beaucoup d'amateurs ne produisent que quelques optiques dans leur vie et n'ont pas de bouteille justement. Je n'ai jamais dit que l'on ne pouvais pas faire de bonnes optiques au Foucault comme le laisserait croire ton long argumentaire sur cette méthode. Mais cette méthode comporte des pièges, tout le monde n'a pas ta pratique ou celle de Texerau loin de là. Typiquement, certaines optiques testées par Skyvision sont retournées aux artisans qui les ont produites car elle s'avèrent trop limite au passage chez AMOS selon les critères de qualité de la marque (au lieu d'être bonnes elles sont moyennes). Comme quoi dans certains cas ce test n'est pas suffisant pour arriver au niveau de qualité recherché, même lorsqu'il est mis ne œuvre par des gens qui ont de la bouteille. Heureusement cette méthode n'est pas unique, il existe le hartamnn, le roddier et le star test, permettant dans tous les cas de recouper les résultats et d'arriver au niveau de qualité recherché, et une qualité de mesure suffisante. Toutes ces méthodes n'ont rien de vulgaire bien au contraire. Et oui pour répondre à ta dernière question c'est clair que l'on peut faire de belles optiques avec des moyens de test autre que SH et zygo, les exemples sont nombreux, et là non plus je n'ai jamais dit le contraire. Mon propos ici, est surtout de dire que de la part d'un fabricant qui donne des garanties de qualité j'attends autre chose que ce genre de chiffres. L'exemple de C Demeautis le démontre bien. A quoi bon polir une optique à L/80 si c'est pour la brider à L/13, il y a là qq chose qui m'échappe, j'aimerai bien comprendre. Le strehl en sortie de PO serait bien plus intéressant et rassurant, comme peut le faire un revendeur comme F Valbousquet, ou Skyvision qui garantit que l'optique est limitée par la diffraction (ce qui revient à donner une limite sur le strehl). JLuc
  8. Orion Optic 250mm F/4.8 du deballage aux tests

    Bigeye, tu peux développer " Et ils comptent 2 raies au lieu d'une ou un truc du genre ... Ce qui fait que ton miroir est environ 2x fois moins bon que les chiffres du bulletin !"Si il y a un fecteur 2 qui traine et que l'on ramène tout ça à 550nm, ça fait du L/25 RMS ce qui est déjà bien, et me semble un peu plus réaliste. En tout cas la lecture de ce bulletin demande explication de texte à mon avis. Déjà la longueur d'onde utilisée est indiquée, c'est bien. JLuc
  9. lambda/8 ou lambda/10?

    quote:Là je demande quand même à voir, tu as des exemples ou l’on voit entre le Zygo et le SH, qui montre à la fois le même PV mais surtout pour les mêmes défauts ? Car si tu as d’un coté un L/3 pour de l’aberration de sphéricité au Zygo en labo, puis un L/3 mais pour de l’astigmatisme, au hasard dû au barillet, sur le ciel avec le SH, on ne peux pas dire que le PV se croise juste parce qu’il a la même valeur.Avant de faire passer les tests de ciel et espace du zygo au SH j'ai recoupé des mesures sur plusieurs instruments pour vérifier la fiabilité de la méthode -à propos de laquelle j'étais réservé au départ-, pour péréniser ce qui avait été commencé dans la continuité. C'est une évidence que je n'ai pas fait ces recoupements sur des instruments sujets à un astig d'origine mécanique. Et c'est une évidence que les aberrations principales constatées sont les mêmes, sinon il n'y aurait pas eu validation, je ne sais même pas pourquoi tu t'intérroges sur ce point. Au delà de ça, je ne suis là pas pour me justifier sur la crédibilité de ce que je fais à c&e, je ne vais donc pas m'éttendre d'avantage. Si tu as toujours un doute sur le sérieux de ces tests, et si tu veux en discuter plus en détail, je te mettrai avec plaisir en relation avec Guillaume Dovillaire -ingé chez imagine optic-, avec qui j'ai fait ces tests de validation, et avec qui j'ai longuement discuté de la méthode avant de changer de crèmerie. quote:Avec la méthode de réduction de mesure c’est le cas oui, regarde le lien que j’ai passé sur l’interféro de Rohr sur le OO, chaque croix sur l’interfero représente un point de mesure.Ok je n'avais pas regardé le lien, il doit y avoir 100pts de mesure environ, ça me semble vraiment peu. Sortir un PTV avec ça, ce n'est pas très sérieux, même le RMS peut être affecté, il suffit d'une zone entre deux couronnes de mesure, ... On en revient toujours aux mêmes constats, on peut faire dire beaucoup de choses à des mesures. Si les ptv de OO sont basés sur ce genre de procédés, je comprends mieux. Sur le lien, notre voisin d'outre rhin sort un OO à L/82 RMS et L/17,7PTV, c'est du grand gignole ou alors le rapport qualité prix de OO est le meilleur du marché. quote:et tu y as participé avec les test de C&E sans vraiment donner de passerelles aux amateurs pour faire les liens alors qu’un article de fond expliquant tout ca aurait été nécessaire Et oui, et plutôt 2 fois qu'une car si on veut faire des tests dont les résultats sont comparables, d'un test à l'autre il n'y a pas vraiment d'autre solution. 2 foucaults fait par deux opérateurs différents donnent deux résultats différents. Après pour ce qui est d'expliquer ce que l'on fait, comment on le fait et comment interpréter les résultats, de nombreuses choses ont été mises en place, via une page web, via les articles eux mêmes, que tu n'as pas tous lus, via le hors série consacré au matériel que tu n'as sans doute pas lu non plus, où tout ça est expliqué dans un article de Guillaume Blanchard. On vient de plus avec Guillaume de sortir un bouquin chez Delachaux qui traite entre autre de ces questions. Et enfin j'ai traité ce point dans de nombreuses conf que j'ai fait en de nombreuses occasions. Alors pas de passerelles ? Que tout ça t'ai échapé c'est possible, mais prétendre que rien n'a été fait c'est singulier. Et toi de ton côté ? Tu parlais de croiser les résulats de différentes méthodes de tests il y a quelques années, c'en est où ? Le résultat peut m'avoir échapé, je n'ai pas lu tous les astrosurf mag, je n'ai pris un abonnement que depuis peu. quote:la notion de P.V. a commencé a se brouiller, ainsi que les référence de qualité qui s’y rattachaient parce que avant c'était une notion vraiment claire ? c'est une blague ? 4 amateurs de pollissage testaient la même optique et sortaient 4 résultats très différents classant une même optique comme bouze ou comme fine lame selon l'opérateur, ... Je ne dis pas que des pros n'étaient pas capables de faire des mesures plus reproductibles, en tout cas, cette méthode n'est plus utilisée par eux aujourd'hui sauf exception. Je me souviens il y a 10 - 15 ans avoir entendu tout et n'importe quoi sur le sujet comme un miroir à L/100 PTV sorti des ateliers de la SAF par exemple. Nombreux étaient les amateurs à sortir des miroir avec des PV allucinants. Je m'entendais dire à l'époque qu'un bon miroir c'est au moins L/20 PTV, .... no comment En terme de confusion en tout cas c'était difficile de faire pire. Avec l'apparition d'une méthode comme le Roddier, et la popularisation du star test avec des moyens d'imagerie qui permettent de montrer ficalement d'intégrer la turbu et montrer les résultats sur un forum par exemple, on y voit un peu plus clair. quote: il vaut mieux en rester au RMS ou au Strehl qui reste commun entre tous les moyens de mesures, à partir du moment ou elles sont réalisés proprement et dans de bonnes conditions Même ça j'ai un doute quand je vois le résultat d'un test de miroir OO à L/82 RMS. OO serait-il nettement plus fort que les artisants français pour beaucoup moins cher ? Ou bien est-ce la méthode de controle qui est optimiste ? JLuc [Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 19-02-2009).]
  10. lambda/8 ou lambda/10?

    Ca je suis bien d'accord que le PTV n'est pas à prendre au pied de la lettre. Il y a quand même en général un facteur typique entre ptv et rms sauf télescope ayant eu un accident de parcourt. Quand je dis que mieux que L/3 PTV c'est représentatif d'un bon instrument c'est tout simplement que sur plus de 20 optiques testées, par des moyens de métrologie pro, ce critère a toujours été valable. A contrario, à moins de L/3 PTV il faut regarder très attentivement les autres critères. Il est arrivé une fois dans les tests de c&e d'avoir un instrument avec un PTV à faire peur mais un rms passable. Je ne connais pas les différents modèles d'interféro mais j'ai du mal à comprendre en quoi leur échantillonnage peut être limité au point d'influer sur la qualité du résultat PTV. Pour avoir recouper les résultats du zygo de Amos et du Shack Hartamnn de Imagine Optic je n'ai pas du d'écarts très significatif et pourtant l'échantillonnage du SH est vraiment moins bon. Les interféro en question auraient ils moins de 1000 points de mesure ? Dans tout les cas une chose est sûre, comme le dit David, les fabricants qui donnent des chiffres seraient mieux inspirés de donner le RMS ou le Strehl. Non seulement parce que ces chiffres représentent mieux la qualité d'une optique mais aussi parce qu'ils sont moins tributaires du moyen de mesure, le Roddier, recoupé à d'autre moyens de mesure le montre très bien. Finalement si les chiffres donnés sont boostés par un faible échantillonnage, ils n'ont plus aucun sens, à quoi bon les donner ? Il faudrait un jour passer l'un de ces instruments au Roddier ou autre moyen de mesure, pour voir ce que signifie dans la vrai vie, une optique OO à L/10, ... Il se pourrait très bien que ça nous sorte des chiffres honorables genre L/20RMS ou mieux, si c'est le cas youpi ! En attendant, tout ça est bien confus. JLuc
  11. lambda/8 ou lambda/10?

    Moi ce qui m'étonne toujours en fait c'est que sur les télescopes je ai eu entre les mains, je n'ai jamais vu d'instruments qui sortent à L/8 ou L/10, loin de là. On est généralement entre L/2 à 550nm, et L/5 PTV dans les meilleurs cas de figure (que ce soit russe, chinois, japonais, américain ou artisanal made in france). Le seul instrument où j'ai vu ça n'est pas un télescope mais une lunette, c'était une APO, mais de seulement 80mm, ... et à 2000€ ; tenir cette précision sur une plus grande surface ce n'est pas évident. Et au prix du cm² à L/10 de cette lunette, on voit qu'il faudrait mettre plus de 10 000€ pour un 200mm de même qualité . Ca peut sembler absurde mais il suffit de voir le prix des optiques de précision pro pour se rendre compte que l'ordre de grandeur n'est pas si aberrant. L/10PTV sur l'onde à 550nm avec une mesure interféro sur des optiques à ce prix là, je pense que c'est impossible à tenir (à moins de délocaliser la production, ... et encore ce n'est pas évident, et il faudrait en plus délocaliser à un endroit où ce savoir faire là existe ; par exemple, lorsque les indiens commandent un gros miroir il s'adressent à l'Europe, si c'était faisable aussi bien chez eux ou en chine ils ne se priveraient pas. Bref L/10 PTV, c'est vraiment de l'orfèvrerie , donc ces chiffres doivent signifier autre chose . Mais dans ce cas il faut préciser quoi. Comme tu dis entre un "vrai" L/8 et un "vrai" L/10, bien malin qui fera la différence : dans les deux cas c'est exceptionnel. Par contre si ces données sont sur la surface à 650nm, là c'est peut être malin de prendre dans le L/10. Ils doivent produire des optiques à la volé à mon avis, et ensuite faire le trie. Ça veut dire dans ce cas que prendre du L/10 c'est se mettre dans le lot des meilleurs optiques de la marque. L/X est une garantie minimale, mais c'est impossible de produire 100 optiques à L/X pile poil, certaines seront à L/(X-n) d'autres à L/(X+n), ... Dans tous les cas les instruments que j'ai eu entre les mains qui sortent entre L/3 PTV et L/4 à 550nm étaient tous bons. C'est l'ordre de grandeur qu'il faut avoir en tête. Donc si les chiffres OO sont en fait sur la surface et non sur l'onde, issus d'une mesure interféro et donnés pour 550nm, ça veut dire que les optiques sont à L/4 à L/5 sur l'onde, si le barillet et les secondaires sont à la hauteur on aura en sortie d'instrument une valeur assez proche, et supérieure dans tous les cas à L/3, donc certainement un bon instrument. C'est pour ça encore une fois qu'il faut bien savoir de quoi on parle. L/10 peut tout aussi bien désigner une optique de qualité pro faite pour le spatial, qu'une bonne optique ou qu'une optique juste moyenne, et dans ce dernier cas on peut se poser la question de savoir si il est préférable de choisir cette marque plutôt qu'une autre. Je n'ai pas la réponse, je n'ai jamais eu d'OO entre les mains. Toutes ces questions restent ouvertes, mais je sais dans tous les cas que je préfère avoir une garantie sur le tube assemblé que sur le miroir primaire seul. Garantir que l'optique est limitée par la diffraction par exemple, si on est rigoureux sur cette définition c'est une contrainte très forte, un SC avec son obstruction par exemple n'est pas éligible à ce label de qualité même si il est à L/100PTV : son EER est inférieure à 0,8. Certains fabricants jouent sur les mots en disant "optic diffraction limited" et non "telescope diffraction limited". Le primaire évaluée seule peut être diffraction limited mais pas le télescope . En fait je ne connais pas beaucoup de marques qui prennent le risque de garantir ce niveau de qualité avec tous les risque que ça comporte. Là où je serais méfiant par contre c'est sur les délais, c'est manifestement pas le fort de la marque, il vaut mieux passer par l'importateur français je pense et préférer un instrument déjà en stock qu'une commande, à moins de ne pas être pressé. JLuc http://www.astrophotography.fr/
  12. lambda/8 ou lambda/10?

    Non pas vraiment envie de polémiquer, mais quand on donne des chiffres comme ceux là il faut savoir de quoi on parle. Déjà il faut préciser PTV ou RMS, et éventuellement quel est le moyen de contrôle utilisé. Là il est raisonnable de penser que c'est du PTV sinon ce sont de mauvaises optique quelque soit le moyen employé. Et sur le résultat PTV, le moyen de contrôle utilisé peut avoir une forte incidence. Par ailleurs, mettons que l'on ait L/8 sur la surface et non sur l'onde. Ca veut dire un vrai L/4. Mettons que le résultat soit donné à 650nm au lieu de 550, l'instrument est à L/3,3 PTV à 550nm. Il est fortement possible qu'une fois tout monté dans son barillet et couplé à un miroir secondaire on tombe à L/2,5 (voir pire si le barillet n'est pas adapté ce qui arrive souvent passé un certain diamètre), et alors il s'agit d'un instrument juste moyen voir limite. Si c'est le résultat d'une mesure faite avec un moyen de contrôle peut échantillonné on peut même dire que l'instrument à des chances d'être mauvais. Je ne fais pas de procès d'intention cette marque, mais j'explique tout ça pour dire que si j'étais client chez eux, je leur demanderais des précisions sur les chiffres qu'ils indiquent. Et comme dit David d'autres critères sont à prendre en compte, et le tout est à pondérer par l'obstruction. (En théorie, un Strehl de 0,85 sur un télescope obstrué à 20% donnera de bien meilleures images qu'un Strehl de 0,9 sur un télescope obstrué à 40%)land11024, en quoi la qualité optique serait-elle moins importante en visuel ? En astrophoto longue pose à la rigueur je veux bien (et encore, ...) car c'est la turbu qui limite la finesses des étoiles avant tout. Mais en visuel on observe en live, c'est différent.JLuc
  13. lambda/8 ou lambda/10?

    L/10 à quelle longueur d'onde ? L/10 sur la surface optique ou sur le front d'onde (facteur 2) Est ce que la mécanique est capable de conserver une précision de L/10 ? Quel est le résultat en sorti d'instrument ?
  14. Venus et Saturne du 15 et 16/2

    C'est très bon pour un 210, bravo. JLuc http://www.astrophotography.fr/
  15. M31, ma 2ème image du ciel profond

    Non, l'électroluminescence ne s'enlève pas avec des flats, mais avec des dark. Il y a là manifestement un soucis au prétraitement. Est ce que les darks ont été fait à la même sensibilité, au même moment et avec le même temps de pose ? Si c'est le cas c'est qu'il y a erreur dans les manipulation logiciel. JLuc http://www.astrophotography.fr/
  16. [panorama] Falaises d'Etretat

    c'est grandiose, surtout la 1 et la 2. Quel endroit sympa, ça me fait penser à un autre pano que je n'ai jamais posté ici : A+ JLuc
  17. test qualité optique d'un tube

    son primaire oui, ... son secondaire aussi. Les deux ensemble, ... non
  18. la fin de l' equoitoriale allemande?

    Quand je l'ai testée pour une revue mensuelle d'astronomie. Il faut lire la presse , elle a besoin de lecteurs en plus pour continuer à faire --entre autre- des tests de qualité L'archive du test en question est disponible sur le site de la revue en question.Ceci dit c'est dommage que les différents fabricant de monture d'une façon générale ne donnent pas les spécifications mécanique de leur monture, avec un courbe représentative de ce que l'on peut obtenir. A+ JLuc http://www.astrophotography.fr/
  19. la fin de l' equoitoriale allemande?

    Je ne connais pas toutes les table EQ du commerce. Sur une North Star on ne peut pas faire d'imagerie du ciel profond mais en planétaire ça doit être jouable si le PO est motorisé. Ca reste un peu acrobatique je pense côté stabilité. En revanche, sur une Skyvision, les erreurs de +/-5" sont tout à fait comparables à une monture allemande de qualité, ça gagnerait quand même à être autoguidé. Il serait intéressant de savoir ce que valent les "equatorialplatforms". Leur prix en $ est comparable à Skyvision, c'est certainement qu'un minimum de qualité est assuré. [Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 17-02-2009).]
  20. test qualité optique d'un tube

    oula oui, bien vu Gordini, il faut chercher à en savoir plus, mais c'est à priori une excellente affaire à ce prix là. Les plus : c'est un bel instrument (ça fait une belle jambe mais ce n'est pas désabréable). Tu cherches de la qualité, là tu en as. A priori tu cours assez peu de risque si le tube n'est pas tombé et n'a pas été démonté / remonter n'importe comment pour nettoyer le miroir primaire, il faut veiller en particulier à concerver l'appairage lors de cette opération sans quoi ça peut abaisser les images à simplement une qualité moyenne. Le contraste est supérieur à celui du SC (un peu moins d'obstruction et pas de lame de fermeture). La sensibilité à la turbu est moins importante en raison du plus grand F/D du primaire (en revanche si une brise souffle sur l'avant du tube c'est néfaste, et là le tube ouvert repasse derrière le SC). Un par buée est suffisant pour empêcher le secondaire de prendre la rosée. La formule optique est bien adaptée à l'observation planétaire. La qualité globale de fabrication est très bonne (le chercheur est indéréglable et sert de poignée). Le 180 ne semble plus être au catalogue Taka, c'est donc un collector . Le réglage optique reste très facile à faire, il suffit de grossir suffisamment (autour de 500 fois voir un peu plus) et agir sur les trois vis du secondaire comme sur un SC.Les moins : La tenue de la collimation est aussi critique que sur un SC. Il en faut très peu pour que le système se dérègle (néanmoins le 180 est plus stable que le 210 je pense). Il y a du shifting comme sur un SC, j'ai toujour trouvé ça dommage pour une marque haute de gamme, Intes a bien trouvé une solution pourquoi pas Taka ? La mise en température peut être longue. Le tube n'est pas trés polyvalent, la qualité des images hors axe se dégrade vite. Il est donc souhaitable d'ajouter un correcteur, mais il coûte 360€, et le F/D reste supérieur à 9, ça fait encore beaucoup en ciel profond (mais pourquoi pas, après tout les utilisateurs de RC travaillent à 8 et sortent quand même de belles choses, il suffit de forcer sur le temps de pose. Contrairement au SC il y a une araignée et ça fait des aigrettes de diffraction sur les cible brillantes. Sur Mars et Jupiter c'est un peu désagréable.JLuc
  21. test qualité optique d'un tube

    Personnellement je n'aime pas trop les montures à fourches car l'entrainement altazimutal induit de la rotation de champ. Si c'est juste pour faire du visuel ce n'est pas un soucis. Si c'est pour de l'imagerie c'est beaucoup plus émbetant. Ont peut ajouter un dérotateur, mais ça fait usine à gaz. On peut mettre un table equatorial mais on perd en stabilité, et sur l'encombrement c'est nefaste. Dans une voiture une monture genre GP ne sera pas plus encormbrante qu'un SC avec sa fourche (l'ensemble ça fait un bloc volumineux, et si tu transportes dans le carton d'origine, c'est pire que tout). Au contraire ça fait des élements plus petits faciles à loger, en contre partie, il y a un peu plus de travail pour monter et démonter l'instrument (contre poids, barre de contre poids, cables) Mais rien de rédibitoire à mon sens. Dans tous les cas, un SC8 est ce qui se fait de plus petit pour un dimaètre donné et dans tous les cas l'encombrement n'est pas vraiment un socis, même dans une smart à mon avis on le fait rentrer si on veut , fourche ou pas fourche.Au passage tu peux regarder du côté des montures d'occasion, une vielle GP ça ne coût pas bien cher et c'est solide (en dehors de l'électronique). Par contre si tu veux autoguider c'est plus simple de partir sur monture plus récente. A+JLuc http://www.astrophotography.fr/ [Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 16-02-2009).]
  22. test qualité optique d'un tube

    Pourquoi monture à fourche ? pr*mo optique, je ne connais pas je crois que c'est nouveau. Je note juste qu'ils ne sont pas spécialisés que dans l'astro, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas un technicien chez eux. Peut être que quelqu'un par ici les connaît ?
  23. test qualité optique d'un tube

    Tout dépend qui t'a dit ça. Il s'agit de quel vendeur ? Car tous n'ont pas un banc optique à domicile. Je sais que Medas en a un, Unterlinden aussi, O&V sait faire des tests de terrain avec le Roddier, Galileo a sans doute un banc, les autres je ne sais pas (peut être que d'autres peuvent compléter cette liste). Si la société en question a un banc, elle peut logiquement te faire des images de la figure de diffraction, voir des plages intra et extra focales (si l'étoile n'est pas située trop près du tube, mais sans doute que c'est le cas et dans ce cas il y a de l'aberration de sphéricité). Ce serait le meilleur moyen de valider la qualité optique. Ceci étant dit, sur des SC8" produits depuis 2000 je n'ai pas vu de mauvais tubes, et j'en ai même vu d'excelents. J'ai par contre eu entre les mains des tubes de qualité moyenne dans d'autres diamètres (mais aucun inutilisable). Ca ne veut pas dire que tous les 8" sont bons, mais le risque est certainement moindre qu'à une époque où Celestron a dû faire face à une demande trop précente. Celestron a depuis peu (2 ans peut être) été racheté, donc sur des tubes très récents, je ne sais pas si celà a eu une influence.L'autre solution c'est de trouver un tube d'occasion, ça peut même pour le même budget permetre d'avoir un plus gros dimaètre (de la marque Orange ou la marque bleue). L'avantage avec l'occasion c'est qu'il est parfois possible d'observer dans l'instrument avant d'acheter, ou bien demander au vendeur de faire des images intra et extra focale pour se faire une idée de la qualité optique. En occasion il faut par contre faire attention à la génération du tube, ils ne bénéficient pas tous de la même qualité de traitement, le prix de vente doit en tenir compte. Ces instruements sont très répendu, avec un peu de patience, en un mois ou deux je pense que tu as toutes les chances de trouver ton bonheur.A+JLuc [Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 16-02-2009).]
  24. Test comparatif C8 / M703

    Hello Pierro, Très intéressant ton test. Pour départager les deux, le prix est un bon critère, mais il est à pondérer à mon sens par la tenu de la collimation assez mauvaise sur les SC de part leur formule optique, et presque indéréglable sur un Rumak en raison du large champ corrigé. C'est principalement sur ce point que les Mak ont fait leur bonne réputation, tout le monde ne fait pas un test scrupuleux comme le tien, et combien de fois dans des stars party ou autres des amateurs voient leur jugement faussé en comparant un Mak ou une lunette à un C8 qui n'a pas été aligné. Mais dans tous les cas ça reste un point très positif pour les Mak, modulo la mise à température, ils sont tout de suite opérationnel, il n'est pas indispensable de collimater à chaque fois, alors que sur les C8 c'est souvent le cas, et le ciel ne permet pas toujours d'arriver au réglage parfait. L'autre point très important à souligner, c'est la couverture de champ nettement en faveur du Rumak. Pour faire des quartiers de Lune avec un APN (notamment les 50D et 5D Mark II qui peuvent déclencher sans vibration), c'est un instrument idéal beaucoup moins coûteux que les TOA 130 et 150 que l'on voit s'illustrer régulièrement dans ce domaine. Par contre les SC ont pour eux une certaine polyvalence avec les reducteurs de focale qui permettent de les utiliser en ciel profond. Je ne sais pas si il existe un réducteur de focale pour Rumak permettant d'en conserver toutes les qualités ? Pour bien faire il faudrait peut être utiliser un reducteur étudié pour une lunette aplanétaique haut de gamme, ça a un coût. Au final tout ça reste bien suggestif, comme tu l'expliques si bien, le Rumak délivre une image nettement plus agréable en raison de son baflage, de son obstruction plus faible et peut être aussi de sa qualité optique supérieure dans le cas de ton test. C'est même probable, j'ai eu entre les mains un 150 Intes à L/6 PTV - L/36 RMS, les C8 sont plutôt autour de L/3 PTV pour L/18 RMS, mais après entre un Intes moins bons et un excellent C8, la différence optique devient négligeable à mon avis (bien malin qui saurait faire la différence entre L/20 et L/25 RMS), dans tous les cas, au dessus de L/16 RMS ça devient pas mal). Le choix final peut donc être subjectif, prendre le Mak comme on prendrait une lunette ou un Mewlon pour son obstruction plus faible et son baflage mieux étudié. Le choix peut aussi être pragmatique en fonction des applications que l'on recherche, un champ bien corrigé ça a un prix et ce point à lui seul justifie le prix plus élevé du Rumak. A contrario, pour faire du ciel profond, le C8 est peut être plus souple avec les possibilités Fastar, F/6,3, et F/3,3. Finalement là où il y a vraiment dilemme je crois, c'est pour qui souhaite uniquement faire de l'observation planétaire. Le Mak avec son alignement optique fiable et son obstruction modérée à un certain avantage. Après il y en a pour qui collimater ça fait parti du challenge de la séance d'observation et ça augmente le mérite à obtenir une belle image Je résumerais ainsi : >Pour du planétaire Celui qui ne veut pas toucher la collim => M703 (+ l'avantage sur l'absence de shifting) Pour qui n'est pas rebuté par ce réglage =>C8>En Lunaire M703 pour sont large champ corrigé>En ciel profond (visuel et imagerie) Le C8, il peut même être intéressant d'optimiser le tube pour limiter la lumière parasite.>Pour les esthètes Le M703 pour son piqué supérieur et la possibilité d'avoir un minimum garanti sur la qualité, ce n'est pas le cas sur les C8. Par nature l'esthète se contre fou des 500€ de plus, l'argent n'est pas sa préoccupation, à telle point qu'il lui préféra même une lunette de 150mm quand il le peut, et même si il peut pas il attendra d'économiser 10 ans pour se la payer, ... et achètera un M703 en attendant pour se consoler >Le télescope à tout faire par excellence le C8, il est moyen partout, mais il est capable de tout, le tout pour un poids et un encombrement sans pareil. Mais il fait face à la concurrence des ACF Meade . Bon si on rajoute un paramètre ça va tout compliquer donc je vais m'en tenir là Et dans tes tests tu ne nous aurait pas fait des plage intra et extra focales pour voir ? Ce serait intéressant. A bientôt et bravo en tout cas. JLuc http://www.astrophotography.fr/
  25. la fin de l' equoitoriale allemande?

    quote:mais ce ne sont que défauts de mise en station, de construction ou de comception. Toutes les tables n'ont pas ces défauts heureusement JLuc