yapo

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Tout ce qui a été posté par yapo

  1. Jones 1 et observation de Jupiter

    Et c'est pas facile à faire à la mano, bravo Laurent !
  2. Repérage objets faibles

    une très bonne ref pour les amas de galaxies (même si vieillotte et pas graphiquement top) : https://www.amazon.com/Webb-Society-Deep-Sky-Observers-Handbook/dp/0894900668
  3. nuit du 14/9, dentelles, NGC40 NGC650 NGC 7479

    rhaa les goûts et les couleurs… vaste problème. Je me rappelle de sempiternelles discussions sur les couleurs des flammes dans les feux de cheminée avec mon ex-femme, pas moyen d'être d'accord (ou en tout cas sur les appellations). On est vraiment physiologiquement hétérogènes, particulièrement de ce point de vue là. Avec le test de daltonisme de Lyl sur un autre fil, je suis à la limite de la pathologie (66%). C'est sans doute là que réside mon "insensibilité" aux couleurs nocturnes. Sinon, magnifiques dessins. Bien plus agréables à regarder que mes vils croquis.
  4. Repérage objets faibles

    De mon côté, Uranometria 2000.0 pour dégrossir la recherche et finalisation avec Guide 9 et image DSS de 30' autour de l'objet. Pas le choix pour de l'extra-faible : il faut impérativement savoir exactement ce que tu cherches et où. Les nébulosités fantômes, oui y en a (Maïcé parlerait d'imagination décalée), sans doute encore plus avec la fatigue. Ça (m')arrive davantage quand le champ stellaire est riche avec des groupes d'étoiles à la limite de visibilité qui peuvent sembler nébuleux (faut faire varier le grossissement pour s'ôter le doute). Ça arrive souvent également avec les filtres interférentiels qui intensifient le phénomène précédent.
  5. Moins exotique que la Namibie, plus confidentiel que Valdrôme, mon été a été complètement calorifique (même en altitude) et si le ciel nocturne était dégagé en large part, la transparence fut globalement mou du genou (grande quantité d’aérosols en suspension). Je suis arrivé dans mon site alpin en période de pleine Lune pour des raisons pratiques, ce qui, additionné à des remontées de nebbia trans-alpine en fin de séjour, a rendu la récolte moins prolifique que ce à quoi j’aurais pu m’attendre après presque trois semaines sur place. J’ai commencé par un peu de bricolage, domaine dans lequel -avec le dessin- je suis un peu bourrin (comprendre ni doué ni équipé). Alors pour résumer, j’ai troué le cul du Coulter : plus précisément changé le barillet du primaire pour vérifier si les défauts optiques sont imputables au miroir ou à son support. Au-delà de la crudité du verbe, c’est vraiment ce qui s’est produit car il m’a fallu amputer le sonotube sur certaines zones et percer/visser à son extrémité… J’avais investi dans un barillet plus élaboré que l’originel il y a des années en me disant qu’un jour viendrait le temps d’une structure serrurier, mais ma tendance naturelle à la procrastination avait repoussé l’opération d’année en année. La pleine Lune m’y a incité. L’arrière du tube original. (ouais, la photo date de la période argentique et alors, y a quoi ? ) Le maintien latéral originel du primaire (tours de scotch et colliers de serrage). Après les colliers, retrait du scotch (y avait quelques tours…). Notez que le miroir reflète le crépi du plafond, c'est pas un outil en plâtre granuleux… Primaire posé sur support dorsal (plaque de mousse noire indéterminée, assez rigide mais amortissante) Les supports dorsaux d'origine Le nouveau barillet, plus conventionnel (je l’ai inversé pour remplacer la sangle initiale par deux roulettes latérales afin d’éviter l’astigmatisme) Le tube défloré Le nouveau barillet étant aussi large que le diamètre du sonotobe, j’avais prévu un coffrage en bois externe pour faire la liaison, mais j’ai finalement vissé directement à l’extrémité du tube. Pour le reste de la boucherie, il y eu le décalage de l’araignée, du porte-oculaire et du passe-filtre, ainsi que le rééquilibrage du tube, et à la question « une amélioration est-elle survenue ? », les réponses en fin de post (pour le suspense ). ------------------------------------ La première nuit exploitée fut celle du 9 au 10 août, bien dégagée mais écourtée par l’arrivée de la Lune. Du coup, je n’ai eu le temps que de griffonner la nébuleuse par réflexion vdB 111, halo un peu allongé avec une belle étoile centrale jaunâtre, affublée d’un joli astérisme au Nord. L’effet d’un filtre bleu était très légèrement positif. T445x154, filtre baader cmos-B ------------------------------------ La nuit suivante, tout aussi dégagée mais à l’atmosphère plus lourde, fut utilisée à meilleur escient avec une nébuleuse planétaire stellaire pour commencer, M 1-56 (PK 16-4.2) dans le Sagittaire qui répondait bien aux filtres (sauf Hbeta) et spectroscope. T445x286, filtre OIII Ensuite (et ça m’arrive bien moins souvent que Xavier parce que je ne suis pas trop amas ouverts), je suis tombé sur deux amas ouverts lors de la recherche de la nébuleuse suivante et ils m’ont tellement séduit que je les ai croqué rapidement chacun leur tour. D’abord, Trumpler 35 organisé autour d’un arc de cercle d’étoiles prépondérantes de m=12-13. T445x154 Et ensuite Dolidze 32 à l’aspect davantage « astérisme » mais particulièrement riche quand même. Les deux amas sont visibles dans le même champ à 83x et ils se situent tous deux à environ 4000 années-lumière : un autre double amas ? T445x154 Bien sûr, la cible finale PK 27+0.1 (M2-45) a ensuite échappé à ma recherche attentive malgré un carte de champ précise, certainement trop faible. Puis vînt Sh 2-129, nébuleuse émissive diaphane mais dont deux zones éloignées sont favorablement mise en évidence par les filtres (ultrablock, OIII et même Hbeta). Quelques groupes d’étoiles imitent des amas ouverts dans le champ. T445x40, OIII Ensuite, le couple classique de galaxies NGC 2276-2300 qui s’avère être un quatuor à 286x avec IC 455 et UGC 3654 qui agrémentent le champ. Avec des vitesses de récession de 1900 à 2400 km/s, le groupe doit être physiquement lié. Seule caractéristique notable d’Arp 114, le côté Est de NGC 2276 est bien plus évanescent que son côté opposé. T445x286 ------------------------------------ La nuit suivante, commencée par une animation publique organisée par l’équipe du camp d’été de Planète Sciences à travers les trouées nuageuses, s’est progressivement éclaircie puis complètement dégagée une fois regagnées mes pénates. J’y ai exploré le groupe de galaxies WBL 556 autour de NGC 5909-5912 dont la paire propose une diversité d’orientation réjouissante. Une petite PGC se révèle au Sud. T445x286 Ensuite, c’est la jolie NGC 6217 que j’ai pointé (elle a été fréquentée cet été par Serge et Frédéric notamment). Si le bras Nord est régulier et « facile » à reconnaître, son opposé est plus étrange et semble même revenir vers le noyau central… Le large astérisme autour d’HD 151623 habille l’ensemble du champ alentour à faible grossissement. T445x286, x364 Non loin de là, dans le même champ à 40x, on découvre un petit trio physiquement lié comprenant UGC 10509, LEDA 214523 et LEDA 214524, dont le challenge réside dans sa simple détection à près de 700 millions d’années-lumière. T445x286 Et enfin, une galaxie vue par la tranche UGC 11455 dans le Dragon, en duo physique avec PGC 63278 au Nord-Ouest pour clôturer la nuit. T445x286 Des sapins et mélèzes qui poussent autour de l’emplacement du télescope, plantés il y a une vingtaine d’années, m’occultent l’éclairage direct de deux lampadaires mais également une partie du ciel en gagnant de l’espace céleste notamment autour de la Polaire. Je me disais qu’il allait falloir couper bien que ce ne soit pas durablement éco-responsable (ou l’inverse ?). Au terme d’une longue réflexion m’est venue une inspiration divine : décaler l’emplacement… (un bourrin je vous disais). ------------------------------------ Scénario analogue le lendemain avec une soirée un peu couverte au début (et même quelques gouttes de pluie en provenance de l’Italie), qui lentement se clarifie et n’empêche pas d’initier une amie japonaise à l’observation (elle se régalera d’étoiles filantes, de quelques nébuleuses et amas pour finir sur Saturne). Une fois le tourisme terminé, j’ai donc profité des zones célestes découvertes par le déménagement du télescope et observé dans la Petite Ourse le couple NGC 6068 & PGC 56363 dont les renforcements spiraux de la principale sont devinés à la limite en insistant bien longtemps à l’oculaire. T445x286 Puis, ce fut au tour de la chaîne de galaxies Shakbazian 166 dans la même constellation. Une belle petite ribambelle de flocons galactiques se révèle à 286x, certaines plus évidentes que d’autres mais toutes très faibles, très petites et assez homogènes. T445x286 Ensuite, j’ai vainement cherché les grumeaux sur NGC 6412 (régions HII et super-amas), bien que la galaxie soit facilement visible et son gradient de brillance aisément reconnaissable. A aucun moment je n’ai senti d’irrégularité de brillance de surface, certainement la faute à une turbulence trop moyenne. T445x286 Puis j’ai terminé les observations en détectant avec difficulté la barre centrale de la galaxie NGC 6654 dans le Dragon, puis en échouant à décrypter la spiralité de NGC 7646. T445x286 ------------------------------------ Le lendemain, je me suis pris une claque visuelle (avec le frisson physique qui te remonte sur l’échine, tu vois ?) en essayant une tête binoculaire à miroir (le modèle Bresser) sur les Dentelles, Dumb-bell, M 15, Saturne et Jupiter. Eh, vous pouvez me dire pourquoi personne ne m’a prévenu de l’impact de ce trip visuel ? Bon bien sûr, c’est écrit partout et tout le temps par les afficionados, mais, en mode cyclope depuis plus de 30 ans, je ne croyais pas trop à ma faculté de fusion et je n’ai jamais eu l’occasion de tester celles des copains (du temps où je fréquentais les rassemblements, le dispositif n’était pas très répandu). Si une légende se répandait affirmant mon refus d’une proposition de Diabolo d’observation en bino sur M51 avec son 800mm, je nierais catégoriquement -ou alors je devais observer MacNeil 1 et j’avais mis l’écriteau « ne pas déranger »). Merci sincèrement à Shaihulud dont les expériences bien décrites au AS ont largement contribué à vaincre mon scepticisme et à m’inciter à l’essai. Bien sûr, pour la chaîne de Shakbazian, c’est un peu inopérant (encore que), mais quelle sensation de relief sans oublier la facilité de « lecture » sur les objets pas trop faibles ! Pour me remettre, je suis reparti dans les profondeurs avec le duo, apparent mais esthétique, constitué par NGC 7308 une galaxie de face et PGC 69214 vue de profil. T445x286 Ensuite, j’ai patiemment « cartographié » l’amas de galaxies Abell 347 tout autour de quelques membres du NGC, qui même si leur gradient de brillance n’est pas homogène ne montraient pas de structures particulières. Ce qui m’a pris la fin de la nuit que j’avais commencé tardivement, toujours à cause des passages nuageux venus de l’Est en début de nuit : je n’ai pas de haine, mais faudrait voir à envisager de construire un mur infranchissable sur la frontière italienne, une vraie passoire… T445x154 ------------------------------------ La nuit suivante, du 14 au 15 août, encore un duo gravitationnel en la personne de NGC 5932 et 5933 avant que le Bouvier ne descende trop. Pas de détails structuraux mais formes et orientations sont déterminables. Je remarque qu’un nombre anormalement élevé d’étoiles doubles serrées sont présentes dans le champ. T445x286 Dans la lancée, un autre couple interactif assez analogue : NGC 5992-5993 toujours dans le Bouvier. Couple un poil mieux équilibré que le précédent mais structurellement semblable, les étoiles doubles en moins… T445x286 Ensuite, ce fut NGC 6384, spirale d’Ophiucus assez fréquentée cet été si j’en crois les rapports des copains dont le bras Nord est plus facile à déceler que son opposé. C’est assez souvent que visuellement les spirales sont déséquilibrées je trouve. Bon, j’ai pas fait de statistiques alors ce n’est qu’une impression (vous interpréterez le « assez souvent » à votre guise selon votre propre expérience :D). T445x286 Ensuite, c’est une partie de l’amas Abell 2256 que j’ai sondé, autour de NGC 6331 qui est une interaction très serrée un peu au centre de l’assemblage de 7 galaxies. T445x286 Enfin, j’ai terminé la nuit par une nébuleuse assez particulière, RNO 129, un embryon stellaire organisé autour d’une binaire T Tauri. La nébuleuse est assez rouge sur les surveys et de fait apparaît très faible visuellement même si une faible étoile et un léger renforcement se remarquent dans la nuée aux limites indéfinissables. T445x286 ------------------------------------ Bis repetita la nuit subséquente au niveau des conditions de transparence et j’ai débuté par la belle spirale NGC 5448 vue de ¾ dans la Grande Ourse. Le bras Sud-Ouest dans l’extension de la galaxie est moins marqué mais une belle condensation perle sur celui au Nord-Est. La petite LEDA 2333340 bien qu’elle soit dans le champ n’est située qu’en arrière-plan à presqu’un milliard d’années-lumière (contre 100 millions pour NGC 5448). T445x223, x286 L’anonyme couple interactif PGC 56354/56355 repéré par Zwicky (I Zw 128) est remarquablement serré, accompagné par une 3ème un peu plus loin vers le Nord-Est. T445x286 Un trio bien rectiligne axé sur NGC 6146-6147-6145 se trouve à 400 millions d’AL dans Hercule au sein de l’amas de galaxies Abell 2197. Il forme même un quintet avec PGC 58070 vue par la tranche et PGC 58049 un peu plus loin dans l’axe de l’alignement vers le Nord. T445x286 Un couple interactif plus torturé à présent (oui, je sais, ça tourne à l’obsession mais je suis monomaniaque), celui d’UGC 10491 liant PGC 58674 à SDSS J163813.81+41551.7 (un beau nom de baptême anonyme à rallonge). On y trouve une forme de banane légèrement incurvée pour la galaxie principale et pour le compagnon un petit globule plus dense vers son milieu, un peu détaché au Sud. Une jolie surprise ! T445x286 Ensuite j’ai échoué à différencier vdB 143 d’un simple halo d’étoile brillante provoqué notamment par l’atmosphère pesante, à retenter par nuits plus pures. Par contre, vdB 152 s’est davantage dévoilée avec une forme un peu cométaire en éventail large. T445x154 Et j’ai terminé sur un couple de jeunes objets pré-stellaires : HBC 327 et 328. Si le second adopte la forme d’une étoile entourée de nébulosité, le seconde reste stellaire à tous les grossissements. Une étoile double non résolue vers l’E rajoute une « nébuleuse » dans le champ ce qui perturbe l’identification… T445x286 ------------------------------------ Le lendemain, j’ai animé pour quelques amis une soirée d'observation mais le temps de terminer une visite exhaustive du bestiaire céleste profond, la couverture nuageuse s’est épaissie pour tout masquer et malgré un sommeil partiel, c’était toujours le cas vers 02h du matin donc j’ai terminé la nuit dans les plumes. ------------------------------------ La soirée suivante, j’ai remis le couvert concernant mon projet de gagner 400m d’altitude afin d’accéder plus bas vers l’horizon Sud (chez moi obstrué sur 20°) et de me balader dans le Sagittaire à grand champ avec un 150/750 à la recherche de nuages obscurs. Comme l’année dernière, après une heure de randonnée (pédestre par astronomique) avec le matériel (15kg quand même), j’ai rejoint le spot qui est charmant mais bien sûr : nebbia sur l’Est et jusqu’au Sagittaire donc programme impossible à mener… Alors je me suis tourné au milieu des trouées vers quelques cibles dans l’espoir que cela s’évacue. D’abord le célèbre E de Barnard 142-143 dans l’Aigle. T150x19 Puis M51 qui révèle des traces partielles de spires. T150x125-250 (zoom) Malheureusement, l’horizon Sud était toujours bien voilé alors que le Sagittaire s’inclinait vers son coucher donc j’ai replié bagage, assez dépité. Une fois revenu au chalet, j’ai poursuivi avec quelques cibles au Dobson. D’abord une galaxie vue par la tranche un peu faible, UGC 10561, bien fuselée. T445x286 Ensuite, NGC 6503 bien plus facile à voir, s’est proposée. On y voit une irrégularité prononcée, surtout sur le côté Ouest, mais il est très difficile (comme souvent) de figer précisément la position des nodosités. Je les ai simulé en vaguelettes sur le croquis (procédé classique made in bourrin). T445x286 Ensuite, je suis passé par l’œil de chat (NGC 6543) pour dessiner la galaxie qui l’accompagne (NGC 6552) que j’avais délaissée pour me concentrer sur les spires de la nébuleuse ou le halo faible lors de ma dernière visite. Du coup, je ne l’ai que schématisée en haut du dessin ici. T445x286 Et mon dernier objet du séjour fut la galaxie NGC 245 dans la Baleine, dont les nodosités apparaissent très faiblement par intermittence mais demeurent difficile à figurer précisément. Je les devine plus facilement du côté Sud. Donc voilà la moisson d’objets pas trop conventionnels de l’été et c’est là que je me dis qu’il faut que je commence à sonder profond pour trouver des trucs finalement peu spectaculaires, parce je suis -malheureusement- déjà presque totalement sevré du mainstream estival… L’espoir qu’il en reste encore un peu me fait continuer de chercher, bien sûr ! Un sablier adapté à la mesure du temps géologique pour finir…
  6. Canicule et cibles d’été

    Ah, voilà l'explication : c'est 166 celui de Yann. (Et la magnitude n'est pas indiquée.) Les plus brillantes sur Shakbazian 166 doivent être vers V15.0-15.3 à la louche (d'après l'APASS), donc pas si faibles.
  7. Canicule et cibles d’été

    Et j'ai volontairement passé sous silence mes essais en VA avec T150/750 et 350D (=Vraiment Affreux)... défauts de mise au point, oubli de mettre la monture en marche, etc. erreurs classiques du débutant !
  8. Canicule et cibles d’été

    Pas fou, il est bien planqué : https://cdsarc.cds.unistra.fr/viz-bin/cat/VII/89B#/browse et aussi : https://ned.ipac.caltech.edu/byname?objname=shk+166&hconst=67.8&omegam=0.308&omegav=0.692&wmap=4&corr_z=1
  9. Canicule et cibles d’été

    C'est bien le n°166 du catalogue vers 17h04m & +81°47', dans la Petite Ourse. Je crois bien en avoir vu un jour un autre dessin, sans doute de Fred.
  10. Canicule et cibles d’été

    oui comme dis, pas sûr du positionnement, c'est simplement de la limitation irrégulière de courbe de niveau lumineux… ouais, je sais que t'aimes les trucs de bonhomme Désolé, entre le début et la fin de la rédaction, j'en ai oublié la conclusion promise en introduction. Alors oui, amélioration il y a, mais pas guérison complète. Je m'explique: l'aberration de sphéricité est encore présente (en intra/extra-focale c'est assez net), mais différemment: les étoiles quand elles sont bien focalisées, ont encore des corolles mais de densité lumineuse moindre et la tache centrale est plus fine. Saturne et Jupiter n'ont jamais été aussi belles que cet été dans ce télescope. Avant, j'avais une impression de léger dédoublement de l'image à fort G, impression quasi-inexistante lors des essais cet été. Comme j'ai utilisé la binoculaire pour la 1ère fois, j'ai commencé par lui imputer la cause de l''amélioration mais revenu à la vision cyclopéenne habituelle, là encore, c'était mieux qu'avant. Mais bon, pas une figure d'Airy propre tout de même et un resurfaçage optique est certainement à envisager (si c'est possible sur ce pseudo-pyrex au dos gondolé) donc un diagnostique optique sérieux s'impose. Donc le barillet originel, même si pas parfait, n'était pas complètement fautif, je dirais 50/50. Croquis de terrain certes, aucune cosmétique (ni effort de cohérence), puisqu'ils seront repris intégralement en daao un peu plus tard.
  11. Il me semblait qu'à l'Ouest, rien de nouveau… Très belle balade estivale ! Que je m'offre rarement car les montagnes de mon horizon Sud laissent une fenêtre très courte pour parcourir la zone à loisir (c'est plutôt du pick & go me concernant).
  12. Quelques dessins pyrénéens

    http://www.obs-hp.fr/guide/schmidt/gpo.html celui de Cyril est une version pour un 200mm je crois (je crois me souvenir d'une pleine ouverture. c'est tout de même plus simple un système dispersif en bout de focale (mais je sais pas ce que ça change au niveau résultat).
  13. ça c'est un coup en dessous de la ceinture, Laurent...
  14. Alors ça, je ne peux pas cautionner, désolé. (PS: c'était quoi comme rhum ?).
  15. Surnom de M24 : delle caustiche

    J'avais pas pas vu ce post : amas "rayonnant" ou "irradiant" je dirais du haut mon italien inexistant. Mais sinon, tu peux conserver l'appellation originale "delle caustiche", parce ça donne un cachet exotique et authentique (et du coup quand on ne connait pas on cherche l'origine du surnom et on apprend plein de choses).
  16. Dessins des NCN, encore !

    Non non, tu as bien dessinée UGC 480. Mais c'est UGC 440 que je soupçonne être la réelle NGC 218... Faudrait que la momie de Stéphan puisse parler.
  17. Dessins des NCN, encore !

    Juste pour NGC 218, j'ai un doute sur l'identification avec UGC 480, pour deux raisons (mais je suis le seul parmi Steinicke, Gottlieb ou Corwin qui s'intéressent également au NGC original à douter, mais je suis peut-être le premier à avoir dépoioter les observations de Stéphan…). Même si la position donnée par Stéphan correspond bien à UGC 480, (1) il n'a pas vu PGC 2726 certes plus faible mais il utilisait tout de même le 800mm de Marseille et (2) il la décrit comme placée au Sud-Est d'une étoile faible, ce qui est bien le cas d'UGC 440 (et pas d'UGC 480); Il y a régulièrement des décalages de positions dans les mesures de Stéphan, et là ça pourrait correspondre à une erreur de lecture de 5 minutes en AD (le 800m de Marseille était optiquement à la pointe du progrès pour l'époque mais les mesures de positions différentielles devaient être sportives). Une seconde fiche donne également une position plus proche d'UGC 440, même si la description omet l'étoile au NO. nota : le P indique la distance au pôle Nord (=90-DEC)
  18. Séjour astro en Namibie, du Namib au Kalahari

    De sacré belles observations avec un si petit diamètre ! Laurent a encore frappé. Je cours au blog… à cause de toi, je vais me coucher encore plus tard...
  19. Dessins des NCN, encore !

    Eh, eh, eh, on a du faire NGC 6068 et NGC 6384 en concomitance dis donc ! Avec un talent supplémentaire en ce qui te concerne (par exemple, je n'ai chopé que les mêmes détails de structure interne que Florian sur NGC 6384, pas les extensions extérieures, faute d'inattention certainement).
  20. Voilà une schizophrénie qu'elle est bonne !
  21. Vadrouilles d'été, Valdrôme & Nuits du Causse Noir

    Y en a ! Surtout sur le long du bord Sud (et particulièrement dans la moitié Ouest de celui-ci).
  22. Vadrouilles d'été, Valdrôme & Nuits du Causse Noir

    ahh, les spirales, les interactions, les nébuleuses : mes préférées (comme dit la pub). On a fait quelques doublons cet été en parallèle (NGC 6217 notamment, ou 6503 également de mon côté). J'ai pourtant trouvé le ciel alpin mou du genou avec la canicule (ou bien les feux de forêts mondiaux), mais tu en as quand même tiré la quintessence à l'Est ou à l'Ouest du Rhône... Bravo l'artiste !
  23. Vadrouilles d'été, Valdrôme & Nuits du Causse Noir

    Au contraire, les échecs sont très informatifs pour les autres, je trouve, de la difficulté de l'observation, et puis ceux qui y sont parvenus peuvent te dire si tu n'as pas été trompé par une expectative trop (ou pas assez) préconçue.
  24. Vadrouilles d'été, Valdrôme & Nuits du Causse Noir

    C'est spectaculaire !
  25. Zwicky's Triplet

    Pour les petites galaxies (<1'), les magnitudes V de l'APASS sont assez précises.