dg2

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Tout ce qui a été posté par dg2

  1. Aller-retour Mars et relativité

    Pas du tout, le satellite, qu'il soit géostationnaire ou non, tourne autour de l'observateur (il se déplace par rapport au fond étoilé, quoi).
  2. Aller-retour Mars et relativité

    L'écart dû à la seule relativité restreinte ne peut pas être nul dans le cas d'un satellite géostationnaire, puisque la vitesse relative entre l'observateur et le satellite n'est pas nulle (en assimilant l'observateur comme étant situé au centre de la Terre, le satellite géostationnaire tourne autour de celui-ci en 24h, soit 3 km/s).
  3. Histoire de chipoter jusqu'au bout : la moyenne temporelle de la distance au foyer d'une orbite keplerienne c'est-à-dire la quantité <r> = (1 / T) integrale r(t) dt vaut exactement a (1 + e2/2) , où a est le demi grand axe et e l'excentricité [Je laisse à @Tournesolle soin de vérifier, c'est un excellent exercice taupinal]. Approximer cette distance par a est une approximation raisonnable pour toute les planètes, mais franchement mauvaise pour les comètes à longue période où la valeur est très proche de 3 a / 2. Ceci étant, ce n'est pas vraiment cette quantité qui est importante. Ce qui importe c'est plutôt de pouvoir répondre à la question suivante : quelle est la probabilité qu'un objet fortement excentrique soit situé à une distance donnée de nous ? c'est un point d'importance pour les TNO, KBO et autres chers à notre ami @BobMarsian puisqu'un objet comme Sedna, par exemple (périhélie 76 ua, aphélie 955 ua), ne passe qu'un infime portion de son orbite suffisamment proche de nous pour être détecté. En conséquence, il existe probablement bien plus d'objets de type Sedna que ceux que l'on voit. Idem d'ailleurs pour les comètes, dont la population est, entre autres, estimée de la même façon par l'infime fraction des comètes à longue période visibles.
  4. Une mission vers Uranus et Neptune ?

    Il me semble que l'argument qui faisait préférer Neptune à Uranus était la présence de Triton, qui à l'image de Titan autour de Saturne permettait des ajustements de trajectoire à chaque survol de celui-ci et de permettre des survols de chaque satellite. Par ailleurs, la très forte obliquité d'Uranus et du plan de l'orbite de ses satellites rend plus difficile (= coûteuse en carburant) la mise en orbite, ce qui à masse égale de carburant nécessite une vitesse d'arrivée plus faible et donc un temps de trajet plus long, qui contrebalance la plus faible distance à parcourir.
  5. L'impact sur la Lune

    C'est pour cela que j'avais parlé de cratère de 1 km, qui se forme malgré la présence de l'atmosphère. Mais effectivement, l'épaisseur de l'atmosphère détermine la taille minimale des cratères. Les plus petits cratères vénusiens sont plus gros que leur équivalent terrestres, plus gros que les plus petits cratères de Mars, etc.
  6. L'impact sur la Lune

    En fait, vu que la Terre est plus grosse que la Lune, les impacts qu'elle reçoit à taille d'impacteur donné sont plus nombreux. Donc s'il pouvait arriver à l'échelle d'une vie humaine qu'un impact lunaire produise un cratère de, disons, 1 km, cela se produirait à un taux 10 à 15 fois plus élevé sur Terre, avec des conséquences peu souhaitables pour nous. Donc au final, c'est plutôt une bonne chose pour nous qu'on n'observe pas tous les quatre matins un tel nouveau cratère sur la Lune.
  7. L'impact sur la Lune

    Le côté non éclairé de la Lune est observé de façon quasi continu depuis une dizaine d'années à la recherche de tels impacts, et la mission LRO essaie de détecter les traces d'impact au sol une fois leur position déterminée. Le plus gros impact observé en une dizaine d'années a produit le 17 mars 2013 un cratère d'une vingtaine de mètres de diamètre, en accord avec le taux estimé de bombardement. https://www.nasa.gov/content/goddard/nasas-lro-spacecraft-finds-march-17-2013-impact-crater-and-more Il est donc peu probable que le cratère du mois dernier soit notablement plus gros que cela et donc qu'il soit observable depuis le sol.
  8. INSIGHT : sonder l'intérieur de Mars

    J'imagine que ce n'est pas pire que les vibrations au lancement ? Tous les instruments qui ont des parties mobiles ont un mode où elles sont bloquées (cf. Gravity Probe B, LISA Pathfinder).
  9. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    En principe, plus on a d'informations sur l'image à reconstituer, plus la reconstruction peut être fidèle. Ici par exemple, on sait que le terminateur peut être flou alors que le bord droit de la silhouette est net. En injectant cette information dans la procédure de déconvolution, on arrive en principe à récupérer une image à la fois compatible avec le filé et avec cette contrainte.Si on ne l'impose pas, on retrouve des propriété symétriques des bords gauche et droits de la partie éclairée comme vous avez obtenu. Il doit aussi être possible d'imposer, par exemple, qu'il y a un gradient positif d'intensité du terminateur au bord (ce qui a l'oeil semble être le cas de l'image de RT le reflet interlobe mis à part)). Bien sûr l'exercice présente un danger : si vous imposez à l'image initiale une propriété qu'elle n'a pas, vous retrouverez cette propriété dans l'image reconstituée et aurez donc créé du signal.
  10. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    C'est plus ou moins ce que l'on faisait avec les images de Hubble avant sa réparation, non ? Mais évidemment, cela a un coût. En déconvoluant, on augmente le signal à petite échelle, dont une partie est bruitée. Il me semble que ce genre technique remonte au moins au survol de la comète de Halley par Giotto. Quand on compare les images brutes avec la meilleure image publiée, l'écart est considérable.
  11. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    Pas forcément. D'après le site de NH, Peut-être cela signifie-t-il que le but n'ait pas été de faire des photos les plus nettes possibles, mais un scan profitant de la rotation de la sonde, sans que son orientation soit figée lors de la prise de vue.
  12. Bad news from the stars... :-(

    (pas très malin de votre part, cher Kirth) Je pense que les quatre derniers messages de ce fil (incluant le mien) gagneraient à être effacés. Il n'y a rien à gagner à continuer dans cette voie.
  13. A la recherche du frère du soleil...

    La composition chimique (en terme d'abondance) est strictement la même aux incertitudes de mesure près dans les météorites primitives genre Allende et le Soleil. Les seuls éléments discordants sont les éléments volatils (H, C, N, O, gaz rares), peu captés par les roches des météorites, et les éléments détruits dans le Soleil (deutérium et un peu de lithium). Pour les 60 éléments dont l'abondance des bien déterminée dans les deux (une douzaine est spectroscopiquement impossible à voir dans le Soleil), l'accord est parfait. Je vous joins un exemple de cette corrélation, un peu datée, et sans les barres d'erreur, mais vous voyez l'idée.
  14. formation cratére

    La majeure partie de l'énergie de l'impact est transmise sous forme d'énergie mécanique. Sauf si l'impacteur est vraiment très gros, les volumes fondus et vaporisés ne sont pas très grands par rapport au volume de l'impacteur, donc ils impactent (sans jeu de mot) relativement peu sur le résultat final. Pour des impacteurs vraiment très gros en revanche c'est plus compliqué.
  15. formation cratére

    Historiquement, l'hypothèse de l'origine volcanique des cratères lunaires semblait en effet renforcée par le fait que les cratères étaient majoritairement circulaires alors qu'on s'attendait à ce que des impacts obliques forment des cratères allongés. Les conflits de la première guerre mondiale ont montré que l'argument n'était pas recevable.
  16. formation cratére

    Vous avez trois phases principale dans la formation du cratère : * le choc, temps caractéristique de quelques d/v, où d est le diamètre de l'impacteur et v sa vitesse. C'est la phase de contact + compression * L'excavation, où l'onde de gravité qui résulte de la compression initiale se propage est forme le cratère proprement dit. Temps caractéristique : sqrt(D/g) où D est le diamètre du cratère et g le champ de gravité local. Application numérique : 10s pour Meteor Crater, plus de dix minutes pour les grandes mers lunaires. * Modifications ultérieures (pic central, etc) : Temps caractéristique quelques sqrt(D/g) On peut rajouter une quatrième phase, celle de la chute des éjectas, mais cela n'influence pas trop la forme du cratère proprement dit. Donc en gros en une minute c'est fini pour les petits cratères et une heure pour les (très) gros. J'ajoute que la meilleure approximation expérimentale de l'étude des cratères est l'essai nucléaire Storax Sedan, réalisé à faible profondeur en juillet 1962 (officiellement pour voir si on pourrait s'en servir pour des applications civiles minières...). L'explosion a creusé un cratère de 100m de profondeur et 400m de diamètre, cratère dit simple dans la nomenclature des cratères d'impact, avec une forme de bol caractéristique. Accessoirement, le cratère a aussi servi de terrain d'entraînement... aux futurs astronautes des missions Apollo.
  17. TNO, KBO, SDO, plutinos & Co.

    On parle d'énergie (sous entendu par unité de masse), donc longueur carrée sur temps carré, c'est tout.
  18. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    Pour la route, de combien a été déviée NH lors du survol ? L'angle de déviation pour une orbite hyperbolique est donné par delta = 2 G M / b v^2 où b est le paramètre d'impact (distance de plus courte approche, c'est pareil ici, 3500 km), v la vitesse (15 km/s) et M la masse. En prenant 10^16 kg (un peu plus que Atlas), on trouve une déviation de... 1,7 nanoradians, soit 0,0003". Vu qu'en plus c'est la vitesse radiale qu'on observe (quasiment inchangée), pas la vitesse tangentielle (qui varie d'à peine 0,025 mm/s), j'imagine mal qu'on puisse détecter un truc pareil.
  19. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    Je pense qu'on peut le calculer sans lui. Si je ne me trompe pas, de la troisième loi de Kepler, T^2/a^3 = 4 pi^2 / G (M + m), où M est la masse d'Ultima (de rayon R) et m celle de Thulé (rayon r). En supposant la même densité mu, on a M = 4 pi mu R^3 / 3 , m = 4 pi mu r^3 / 3 et les trucs étant au contact, a = R + r On en tire mu (R^3 + r^3)/3 = pi (R + r)^3 / G T^2 et en posant x le rapport r / R, mu = (3 pi / G T^2) [(1 + x)^3/(1 + x^3)] si T = 15 h, 3 pi / G T^2 = 50 kg/m^3 avec les mensurations d'UT (33 km x 19,5 km), on a 2 R = 19,5 km et 2 (r + R) = 33 km, d'où x = 0,7 et (1 + x)^3 / (1 + x^3) = 3,65 et donc mu = 0,18 C'est une densité deux fois moindre que les corps les plus poreux en orbite autour de Saturne, mais il s'agit en fait d'une limite inférieure puisque la période observée est supérieure à la période de détachement.
  20. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    Le aï grec (alpha iota) est translittéré "é" en français et "ae" en anglais comme dans Ésope/Aesop (enfin, pas toujours, cf. Égypte). En l'occurrence, la prononciation anglaise qui en découle est sans doute plus proche de l'original que ne l'est le français. Ceci dit, dans le cas d'Égéon ,c'est effectivement bizarre à lire la première fois.
  21. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    Je crois que c'est surtout qu'il n'y a pas de caméra à très grand champ pour voir le grand fond noir.
  22. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    En français, c'est Égéon, non ? ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Égéon_(homonymie) )
  23. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    Il me semble qu'il y a une erreur dans le débit annoncé dans l'article. Ce ne sont pas 500 ou 1000 ko/s mais 500 à 1000 octets par seconde. (1an = 30 millions de secondes, 20 mois = 50 millions de sec, donc pour transmettre 50 Go en 50 Msec, c'est du 1ko/s) (et bonne année à tous, bien sûr)
  24. Le rêve d'Elon Musk

    Il me semble que justement, le permafrost est loin d'être aussi immense, et c'est le grand mystère de Mars : il n'y a absolument pas assez d'eau aujourd'hui comparé à ce quel les écoulements paléorivages passés indiquent qu'il y a eu.