dg2

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Tout ce qui a été posté par dg2

  1. Un des chefs de l'IN2P3 est assez engagé dans tout ce qui tourne autour de la communication scientifique. Il est, ou en tout cas, était, au labo de Lyon (IPNL), et en plus il a beaucoup travaillé sur les neutrinos. On peut donc sans risque imaginer qu'il a poussé pour faire cette video. D'une manière générale, la diffusion des connaissance est largement plus corrélée au fait que tel ou tel chercheur s'y investissent qu'au fait que ce dont il parle est plus important que ce dont on ne parle pas.
  2. URL ?[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 23-09-2011).]
  3. quote:il y a 30 ans ==> Ah, non ! pas d'eau sur Mars, IMPOSSIBLE à cause des radiations truc machin chose de la dismutation ! Il y a 10 ans ==> de l'eau, oui ... un peu sous forme de glace principalement ! ??!Il me semble que la présence de glace d'eau sur Mars est avérée depuis le XIXe siècle, non ?
  4. Attention a ne pas imaginer que ce que les journalistes reprennent des communiques de presse represente l'etat d'esprit des scientifiques. Le deroule de l'histoire est selon toute vrasemblance celui-ci : 1) Des gens serieux ont trouve un resultat globalement incoherent. 2) Il ont eu le reflexe de ne pas y croire. 3) Ils ont cherche (en vain) a explique ce resultat incoherent par une erreur de mesure. 4) Ils ont demande a des exterieurs de faire la meme chose. 5) Personne n'a trouve. 6) Donc ils publient l'etat de leur analyse. Je pense qu'a peu pres personne ne croit aujourd'hui a ce resultat (ne serait-ce que pour la raison donnee plus haut : l'effet pretendument mesure est 10000 plus gros que ce qui est tolere par une observation astronomique qui confirme l'orthodoxie dont personne ne trouve de raison theorique serieuse qui justifierait une remise en cause). Mais personne n'arrive a lui trouver une explication conventionnelle non plus. De telles choses sont deja arrivees. En donnant l'acces aux donnees a facile 100 fois plus de personnes specialistes du domaine, on devrait vite y voir plus clair. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 22-09-2011).]
  5. Annonce prochainement dementie a 99,99%, en principe.Ne serait-ce que parce que le resultat est incompatible avec les neutrinos detectes de SN 1987A.
  6. Découverte de matière noire (WIMPS)

    Il y a plusieurs annonces de detections et de non detections et a peu pres toutes sont incompatibles entre elles. Meme les manips qui disent voir quelque chose ne sont pas vraiment d'accord sur les proprietes des particules mises en evidence, et des manips sensement plus sensibles ne voient rien la ou d'autres disent voir quelque chose.Il y a des tas d'explications possibles a ces desaccords, mais actuellement on ne peut pas trancher quant a l'existence ou non de detections effectives de matiere noire.CRESST n'apporte donc en l'etat pas grand chose de nouveau, du moins tant qu'il n'y a pas d'explication quant au pourquoi des experiences plus sensibles ne voient rien.
  7. Mauvaises nouvelles du Webb space telescope

    C'est un (gros) tremblement de terre. Le spectre du SSC (concurrent du LHC passe dans les limbes a cause de son cout hallucinant et pourtant sous evalue) dans les annees 1990 va sans doute resurgir. A noter que l'autre drame est que l'abandon du projet s'accompagne aussi de l'abandon du budget afferent : le budget global de la NASA va donc baisser non seulement a cause des coupes bugetaires previsibles, mais aussi car les fonds prevus pour le JWST ne seront pas recuperes de quelques facon que ce soit par la NASA.Ceci dit, la decision n'est pas definitive, et on peut envisager une intense mobilisation outre-Atlantique pour sauver le JWST, precisement en mettant en avant la perte de leadership subie il y a 20 ans en physique des particules avec le SSC. Ceci dit, les temps sont durs.
  8. Rotation de l'axe des absides

    A la louche, la période de révolution est de 27,32 jours. En 8,8 années terrestres, vous avez donc 117,65 périodes de révolution pour la Lune.Si vous faites le dessin du mouvement de la Lune (dans le sens antihoraire vu depuis le pôle nord écliptique), le fait que la ligne des apsides se déplace elle aussi dans le sens antihoraire vous dit que deux apogées successifs sont séparés d'un temps plus grand qu'une révolution. La période de 8,8 ans pour la rotation de la ligne des absides vous dit qu'au bout de ce temps, il y aura eu une période anomalistique de moins de que périodes sidérales, soit 116,65. Et 116,65 périodes anomalistiques en 8,8 ans correspondent à une période anomalistique de (8,8 * 365,25 / 116,65) jours, soit 27,55 jours. Faites la différence avec la période de révolution de 27,32 jours et vous obtenez 5,62 heures, soit à la louche 5 heures et demi, ce qui correspond à votre résultat aux erreurs d'arrondi près.Il y a par contre un problème avec votre autre affirmation "L'apogée se déplace de 3° par an" qui au vu des résultats plus haut devrait se réécrire "L'apogée se déplace de 3° par mois lunaire" puisque 360°/117,65 font dans les 3 degrés. En une année terrestre, le déplacement de l'apogée est de 360°/8,8.Concernant votre première question, la rotation de la ligne des apsides se fait dans le plan de l'orbite lunaire. Mais ce plan n'est pas constant au cours du temps ! Car la ligne des noeuds précesse elle aussi à une vitesse pas du tout négligeable (et de surcroît pas du tout constante) puisque sa période est de 18,6 ans. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 03-07-2011).]
  9. Ce n'est pas tout à fait exact. Il y a quatre ou cinq scénarios qui expliquent la genèse des trous noirs supermassifs. Le problème est que ces scénarios passent la plupart par une ou deux étapes un peu délicates avec des phénomènes ou objets assez atypiques. Mais ce n'est pas, loin s'en faut, un domaine où les hypothèses manquent.
  10. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    quote: Je comprend pas... L'energie produite par le plutonium est convertie en electricite par thermocouple, ce qui introduit un element supplementaire dans la chaine, et c'est peut-etre celui-ci qui pose probleme : le rendement d'un thermocouple etant tres faible, il est possible que l'on ait tente des technologies un peu nouvelles et que les resultats avec le temps ne soient pas tres bons (la physique d'un thermocouple evolue avec le temps et le vieillissement du materiau).
  11. La fin d'une naine blanche ?

    Justement, si, c'est comme ça qu'on peut dater ces objets, cf. http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2002/10/image/a/format/large_web/ (pour l'article : http://fr.arxiv.org/abs/astro-ph/0205087 ). Mais effectivement, c'est difficile et on est en limite de détection (V = 29).
  12. LHC, l'aventure continue...

    Pour ceux qui voudraient comparer, il y a à cette page, http://www.fnal.gov/pub/now/tevlum.html , la luminosité du Tevatron. Comme on peut le voir, il a fallu un certain temps avant de plafonner à la luminosité maximale.
  13. quote: Une chance un jour qu'une de ces planètes flottantes traverse le système solaire ? Pour une etoile de la galaxie, la probabilite d'une rencontre "proche" (= 0.01 pc) est evaluee a une par milliard d'annees. Je vous laisse faire la regle de trois qui va bien avec des planete errantes, plus nombreuses, mais auxquelles vous esperez je pense une rencontre beaucoup, beaucoup plus rapprochee que 0.01 pc.
  14. Luc Blanchet est certainement le plus timide des trois intervenants, mais il n'est pas le moins erudit, me semble-t-il. Il serait curieux qu'il ait commis une erreur grossiere.
  15. N-Sigma

    Il y a toujours une incertitude sur la trajectoire, ce qui fait que l'on ne peut jamais conclure avec certitude absolue que la trajectoire de votre machin ne heurtera pas ou n'a pas déjà rasé la Terre. Ici, la probabilité de collision/trajectoire rasante est presque toujours extrêmement faible, aussi dire qu'une collision/trajectoire rasante est exclue à 99,999..99% ne présente pas d'intérêt. Les auteurs ont choisi de présenter autrement, en disant par quel facteur il faudrait qu'ils aient sous-évalué les incertitudes sur la trajectoire pour que l'impact/la trajectoire rasante soit probable. Pour un objet (2008 EZ84), N sigma est inférieur à 1, ce qui signifie que l'on est assez certain que l'objet a rasé la surface terrestre (vu que la date d'approche est dans le passé, une collision à ce moment là est bien sûr exclue). Pour les objets dont la date de passage rapprochée est dans le futur (2009 FD), je ne sais pas si cela signifie un risque notable de collision ou pas (cf. http://neo.jpl.nasa.gov/risk/2009fd.html ).
  16. masse, énergie ...

    Encore une fois, ces 12,5 kg représentent la variation de masse de l'uranium fissile (du U_235). Ce qui est plus parlant, c'est de calculer combien d'uranium il faut extraire pour produire cela.A priori, il n'y a que 0,72% d'U_235 dans le minerai, et l'U_235 en fissionnant dégage au mieux dans les 200 MeV par atome, qui fait dans les 235 uma c^2, soit dans les 220 GeV. Le rendement de la réaction de fission est donc dans les 0,08%, ce qui fait que la masse d'uranium à extraire doit être dans les 12,5 kg / (0,72% x 0,08%),soit dans les 2000 tonnes.
  17. masse, énergie ...

    312 TWh = 312 x 10^12 x 3600 J , soit une masse correspondante de 312 x 10^12 x 3600 / (3 x 10^8)^2 kg = 312 x 0,04 kg , soit 12,48 kilos(l'unité SI de la masse est le kilogramme, donc l'application numérique donne des kilogrammes, pas des grammes !)Reste ensuite à calculer la masse d'uranium nécessaire pour cela, connaissant la teneur d'U235 du minerai, et le rendement de la réaction de fission. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 03-01-2011).]
  18. Bogdanov = Menteur

    Ils ont vraiment dit ça ? Où donc ?J'ai plutôt l'impression qu'ils prétextent que leur avocat leur interdit de rencontrer les gens de Marianne pour se défiler quand une confrontation est organisée.
  19. (Recopié d'un message envoyé sur la liste de diffusion du Programme National de Cosmologie et Galaxies)Tout cosmologiste connaît le nom de cet astronome à la carrière incroyablement longue et féconde. Né en 1926, il passe son PhD sous la direction de Walter Baade en 1953. Il travaille comme observateur au Mont Wilson sous la direction de Edwin Hubble. Grâce au nouveau télescope de Palomar, il réalise que les étoiles les plus brillantes des galaxies externes observées par Hubble sont en fait des régions HII, et que la comparaison avec des étoiles très lumineuses de notre galaxie conduit à une sous-estimation de la distance de cette galaxie. C'est donc lui qui le premier trouve une constante de Hubble raisonnable, passant de 530 km/s/Mpc en 1929 à 75 en 1958, valeur étonnament proche de celle couramment adoptée de nos jours. Pendant de nombreuses années il débattra avec Gérard de Vaucouleurs de la valeur exacte de cette constante (entre 50 et 100 km/s/Mpc).Mais son travail ne s'arrête pas à la constante de Hubble: il a notamment contribué à une meilleure connaissance des Céphéides et des RR Lyrae, à la compréhension de la formation de notre Galaxie, à la détermination de l'âge des amas globulaires, à la classification morphologique des galaxies avec ses magnifiques atlas et catalogues. Plus de 500 publications portent son nom, souvent seul ou accompagné de Gustav Tammann, avec qui il forme un des duos les plus connus de l'astronomie extragalactique.A 84 ans, il était toujours actif, puisque son dernier article portant sur les RR Lyrae est paru cette année dans l'ApJ, 60 ans après son premier article scientifique. De nombreuses générations d'étudiants ont profité directement ou indirectement de ses travaux et de son expérience, et certains sont aujourd'hui à la tête des travaux sur la cosmologie de précision.Nos pensées accompagnent sa femme Mary et ses deux fils David et John. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 22-11-2010).]
  20. apréhender le nombre d'étoiles dans l'univers

    Attention quand même au fait qu'en mécanique quantique, ce que l'on est tenté d'assimiler à la taille d'une particule, c'est sa longueur d'onde Compton, qui est inversement proportionnelle à sa masse : ainsi un électron est plus gros qu'un proton, au sens où le rayon de la sphère dans laquelle il est impossible de le localiser plus précisément est plus grand que le rayon de la sphère équivalente pour un proton. Ainsi, si vous assimilez le proton au Soleil, l'électron aura une taille 1835 fois plus grande, soit plus d'une dizaine d'UA...
  21. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    quote:et ça m'avait même étonné, parce que justement je croyais que le coup de la comète était pour ainsi dire acquis Les deux thèses (volcanisme / impactisme) ont chacune leurs arguments à faire valoir. Il est faux par exemple qu'il n'y a aucun fossile de dinosaure postérieur à la couche KT. Mais effectivement auprès du public, la thèse impactiste a un côté "jugement divin" extrêmement attirant, bien plus que du bête volcanisme des trapps du Deccan ou d'ailleurs. Par ailleurs, la thèse impactiste a le soutien de la communauté astronomique, que vous connaissez sans doute bien mieux que la communauté des géologues. Attention donc à ne pas déformer les faits scientifiques dans le sens qui vous satisfait le plus.
  22. Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

    [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 15-11-2010).]
  23. Le paradoxe des jumeaux B.

    Vous confondez plusieurs choses. Le but de la vulgarisation n'est pas de plaire aux gens, c'est de transmettre ce qu'est la science et ce qu'est l'etat des connaissances sur un sujet. Selon votre talent, vous saurez interesser plus ou moins les gens en leur parlant de cela. Si vous arrivez a interesser beaucoup de monde, alors vous serez un bon vulgarisateur. Mais attention, le fait que vous plaisiez aux gens ne suffit pas a faire de vous un scientifique ou un vulgarisateur, encore faut-il que ce que vous disiez ait un sens et soit d'essence scientifique. Ce que font les deux jumeaux ne rentre de fait dans aucune de ces deux categories. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 06-11-2010).]
  24. Le paradoxe des jumeaux B.

    quote: Il me semble qu'il y a peut-être des aspects peu pris en compte par le rapport : pour le jury les deux cinquantenaires ne risquaient pas de faire carrière au CNRS et ils ont probablement plus voulu récompenser l'investissement de temps des deux jumeaux que leur production "scientifique" et pour se déculpabiliser du peu de temps et d'intérêt que tous (directeur de thèse, rapporteurs, jury) ont consacré aux deux zigotos. C'est bien naïf de leur part. Certainement. Vous noterez que la quasi-totalité des gens auprès de qui ils ont recueilli des faveurs et autres jugements complaisants avaient largement passé le demi-siècle. Les deux semblent assez doués pour séduire les personnes âgées, en fait. Jugez plutôt : ils ont été financés par Jacqueline Beytou (née en 1918), ont cotoyé vers 1990 Jean Guitton (né en 1902), ont eu pour directeurs successifs Gabriel Simonoff (retraité), Moshé Flato (décédé), Daniel Sternheimer (retraité depuis au moins 2005). Ils se sont aussi acoquinées avec André Lichnérowicz (décédé en 1998). Parmi leurs rapporteurs il y avait Roman Jackiw (62 ans alors), Jack Morava (57 ans). (Je n'ai pas regardé les autres.) Ajoutez qu'ils ont interagi plus récemment (= cette année) avec John Mather (64 ans), George Smoot (65 ans), Robert Wilson (74 ans), Jim Peebles (75 ans)... Il n'y a pas à dire, ils ont trouvé un filon à exploiter. quote: N'est ce pas le cas de beaucoup de thèses qui ne suscitent que très peu d'intérêt mais pour lesquels leurs auteurs obtiennent le doctorat afin qu'is ne soient pas pénalisés en se retrouvant sans rien après trois ans, sachant que la vraie sélection pour la recherche se fait après la thèse ? Ce n'est pas une question d'"intérêt", mais de qualité objective du travail. Et oui, vous avez parfaitement raison (si, si), il y a un vrai problème, rarement évoqué mais réel, du devenir d'un mauvais doctorant. On peut décider de le mettre dehors au bout de deux ans au motif qu'il n'est pas bon, mais c'est lui coller un trou béant dans son CV, à une époque où il démarre dans la vie active, veut fonder une famille, etc. Peut-on moralement faire cela ? Et puis, si l'étudiant est mauvais, à qui la faute ? Le DRH qui l'a embauché (= son directeur de thèse) n'est-il pas au moins aussi coupable ? Pourtant, il ne risque rien du tout, lui. Même chose pour l'école doctorale qui lui a attribué une bourse. Bref, en général, un mauvais doctorant se voit attribuer un titre de complaisance, eu égard au travail effectué. On lui fait comprendre qu'il ne lui est pas nécessaire de continuer, ce qu'il a de toute façon compris, et on passe à autre chose.Mais cette façon assez insatisfaisante mais finalement très humaine de procéder ne marche plus quand l'étudiant poursuit le but d'instrumentaliser un diplôme indûment attribué. Et ce risque est d'autant plus grand que l'on a affaire à une personne plus âgée, autofinancée et donc largement moins contrôlable. En principe, en sciences dures, vous faites votre thèse grâce à une bourse de deux ans, renouvelée une troisième année. Si votre travail n'est pas bon, le risque de vous voir couper les vivres est réel, ce qui laisse un certain contrôle sur l'étudiant. Mais quand vous avez quelqu'un qui n'est pas susceptible d'être soumis à ce genre d'aléa financier (les jumeaux ou Elisabeth Teyssier, par exemple), vous courrez au devant de gros problèmes potentiels, et les us et coutumes en vigueur auprès des étudiants effectuant leur thèse dans des conditions normales n'ont guère de raison d'avoir cours alors. C'est pour avoir oublié cet aspect sociologique évident que les gens ayant encadré les personnalités citées ci-dessus sont allés droit à la catastrophe. Ceci étant, je pense qu'un certain nombre d'entre eux, notamment les directeurs de thèse, savaient très bien ce qu'ils faisaient et avaient parfaitement conscience de ce qui pouvait se passer. Mais encore une fois, il est difficile de sanctionner quelqu'un qui agit ainsi juste avant la retraite.
  25. Le paradoxe des jumeaux B.

    quote:Nicolastro, j'avais vu ce rapport du CNRS, il me met assez mal à l'aise : d'abord il manque les neuf pages du rapport (seules restent les annexes). J'imagine que l'objet du rapport n'était pas d'abord de juger les thèses des Bogda mais de comprendre comment elles avaient pu être validées. C'est le problème et on n'a pas de réponse ... La première partie a elle aussi été publiée ( http://www.marianne2.fr/attachment/62240/ ) quelques jours plus tard. Elle n'est pas spécialement plus complaisante que les annexes. quote: Ensuite, les deux annexes (une sur chacune des deux thèses) sont sans indulgence : je pense que fort peu de thèses résisteraient à une lecture aussi sévère ... Encore une fois si la nullité de ces travaux est si évidente pourquoi ont-ils été publiés dans des revues à comité de lecture et ont-ils permis de valider des thèses ? That is THE question ! Le système des rapporteurs n'est pas parfait, c'est tout. Si vous soumettez un article nul à une revue, vos chances de le faire passer sont très faibles. Si vous le soumettez à 100 revues, cela peut finir par passer.Un cas peu connu, mais qui avait causé un certain émoi il y a peu est celui d'un certain Ramy Naboulsi, qui a publié un mélange de plagiat et de non sens. SPIRES garde la trace de cela http://www-library.desy.de/cgi-bin/spiface/find/hep/www?rawcmd=find+a+naboulsi&FORMAT=WWW&SEQUENCE= . Plus récemment il a à nouveau sévi sous l'identité de El-Nabulsi http://www-library.desy.de/cgi-bin/spiface/find/hep/www?rawcmd=FIND+A+el-NABULSI&FORMAT=www&SEQUENCE= . Je n'ai regardé tous ses papiers, mais je n'ai rien trouvé qui fasse sens et qui soit à la fois non trivial et non plagié.