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Tout ce qui a été posté par dg2

  1. Question sur les régions HII

    En astronomie existent beaucoup d'ions qui n'existent pas dans nos conditions terrestres de temperature et de pression. A la surface d'une etoile a neutrons, par exemple, vous voyez des raies que vous pouvez associer au fer... 24 ou 25 fois ionise (Fe XXV ou Fe XXVI dans les notations precedemment discutees). Vous voyez aussi du O VII.
  2. L'univers a-t-il un centre ?

    > -------------------------------------------------- > 1) que dans une certaine direction du ciel l'on voit plus loin que dans > une autre direction, > -------------------------------------------------- > 2) que plus on tente de voir loin et plus on verra loin dans toutes les > directions ?Les limites de l'univers observable sont deja atteintes depuis longtemps : le fond diffus cosmologique represente, presque par definition, le rayonnement le plus lointain (en terme de zone d'emission) detectable aujourd'hui. Tous les autres objets astrophysiques que vous pouvez observer sont en avant-plan de ce fond diffus. En pratique, il est largement plus difficile d'observer une galaxie "d'avant-plan" que le fond diffus lui-meme. De ce fait, entre le fond diffus et les galaxies les plus lointaines observees aujourd'hui, il y a un vide, lui-meme scinde en deux "coquilles". D'une part celle proche de la zone d'emission du fond diffus ou aucun objet astrophysique n'existe encore (trop tot dans l'histoire du l'univers), et d'ou aucun rayonnement n'est effectivement emis (seul le fond diffus s'y propage, mais sans etre diffuse ou sans interagir avec quoique ce soit). D'autre part, il y a une zone entre cette zone vide et celle comprenant les galaxies observables. Elle contient des galaxies aujourd'hui indetectables car trop loin, d'un decalage vers le rouge de 7 ou plus, disons. Pour acceder a cette zone, il suffit de construire un telescope plus puissant. Un 42 metres ne suffira probablement pour explorer cette zone, car le flux lumineux decroit tres, tres vite avec la distance, mais il y a un interet scientifique reel a commencer cette exploration. Savoir quel est le decalage vers le rouge maximal qui sera atteignable avec les futurs tres grands telescopes depend a la fois des caracteristiques de l'instrument, mais aussi de celles, moins bien connues, de ces galaxies primordiales. Pour le reste, tout porte a croire que l'expansion de l'univers est isotrope, c'est-a-dire que le taux d'expansion est le meme dans toute les directions (l'etude du fond diffus cosmologique represente a ce titre la meilleure contrainte de cela). Il ne devrait donc pas etre plus difficile de trouver des galaxies a grand redshift dans telle ou telle direction pourvu que celles-ci soient observables dans des conditions semblables.
  3. Question sur les régions HII

    [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 19-05-2010).]
  4. Cassini, le spectacle continue ...

    Je pense plutôt que pour les deux jeysers de gauche, on ne voit que la partie haute du jeyser, alors que à droite, on voit aussi la partie basse, d'où l'aspect différent.
  5. Cassini, le spectacle continue ...

    > PS : j'ai un peu de mal à interpréter le relief en avant-plan. > ---- Est-ce un autre satellite qui s'interpose ? Et si oui, lequel ?Il me semble que le truc sombre d'avant plan est la silhouette du satellite dont dont on voit le terminateur sur les quelques pixels tout à gauche (ils sont éclairés par le Soleil). Ceci est en tout cas cohérent avec les clichés précédents http://saturn.jpl.nasa.gov/photos/raw/rawimagedetails/index.cfm?imageID=216987 et http://saturn.jpl.nasa.gov/photos/raw/rawimagedetails/index.cfm?imageID=216986 . Le reste, qui donne une impression de relief (à droite des deux jeysers de gauche), est je pense l'ombre portée du satellite, rendue légèrement lumineuse par diffusion des particules des jeysers.
  6. Lancement de Planck & Herschel

    Cette, hum, "info" est en grande partie fausse. Bien sur, la collaboration Planck n'a pas mis en ligne la carte du fond diffus cosmologique, ne serait-ce que parce que celle-ci n'est pas prete. Si c'etait le cas, du reste, on voit mal pourquoi il faudrait 20 long mois avant d'en publier l'interpretation, alors que la partie difficile n'est pas, loin s'en faut, d'interpreter cette carte que de l'obtenir a partir des donnees brutes. Par ailleurs, si cette carte representait effectivement le fond diffus cosmologique, on se demande bien pourquoi on devrait voir l'emission galactique qui sature completement l'equateur la partie centrale de l'image ! Pour le reste, la prise de donnees scientifiques a commence fin aout dernier, et le satellite couvre le ciel en 6 mois environ. La premiere couverture complete du ciel a donc ete achevee en fevrier dernier (si l'on excepte une petite zone du ciel qui a effectivement fini d'etre couverte ces jours-ci). Le detail de la zone couverte est accessible ici, par exemple : Cette sequence vous donne egalement l'explication du trait blanc de l'image, qui montre la region du ciel observee en ce moment. En gros, le satellite tourne sur lui-meme suivant l'axe Terre Soleil, et balaie donc le ciel suivant un cercle. Ce cercle change au cours du temps du fait que l'axe de rotation du satellite suit l'axe Terre-Soleil et donc la course de la Terre. C'est la raison pour laquelle il faut six mois pour couvrir le ciel, avec une redondance importante au miveau des poles ecliptiques. C'est un peu plus evident si on regarde la couverture du ciel en coordonnees ecliptiques [URL=http://www.youtube.com/watch?v=LMM-sEgZL08&feature=related]http://www.youtube.com/watch?v=LMM-sEgZL08&feature=related .[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 15-05-2010).]
  7. Triste nouvelle... http://www.insu.cnrs.fr/co/ama09/evry-schatzman-rejoint-les-toiles
  8. LHC, l'aventure continue...

    Comme il y a visiblement des amateurs ici, une petite anecdote : un prof de physique des particules d'Orsay qui avait une certaine notoriété là-bas (Luc Valentin), s'amusait à intituler un de ses cours "Mésons, baryons", et de préciser en sous titre "Ce n'est pas une contrepèterie".
  9. Interactions gravitationnelles (calculs)

    Il faut le démontrer, quand même. Rien ne vous dit qu'en généralisant la troisième loi au cas d'une ellipse, c'est le demi-grand axe qui doit remplacer le rayon. A priori ce pourrait être une autre combinaison du grand axe et du petit axe, par exemple.
  10. Interactions gravitationnelles (calculs)

    La vraie forme de la troisième loi de Kepler fait intervenir la somme des masse des deux corps, et non uniquement celle de l'« objet central ». Ce n'est que quand celle-ci est largement plus grande qu'on peut négliger l'autre. Ceci dit, si vous prenez des éphémérides précises, vous pouvez extraire la masse de Jupiter rien qu'en regardant l'écart avec votre forme simplifiée de la loi.centrigue -> centrifuge L'accélération de la pesanteur est en général notée en minuscule et non en majuscule (g_0 et non G_0).Dans l'exemple 3, la masse de la Lune ne joue pas de rôle (à part pour vérifier qu'elle est effectivement négligeable par rapport à celle de la Terre). Ou alors vous déduisez la masse de la Lune par la légère violation de la loi de Kepler simplifiée en supposant que vous l'avez calibrée proprement avec des satellites en orbite basse (historiquement, on n'a pas procédé ainsi, bien sûr). Exemple 4 : OK, mais rajoutez éventuellement que historiquement, G n'était pas connu, pas plus que l'unité astronomique. On connaissait ainsi les rapports de rayon des orbites dans le système solaire, mais pas leur valeur absolue. Et même en connaissant G, on ne connaissait pas la masse du Soleil car pour cela il fallait connaître la distance Terre-Soleil, qui est difficile à déterminer observationnellement. C'est pour cela que l'observation du passage de Vénus devant le Soleil (qui donne une distance Terre-Soleil par parallaxe, en gros) revêtait une importance cruciale au XVIIIème siècle (cf. la mémorable épopée de Legentil).
  11. temperature

    Il est difficile de vous répondre sans entrer dans des détails techniques. Par exemple, il faudrait savoir ce que vous entendez exactement par "température". Observationnellement, les particules de plus haute énergie observées ont une énergie dépassant les 10^19 électronvolts, c'est-à-dire qu'elles possèdent une énergie macroscopique. Il ne fait bien sur pas de sens de parler de la température d'une unique particule, mais suivant la formule E ~ k T, cette échelle d'énergie correspond à celle que l'on trouverait dans un système dont la température serait de l'ordre de 10^23 kelvins. Ces particules sont rares. Dans mes souvenirs, le flux observé de ces particules dans la haute atmosphere terrestre est de 1 par kilomètre carré par siècle (d'où la nécessité d'avoir une énorme surface collectrice pour en observer de temps en temps). D'un point de vue plus théorique, on définit en thermodynamique la température comme la dérivée d'un truc appelé énergie interne par rapport à un autre truc, l'entropie. Il n'y a rien qui permet d'affirmer que la croissance de l'entropie pqr rqpport à l'énergie interne permet d'atteindre des températures arbitrairement grandes. Il est possible qu'existe une valeur maximale de la température, appelée dans ce contexte température de Hagedorn. En fait, cette situation se produit effectivement (pense-t-on) dans certains systèmes physiques, mais dans tous les cas que je connais, cette pseudo-température maximale marque un changement d'état du systeme (on ne peut pas prédire par la seule présence d'une température de Hagedorn l'existence d'un changement d'état, mais dans les cas où on a une idee de ce que pourrait être ce changement d'état, on sait plus ou moins qu'il se produit à cette température). De telles situations se produisent en chromodynamique quantique (où la température marque la transition de déconfinement des quarks) et en théorie des cordes (où je ne suis pas sûr que la transition de phase soit parfaitement comprise). Independamment de cela, vous avez plus généralement une certaine difficulté à définir ce que pourrait être une température supérieure à la température de Planck (10^32 kelvins), puisque le concept même de particule devient mal défini pour de telles énergies. Observationnellement, la cosmologie vous laisse espoir d'observer de facon indirecte des phénomènes physiques s'étant produits très tôt dans l'histoire de l'univers primordial. Des températures de 10^14 à 10^16 GeV (= 10^27 à 10^29 K) seraient éventuellement sondables par ce biais. Mais vous ne récupèreriez rien qui aurait aujourd'hui conservé une telle température. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 14-04-2010).]
  12. LHC, l'aventure continue...

    celle-la par exemple http://www.youtube.com/watch?v=j50ZssEojtM Mais il y en a d'autres. Dans le temps (je ne sais pas si cela existe encore), il y avait un groupe de musique, Les Horribles Cernettes, dont la photo a du reste ete la premiere image accessible sur le Web (1992...). http://musiclub.web.cern.ch/MusiClub/bands/cernettes/firstband.html Le groupe a fait plusieurs clips plus droles que le rap ci-dessus.
  13. C'est difficile de vous répondre sans élément supplémentaire. Si vous vous bornez à dire que ce qui compte, c'est le temps mesuré par des horloges idéales emportées par les jumeaux, alors ces temps là peuvent être déterminés sans problème quelle que soit l'accélération subie par le jumeau voyageur. Maintenant, on est tenté de se demander (je pense que c'est cela que vous avez en tête) "Quel est le temps indiqué par l'horloge du jumeau 1 quand celle du jumeau 2 indique xxx ?" Pour répondre à cette question, il vous faut définir ce que l'on appelle une surface de simultanéité. Or, ces surfaces de simultanéité sont faciles à définir en l'absence d'accélération, mais pas quand il y a accélération. Plus précisément, la surface de simultanéité n'est définie que localement autour de l'observateur accéléré, jusqu'à une distance inversement proportionnelle à l'accélération (en gros, tant que pendant le temps d'échange de signaux lumineux, la vitesse relative entre les personnes échangeant des signaux est à peu près constante, on peut définir cette surface de simultanéité ; c'est assez intuitif, je pense). Dans la situation extrême où le jumeau voyageur accélère instantanément de 0 à c - epsilon, et qu'il fait tout aussi instantanément demi-tour une fois arrivé à destination (c'est-à-dire qu'il est presque tout le temps en mouvement rectiligne et uniforme), sa surface de simultanéité change brutalement. Résultat des courses : on a juste montré que raisonner en terme de surface de simultanéité a des limites. Mais cela n'est pas étonnant, le concept même de surface de simultanéité est par certains côtés une survivance du temps absolu de Newton.Si cela vous intéresse et que vous n'êtes pas rebuté à l'idée de vous replonger dans des calculs, le livre de relativité d'Eric Gourgoulhon qui vient de sortir (ou va sortir tantôt, je crois chez Eyrolles) passe énormément de temps sur la paradoxe des jumeaux (et sur l'effet Sagnac).
  14. Bonjour HaleBopp,Bon, essayons de ne froisser personne...Il y a une erreur majeure dans votre expose, a savoir que vous mettez en partie la gravite dans la relativite restreinte. "En effet, le rythme du temps est lié à la vitesse de celui qui le mesure ainsi qu'à la quantité de matière qui se trouve à proximité de lui" est une affirmation vraie, mais la seconde partie est un resultat de relativite generale, pas de relativite restreinte (cf. plus bas). Toute ces allusions sont a corriger, c'est-a-dire a transferer pour partir dans la rubrique RG. Sinon, quelques menues remarques amicalement constructives :* "En effet, le rythme du temps est lié à la vitesse de celui qui le mesure" Dites plutot la trajectoire que la vitesse (sinon, il faut definir par rapport a quoi vous definissez la vitesse et c'est dur de faire correct et concis)* " à l'aide d'horloges nucléaires" atomiques, pas nucleaires* "dans un avion à grande vitesse" c'etait un avion de ligne, en fait (1000 km/h environ).* " L'horloge dans l'avion avançait de 10-9 s par rapport à l'horloge au sol" Je n'ai pas les chiffres en tete, mais il me semble que c'est plus que cela (quelques dizaines de nanosecondes). En tout cas, ce devrait etre plus que le chiffre donne pour la tour Eiffel. Par ailleurs, cette experience fait a la fois intervenir la RR (l'avion va vite) et la RG (il est en altitude)... et les effets plus ou moins sont du meme ordre. Un moyen d'annuler les effets de relativite generale serait d'envoyer deux avions a meme altitude faire le tour de la Terre en sens inverse l'un de l'autre. Les deux avions n'ont pas la meme vitesse dans le referentiel geocentrique (il faut tenir compte de la vitesse due a la rotation terrestre). * "La matière retarde le temps" A mettre dans la section RG, donc. Eventuellement transformez le 3 nanosecondes par jour en une microseconde par an (peut-etre plus parlant). nucleaire -> atomique a nouveau.* "La relativité est la conséquence du fait que la vitesse de la lumière dans le vide est la même pour tous les observateurs quel que soit leur mouvement ou le mouvement de la source lumineuse." C'est bizarrement dit. A priori les faits sont la consequence des theories, pas le contraire. Changez "est la consequence du fait que" en "est liee au fait que", par exemple.* "Ceci a été vérifié par l'expérience de Michelson et Morley en 1887" Oui, mais ce que vous dites ensuite ne correspond pas a l'experience de Michelson et Morley, mais plutot a ce qu'on appelle l'effet Sagnac. L'experience de MM utilisait un interferometre et se basait sur le fait que la Terre avait du fait de sa trajectoire autour du Soleil une vitesse non nulle (indeterminee) par rapport a l'ether. En refaisant la manip en changeant l'orientation de l'interfeormetre (ou simplement en attendant entre chaque manip que la rotation terrestre change cette orientation), on devait pouvoir mettre en evidence cette vitesse de la Terre. * "ce qui va à l'encontre de la physique courante" ... et de l'intuition, aussi. * "Par le biais d'un raisonnement mathématique et physique complexe" "Subtil" plutot que "complexe" serait plus approprie. Einstein n'a jamais revendique de genie pour la RR (il a meme dit qu'elle aurait ete trouvee sans lui).* "Initialement, la théorie de la relativité n'était valable que pour des référentiels non accélérés" Non, elle est valable en l'absence de gravite. On peut parfaitement faire de la RR avec des referentiels acceleres (cf les jumeaux de Langevin, ou l'effet Sagnac).* "Autre conséquence (qui fut également une preuve de la théorie de la relativité), c'est le décalage vers le rouge des raies spectrales émises par ou près d'un corps massif." A mettre dans la section RG.* "Le décalage est très faible mais mesurable et mesuré" Ca depend par rapport a quoi vous dites que c'est "faible" pour les gens qui cherchent des exoplanetes, c'est un decalage considerable. Il est vrai par contre qu'a l'epoque de la mise en evidence dudit decalage, c'etait un tour de force (l'on dit meme que l'annonce de la mise en evidence du decalage etait basee sur des donnees inexploitables, je ne connais pas les details).* "(puisque le temps se ralentit d'autant plus que le corps est dense)" Ce n'est pas la densite qui intervient ici mais la compacite (le rapport M / R et non M / R^3).* "Passé une certaine limite, le temps s'arrête, λ devient infini. L'onde n'existe plus et la lumière s'éteint." C'est un peu maladroit dit comme ca. Je serais tente de vous conseiller d'enlever cette phrase." Relativité générale (1916) " 1915, en fait, pour les premieres publications d'Einstein et Hilbert. * "De plus, les masses changent quand elles sont en mouvement relatif" c'est une facon un peu obsolete de dire les choses. Il vaudrait mieux dire que vu que E = Mc^2, ce sont a priori les energies qui doivent graviter et non les masses, et que les energies dependent de la vitesse du fait de la contribution de l'energie cinetique.* " Il est arrivé à la conclusion que la masse d'inertie (énergie cinétique) est exactement égale à la masse gravitationnelle (poids d'un objet)." Un peu rapide dans la formulation. Mettez "qui intervient dans le calcul de l'energie cinetique" et "qui intervient dans le calcul du poids". Sinon c'est confusant. * "c'est le principe d'équivalence." en echo a la remarque sur les calculs "complexes" ci-dessus, rajoutez le cas echeant que de l'aveu meme d'Einstein c'est l'idee la plus geniale de sa vie. Venant de lui, ca a quand meme un certain poids.* "Einstein a ainsi montré qu'il n'est pas nécessaire de penser la gravité comme une force agissant à distance. Il la décrit plutôt par rapport à ses effets dans l'espace-temps, c'est à dire une géométrie courbe de l'espace-temps déterminée par la distribution de matière et d'espace." Vous pourriez peut-etre expliciter en disant que etant donne que l'acceleration et les forces d'inertie resultantes sont des effet purement geometriques, le principe d'equivalence suggere fortement que la gravite soit elle-meme un effet geometrique (avec un cadre geometrique a preciser). * "La ligne droite n'existe donc pas puisque tout se déplace sur des lignes courbes (y compris la lumière)." Si vous voulez, mais il serait plus clair (vu que vous parlez de ligne droite juste au dessus) que le concept de ligne droite n'existe plus et doit etre remplace par celui de plus court chemin pour aller d'un point a un autre , cad celui de geodesique (qui n'a rien de sorcier, on l'utilise en aeronautique). * "Ceci étant, la relativité générale rejoint la théorie de Newton dans les régions à faible champ gravitationnel. " Oui. Vous pourriez meme rajouter qu'elle justifie la forme de la theorie de Newton (qui n'etait pas expliquee jusqu'alors).* "En effet, les photons ayant une masse non nulle" ??? un photon a une masse nulle, ce qui n'est pas incompatible avec une energie non nulle. Le fait qu'un photon soit devie est une consequence du principe d'equivalence (une trajectoire rectiligne devient courbe quand on passe dans un referentiel accelere, donc la trajectoire d'un photon dans un champ gravitationnel doit etre courbe).* "Le mouvement du périhélie de Mercure est dû aux perturbations des autres planètes." rajoutez "principalement", sinon ca ne va pas.* Il manque donc 43". Rajoutez que ce resultat etait connu depuis la seconde moitie du XIXe siecle, et que nombre de personnes s'etaient casse les dents a essayer de l'expliquer par la physique newtonienne. * A ce moment la, vous pouvez rajouter la mention du decalage vers le rouge gravitationnel. Mentionnez aussi (sans detailler) que de nombreux autres tests extremement precis ont ete realises depuis. Sinon, on pourrait croire que le truc est fige depuis les annees 1920.* "En détectant au moins 3 satellites" il me semble qu'il en faut 4 (position plus temps -> 4 coordonnees). Mais peut etre qu'avec trois est des hypotheses sur, mettons, l'altitude, on peut commencer a avoir des informations. * "d'autres plus subtils liés à la rotation ou à l'aplatissement terrestre" si vous citez tout, rajoutez aussi les problematique de la propagation des signaux dans l'ionosphere terrestre (tant qu'a faire !)* "la précision des GPS est de l'ordre de quelques dizaines de mètres." Ll me semble que c'est la la precision vient de la version civile du GPS, volontairement brouillee (au moins au depart, je ne suis meme pas sur que ce soit le cas desormais). La precision absolue est bien meilleure. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 29-03-2010).][Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 30-03-2010).]
  15. Capturer un astéroïde, comment ?

    [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 26-03-2010).]
  16. Capturer un astéroïde, comment ?

    Pour ceux que cela interesse, il y a diverses articles plus ou moins indigestes sur le sujet, comme celui-ci : http://fr.arxiv.org/abs/astro-ph/0310618
  17. Antimatière

    Bonsoir HaleBopp,ci-dessous mes remarques* "voici un mot qui a bientôt 100 ans et qui garde encore tout son mystère, tant auprès des scientifiques" bof, le terme n'est pas mysterieux pour les scientifiques (pour le grand public, si, en revanche).* "Ce qui fut initialement un concept mathématique est aujourd'hui une réalité physique" Si vous voulez, mais le "concept" n'est pas reste un concept bien longtemps. Je n'ai pas la date precise en tete, mais il me semble que le positron a ete deouvert au debut des annees 1930, guere plus de 5 ans apres sa prediction, donc.* "mais dont les propriétés restent énigmatiques" Il faudrait savoir. Si c'est un objet au depart theorique, ses proprietes sont connues par avance, non ?* "Au XIXe siècle, on savait déjà que la matière se constituait de particules microscopiques, les atomes". Il me semble que la premiere preuve vraiment convaincante de l'existence des atomes remonte a l'interpretation du mouvement brownien par Einstein. Les experiences ulterieures indiscutables sont celles de Jean Perrin. Mais cela nous place au XXe siecle, pas au XIXe. Boltzmann est mort sans savoir s'il avait raison ou pas, par exemple (et il est mort apres 1900).* " À noter, c'est le nombre de protons au sein de l'atome qui détermine son élément chimique" C'est assez maladroitement dit. Il faudrait preciser que le nombre de neutrons n'est pas arbitraire. * "Les particules élémentaires connues à l'heure actuelle sont donc les quarks, les électrons, les photons et les neutrinos". Il manque le muon et le tau. Ou alors il faut dire que la matiere ordinaire est composee de u, d, e, qui forment une "famille" avec le neutrino electronique, et qu'il existe deux autres familles dont la plupart des composants ne sont pas stables (sauf les neutrinos). * "Quant aux particules qui ne portent pas de charge électrique, elles sont leur propre anti-particule" C'est vrai pour le photon, mais pas pour le neutrino. Plus precisement, il est possible que le neutrino soit sa propre anti-particule, mais ca n'est pas certain. Et quand bien meme, ils auraient une propriete permettant de les distinguer (l'helicite). Par ailleurs, votre propos tel quel est faux pour l'anti neutron, qui n'est pas un neutron. Il faudrait preciser que vous parlez de particules elementaires. * "Si on concentre en quelque point de l'espace une quantité d'énergie suffisante, on verra alors apparaître, par véritable génération spontanée, de la matière." Si vous ne precisez pas de quelle energie vous parlez, c'est faux. J'imagine que vous avez en tete des photons. * "matière + antimatière => énergie pure" Qu'est-ce donc que de l'energie "pure" ? Et de l'energie "impure" ? A priori, l'annihilation matiere antimatiere peut aussi donner des paires neutrinos-antineutrinos. * "1000 fois plus d’énergie que la fission nucléaire". Il faudrait preciser de quelle reaction de fission vous parlez. * "150 fois plus d’énergie que la fusion " idem.* "aah le fantasme du sabre-laser de Jedi, enfin disponible !" Je vous recommande la lecture de "La physique de Star Wars", de Roland Lehoucq. Je ne pense pas que la mention de sabre laser soit opportune ici.* "C'est ainsi que la matière est apparue, avec dans le même temps l'antimatière en quantité strictement égale." Il pourrait etre opportun d'etre un poil moins affirmatif ici, ou d'expliquer pourquoi on est sur de ca.* " pourquoi l'antimatière aurait été éjectée et pas la matière." Je ne crois pas que ces scenarios parlent d'ejection de l'antimatiere, mais plutot d'une repartition inhomogene de l'une et l'autre. * " Cependant, on constate actuellement aux frontières de l'univers observable des éléments de la taille d'une galaxie, mais illuminant l'espace avec l'intensité de milliards de galaxies. Selon certaines hypothèses, ces objets célestes pourraient être des régions où matière et antimatière se rencontreraient et se concentreraient par attraction gravitationnelle, et où les réactions d'annihilation seraient considérables, d'où leur incroyable luminosité." Il faudrait revoir votre source. C'est du grand n'importe quoi. Si vous parlez ici de quasar (je ne vois pas quoi d'autre), leur fonctionnement n'a strictement rien a voir avec l'antimatiere.* "Une autre théorie similaire suggère que matière et antimatière sont présentes dans l'univers en quantités égales " Pourquoi "similaire" ? De plus, c'est difficile de faire le lien logique avec ce qui precede. Ou se situe cette hypothese comparee aux deux precedentes ? Qui l'affirme ? Quelles sont les contraintes existantes ?* "Un argument en faveur de cette théorie, c'est qu'on a mesuré qu'il y a 1 milliard de photons lumineux pour chaque atome dans le cosmos." C'est plus qu'un argument. Cela invalide tous les autres scenarios, en fait. Il ne serait pas coherent d'imaginer autre chose qu'une annihilation massive matiere-antimatiere. La seule liberte qu'il vous reste, c'est d'envisager qu'ici ou la c'ait ete la matiere ou l'antimatiere qui ait survecu car localement plus abondante.* "Cependant, elle ne s’avère pas suffisante pour justifier l’énorme excès de matière que nous observons dans l’Univers." Il faudrait expliquer ce que vous entendez par "enorme". Il y a peu de chances, surtout avec la facon dont vous dites les choses, que le lecteur comprenne que 1 survivant pour un milliard pour les atomes ou electrons est un taux de survie effectivement enorme (il est difficile de creer une asymetrie aussi importante). * "D'autres travaux sont actuellement en cours dans des laboratoires du monde entier, visant à répondre de façon définitive à cette question." Non. Vous ne pouvez pas a l'aide de la physique connue (le modele standard) produire un exces de matiere de 1 sur un milliard. Pour l'expliquer, vous devez faire appel a de la nouvelle physique, pas forcement testable experimentalement. Les energies ou cette nouvelle physique serait testable pourraient tres bien etre considerablement plus grandes que celles du LHC ou de ses successeurs lointains (entre quelques TeV et 10^15 GeV, disons). * "Enfin, il existe une dernière théorie, qui est extrêmement séduisante" attention a ne pas laisser deborder votre enthousiasme. Ce qui est important, c'est la science serieuse, pas les elucubrations marginales.* "en supposant que cela puisse exister du fait de l'anti-gravité". Si vous parlez du modele de Gabriel Chardin, il me semble que c'est possible, l'antimatiere attirant l'antimatiere.* Mais ici, il faudrait que vous discutiez des contraintes sur ces idees d'antimatiere antigravitante. Le fait que les neutrinos et antineutrinos de la supernova 1987A aient tous ete recus en meme temps (dans un intervalle de 20 secondes) contraint tres fortement cette hypothese. Par ailleurs, cette hypothese va a l'encontre du principe d'equivalence qui est la pierre angulaire de la relativite generale. Il est toujours crucial de faire le tour des contraintes elementaires sur telle ou telle hypothese avant de decider de l'opportunite de la developper. * "Nous avons donc une explication possible du premier grand mystère : quelle est cette masse manquante, cette matière noire, non rayonnante mais qui remplit tout l'univers et s'impose dans les équations du modèle standard ? Ce pourrait-être l'antimatière produite par le Big Bang !" C'est assez peu coherent avec ce qui precede, puisque la matiere noire existe dans les galaxies, alors qu'ici ce n'est pas le cas. Par ailleurs, la matiere noire est notablement plus abondante que la matiere, ce qui ne semble pas coherent avec vos hypotheses. * "Reste à prouver que l'antimatière antigravite... " Il me semble que l'experience Aegis au CERN a ete concus dans ce but. Mais du fait du principe d'equivalence, je ne crois pas que grand monde croie a ce scenario d'antimatiere antigravitante. Maintenant, plus generalement, votre expose manque de mise en perspective. On ne sait pas bien qu'est ce qui est communement admis, qu'est-ce qui ne l'est pas, et pourquoi on en est la. Vous mettez au contraire presque tout sur un meme pied d'egalite, ce qui est exactement ce qu'il ne faut pas faire. On ne sait pas quelles ont ete vos sources pour ecrire votre expose (pas de bibliographie), ce qui rend votre propos difficile a suivre (je ne serais pas surpris que vous ayez fait des confusions entre plusieurs travaux ou pretendus travaux s'interessant a l'antimatiere). Vous ne citez pas les gens qui proposent telle ou telle hypothese, ni l'epoque et le statut actuel de ces idees.
  18. Calcul de la parallaxe

    Sans oublier l'autre modulation (multi-decennale) produite par le compagnon de Sirius, ainsi que celle (annuelle) due l'aberration. Il faut aussi bien reflechir comment d'un point de vue observationnel on met en evidence ces infimes deplacements apparents ou reels (refraction...). Ceci etant, je ne sais pas quel est le degre de precision qui interesse le demandeur.Attention cher AlSvartr a ne pas tomber dans le defaut courant des physiciens des particules qui considerent que tout ce qui est astrophysique est trivial (experience maintes fois vecue).
  19. Futures missions spatiales de l'ESA

    Il est tres, tres difficile de s'approcher aussi pres du Soleil. Sans doute la mission Solar Probe mettra-t-elle de nombreuses annees pour y arriver a coup d'assistance gravitationnelle. Mais meme avec cela, je doute qu'elle se satellise a une distance aussi petite.
  20. la comète qui n'existait pas

    Un petit spam ici, un autre sur Webastro...La très grande majorité des témoignages astronomiques européens antérieurs à la Renaissance sont fantaisistes, et généralement inexploitables, même quand ils sont première main. Si vous vous amusez les lister tous, vous avez de quoi vous occuper pour plusieurs siècles. Ce qui est intéressant, c'est de trouver des témoignages d'époques reculées qui malgré tout présentent un intérêt scientifique réel aujourd'hui. Si cela vous intéresse, commencez par lire "Applications of Early Astronomical Records" de Clark et Stephenson (Oxford University Press, 1979).
  21. Un TeV, c'est une energie, un watt, une puissance, non ?
  22. On peut déjà comparer à ce qu'il s'est passé au Tevatron, avec la luminosité (en gros le nombre d'événements si on reste à énergie constante, ce qui n'est pas vraiment le même problème qu'ici). Il a fallu plus dans les dix ans pour atteindre la luminosité nominale (cf http://www.fnal.gov/pub/now/tevlum.html). Il me semble aussi qu'au LEP on a mis énormément de temps pour atteindre l'énergie maximale, d'où les hésitations sur la fin avec le soupçon de détection du boson de Higgs.
  23. Cassini, le spectacle continue ...

    Je crois qu'un des soucis des chercheurs reside dans les RTG embarques sur la sonde et des risques de pollution radioactive, si d'aventure la sonde etait un jour expulsee du systeme saturnien pour aller s'ecraser sur Terre (ou sur Europe, qui sait). Il est donc plus sur de liquider (au sens propre) la sonde en l'envoyant dans la planete.
  24. Andrew Lange

    Le modele favori de Jean-Pierre Luminet est l'espace dodecaedrique de Poincare, qui presuppose un univers ferme. Pas etonnant qu'il soit hostile a un univers plat ! Mais les donnees de WMAP ne vont pas vraiment dans ce sens. On ne peut certes pas exclure un univers spherique si celui-ci est plat (tout au plus mettra-t-on une limite inferieure eventuellement tres grande au rayon de courbure), mais on ne peut pas dire que les donnees actuelles aillent dans le bon sens. Si vous n'etes pas effraye a l'idee de lire un papier un peu technique, vous pouvez jeter un oeil au dernier recapitulatif des donnees de WMAP qui vient de sortir, http://arxiv.org/abs/1001.4538 . La discussion qui vous interesse est entre autres dans la section 4.3, page 17.
  25. Andrew Lange

    Il vous semble mal. Il est très difficile d'imaginer que l'univers ne soit pas parfaitement plat (à l'échelle de l'univers observable) si la courbure ne s'est pas notablement manifesté jusqu'ici. Bien sûr, observationnellement, vous ne pouvez pas prouver que l'univers est plat, mais vous avez des contraintes de plus en plus fortes sur la courbure. Historiquement ce sont les mesures de BOOMERanG qui ont commencer à régler la question. Depuis lors, je ne crois pas qu'il y ait quiconque de sérieux qui prétende que les données soient incompatibles avec un univers plat.