dg2

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Tout ce qui a été posté par dg2

  1. Concours . [2]

    > Une éclipse dure un certain temps, de sorte que théoriquement c'est un peu > plus de la moitié de la Terre qui voit l'éclipse (même si on se limite à la > totale). L'un dans l'autre, ça doit se compenser.La phrase precise "simultanement", donc ce n'est pas la duree de l'eclipse qui entre en ligne de compte. Ceci dit, ces considerations sur l'absorption ne sont meme pas abordees sur le site de l'IMCEE http://www.imcce.fr/page.php?nav=fr/ephemerides/phenomenes/eclipses/lune/index.php/lune.html : "Contrairement aux éclipses de Soleil, qui ne sont observables que sur une faible partie de la surface terrestre, les éclipses de Lune sont visibles, à chaque instant, de l'ensemble du demi-hémisphère terrestre plongé dans l'obscurité."(de toute facon il est toujours possible de chipoter au sujet d'a peu pres n'importe quelle affirmation d'astronomie, en arguant que tel effet epsilonesque mais reel n'est pas pris en compte).
  2. Concours . [2]

    Stricto sensu, entre les phénomènes de réfraction (qui permettent de voir un objet suffisamment brillant depuis un peu plus d'une moitié de la Terre) et d'absorption atmosphérique (qui le rendent invisible quand il est trop bas), je doute que le phénomène soit visible depuis exactement une moitié de la surface terrestre. Mais bon, modulo des imprécisions sémantiques, les autres réponses sont plus manifestement erronées.
  3. Corot et les exoplanètes

    > a quand des chercheur éthique et moralement responsable ? > y' vraiment que l'orgueil qui compte ? > c'est aussi une histoire de pognon j'imagine ?Ne jugez pas trop durement les chercheurs. La science est d'abord et avant tout une activite sociale, pratiquee par des etres humains. Elle ne se fait pas sans affects, qu'on le veuille ou non. Ramener cela a une question d'orgueil ou d'appat du gain est sans doute reducteur. De plus, la concurrence fait partie du jeu, et elle est dans la majeure partie des cas, saine. Sans concurrence, les choses iraient moins vite, et nul doute que vous trouveriez matiere a vous en plaindre ! Et si le grand public est certainement confusé par certains effets d'annonces et communiques de presse, les gens du milieu savent de toute facon faire la part des choses entre les annonces trop hatives et celles plus mures (sans allusion aucune aux annonces d'aujourd'hui).
  4. Corot et les exoplanètes

    > Doivent être verts de rage les gars de HUBBLE !! > C'est du jamais vu (?) ces deux annonces le même jour par 2 équipes > differentes...Vous vous trompez ! Il y a des tas d'exemples ou les communiques de presse se croisent ainsi. En gros : l'equipe A fait du travail propre, elle a son resultat, elle le peaufine sans se presser etant consciente qu'elle est largement en avance sur le reste du monde. Pendant ce temps l'equipe B, en retard, apprend que A est prete, et sans rien dire annonce un resultat (en general moins bon, voire franchement mediocre) avant A. A replique aussitot, puisque tout etait pret. Vous avez eu cela au moins deux fois dans les annees recentes : la mise en mode interferometrique du Keck (B), qui a "devance" le VLT (A) de quelques jours, et la mise en evidence du cisaillement gravitationnel (un truc de cosmologie, peu importe ce que c'est), annonce par trois equipes dfifferentes en moins de trois jours si mes souvenirs sont exacts. Vous pouvez aussi ajouter, avec a peine plus d'intervalle de temps, la double annonce de la mise en evidence de l'energie noire en 1998. Les mauvaises langues diront sans doute que c'est ce qu'il se passera avec le boson de Higgs au LHC (A) et au Tevatron (B). Mais tout ceci est normal : quand les temps sont murs pour un theme scientifique, il est normal qu'il y ait plusieurs equipes, et il y a toujours une emulation indirecte qui fait que les gens avancent de concert, surtout quand ici les equipes concurrentes ont des membres en commun.
  5. Quelle est la galaxie la plus lointaine ?

    Attention, Abel 1835 c'est un amas de galaxie pas très éloigné de nous. Tous les amas massifs sont étudiés de très près dans l'espoir que dans leur champ existe un objet très lointain dont la lumière serait amplifié par effet de lentille gravitationnelle. Le suspect au nom imprononçable (Abell 1835 IR truc) est un de ces objets (enfin, un pixel) du champ. Pour le reste, cette quête de l'objet le plus lointain est un peu vaine : on sait pertinemment que les objets les plus lointains, à un redshift entre 10 et 15, sont quasi impossibles à voir. On n'en décèle que la lumière intégrée, le fameux fond infrarouge lointain découvert par Jean-Loup Puget dans les données de COBE. Voir un de ces objets ne sera pas très intéressant tant que l'on n'aura pas la certitude que l'on observe un représentant "standard" de cette population, et tout porte à croire que le premier objet ainsi trouvé n'en sera pas, étant un objet intrinsèquement très lumineux en plus de l'effet de lentille gravitationnelle. Attention aussi aux distances données. à un redshift de 10, vous avez de grandes chances d'être au-delà des 13,7 milliards d'années lumière, du fait de l'expansion de l'univers. Parler en terme de distance est donc strictement sans intérêt. Seul le redshift a un sens.
  6. FERMILAB 1 - LHC 0 ????

    Oui enfin, l'auteur du post sur le site de FS prend toujours ses désirs pour des réalités, et s'enflamme "assez facilement", dirons-nous. Le reste parle de disputes par blogs interposés, bref pas grand-chose de concret.
  7. la lune est seche

    > Ramener des échantillons pour les vendre sur ebayCela ne s'est-il pas déjà fait ? J'ai souvenir d'un vol qu'il y avait eu dans le stock d'échantillon, les voleurs, des étudiants, s'étant fait prendre précisément parce qu'ils les écoulaient (chers et avec certificat d'authenticité) sur Ebay. C'était il y a 5 ans, dans ces eaux-là, je dirais.
  8. Phoenix.... Mars, et ça repart !

    > Inutile de dire que le RTG (Radioisotope Thermoélectric Générator) pour > Phoenix n'était pas envisageable dans ce cadre..Une autre raison est que l'envoi dans l'espace de ce type de matériau herisse fortement les écologistes de tout poil, en grande partie en raison des risques d'explosion du lanceur lors du decollage. L'autorisation de décollage d'un engin US contenant des RTG doit en effet être signée par le président étatsunien lui-même, et lors des départs de Galileo puis Cassini, beaucoup de gens avaient fait pression pour empêcher cela. Pour Galileo, les réticences etaient sans doute compréhensibles, la sonde étant lancée par une navette pas si longtemps que cela après l'explosion de Challenger (elle devait d'ailleurs a l'origine être lancée deux mois après le funeste accident de Challenger, avant d'être au final retardée de trois ans). L'inocuité d'une explosion du lanceur a été maintes fois débattue, les tenants de leur utilisation disant que la vitesse alors acquise par le lanceur est insuffisante pour le les RTG ne se vaporisent dans l'atmosphère, leurs opposants affirmant bien sûr le contraire. Quelques kilometres carrés du Grand Nord canadien sont d'ailleurs je crois durablement contaminés suite à la rentrée atmosphérique d'un satellite militaire russe lui aussi équipé de RTG. Cela ne doit pas aider à rassurer les foules !Bref, indépendamment du cout et des stocks, il y a un problème "social" avec les RTG, ce qui diminue sans doute leur utilisation. Gageons qu'avec l'arrivée de la Chine sur la scène spatiale, ceux-là auront moins de scrupules que nous autres occidentaux ![Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 03-11-2008).]
  9. Sirius et les Dogons

    Quand on est face à un problème, il convient d'analyser avec la même méthodologie les différentes options, en l'occurence ici 1) il y a eu contamination par un occidental, ou 2) un ensemble de personnes isolées a obtenu tel résultat sans aide extérieure. Vous faites exactement ce qu'il ne faut pas faire, en analysant uniquement le problème sous l'angle de l'option numéro 1), à laquelle vous dites arriver à la conclusion que c'est impossible (et encore, vous n'"analysez" pas vraiment, vous dites juste que vous n'y croyez pas), pour en déduire que 2) est nécessairement vraie. Notez que dans cette perspective l'énoncé exact de 2) importe peu : vous arriveriez à la même conclusion avec une proposition 2) différente. Par exemple, si 2) avait été "ce sont des extraterrestres qui ont enseigné ceci ou cela aux Dogons", vous auriez de même déduit l'existence des extraterrestres... C'est en substance ce que font les complotistes de tout poil. Un PAN ne leur semble pas explicable en terme de phénomène atmosphérique naturel ? C'est la preuve des extra terrestres. Une guérison ne peut s'expliquer avec nos connaissances actuelles en médecine ? C'est le preuve de l'existence de Dieu. Il y a des zones d'ombre dans la version officielle du 11 septembre ? C'est la preuve que c'est un complot. Il y a des aspects de la dynamique climatique que l'on ne comprend pas ? C'est la preuve qu'il n'y a pas de réchauffement. Bref, vous voyez l'idée, peu importe l'invraisemblance de l'alternative à la première proposition. Ce n'est pas bien sérieux ! Si, vous considérant non convaincu par l'option 1), vous n'abordez pas l'hypothèse 2) avec le même regard critique (voire plus rigoureusement, ce ne fera guère de mal), alors vos conclusions n'ont guère de valeur ! Ce qu'il serait intéressant, ce serait de réfléchir à la vraisemblance que cette connaissance sur Sirius ait pu être appréhendée par des gens qui n'avaient pas les moyens observationnels dont les européens disposaient alors.[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 17-10-2008).]
  10. Sirius et les Dogons

    Votre discours reste assez creux. Admettons qu'un personne à l'acuité visuelle fabuleuse puisse voir les phases de Venus, les (des) satellites galiléens de Jupier, l'aplatissement apparent de Saturne causé par les anneaux. Soit. Au passage, ces gars là devraient aussi voir Uranus (largement plus facilement), mais passons. Maintenant, question simple : comment faites vous sans instrument technologiquement avancé, pour mettre en évidence un compagnon de Sirius (à supposer que vous ayiez l'intelligence fabuluse de conceptualiser que les étoiles peuvent être des systèmes multiples dont les composantes orbitent les unes autour des autres) ?
  11. Sirius et les Dogons

    Je ne faisais que réagir aux récits relatant la variation de couleur de Sirius. Il est effectivement largement plus difficile d'envisager que l'existence d'un compagnon ait été connue sans aide extérieure.
  12. Sirius et les Dogons

    Il existe de tres nombreux temoignages de l'Antiquite attestant d'une couleur autre que blanc-bleute pour Sirius, temoignages issus tant du bassin mediterranneen que d'extreme orient. Une interpretation possible est que les observations de l'astre aient ete faites alors qu'il etait bas sur l'horizon et que l'absorption et la refraction modifiaient sa couleur, une autre interpretation est... qu'il y a quelque chose que l'on ne comprend pas avec ce systeme. Ce n'est pas un probleme d'evolution stellaire (une etoile comme Sirius n'evolue pas vite au point de changer autant de couleur en quelques milliers d'annees), mais de poussiere qui serait presente sur la ligne de visee, voire de second compagnon. Mais aucun des scenarios envisages jusqu'ici n'est satisfaisant, donc le mystere demeure. A noter que les temoignages anciens sur Sirius ne sont pas les seuls a laisser les astronomes modernes perplexes. L'eclat de Beta Scorpii est (de memoire) decrit comme etant superieur a celui d'Antares dans jenesaisplusquel ecrit de l'epoque hellenistique, chose qui la encore apparait assez incomprehensible aujourd'hui.
  13. MESSENGER arrive aux abords de Mercure

    Sauf erreur de ma part, des remparts polygonaux (en tout cas octogonaux) sont la résultante d'un impacteur "dur" (fer). Le Meteor Crater en est une belle illustration. A noter que l'aspect polygonal n'est bien visible qu'en incidence normale. De biais, on a toujours tendance à voir les cratères plus circulaires qu'ils le ne sont en réalité (cf encore le Meteor Crater).
  14. Bof, bof, bof.Il existe des critères unanimement acceptés en physique des particules pour déterminer à quel moment on dispose d'une statistique suffisamment bonne pour pouvoir prétendre parler de "découverte". Les résultats du LEP sont certes intriguants, mais ne satisfont pas à ce critère, donc le LEP n'a pas découvert le boson de Higgs, fin de l'histoire. De la même façon le quark top avait été "vu" au LEP par l'intermédiaire des corrections radiatives, et ce bien avant les résultats indiscutables du Tevatron, mais personne aujourd'hui, y compris au LEP, ne remet en cause que c'est au Tevatron que la découverte du top doit être attribuée.
  15. Pollution lumineuse : LeMonde en parle

    Tiens j'en profite pour poser une question : dans un dépliant touristique trouvé dans le Lot était vanté le "triangle noir du Quercy, situé dans le nord-est de ce département, où, nous disait-on, on avait un ciel d'une noirceur exceptionnelle pour le continent européen. Quelqu'un peut-il confirmer la véracité de cette affirmation ?
  16. Le LHC battu à plate couture !

    > donc si je me prend une telle particule dans l'oeil que m'arriverais t'il > ?? verais-je un flash ?? (comme j'ai parfois l'impressions d'en voir en > haut montagne ), me ioniserai t'elle mechament ???Il est peu probable que vous receviez une particule à 10^20 eV (et heureusement pour vous, du reste). Je ne connais pas bien les effets biologiques des rayons cosmiques. Je sais qu'à une époque on les considérait comme vecteurs potentiels de mutations génétiques. Je sais pas contre qu'à l'époque du LEP, l'espérance de vie d'un technicien "oublié" dans le tunnel alors que l'accélérateur était en service était de 30 minutes. Si aucun accident humain n'a été à déplorer, on m'avait conté l'histoire d'un technicien qui lors d'une opération de maintenance avait trouvé un cadavre de rat (qui lui n'avait pas lu le panneau "défense d'entrer"), et qu'au moment où il avait voulu le ramasser, celui-ci était au sens propre tombé en poussière tant les tissus biologiques avait été détruits par les rayonnements (évidemment, ils n'avaient pas pourri car aucune bactérie n'avait survécu non plus !). Ceci dit ce n'est pas une information de première main, donc c'est à prendre avec des pincettes. Au LHC, la situation sera pire, le faisceau étant largement plus énergétique (7 TeV contre 200 GeV) et surtout beaucoup plus dense (2800 paquets contre 4 au LEP). Si jamais il y avait une rupture du faisceau, le point du tunnel qui prendrait l'impact des particules déconfinées encaisserait je crois l'équivalent de l'énergie cinétique d'une train de marchandise lancé à pleine vitesse. Soyez rassuré sur le fait que le flux naturel de rayons cosmiques est largement plus faible. Incidemment, les détecteurs sont équipés de système permettant de distinguer les événement du LHC avec un rayon cosmique qui arriverait jusqu'au détecteur. Si mes souvenirs sont bons, sur le site d'ALEPH (un des détecteurs du LEP), il y avait quelques clichés d'événements dus à des rayons cosmiques.
  17. Le LHC battu à plate couture !

    > au fait 10**20 ev, ça fait combien en W h ?10^20 eV = 16 joules, ce qui adapté à une balle de tennis (dans les 60 g), correspond à une énergie cinétique d'une balle propulsée à 22 m/s (un peu moins de 100 km/h).
  18. Le LHC battu à plate couture !

    > C'est un évenement unique, mais qui représente environ, un > milliard de fois l'energie du LHC.. > La nature est encore, pour un bout de temps, la plus > forte...Attention au piège ! Quand on parle de l'énergie d'une collision, il faut préciser le point de vue utilisé : L'énergie cinétique d'une voiture est nulle du point de vue de son conducteur, mais pas de celui de l'infortuné piéton qui va se faire renverser. De même, l'énergie du LHC est de 7 TeV dans le centre de masse, alors que celle des rayons cosmiques est de 10^19 ou 10^20 dans le référentiel d'une particules. Si on adopte le point de vue de Auger et que l'on se met dans le référentiel d'un des deux protons du LHC, alors l'énergie de l'autre n'est pas 7 TeV, mais dans les 10^17 eV (c'est un exercice classique de relativité restreinte), soit pas beaucoup moins que les rayons cosmiques.
  19. Le LHC battu à plate couture !

    Il n'est pas clair que l'événement de Fly's Eye soit aussi énergétique. La statistique de Auger exclut avec une quasi-certitude qu'une manip comme Fly's Eye ait eu l'ombre d'une chance d'observer un événement aussi énergétique donc aussi rare. de plus, à l'époque, on ne savait pas bien reconstituer l'énergie des particules incidentes, et même aujourd'hui on ne sait pas bien le faire, mais on a de meilleure données. Au passage, l'expérience LHCf du LHC servira précisément à améliorer l'algorithme de reconstruction des gerbes atmosphériques du projet Auger.
  20. Hubble observe un drôle de truc

    Le texte donne plusieurs pistes : naine blanche à haute latitude galactique, ou objet extragalactique. L'hypothèse d'une naine blanche semble celle privilégiée par les auteurs, arguant que la variabilité des naines blanches faibles est extrêmement mal connue.
  21. 1987A pulsar ou trou noir

    Le moyen le plus simple de répondre à la question serait d'observer le pulsar... que l'on ne voit pas. Un autre moyen serait de connaître la masse de l'étoile progénitrice (qui détermine la nature de son résidu compact)... ce que l'on n'a pas fait à temps (une étude spectroscopique de cette étoile était planifiée pour le printemps 1987). À cela s'ajoute que la supernova possédait un certain nombre de caractéristiques atypiques qui rendent son interprétation compliquée. Donc aucune certitude aujourd'hui, mais une très forte présomption en faveur d'un pulsar.Les limites actuelles sont * en optique une magnitude supérieure à 24,6 * en radio un flux inférieur à 1 mJy, limites qui n'apparaissent pas incompatibles avec les paramètres observés dans d'autres pulsars jeunes. Ceci étant, il y a deux indication qui favorisent fortement l'hypothèse d'un pulsar : * Les temps d'arrivée des neutrinos émis par la supernova (12 secondes) sont supérieurs au temps de vie de la proto-étoile à neutrons qui finit par s'effondrer en trou noir dans les modèle les plus aboutis. De plus, dans ces modèles, l'émission de neutrinos est elativement régulière, alors que celle observée présente des bouffées de neutrinos relativement peu uniformes au cours du temps (si tant est que l'on puisse faire des statistiques robustes sur le pu de neutrinos détectés) * Un signal périodique de 2,14 millisecondes a été épisodiquement observé dans le courant des années 1990, avec une modulation complexe d'environ un quart d'heure, que l'on interprète comme pouvant être dû à la rotation du pulsar soumis à un phénomène de précession (quoique cela soit guère compatible avec les contraintes sur sa non détection, un pulsar en rotation rapide étant a priori assez lumineux). * Une étoile à neutrons qui se serait effondrée "longtemps" (quelques heures) après sa formation par suite d'accrétion de matière ne permet pas d'expliquer l'abondance de cobalt observé dans la contrepartie optique. Le fait que l'on n'observe malgré tout pas de pulsar serait, dans l'hypothèse où il y en a effectivement un, dû à un ou plusieurs facteurs : * L'émission d'un pulsar est focalisé ; il est possible que son faisceau ne balaie pas la Terre. À la distance où il est situé, il est aujourd'hui difficile de voir une modulation de l'émission thermique de la surface (mais dans 20 ans on saura sans doute faire). * Les débris de l'explosion sont encore suffisamment denses pour empêcher le signal du pulsar de se propager jusqu'à nous. On ne sait pas combien de temps cela durera !
  22. L'Odyssée d'Homère et l'astronomie

    Oui enfin en gros c'est une these tres personnelle, pas du tout nouvelle, et qui plus est totalement inverifiable.
  23. Attention aux confusions. Le fond diffus cosmologique a un statut assez radicalement different de la lumiere emise par une galaxie lointaine ou tout ce que vous voulez d'autre. Dans le cas d'une galaxie, vous voyez un objet qui emet un certain rayonnement au cours du temps. Plus le temps passe, plus vous voyez un rayonnement emis tard. Bien evidemment, l'objet que vous voyez "vieillit" plus lentement : c'est le principe du decalage vers le rouge. Si vous observez un quasar de redshift egal a 3 pendant un an, il aura vieillit de 3 mois pendant le temps d'observation (facteur 1+z de moins). Localement on peut assimiler ce decalage vers le rouge a une fuite des galaxies, mais a grande echelle, cette interpretation devient incorrecte. Le fond diffus cosmologique en revanche n'est pas le rayonnement emis par un objet au cours du temps, mais le rayonnement emis dans divers points de l'espace a une epoque donne (la recombinaison --- je suppose ici la recombinaison instantannee pour simplifier).A un instant donne, vous recevez le rayonnement emis a la recombinaison par une certaine region, qui est une sphere centree sur nous. Plus tard, vous recevez le rayonnement emis a la meme epoque, par une region plus lointaine differente. Donc vous ne pouvez assimiler le decalage vers le rouge de ce rayonnement a la vitesse d'eloignement d'une zone emettrice unique.
  24. Sans garantie, ce quasar doit etre considere comme une source parfaitement ponctuelle dans la limite de resolution VLBI actuelle, aussi doit elle etre utilisee pour calibrer ce genre de mesure interferometrique.
  25. Corot et les exoplanètes

    > et concernant l'astérosismologie, quelles nouvelles ?Les deux instruments (transit et sismologie) marchent de façon quasi nominale. Le bruit des instruments est 8% et 9% au-dessus du bruit de photon, c'est-à-dire 8% et 9% au-dessus du mieux que l'on pouvait imaginer. Donc effectivement tout le monde est ravi de cela. La sismologie fonctionne très bien, et apporte déjà confirmations et lot de surprises. En particulier les modèles stellaires prédisaient une loi donnant l'amplitude des modes de vibration en fonction du rapport M/L des étoiles (normalisé au Soleil), et les données préliminaires donnent une amplitude 30% plus faible que ce qui était attendu. Le nom des étoiles observées n'a pas été donné, mais il a été dit qu'une population assez variée avait été ciblée.