dg2

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Tout ce qui a été posté par dg2

  1. En l'occurence, Nature est connue pour accepter les articles "à risque" (mémoire de l'eau, fusion froide, etc).
  2. Certes, mais ou est le probleme ? Je ne connais pas d'exemple en astronomie ou les participant a une experience ou a une campagne d'observation auraient refuse de publier quoi que ce soit au motif que cela ne correspondait pas a leurs attentes (cf Gravity Probe B pour un exemple tres recent). Que cela se produise en biologie, ou les experiences sont plus nombreuses et moins couteuses est possible, mais en astronomie, l'organisation de la recherche n'a pas grand chose a voir.
  3. J'avoue ne pas comprendre de quoi vous parlez. Quels sont donc ces rates que les gens ne publieraient pas ???
  4. Némésis

    Pour faire court, c'est foireux de chez foireux. http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9m%C3%A9sis_%28%C3%A9toile%29
  5. j'ai aussi ete tente de lui rajouter des points sur le point n31 du crackpot, car de memoire son argumentaire dans son livre est 1) il est y des phenomene aerospatiaux non identifies 2) donc les petits hommes verts existent 3) donc ils ont un moyen de propulsion pour venir nous faire coucou 4) donc ma theorie est la bonne. Ceci dit a strictement parler, ce ne sont pas Eux (contrairement au cas JPP-Ummites) qui lui auraient souffle les secrets de sa theorie.
  6. Il faudrait que je relise en detail son livre pour dire combien de fois il marque aux points 2 a 4 du crackpot index. Comme je n'ai pas le livre sous la main, je ne commenterai que le seul pdf que j'aie pu prendre sur son site (Resultats_Exp_Site_fr.pdf).Si l'on regarde donc le simple pdf de description des resultats, et sans pretention d'exhaustivite, on peut quand meme sans trop de risque lui mettre 1 ou 3 points (selon que l'on considere que c'est faux ou incoherent) pour "une meme theorie quantique de la gravitation, cad une theorie dans laquelle la pesanteur est due a une myriade de sub particules naturelles interagissant avec la matiere", qui est plutot une definition classique d'une theorie (p. 2). 1 ou 3 points aussi pour "interaction [quantique] de faible section specifique et de breve duree" (p. 2, juste apres). Je lui rajouterais bien 1 point pour parler de "section specifique" et non de "section efficace". 3 points pour "il fallait pouvoir le demontrer experimentalement, en laboratoire", car il ne parle meme pas des tests usuels des theories de la gravitation, ce qui est assez fort, quand meme. 3 points de plus pour sortir que les gravitons sont la consequence de la recherche d'une theorie quantique de la gravitation. 2 point pour la non justification que le phenomene observe n'est pas un "artefact" selon sa terminologie (p. 8). J'ai bien envie de lui rajouter un point de plus pour ignorer que l'unite newton est un nom commun et s'ecrit sans majuscules et avec un s au pluriel (p. 9). 3 points ensuite pour le coup de l'"acceleration a distance de la matiere" attribuee sans demonstration aux universons (cet homme sait-il ce qu'est une onde de choc ?). Fin de la page 11, il merite un paquet de points pour affirmer sans experimentation qu'il serait capable de produire de l'energie a partir de rien (enfin si, des universons). 3 point page 14 pour ignorer que les niveaux des pixels RGB ne sont pas proportionnels a l'intensite lumineuse. 3 points aussi pour ne pas demontrer que l'ionisation observee vient des universons. 1 point pour dire que la gravitation est due a un echange de gravitons, alors que la RG, qui est une theorie classique l'explique par la courbure de l'espace-temps. 1 point de plus pour affirmer page 16 que c'est la masse qui subit la gravitation et non l'energie. pas mal de points aussi pour affirmer que la rapport charge sur masse d'un electron est un nombre sans dimension (p. 26)A cela s'ajoutent 10 points supplementaires pour justifier de la qualite de son travail par son CV (point 10 du crackpot index). 10 point de plus pour le point 11, vu que le pdf commence par "Une recherche de longue haleine".
  7. Trou dans l'Univers

    Ce n'est pas vraiment un trou, mais une region peu dense. Ce qui est atypique dans cette region, c'est son extension surprenamment grande.
  8. gravitation

    > Cela veut il dire que la pression est nulle également?Non. Les lois de la physique vous disent que le champ gravitationnel est proportionnel au gradient de la pression. Au centre du corps, le champ gravitationnel est nul, donc la pression est maximale.
  9. A notre sympathique ami JD : le coup d'Einstein qui a eu du mal a faire reconnaitre ses travaux, et qui aujourd'hui n'y parviendrait peut-etre pas, c'est enorme. N'oubliez pas que les Bogdanoff ont reussi a publier six articles dans des revues a comite de lecture. Alors ne vous faites pas trop de soucis pour l'eventuelle reincarnation d'Albert. P.S. Au fait, vous preferez quoi, vous ? les universons, l'instanton gravitationnel de taille nulle, ou les univers jumeaux ?
  10. > Mais pour le profane, il demeure compliqué de discerner la > "crankitude" de la véritable pensée novatrice.Vous pouvez deja jeter un oeil au fameux "crackpot index" de John Baez http://math.ucr.edu/home/baez/crackpot.html .
  11. > Contre vents & marées, M. Claude Poher persiste & signe dans > l'élaboration de sa théorie gravitationnelle des Universons > avec récemment des demandes de brevets à propos d'un > dispositif expérimental permettant de vérifier sa dite > théorie, ... selon lui !Le brevetage (ou l'annonce de la tentative de) est un grand classique de la crankitude.[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 29-08-2007).]
  12. Forêt sur Mars?

    Avec une résolution de 6,79m par pixel, si ce sont des arbres, alors ils sont très, très, très gros. Ce qui est amusant, c'est l'incohérence de la théorie du complot invoquée par le site. D'un côté, la caméra de la sonde n'a pas de filtre vert, preuve qu'ils ont des choses à cacher, et de l'autre, ils mettent en libre accès des photos montrant ce qu'ils auraient à cacher. Il serait plus logique que la caméra ait un filtre vert, mais que les photos montrant les prétendus arbres ne soient pas rendues publiques.
  13. La facon dont croit le redshift au cours du temps n'est certes pas la meme en RR et en RG, mais qualitativement, ce qu'il se passe est identique. C'est une consequence de ce que l'on appelle le principe d'equivalence.
  14. > "un objet céleste visible au niveau de l'horizon de notre > univers observable peut-il disparaître avec l'expansion de > l'univers ?"Si l'expansion est accélérée, oui. Il va se passer la même chose que pour un obervateur accéléré en relativité restreinte : le décalage vers le rouge de l'objet va tendre vers l'infini. Cela signifie moins de photons reçus (l'intervalle de temps entre des signaux envoyés à intervalles de temps réguliers pour l'observateur accéléré va croître comme 1 + z), et des photons moins énergétiques (à cause du décalage vers le rouge). C'est la fameuse histoire de l'image de l'astronaute qui se fige peu à peu à mesure que celui-ci s'approche de l'ohrizon du trou noir. Ceci dit, comme on reçoit de moins en moins de photons et que ceux-ci sont moins énergétiques, l'image devient de plus en plus sombre et de moins en moins contrastée (au bout d'un moment il n'y a plus assez de photons pour faire une image dont les pixels ne soient pas dominés par le bruit de photons). Si l'on calcule le flux lumineux de la source émettrice, celui-ci va, du moins sous certaines conditions (qui dépendent de son spectre), décroître exponentiellement au cours du temps, avec un temps caractéristique donné par l'accélération subie. Pour un trou noir stellaire, ce sera le temps de chûte libre sur le trou noir (1 ms), pour la cosmologie, ce sera le temps de Hubble (dans les 13 milliards d'années, dans l'hypothèse où l'objet est déjà situé à une distance cosmologique). Cependant, en pratique, quand un objet est très faiblement lumineux, on ne doit pas raisonner en terme d'une quantité continue comme le flux lumineux, mais en terme de photons. Dans ce cas, on montre que le nombre de photons (quelle que soit leur énergie) reçus de l'observateur ou de la galaxie accélérée est fini, le dernier photon étant reçu au bout d'un temps fini. Le seul moyen de contrer ce fait est de supposer que l'observateur ccéléré ait envoyé une quantité infinie d'énergie en un temps fini, correspondant précisément à celui où il disparaît de la vue de l'observateur non accéléré. Donc dans ce cas là, l'objet disparaît clairement de la vue, puisque plus aucun photon n'est émis du point de vue de l'observateur non accéléré. L'image de l'astronaute qui se fige en s'approchant du trou noir est donc fausse : il se fige en même temps qu'il disparaît, on ne voit pas vraiment son image se figer puisqu'en fait on ne voit rien. Incidemment, sans parler d'image figée, les supernovae lointaines sont vue se dérouler plus lentement que leurs homologues proches : c'est l'effet de ralentissement apparent des horloges quand celles-ci sont redshiftées. Maintenant, pour une situation réaliste en cosmologie, le temps caractéristique de l'expansion étant démesurément grand, on ne peut espérer voir à notre échelle voir l'objet disparaître. Quand bien même, en pratique, il est vraisemblable qu'il devienne à un moment donné moins lumineux que le fond diffus optique/infrarouge autre (selon la longueur d'onde d'observation) et qu'il devienne inobservable à ce moment là, de même qu'une personne qui parle trop bas dans un environnement sonore devient inaudible si elle baisse le ton sans pour autant se taire.
  15. > On peut répondre avec l’expansion de l’univers et affirmer > que la galaxie qu’on voit à z=1 s’éloigne aujourd’hui à > une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. Cette > réponse ne me paraît pas convainquante, elle suppose > l’existence de vitesses supraluminiques, pour les > justifier, on suppose que l’espace en expansion se > comporte comme un éther, et on en arrive à ce que certains > photons qui nous atteignent ont fait de la marche arrière > au début de leur course, et finalement on affirme que > l’expansion ne se produit pas entre des objets liés > gravitationnellement. Ce type d’explication suppose qu’il > existe un espace et un temps absolu.N'importe quoi cosmique. Personne ne dit qu'il existe un espace et un temps absolu. D'abord, la notion de vitesse relative n'a de sens que si on compare les vitesses au meme point. Parler de la vitesse de recession d'une galaxie lointaine ne veut a ce titre pas dire grand chose. Si l'on veut parler de vitesse de recession (parce que c'est une notion que croit comprendre le grand public), il faut preciser comment l'on definit les distances, ce qui suppose de choisir un referentiel priviliegie, que l'on prend (somme toute naturellement) determine en tout point par le flot de Hubble. Une fois le referentiel choisi en tout point, on peut y attacher une horloge, qui donne un temps en tout point (dit le temps cosmique). Une fois les ditances et les durees ainsi definies, on peut calculer l'evolution au cours du temps de la distance entre deux objets, et constater que celle-ci augmente plus vie que la vitesse de la lumiere. Mais en aucun cas cela correspond a une vitesse que l'on peut physiquement mettre en evidence. La seule chose que l'on mesure, c'est le redshift et la magnitude, que l'on peut retranscrire en terme de distance (ce qui n'est pas idiot) que si l'on s'est donne une procedure explicite (cf ci-dessus) pour le faire. Une fois cela fait, on peut alors constater que la vitesse a laquelle un objet donne s'eloigne augmente au cours du temps : c'est l'acceleration de l'expansion de l'univers. Ce vocabulaire a bien sur un sens car a echelle suffisamment petite, ou la relativite restreinte suffit a peu pres pour decrire les mouvements des objets, on peut effectivement interpreter les observations comme le fait que l'on a des objets dans un espace temps plat (celui de la relativite restreinte) s'eloignent les uns des autres en accelerant.
  16. Bah, pour changer, vous n'avez rien compris.
  17. > Il est de notoriété publique qu'Einstein avait introduit > la constante cosmologique pour obtenir un univers > statique, il s'agissait d'une hypothèse ad hoc et tout le > monde sait qu'il s'en est mordu les doigts quand l'idée du > big bang et d'un univers en expansion est apparue. Oui enfin, c'est peut-être vrai pour les historiens des sciences en herbe mais c'est plus complexe que cela. Einstein n'a jamais introduit la constante cosmologique pour obtenir un univers statique, mais il a prédit son existence dans l'hypothèse (qui lui semblait inévitable) que l'univers dût être statique. Il n'y a donc aucune forme de malhonnêteté intellectuelle au départ (même si la façon dont il a réagi aux travaux de Friedmann est plus controversée). La correspondance qu'il a à ce moment là entretenue en atteste, d'ailleurs. > Et, comme vous le dites, la constante cosmologique est > réapparue pour rendre compatible le modèle standard et les > observations de supernovae lointaines qui semblent montrer > une accélération de l'expansion. C'est faux. Dès les années 40, elle a été réintroduite pour rendre compatible l'âge de la Terre avec la constante de Hubble, considérablement surévaluée à l'époque. Puis à nouveau dans les années 60 pour expliquer un éventuel excès de quasars à z = 2 (qui s'est avéré être un effet de sélection sans réalité physique). Même après, il y a toujours eu des tensions entre l'âge de l'univers et la vateur mesurée de la contante de Hubble. Certes, le désaccord était moindre que dans les années 1940, mais il a toujours existé. Vous faites preuve d'une certaine naïveté en croyant que c'est l'accélération de l'accélération qui a à elle seule convaincu les gens de la nécessité d'introduire la constante cosmologique à l'époque récente. C'est un processus plus long et plus complexe qui a été à l'oeuvre.Vous faites la confusion classique entre les conditions d'émergence d'une idée scientifique et la statut qu'elle a acquis au cours du temps. Ces deux choses n'ont strictement rien à voir. Il existe quantité de situations où des idées intéressantes et fructueuses ont été introduites pour de mauvaises raisons. En transposant le fait que la constante cosmologique a été introduite pour de mauvaises raisons (ce qui est déjà limite, cf plus haut), vous essayez de prouver que l'idée de la constante cosmologique est vouée à être mauvaise. C'est une démarche vouée à l'échec. Cela me fait penser aux révisionnistes de la science qui "réanalysent" telle ou telle expérience historiques (Michelson-Morley, par exemple) pour essayer de prouver qu'en réalité l'interprétation de cette expérience là été incorrecte et que par suite toutes les conséquences que l'on en a tiré s'effondrent. > Il n'y a pas de mystère, pour modifier la "dynamique" de > l'univers il faut rajouter un terme équivalent à une > pression ce que représente la constante cosmologique.Faux encore, la constante cosmologique ne correspond pas à un terme de pression, ne serait-ce que parce que la pression que l'on peut éventuellement lui associer est négative.> On peut difficilement contester qu'il s'agit d'une > hypothèse ad hoc tant qu'il n'y a aucune confirmation de > l'existence de cette "pression".Il y a des quantités d'arguments théoriques qui rendent la constante cosmologique difficilement contournable, non pas en tant que constante fondamentale, mais en tant qu'énergie du vide. Cela était connu dès Lemaître. Si l'on suivant votre raisonnement, il faudrait dire par exemple qu'aucune expérience n'a jamais permis de tester le comportement de la gravitation à grande distance et que par suite le fait que la relativité générale puisse décrire l'univers à grande échelle n'est qu'une hypothèse qui restera à jamais une hypothèse. Cela n'a pas de sens. > Il me semble que, pour vous, cette confirmation est > secondaire, alors que pour moi elle est primordiale et > j'essayais d'expliquer notre différence par une > "philosophie" de la science différente. Mais ma "politique > d'ouverture" s'est heurtée à votre "pensée unique" . Je > mets un peu d'humour, à fronts renversés, pour détendre > l'atmosphère parce que je pense que, sur ce point au > moins, nous ne sommes pas proches d'un accord et que > continuer ce débat "philosophique" serait stérile.Il n'y a pas de débat, et il n'y en aura jamais. Votre avis n'a d'importance que pour vous-même. Je prends de mon temps pour expliquer ma discipline à ceux qui souhaitent en savoir plus et pour dissiper quelques idées fausses, mais ne vous faites aucune illusion. En aucun cas les échanges que nous pouvons avoir ont une once d'intérêt sur le plan scientifique.
  18. Vous vous répandez dans les poncifs habituels des pseudos scientifiques. Il n'est nul besoin d'introduire des hypothèses supplementaire par rapport à ce qui existait en 1935 : la constante cosmologique (ou l'énergie noire comme on dit aujourd'hui) a été introduite en 1917, tout comme le principe cosmologique. La matière noire l'a été au début des années 1930. Le modèle actuel n'utilise rien de plus. Tout au plus s'efforce-t-il - en ce n'est certes pas rien - de donner un sens physique à ces hypothèses (l'univers est homogène parce que...). Donc dire que l'on a besoin sans cesse de rajouter des hypothèses est à la base complètement faux, tant scientifiquement qu'historiquement. Il est même remarquable de voir que des hypothèses faites avec des moyens observationnels immensément plus limités qu'aujourd'hui ont résisté pendant aussi longtemps à des observations de plus en plus fines. Certes, le statut de la constante cosmologique a changé (d'un truc utile pour assurer un univers statique, elle est devenue ce qui permet que son expansion accélère), mais c'est le même objet qui est utilisé dans un cas comme dans l'autre, et de toute façon cela avait été fait dès les années 1940.Ensuite, vous dites "toutes ces mesures donneront une distance et une vitesse avec la même cohérence qu'elles soient "naturelles" ou dues à l'expansion". Là c'est tout simplement faux (et pas qu'un peu, d'ailleurs, cf ci-dessous). La relation redshift-luminosité ou taille angulaire-luminosité est considérablement différente si l'on suppose un univers sans gravité avec des objets s'éloignant effectivement les uns des autres suivant la loi de Hubble ou si l'on considère un univers décrit par la relativité générale. Le désaccord le plus extrême se situe au niveau du FDC, dont les structures devraient être dans les 1000 fois plus petites que celles que l'on observe si l'on considérait un univers purement cinématique (on parle d'univers de Milne), mais cela marche pour toutes les galaxies d'un redshift supérieur à 1, qui apparaissent en rélaité bien plus grosse qu'elles ne le feraient dans l'univers de Milne (exercice : le montrer).Vos rajoutez ensuite "Vous pensez (si je vous ai bien lu) que l'univers DOIT être compris". C'est là une sorte de procès d'intention bizarre. L'expérience montre que tous les domaines qui peuvent être abordés par la physique voient leur compréhension améliorée si l'on procède ainsi. Il n'y a pas de raisons valables de penser que cela ne soit pas le cas dans tel ou tel domaine qui de fait peut être abordé sous l'angle scientifique. Ce que vous dites me fait penser à ceux qui diraient que faire des mathématiques est vain puisque d'après le théorème de Gödel l'on n'aura jamais la possiblité d'avoir la certitude de la cohérence des constructions mathématiques que l'on manipule. C'est une assertion logiquement vraie, mais qui ne résiste cependant pas à l'épreuve des faits. Bref, l'idée que vous vous faites de la notion de certitude n'a pas grand chose à voir avec celle qui prévaut en science. Au final, cela montre surtout que nombreux sont les gens qui aiment avoir un avis tranché sur des questions qu'ils ne maîtrisent guère, et, par corollaire que discuter avec eux apparaît à la longue, pour leurs interlocuteurs, lassant, vain et inutile. Dans votre cas, vous persitez à affirmer avec une obstination bizarre qu'il n'y a pas de preuve à l'expansion de l'univers. C'est déjà une assertion difficilement tenable puisque vous ne définissez pas exactement le terme d'expansion (que j'imagine être "truc différent d'un univers de Milne"). Si c'est le cas, vous vous trompez, cf plus haut. Vous dites ensuite qu'il n'y a pas de preuve observationnelle de l'origine cosmologique du CMB. Là vous faites une double erreur, scientifique et épistémologique. Scientifique parce que l'on observe dans certains cas que les quasars lointains baignent dans un rayonnement et que ce rayonnement est toujour plus chaud qu'aujourd'hui, sa limite inférieure en température suivant la même la loi de croissance de la température du FDC avec le redshift. Epistémologique, parce que vous semblez ignorer que la science procède d'abord et avant tout par la mise en cohérence maximale des faits, ce que l'on fait en cosmologie. Vous préférez apparemment opter pour l'attitude très créationniste qui dit que les théories sont forcément vulgaires et que seuls les faits sont nobles, aussi l'absence d'un fait directement interprétable est-elle un manque crucial pour expliquer les phénomènes. Je vous renvoie aux écrits de Popper et autres, peut-être arriverez-vous à réaliser que la démarche scientifique ne procède pas ainsi. Je ne vous accuse bien sûr pas de créationnisme, mais j'insiste sur le fait que votre attitude s'apparente à une démarche non scientifique, quoique vous vous en défendiez.Enfin, vous dites "Je pense qu'il n'est absolument pas évident que nous ayons la capacité de reconstituer l'histoire de l'univers dans son entier de notre point de vue très limité dans l'espace et dans le temps." Tout à fait honnêtement on s'en fiche un peu. C'est un fait que la compréhension de l'astrophysique en général et de la cosmologie en particulier progressent avec le temps, et qu'il ne faut guère de temps à quelqu'un de doué ne connaissant rien à un sujet pour y apporter une contribution significative : une thèse dure trois ans, ce qui est bien inférieur à la durée d'une vie humaine. Peut-être vous importe-t-il de savoir si l'on aura un jour la réponse ultime à la question ultime. C'est sûrement une question intéressante, à propos de laquelle je doute que tous les chercheurs soient d'accord, mais là encore, c'est globalement sans objet au vu de la réalité concrète de la science, que cela vous plaise ou non.
  19. > dg2, OK j'ai tout faux, alors expliquez moi, quand on > observe une galaxie, comment on fait la part de sa vitesse > d'expansion et de sa vitesse "cinématique" ? et de sa > distance due à l'expansion de celle due à la cinématique ? > et comment on voit si elle est "accrochée" ou "décrochée" > du "flot" (ou du "flux" ?) de Hubble ?Si vous connaissez la magnitude absolue de l'objet et la loi d'expansion, vous êtes en principe en mesure de prédire son décalage vers le rouge. Un écart à celui-ci vous donnera la valeur de l'écart de la galaxie au flot de Hubble. Exemple trivial : M31 se rapproche de nous. En pratique, l'étude des amas de galaxies révèle que les vitesse propres des galaxies (leur écart au flot de Hubble) n'excède que très rarement les 1000 km/s. En terme de redshift, cela donne une erreur de l'ordre de 0.003. Si vous vous voulez déterminer la distance à partir du redshift sans essayer de corriger de l'écart au flot de Hubble vous allez introduire une erreur sur la distance de l'ordre de 10 Mpc. C'est faible par rapport aux distances cosmiques, mais c'est largement assez pour que quand vous essayiez de reconstituer la structure tridimensionnelle d'un amas, celui-ci se voit significativement allongé d'environ 20 Mpc dans la direction de la ligne de visée, alors que sa taille physique est en général bien moindre. Après, peut-être auriez vous envie de demander si on est absolument sûr que l'écart maximum au flot de Hubble est toujours au plus de 1000 km/s (y compris en dehors des amas). La réponse est que si des écarts vraiment significatifs existaient (avec des galaxies animés de vitesse relativistes par rapport au flot de Hubble), alors cela se verrait soit directement par diverses mesures de distance de luminosité (on observerait par exemple des supernovae de type Ia ayant plusieurs magnitudes apparentes d'écart par rapport à la valeur observée pour un redshift donné), soit par spectroscopie (on observerait des raies d'absorption plus redshiftées que les raies d'émission dans les quasars, et dans l'univers local, on verrait des galaxies animées d'un blueshift important), soit par d'autres méthodes, style relation de Tully-Fisher. Certes il est difficile de quantifier la valeur exacte de l'écart au flot de Hubble que l'on peut déduire directement de ces mesures, mais il n'existe aucun élément observationnel qui irait dans ce sens. Arp a longtemps essayé de les mettre en évidence, mais l'analyse détaillé des événements bizarres qu'il a mis a jour a toujours permis une interprétation classique, quoique parfois atypique, à ses observations. Évidemment Arp geint sans cesse que certains des événements qu'il a identifiés n'ont pas fait l'objet d'analyse détaillée, avec les grand maichants du HST qui refusent de lui donner du temps d'observation, mais il est difficile de lui donner raison alors que chaque fois que du temps d'observation lui a été donné, il a permis d'infirmer ses conclusions. S'ajoute à cela, bien sûr, le bon sens du physicien qui nous suggère que la quantité d'énergie qu'il faudrait donner à une galaxie pour l'accélérer afin de lui permettre d'acquérir une vitesse relativiste par rapport au flot de Hubble est considérable (je vous laisse faire le calcul), et que l'on voit mal quel phénomène autre qu'une intervention divine permettrait à 0,0001% des galaxies (par exemple) de se séparer notablement du flot de Hubble tout en faisant en sorte que la totalité des phénomènes observables s'accorde avec l'interprétation usuelle du redshift. Quand bien même ce serait le cas, il faudrait expliquer pourquoi ces galaxies rebelles ne sont jamais vues au voisinage d'amas, jamais vues entrer en collision avec d'autres galaxies, jamais vues posséder une supernova, etc, etc. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 05-07-2007).]
  20. taille d'une etoile!!

    Leur taille dépend de la longueur d'onde d'observation. Pour Betelgeuse, la taille apparente varie d'un facteur trois selon la longueur d'onde.
  21. > Ma découverte personnelle du week-end : l'expansion est > inobservable, c'est-à-dire qu'on ne peut pas faire la > différence, à l'observation, entre la vitesse "physique" > d'une galaxie et l'expansion de l'univers.C'est une découverte d'autant plus personnelle qu'elle est complètement fausse. Toute l'étude des supernovae à grand redshift est basée sur le fait que l'interprétation purement cinématique est incompatible avec les observations, puisque la relation magnitude-redshift observée n'est pas celle que l'on aurait dans ce cadre-là.
  22. Attention, le décalage vers le rouge d'un objet n'augmente pas nécessairement au cours du temps. C'est vrai si l'expansion s'accélère, mais pas si elle décélère. Si l'exapnsion s'accélère, alors l'objet est d'une part de plus en plus rouge, et d'autre part de moins en moins lumineux. Si à l'inverse l'expansion décélère, alors le redshift décroà®t au cours du temps. Cela ne signifie pas que l'objet est plus lumineux pour autant, cependant.
  23. Absence de trous noirs dans l'Univers ...

    C'est l'exemple typique du communiqué de presse nullissime, puisqu'il ne permet pas de se faire la moindre idée de ce dont parle le papier ( http://fr.arxiv.org/abs/gr-qc/0609024 ). Soyez rassurés, ce papier ne met aucunement en cause l'existence des trous noirs en astrophysique.
  24. "Mystère" sur TF1

    De ce que j'ai vu (enfin, entendu plutôt), l'équation de Drake est à peu près bien évoquée, mais pas le paradoxe de Fermi. En fait, il existe des foultitude d'interprétations à ce paradoxe, et personne ne prétend aujourd'hui avoir une réponse certaine à celui-ci. S'y ajoutent les incohérences classiques, du style le général qui fait sa recherche dans son coin, et qui ne réfère pas en haut lieu la "découverte" apparemment de première importance du nombre associé à l'agroglyphe. Dans la même mouture, on ne saura jamais pourquoi un ordinateur arrive à associer un nombre (à six chiffres qui plus est) à un agroglyphe, mais que les autres restent désespérément imperméables à toute analyse. Pour le reste, il faut sans doute attendre la suite de la série (ou regarder le livre, déjà publié) pour se prononcer.
  25. Evidemment que si on montre que le FDC est un truc d'avant plan cela aurait des conséquences considérables. Evidemment que si on peut tenter le truc à moindre frais on doit le faire. Mais ce qui n'est pas normal c'est qu'un résultat pas spécialement robuste soit brandi tel une relique par celui qui l'a trouvé. L'expérience montre que dans 99% des cas un résultat qui va à l'encontre de ce qui est communément admis est un résultat faux. Et il ne sera pris au sérieux que s'il apporte des éléments indiscutables. Or ici, les trucs de Lieu son contredits par d'autres groupes qui disent observer ce que Lieu n'a pas vu, et ce avec de meilleures données. Cela suffit largement pour ne pas prêter une attention excessive aux gesticulations de Lieu. D'ailleurs la lecture de l'article de Lieu que vous citez confirme qu'il ne s'agit pas d'un article scientifique (il n'est soumis nulle part et me semble avoir peu de chance d'être accepté s'il l'était). C'est une sorte de plaidoyer où transpire sa rancoeur envers ce qu'il appelle les élites scientifiques (conclusion, page 13). Le couplet sur le grand maichant Spergel qui refuse de le citer est un monument (page 10 en bas). Le papier a été discuté lors d'une récente réunion de travail, et aucun invervenant n'a été spécialement enthousiaste. Tous ont été d'accord sur le fait que beaucoup des arguments présentés étaient fallacieux (notamment le coup du redshift de 1000 du FDC), et que Lieu se complaisait à comparer des choses qui n'étaient pas comparables (des analyses sérieuses avec d'autres moins sérieuses mais qui allaient dans son sens). Pour résumer, il y avait consensus sur le fait qu'il est toujours intéressant de jeter un oeil aux papiers provocateurs qui s'efforcent de bousculer l'ordre établi ou en tout cas de proposer un regard décalé sur un sujet, mais il y avait également consensus sur le fait que l'exercice ne vallait que si les arguments dudit papiers avaient une forme de pertinence.