dg2

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  1. Soleil, une double ?

    Une naine rouge, ça brille en IR mais pas en B ou un UV, c'est c'est assez facile à repérer en faisant des clichés avec filtres. De plus, même si le mouvement propre (indicateur habituel de proximité) est inopérant dans ce cas, il reste la parallaxe, qui n'est pas difficile à mesurer pour un objet aussi proche. Je ne connaît pas les travaux relatifs à la couverture du ciel en magnitude, mais sans doute les sondages actuels excluent très fortement la possibilit'e qu'une étoile très proche et brillante existe. À une échelle plus grande (10 parsecs au lieu de 0.5 parsec), ceta reste peut-être encore possible, la magnitude de l'étoile étant augmentée de 6,5 du fait du plus grand éloignement.
  2. Nemesis : c'en est où ?

    Mon sentiment est le même : il y a un petit nombre de persones qui crient dans les désert, devant l'indifférence polie du reste de la communauté scientifique. Comme beaucoup de théories marginales, celle-ci acquiert une visibilité considérablement plus grande dans le grand public, comparée à celle qu'elle a dans la communauté scientifique, ce qui est extrêmement typique de toute théorie apocalyptique de ce genre. Plus quantitativement, si on se fie à la base de données d'articles d'astronomie/astrophysique de la NASA, un seul article dont le titre contient "Nemesis" a été publié en 2005, deux en 2004, un en 2003, trois en 2002 et un en 2001... http://adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-abs_connect?db_key=AST&sim_query=YES&ned_query=YES&aut_logic=OR&obj_logic=OR&author=&object=&start_mon=&start_year=&end_mon=&end_year=&ttl_log ic=OR&title=nemesis&txt_logic=OR&text=&nr_to_return=100&start_nr=1&jou_pick=ALL&ref_stems=&data_and=ALL&group_and=ALL&start_entry_day=&start_entry_mon=&start_entry_year=&end_entry_ day=&end_entry_mon=&end_entry_year=&min_score=&sort=SCORE&data_type=SHORT&aut_syn=YES&ttl_syn=YES&txt_syn=YES&aut_wt=1.0&obj_wt=1.0&ttl_wt=0.3&txt_wt=3.0&aut_wgt=YES&obj_wgt=YES&tt l_wgt=YES&txt_wgt=YES&ttl_sco=YES&txt_sco=YES&version=1 Ajoutons à cela que dans un cas, il s'agit d'un article parlant de l'astéroïde 128 Nemesis et dans cinq autres cas il s'agit de Nemesis, la région de la surface de Venus. Bref, il ne reste que deux articles parlant de l'hypothétique compagnon du soleil publiés depuis 2000... Le sieur Muller a pas mal publié sur le sujet, mais c'était dans les années 80. Il est probablement devenu assez supersticieux avec cela depuis et persiste à y croire. Bref, le tout a l'air d'être rangé depuis pas mal de temps aux oubliettes de l'histoire. Le dernier article en date sur le sujet (2005) reste instructif, même s'il n'a pas été publié dans une revue de premier plan (ce qui signifie que sa probabilité d'être juste n'est pas étayée). L'article en question http://arxiv.org/abs/astro-ph/0502390 s'efforce de mettre des limites sur les paramètres de cette hypothétique Nemesis. En faisant confiance aux auteurs, il semble que Nemesis aurait été vue si sa magnitude visible était inférieure à 11.5 et si sa magnitude infrarouge était inférieure à 19 (!) ce qui met bien évidemment des contraintes assez terrible sur sa luminosité et donc sa masse (44 fois celle de Jupiter au maximum). J'ai quand même des doutes sur les sérieux de cette analyse (il n'est pas dit comment on est sur que des objets plus brillants que telle ou telle magnitude sont nécessairement lointains (effet de parallaxe ?), mais force est de constater que cette théorie ne déchaîne pas l'enthousiasme des foules, ce qui est assez mauvais signe.[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 20-03-2006).]
  3. Soleil, une double ?

    Il faudrait a priori mesurer magnitude et type spectral pour avoir une idée de la distance, ensuite mesurer la vitesse radiale de l'étoile par spectroscopie puis vérifier que le mouvement propre a également l'amplitude correcte : un mouvement propre et/ou une vitesse radiale importants signifieraient qu'on a affaire à une étoile non gravitationnellement liée au Soleil, mais passant dansson voisinage, exactement comme le fait l'étoile de Barnard.À la louche : prenons deux étoiles de masse solaire à 2 al l'une de l'autre et en orbite circulaire. Période de révolution = 32 millions d'années, soit un mouvement propre de 0.08 secondes d'arc par an. Un mouvement propre 1.5 fois plus grand et l'étoile n'est pas gravitationnellement liée. Par comparaison, le mouvement propre de l'étoile de Barnard est 250 fois plus grand. Quand à la magnitude, elle serait de 4,8 pour un soleil à 10 parsecs, donc -1.2 à 2 al. Pour que la naine rouge passe inaperçue, il faudrait facile que sa magnitude dépasse 10, soit un objet 30000 fois moins brillant que la Soleil. La limite de 10 en magnitude est d'ailleurs extrêmement optimiste pour ne pas dire irréaliste (il est peu probable qu'un objet aussi brillant ait échappé aux observations).Incidemment, la vitesse orbitale des deux étoiles serait de l'ordre de 100m/s, ce qui est ridiculement faible par rapport à la dispersion de vitesse typique dans le voisinage solaire. Pour un modèle réaliste, il faudrait vérifier qu'une vitesse aussi faible résiste aux perturbations de toutes les étoiles du voisinage solaire, ce qui franchement est loin d'être évident sur de longues périodes. On peut toujours essayer de s'en sortir en rapprochant l'étoile, mais sa non détection n'en devient que plus improbable (plus proche, donc plus lumineux). Bref, ça sent le scénario tiré par les cheveux, pour ne pas dire pas du tout testé par ses auteurs.
  4. Bonjour,je souhaiterais connaître la phase de la Lune et la magnitude correspondante à partir de laquelle la Lune peut projeter des ombres sur le sol.
  5. Ombre due à la Lune

    Ce que je voudrais savoir c'est à partir de quelle phase l'ombre devient raisonnablement bien visible à l'oeil nu (pour un oeil pas spécialement exercé à l'observation astronomique, disons) dans les meilleures conditions possibles, c'est-à-dire en l'absence de nuages et de pollution lumineuse et suffisamment longtemps après le crépuscule.Je demande cela car des témoins passés d'un événement astronomique rare (une supernova) mentionnent sans plus de précision que l'"étoile invitée", comme ils l'appelaient, projetait des ombres sur le sol. Je voulais savoir quelle magnitude maximale on pouvait associer à un tel événement en comparant avec la phase de la Lune à partir de laquelle on voit des ombres.
  6. Ombre due à la Lune

    La question est de savoir à partir de quelle phase la Lune projette une ombre, dans l'hypothèse d'une absence totale de pollution lumineuse.
  7. Rotation des galaxies

    Tout est une question de temps aractéristique d'évolution. La nébuleuse du Crabe a 1000 ans d'âge, et connaît une expansion rapide. On peut donc voir la forme de la nébuleuse et de ses filaments évoluer.La période de rotation du Soleil dans la Voie Lactée est de 200 millions d'années environ. De fait, on sait détecter la variation de la position du centre galactique par rapport aux quasars distants (6 milliseconde d'arc par an). On voit même les étoiles proches du centre galactique orbiter autour de celui-ci en quelques décennies (cf http://www.mpe.mpg.de/ir/GC/index.php ).Cela devient significativement plus difficile pour M31 : si on la suppose à 2 millions d'al, une étoile de type soleil à 30000 al du centre et avec même période de révolution aurait un déplacement de quelques dizaines de microsecondes d'arc par an. C'est en principe mesurable *mais* il faudrait pour cela avoir une source radio dont l'extension spatiale est extrêmement faible. En pratique, il faudrait trouver un maser à hydrogène. On en a trouvé dans M33 dont on n'a pas observé la rotation, mais dont on a détecté le mouvement propre. Dans M31 on n'a pas trouvé de tels objets, ce qui empêche de pouvoir détecter la rotation ou le mouvement propre de cette galaxie. Peut-être qu'en interférométrie optique cela serait faisable, mais il faudrait un temps d'intégration nettement plus long (la résolution est moindre) et une source très lumineuse bien localisée. Peut-être cela est-il envisageable à terme avec des céphéides.
  8. Problème avec Alnitak et NGC 2024...

    Si je puis me permettre, le coup de dire "IC 434 ne peut pas être ionisé par Alnitak car Celestia dit que c'est pas vrai" est quand même un peu limite, même avec smileys. L'expérience montre qu'énormément d'étudiants de fac ont ce genre de démarche, faisant passer la "technologie" (en l'occurence le logiciel) avant toute forme de démarche scientifique ou de raisonnement.
  9. La coupole de Meudon

    Oui, à terme, la lunette devrait être remise en état. Sinon, pour le financement, le ministre qui l'a décidé à l'époque (le gars qui a emplacé Allègre) était je crois ministre de l'éducation nationale et de la recherche, ceci expliquant cela. Comme il y a deux minitères séparés maintenant, il fallait bien répartir les crédits. Si la rénovation se fait dans un but de diffusion des connaissances (il y a déjà des ateliers organisés pour les enseignants dans le bâtiments de la grande lunette), ce n'est pas idiot que ce soit l'éducation qui finance.
  10. La coupole de Meudon

    Concurrencer, oui, mais pas à long terme. Le cuivre de la coupole rénovée a été posé et fondu dans exactement les mêmes conditions que celui d'il y a plus d'un siècle. Donc il se patinera exactement de la même façon, mais cela prendra plus de dix ans. En attendant, c'est vrai que ça va changer le paysage.
  11. eclipse sur saturne?

    L'inclinaison de Saturne sur l'écliptique est très élevée, ce qui rend les configurations d'éclipse peu fréquentes, de la même façon que ce qu'il se passe sur Terre. Le fait que les éclipses sur Jupiter soient fréquentes vient du fait que l'inclinaison de Jupiter et faible et que ses gros satellites sont proches, ce qui est l'inverse de la configuration Saturne Triton. Par contre, l'inclinaison de Saturne permet en général de voir les anneaux et leur ombre projetée sur la planète. On ne peut pas tout avoir.
  12. Pulsar...

    Il faudrait pouvoir convertir en flux la sensibilité d'un récepteur radio. Ensuite, il faudrait voir s'il est suffisamment directionnel pour identifier la source avec précision et la séparer de l'éventuel bruit radio de l'environnement. Cela doit être faisable en y consacrant du temps, je pense.
  13. Même message pour moi aussi...
  14. Appolo

    Les sites observés par Hubble sont ceux des alunissage d'Apollo 15 et Apollo 17, ainsi qu'Aristarque. Le site d'Apollo 11 n'a pas été observé.
  15. Appolo

    En prenant 5 m pour la carcasse du LEM, située à 400000 km, cela donne une taille angulaire de 2,5 milliseconde d'arc... En interférométrie au VLT c'est peut-être jouable, sinon, même en supposant une ombre 100 fois plus longue au lever ou au coucher du soleil, il y a peu d'espoir. Il y a quelques mois Hubble a pris des clichés de plusieurs sites d'alunissage des missions Apollo (cf par exemple http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2005/29/image/m ) mais je n'ai pas trouvé dans les descriptif la résolution des images.
  16. Pulsar...

    > olivier18Atenntion à ne pas confondre la fréquence du rayonnement émis par le pulsar avec sa fréquence de rotation. Les périodes de rotation des pulsars vont de quelques dizainesde millisecondes pour les pulsars jeune (Crabe et Vela par exemple) à plusieurs secondes pour les pulsars vieux. La rotation des pulsars diminue au cours du temps car en tournant sur lui-même, le pulsar perd de l'énergie par effet d'induction. Les pulsars vieux peuvent ensuite voir leur rotation accélérer à nouveau s'ils accrètent de la matière. Leur rotation peut alors rester très stable, car leur champ magnétiqu, respeonsable de la perte d'énergie initiale a considérablement diminué à ce moment là. Il n'y a pas de limites supérieure à la période de rotation des pulsars, mais plus un pulsars tourne lentement, plus il est vieux, plus son champ magnétique est faible et moins il est lumineux. La période la plus grande observée de de 8 secondes, mais le nombre de pulsars connus est très faible (quelques milliers) par rapport au nombre total de pulsars de la Galaxie (estimé à plusieurs centaines de millions). Il existe vraisemblablement une immense population de pulsars trop faibles car trop lents et/ou trop loins qu'on a peu de chances de détecter. Il existe par contre une limite inférieure à la période des pulsars, situé entre 0,5 et 1 milliseconde : au delà le pulsar perdrait de la masse par force centrifuge. La limite exacte dépend de la nature exacte de l'intérieur du pulsar, que l'on ne connaît pas bien à présent : plus la matière à l'intérieur est compressible, plus le pulsar peut être petit et tourner vite. La détection d'un pulsar tournant plus vite qu'une milliseconde serait très intéressante à ce titre, mais le pulsar le plus rapide détecté à ce jour (1,3 ms) est encore trop lent pour contraindre les modèles.Ensuite, un pulsars émet par divers processus complexes un rayonnement sur tout le spectre électromagnétique. En pratique il est plus détectable en radio, mais il existe en X et en visible aussi, quoique que les pulsars dont on ait détecté l'émission dans ces trois domaines sont rares (le Crabe, Vela et peut être un ou deux autres, je pense).[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 01-03-2006).]
  17. Pulsar...

    Le pulsar le plus brillant en optique c'est le pulsar du Crabe. Si la nébuleuse qui l'entoure est facile à observer (8,4), le pulsar lui-même l'est nettement moins : sa magnitude est de 15,9. En terme de magnitude absolue, le pulsar lui même reste un objet très brillant : plus de 1000 luminosités solaires. Il est malheureusement trop loin... Si on prend maintenant tout le spectre électromagnétique, la luminosité est de l'ordre de plusieurs centaines de milliers de fois celle du Soleil. Le flux reçu sur Terre dans tout le spectre électromagnétique est dans les 10^-9 W / m^2. En visible, c'est clairement détectable, en radio, je ne sais pas. Incidemment, la source radio la plus brillante du ciel n'est pas le pulsar du Crabe, mais Cassiopée A, une source radio correspondant à un rémanent de supernova vieux d'un peu plus de 300 ans. Le rémanent est situé, comme son nom l'indique, dans la constellation de Cassiopée, et date de la fin du XVIIème siècle, où l'astronomie était considérablement développée. Comment se fait-il que personne (à l'exception peut-être de Flamsteed, mais cela reset douteux) n'ait remarqué la supernova ? Pour l'heure personne ne sait pourquoi celle-ci a été si peu lumineuse.
  18. Mais la comète C/2006B1, on peut la voir de Douai ? Elle est a -38 de déclinaison, quand même, et pas vraiment dans Orion, non ?P.S. Douai, et pas Douais, comme chacun devrait savoir...[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 24-02-2006).]
  19. Des nouvelles de la Voix du Nord, sur leur site (vers le bas de la page) : http://www.lavoixdunord.fr/vdn/journal/2006/02/24/REGION/ART2.phtml Message reçu, semble-t-il. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 24-02-2006).]
  20. Etoiles extragalactiques

    Il est en principe possible de mesurer la vitesse tangentielle de M31. Cela a été fait par interférométrie avec M33, plus éloignée, en utilisant des sources suffisamment ponctuelles et lumineuses pour repérer la galaxie, à savoir des masers à hydrogène. Malheureusement on n'a pour l'heure pas trouvé de tels masers dans M31, d'où impossibilité de mesurer sa vitesse tangentielle. Indépendamment de cela, les modèles de formations des grandes structures prédisent qu'on n'a pas au départ de moment cinétique dans la distribution de matière : on a au départ des fluctuations de densité mais pas de champ de vitesse. Au bout d'un certain temps, tel ou tel système peut acquérir du moment cinétique, la somme globale de tous les moments cinétiques restant nulle. Je ne connais pas les détails, mais comme le groupe local est relativement bien individualisé, je pense que l'on considère qu'il est peu probable qu'il ait pu échanger du moment cinétique avec son environnement proche, et par suite que celui-ci doit être nul. Le gros de la masse du groupe local c'est M31 et la Voile Lactée, et on s'attend donc à ce que les deux ait une orbite avec un faible moment cinétique, soit une orbite quasi radiale (ou très elliptique). D'autre part, les simulation numériques indiquent que quand deux galaxies passent suffisamment proches l'un de l'autre, les effets de marée les déforment considérablement et les vouent inéluctablement à une fusion, quand bien bien il n'y a pas collision, mais passage rapproché dans un premier temps.À vérifier, mais je pense que le raisonnement est à peu près comme ça. [Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 24-02-2006).]
  21. Si, j'avais compris. Mais c'etait pour lever toute confusion possible entre C/2006B1 et X/2006B1. Car effectivement il n'est pas evident qu'il s'agisse du meme objet.
  22. >skywalkerX/2006B1 et C/2006B1 c'est pareil.2006 c'est l'annee de decouverte (on s'en serait pas doute, dis donc). B c'est que la decouverte a eu lieu la deuxieme quinzaine de janvier (A pour la premiere quinzaine, C pour la premiere quinzaine de fevrier, etc jusqu'a Y pour la deuxieme quinzaine de decembre et pas X car on passe de H a J). Le 1 c'est parce que c'est le premier objet detecte cette quinzaine. Et le X ? On distingue les cometes a courte periode (moins de deux siecles je crois) des autres. Les premieres (rares) se voient attribuer un P (comme Halley) les autres un C (comme Hale-Bopp). Si la comete disparait de la circulation (genre Shoemaker-Levy 9), on lui met un D a la place du P ou du C. Enfin, quand on n'a pas assez d'observations pour determiner l'orbite, on met un X. Cela concerne soit les cometes historiques dont on n'a pas assez de temoignages fiables pour reconstituer l'orbite, soit les cometes qui viennent juste d'etre decouverte, qui on un X avec que celui-ci ne devienne un C ou un P selon l'orbite. Donc au depart, on donne la designation temporaire de X/2006B1, puis on a transforme ca en C/2006B1 (la majorite des cometes sont a longue periode voire a orbite non elliptique).[Ce message a été modifié par dg2 (Édité le 23-02-2006).]
  23. centre de l'univers??

    Heu Serge, le 14 milliards est bon, mais pas le 30, c'est plutot 45.
  24. Saut que Monsieur Bopp avait un materiel legerement meilleur qu'un 150 et des conditions d'observation legerement meilleures que la metropole lilloise. Ce n'est pas tant le fait qu'un amateur voit une comete qui est bizarre, c'est le fait que malgre les conditions et le materiel dont il dispose il puisse etre le premier. Maintenant avec un gars qui attrappe des meteorites avec une boite de chaussures et du film plastique, on ne sait jamais, hein.
  25. Etoiles extragalactiques

    À propos d'Arcturus, j'ai trouvé ça : http://www.astro.uiuc.edu/~kaler/sow/arcturus.html La fin dit (je traduis à la hache) : "Arcturus possède une vitesse par rapport au Soleil plus élevée que toutes les autres étoiles brillantes. Comparée à l'ensemble des autres étoiles du voisinage qui suivent une orbite plus ou moins circulaire, elle va ["falls behind"] à 100 kilomètres par seconde, comme les autres objets dit du "groupe d'Arcturus" [une cinquantaine, je crois]. Ce déplacement a longtemps été interprété comme du au fait que ces étoiles viennent d'une population ancienne de la Galaxie, ce qui est corroborré par le fait qu'elle ont une abondance faible d'éléments lourds. Une hypothèse plus étrange ["intriguing"] serait que l'étoile provient en vérité d'une petite galaxie qui aurait fusionné avec la nôtre il y a 5 à 8 milliards d'années."