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Le 16/02/2022 à 20:46, communicationrel a dit :Une petite question de relativité pour les experts du forum.
Une fusée croise la terre à 99% de c au temps t = 0 pour la terre et se synchronise avec elle au passage. Elle se dirige vers un relais qui est lui même déjà synchronisé avec la terre et immobile par rapport à elle. La fusée met un an dans son référentiel pour atteindre le relais. Cela représente 7,0888 ans (facteur gamma) pour la terre et le relais dans leur référentiel. Quand la fusée croise le relais elle a croisé la terre depuis 1 an pour elle mais depuis 7 ans pour la terre et le relais.
Dans le référentiel de la fusée la durée propre du trajet est 1 an.
Dans le référentiel du relais la durée propre du trajet est 7 ans.
Donc il y a deux temps propres déterminés dans deux référentiels différents. Ils sont censés être absolus et se conserver par changement de référentiel.
Ensuite il y a le calcul des temps propres depuis les autres référentiels qui doivent redonner les mêmes valeurs.
Le temps propre de la fusée calculé depuis le référentiel du relais est rac(7,0888^2-(0,99*7,0888)^2) = 1 an.
Le temps propre du relais calculé depuis le référentiel de la fusée est rac(1^2-0,99^2) = 51,5 jours.Donc on voit que le relais calcule la bonne valeur de temps propre de la fusée mais que la fusée ne calcule pas le temps propre du relais.
Il n'y a donc pas conservation de T²-X² par changement de référentiel.Comment expliquez-vous cela ?
Par le fait que vous ne comprenez pas de quoi vous parlez ? C'est pourtant un exercice des plus basiques d'application de la relativité...
Reprenons.
Dans le référentiel de la fusée, la fusée est immobile et en permanence située à l'origine de mon système d'axe (en x = 0, donc). C'est la Terre qui se déplace, suivant une trajectoire rectiligne et uniforme, par exemple selon l'équation
xT = - v t.
(J'oriente les axes de sorte que la Terre se déplace vers les x négatif. C'est évidemment un choix arbitraire.)
On peut rajouter une constante à cette équation, mais si je vous lis, vous voulez que le croisement de la fusée (qui est en x = 0) ait lieu quand t = 0. Donc a priori pas de constante en plus. Cela ne changera rien de toute façon.
Vous prenez v= 0,99 c, donc à toute fins utiles, on a γ = 7,0888 (eh oui, il y a au moins un truc juste dans votre texte...) et v γ / c= 7,0179. On n'en aura guère besoin si on est malin, cela dit.
Le relai se déplace aussi, suivant une trajectoire parallèle qui, du point de vue de la fusée, est simplement décalée dans le temps par rapport à celle de la Terre. Sa trajectoire est donc
xR = - v (t - tD),
avec tD = 1 an, choisissez-vous.
Si on a ajouté une constante à l'équation pour la trajectoire de la Terre, on ajoute la même constante ici : c'est la différence xR - xT qui doit être toujours la même. (égale à v tD).
Ensuite, vous nous dites
Le 16/02/2022 à 20:46, communicationrel a dit :Dans le référentiel de la fusée la durée propre du trajet est 1 an.
C'est techniquement juste mais fortuitement exact. La durée propre du trajet de la fusée est égale par définition au temps qu'elle mesure dans son référentiel pour effectuer le trajet. Donc c'est 1 an (= tD). Là où on sent qu'il y a un problème, c'est que vous pouvez calculer ce temps de plusieurs façons, sans forcément vous placer dans le référentiel de la fusée. Donc OK pour "la durée propre de la fusée est de 1 an", pas OK pour "dans le référentiel de la fusée, la durée propre est de 1 an". C'est une précision inutile qui suggère que vous avez loupé ce point essentiel (ce qui est dommage, c'est juste le seul truc qui importe vraiment en relativité restreinte).
Vous dites ensuite
Le 16/02/2022 à 20:46, communicationrel a dit :Dans le référentiel du relais la durée propre du trajet est 7 ans.
... et confirmez les doutes exprimé ci-dessus. La durée propre du trajet de la fusée EST de 1 an, par construction de votre problème. Ce que vous exprimez, c'est la durée d'un autre trajet mesurée par un autre observateur avec son propre temps propre, pas celui de la fusée. Ce qu'il aurait fallu dire (mais si vous ne l'avez pas fait, c'est probablement parce que vous ne comprenez pas), c'est :
L'intervalle de temps propre d'un observateur terrestre dans l'événement 1, "la fusée passe devant la Terre" et l'événement 3 "la fusée passe devant le relais de mon point de vue" est de 7,0888 ans.
Est-ce cela que vous avez en tête ? Je n'en suis pas certain, donc je précise ce qui aurait dû faire sens pour vous.
Continuons
Le 16/02/2022 à 20:46, communicationrel a dit :Donc il y a deux temps propres déterminés dans deux référentiels différents. Ils sont censés être absolus et se conserver par changement de référentiel.
C'est assez imprécis. La première durée (plutôt que temps) correspond bien à une durée propre (l'intervalle de temps propre entre deux événements d'une même ligne d'Univers), la seconde durée représente un truc différent. Mais vous avez raison sur un point : les deux intervalle de temps sont suffisamment bien définis pour qu'on puisse les calculer de plusieurs façon différentes. Et on doit trouver le même résultat. Si ça n'est pas le cas... c'est qu'on s'est trompé dans les calculs.
Vous affirmez ensuite
Le 16/02/2022 à 20:46, communicationrel a dit :Le temps propre de la fusée calculé depuis le référentiel du relais est rac(7,0888^2-(0,99*7,0888)^2) = 1 an.
Le temps propre du relais calculé depuis le référentiel de la fusée est rac(1^2-0,99^2) = 51,5 jours.Le problème c'est que vous n'expliquez pas comment vous sortez ce résultat, donc on a l'impression que cela pourrait être n'importe quoi.
Une bonne façon de procéder est la suivante :
Evénement 1 : la fusée passe devant la Terre, en (t1, x1) = (0, 0) dans le référentiel de la fusée.
Evénement 2 : la fusée passe devant le relais en (t2, x2) = (tD, 0) dans le référentiel de la fusée, cf. ci-dessus.
L'intervalle de temps correspondant est donné par la formule, valable quel que soit le référentiel :
c2 Δτ2 = c2 (t2 - t1)2 - (x2 - x1)2
Dans le référentiel de la fusée, les x sont nuls et l'écart entre t2 et t1 est tD, donc le temps propre du trajet est bien tD. Attention, cela se réduit ici à la différence des t uniquement parce que la différence des x est nulle. Sans cela, il faut inclure le terme correspondant.
Plaçons-nous maintenant dans le référentiel terrestre. Il faut déterminer les nouvelles coordonnées des événements 1 et 2 suivant les formules des transformation de Lorentz, à savoir
t' = γ (t + v x / c2),
x' = γ (x + v t).
(Si on se demande quel signe choisir dans la transformation, on le détermine par le fait que quand on suit la Terre, elle est immobile, soit x'T = constante)
Avec ces formules, l'événement 1 a pour coordonnées, dans le référentiel terrestre,
(t'1, x'1) = (0, 0)
et le 2 :
(t'2, x'2) = (γ tD, γ v tD)
Avec la formule du c2 Δt2, on retrouve à nouveau
c2 Δτ2 = c2 (γ tD)2 (1 - v2 / c2) = c2tD2.
Et on est content, on retrouve le même résultat.
La partie vaguement plus difficile est au sujet de l'autre intervalle de temps, à savoir le temps propre d'un observateur terrestre entre l'événement 1 "la fusée passe devant la Terre" et un autre événement, l'événement 3 "le moment dans le calendrier terrestre où la fusée atteint le relais". Cet événement a pour localisation la Terre, donc se situe en x'3 = 0, et se produit au moment du calendrier terrestre (indexé par t") où la fusée atteint le relais. C'est donc, par définition, en t'2. On a donc :
(t'3, x'3) = (t'2, 0).
Calculons donc la distance spatio-temporelle entre les événements 1 et 3. On utilise à nouveau
c2 Δτ2 = c2 (t3 - t1)2 - (x3 - x1)2,
formule que l'on va utiliser dans le référentiel que l'on veut. Dans le référentiel terrestre, on met des primes partout et tous les termes sont nuls sauf celui avec t'3 et on trouve comme résultat γ tD, soit les 7,0888 années.
Maintenant on peut aussi calculer le truc dans le référentiel de la fusée. Pour cela, il faut passer des coordonnées (t', x') aux coordonnées (t, x), c'est-à-dire effectuer la transformation de Lorentz inverse de la précédente (il suffit d'inverser le signe de la vitesse), à savoir
t = γ (t' - v x' / c2),
x = γ (x' - v t').
Avec ces formules, les coordonnées de l'événement 3 sont
(t3, x3) = (γ t'2, - v γ t'2) = (γ2tD, - v γ2tD).
Trois remarques : les coordonnées de cet événement dans le référentiel du vaisseau ne sont pas évidentes. Par exemple, les événement 2 et 3 étaient simultanés pour le terrien (t'2 = t'3) mais pas du point de vue de la fusée : la simultanéité n'existe pas. Par ailleurs la valeur exacte des coordonnées n'est pas spécialement intuitive quand on débute en relativité. Néanmoins comme l'événement 3 est sur la ligne d'univers de la Terre, il est situé sur un point de sa trajectoire telle qu'établie dans ce référentiel : on a bien x3 = - v t3. Enfin, l'événement 3 est situé dans le futur de l'événement 1 puisqu'il représente une étape ultérieure de la ligne d'univers de la Terre. Cette relation causale soit être observée par tout le monde. Donc on savait d'avance qu'on aurait t3 > t1.
En tout état de cause, la distance spatiotemporelle entre les événements 1 et 3 peut être calculée dans le référentiel de la fusée et, ô miracle, ô joie, du fait qu'on a le facteur γ2 devant les coordonnées de x3 et t3, un de ces deux γ survit et l'intervalle est, à nouveau γ tD.
Le 16/02/2022 à 20:46, communicationrel a dit :Il n'y a donc pas conservation de T²-X² par changement de référentiel.
Faux, cette quantité est conservée, encore faut-il comprendre comment les choses se transforment par changement de référentiel et identifier correctement à quelles coordonnées d'espace-temps correspondent les événements que l'on définit.
Le 16/02/2022 à 20:46, communicationrel a dit :Comment expliquez-vous cela ?
Par le fait que vous n'avez pas bien calculé les choses (ce qui est excusable) et que par votre ego par trop volumineux vous interprétez un résultat incohérent non pas comme une preuve que vous calculez mal mais comme la preuve que le reste du monde ne comprend rien (ce qui est moins excusable).
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Il y a 2 heures, dfremond a dit :a moins de z= 0.025 peut-être, mais ce n'est pas le sujet: a z plus fort, il y a plus de chance.
Si la probabilité d'alignement entre un objet donné (M88 par exemple) un autre objet de la sphère céleste est de X%, alors la probabilité d'existence d'un alignement entre l'ensemble des objets du catalogue Messier (100 objets, disons) et l'ensemble des objets de la sphère céleste est de 100X% (proba de départ multipliée par le nombre d'objets).
De la même façon, si vous prenez l'ensemble des objets à, disons, z < 0,01, la probabilité que l'on d'entre eux présente un alignement parfait avec un autre objet de la sphère céleste est huit fois moindre que la proba si on prend à la place tous les objets à z < 0,02 (sphère deux fois plus grande en taille, volume huit fois plus grand, donc).
Dit autrement : plus vous contraignez l'objet d'avant-plan à être proche de vous, plus la proba d'alignement est faible car c'est se restreindre à un petit nombre d'objets d'avant-plan.
J'espère que c'est plus clair comme ça.
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il y a une heure, dfremond a dit :Oui, avec un z=0.02435 exactement, mais pour l'objet central qui est le seul mesuré. les autres objets autours n'ont peu-etre pas le meme z et sont peutetre plus loins?
Ce que Superlentille veut dire, c'est qu'une déviation importante nécessite une masse déflectrice d'autant plus grande, ce qui rend d'autant plus improbable :
- l'existence de celle-ci quand la distance qui nous sépare d'elle est aussi faible.
- l'existence d'un alignement aussi parfait entre avec un objet d'arrière-plan et ne serait-ce qu'un seul objet d'avant-plan situé à une distance aussi faible : il y a juste trop peu d'objets à moins de z = 0;025 pour qu'un alignement parfait soit statistiquement possible.
Ces deux probabilités (forte masse à faible distance et alignement entre un objet proche et un objet lointain) sont indépendantes, ce qui rend d'autant plus improbable leur occurrence simultanée.
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il y a 43 minutes, dfremond a dit :Y a t-il un moyen éventuel de voir si c'est vraiment un mirage gravitationnel?
Par spectroscopie. Le catalogue du SDSS vous dira sans doute ce qu'il en est.
Indépendamment de cela, s'il y avait des lentilles gravitationnelles faciles à observer, cela se saurait... La taille de votre structure fait dans les 20'' alors que des lentilles de type Croix d'Einstein ont une séparation angulaire dix fois moindre. Il faudrait des quantités de masses absolument démentielles pour défléchir la lumière d'une source d'arrière-plan sur une aussi vaste zone.
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Il y a 9 heures, FAP a dit :Et si on agrandit l'image il y a plein de petits points, comme si il y avait des poussières sur l'objectif ?
Des poussières sur l'objectif n'apparaitront jamais aussi nettes à mon avis. Peut-être voit-on des effets de saturation dus à un détecteur IR insuffisamment refroidi ?
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Détails du processus, qui n'a pas d'équivalent terrestre :
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Il y a 6 heures, cbuil a dit :Le spectre dans le proche infrarouge de l'étoile HD84406 pris il y a deux nuits avec un spectrographe Star'Ex monté à l'arrière d'un Maksutov de 127 mm :
À noter cependant que les caractéristiques les plus saillantes de ce spectre ne seront pas vues par le JWST car elles sont dues à des raies atmosphériques : vapeur d'eau à 7180 Å, dioxygène à 7600 Å et re vapeur d'eau à 9000-9500 Å.
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Il y a 3 heures, BERNARD GAUTIER a dit :QUID du temps théorique que peux mettre un pulsar classique pour devenir un pulsar milliseconde par l'accrétion du gaz de l'étoile compagne?
Ça ne prend pas très longtemps a priori. Il ne faut guère que 4 millions d'années d'accrétion au taux maximal pour augmenter la masse d'un pulsar de 10%. Et il y a besoin de beaucoup moins que cela pour transférer d'importantes quantités de moment cinétique et accélérer la rotation. Le temps n'est à cet égard pas un problème.
De mémoire, le temps caractéristique de certains pulsars X pour diviser leur période par deux est inférieur à 10000 ans. Donc en quelques centaines de milliers d'années, on peut changer la période d'un paquet d'ordres de grandeur.
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il y a une heure, BERNARD GAUTIER a dit :Du coup, je pige encore moins, les pulsars censés voir leur rotation ralentir en vieillissant, on se retrouve avec des millisecondes de plus d'1 milliard d'années et des trainards de 1 à 10 secondes de moins de 100000 ans.
Les pulsars milliseconde sont des pulsars qui ont vu leur rotation considérablement amplifiée par accrétion depuis une étoile compagne. Ce point-là ne fait aucun doute : dans les 80% des pulsars millisecondes sont dans des systèmes binaires, contre 1% des pulsars normaux.
Et si après l'amplification de leur rotation le ralentissement des pulsars milliseconde est très faible, c'est que le champ magnétique est désormais très faible, ce qui est curieux car une fois le pulsar milliseconde formé son champ ne semble pas disposé à diminuer.
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il y a 44 minutes, PascalD a dit :A se demander si l'âge caractéristique est vraiment une bonne approximation de l'âge...
L'âge caractéristique est calculé à partir de l'hypothèse où le ralentissement du pulsar est produit par rayonnement dipolaire magnétique et champ constant. Cela se traduit par le fait que la période évolue comme une certaine loi de puissance, tout comme la dérivée de sa période.Autrement dit, quand vous mettez les pulsars connus sur un tel graphique en échelle logarithmique, alors leur trajectoire au cours du temps devrait être une ligne droite de pente fixée. Or les pulsars de différents âges ne sont pas alignés. Donc il y a un truc qui ne fonctionne pas. Pour les pulsars jeunes, cela a l'air de marcher (on observe des pulsars jeunes à courte période et ralentissement rapide et des de grande période et à ralentissement rapide donc en gros en va du haut à gauche vers le haut à droite), mais ensuite, il y a clairement un changement de cap.
Cela dit, aucun âge caractéristique ne dépasse les 10 milliards d'années, donc il n'est pas exclu que cela soit une bonne estimation pour les pulsars vieux qui, après avoir été recyclés tôt dans leur histoire ont ensuite eu une évolution conforme au modèle de ralentissement.
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il y a 15 minutes, Diziet Sma a dit :IE 1613 est la lanterne rouge chez les pulsars ; sa période vaut 24 000 s (environ 6h30), mais n'aurait que 2000 ans
Je trouve curieux statistiquement parlant, que compte tenu de la durée de vie de ces objets ( plusieurs millions d"années ), on en compte deux d'aussi jeunes ( J1818 à 200 ans ).
ça peut s"expliquer ?
On peut voir les choses à l'envers :
- On estime qu'il n'y a guère plus d'une ou deux supernovae par siècle dans la Voie lactée (paradoxalement, on rate la plupart des SN de la Voie lactée !)
- Essentiellement aucun pulsar n'est visible en dehors de la Galaxie
- Seule une fraction des supernovae donne naissance à un pulsar
- Seule une petite fraction de pulsars est visible en tant que tel puisque cela relève du coup de chance que le faisceau du pulsar balaie la Terre
Donc quelques pulsars par millénaire est le grand, grand maximum.
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il y a 27 minutes, PascalD a dit :D'ailleurs, puisque j'y suis, on constate un truc marrant (si quelqu'un a une explication détaillée ? )
En traçant en 3D le triplet (Champ surfacique , Période, Age caractéristique); l'age caractéristique étant une approximation de l'âge du pulsar, défini comme suit:
, P étant la période de rotation et dP/dt sa dérivée temporelle, on voit que les pulsars connus se répartissent dans un plan (les 3 axes étant des échelles logarithmiques)
Essentiellement parce que le champ surfacique est déduit du ralentissement, celui-ci étant supposé dû à une émission dipolaire magnétique. On n'est pas certain que ce soit le cas, même si pour certains pulsars jeunes on peut vérifier la cohérence de l'hypothèse. Cela dit, sur l'ensemble de l'histoire des pulsars, l'hypothèse d'une émission purement dipolaire ne tient pas.
Il est extrêmement rare qu'on soit en mesure de déterminer le champ par des mesures directes.
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Il y a 1 heure, Kaptain a dit :Il me semble avoir compris que si ça n'était pas le cas, des atomes ne pourraient pas mettre en commun leurs électrons, ce qui interdirait la naissance de toute molécule. Peut-être dg2 pourrait nous en dire plus ?
Je suppose que vous voulez dire que si les électrons s'agencent en différentes couches autour des noyaux, c'est que ce sont des fermions, c'est-à-dire des particules qui ne peuvent se trouver dans le même état quantique). Sans cela, les atomes aurait des propriétés bien différentes et il n'es pas à exclure que les liaisons chimiques n'existeraient pas (je ne connais pas assez le sujet pour en dire plus mais j'imagine que c'est ce que vous avez lu). Cela dit, dans ce contexte, la partie (très) difficile est de prouver qu'un fermion a un spin demi-entier, ce pour quoi il n'existe à ma connaissance aucune démonstration simple (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorème_spin-statistique et surtout sa version en anglais).
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Il y a 11 heures, Kaptain a dit :Quelle expérience simple de Paul Dirac permet de le visualiser ?
Il y a plusieurs noms. L'expérience de l'assiette à soupe ?
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Le 20/01/2022 à 14:56, BERNARD GAUTIER a dit :Si influence il y a, elle serait à peine mesurable. Et quelle serait cette influence?
Nulle. Le Soleil est en chute libre dans le champ gravitationnel du Système solaire. On se fiche de la forme exacte du champ et du mouvement qui en résulte.
Le 20/01/2022 à 14:56, BERNARD GAUTIER a dit :Par contre, je me posais la question de savoir quelle serait le niveau de perturbation théorique du mouvement de barycentre par la présence d'une planète 9? Serait-elle détectable par la méthode de la vitesse radiale?
Si la Terre et le Soleil sont, en première approximation, à même distance de la planète 9, l'influence de celle-ci sur le mouvement relatif Terre-Soleil est nulle, donc la planète est indétectable par ce biais. A priori, l'influence sera d'autant plus grande que la Terre et l'autre objet dont on mesure la force différentielle par rapport à la Terre est loin. C'est pour cela que c'est avec Saturne (via la télémétrie de Cassini) qu'il y a possibilité de découvrir quelque chose (ou plus récemment avec Jupiter via Juno). Mais même ici on est à la limite de détection. De mémoire (je peux regarder pour confirmer), la position de Saturne est déterminée à bien mieux que 100 m près, et les perturbations de l'hypothétique P9 sont d'amplitude bien moindre. (Il y a un compromis entre précision et durée pendant laquelle la précision est acquise, donc c'est compliqué de résumer à un chiffre, mais vous voyez l'idée.)
Cela renforce en tout cas les demandes des astronomes d'avoir de mettre des transpondeurs et autres instruments dédiés pour faire la télémétrie la plus précise possible des sondes, quelles qu'elles soient, du moment où elles se baladent longtemps dans le Système solaire, et loin de la Terre. Je sais qu'au début des années 2000 pas mal de gens qui s'intéressaient à l'anomalie Pioneer avaient été très déçus de ne pas pouvoir mettre un truc sur New Horizons par exemple. Un tel instrument aurait certainement eu son utilité pour les contraintes à propos de P9.
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il y a 11 minutes, Bingocrepuscule a dit :Wavefront sensing and controls for the James Webb Space Telescope, Acton, D. Scott) que j'ai parcouru mais qui ne me semble pas en accès libre.
Je pense qu'il est ici :
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Il y a 19 heures, BobMarsian a dit :Un papier indépendant d'un australien de Brisbane: Ian R. Edmonds Dr, qui tente à démontrer que la présence de l'hypothétique "Planet 9" permettrait de meilleures prédictions suivant la théorie de la dynamique barycentrique solaire.
(Pipeau climatosceptique garanti.)
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Le 14/01/2022 à 10:19, MARCOPOLE a dit :y a t'il eu une démonstration mathématique - physique ou c'est une constatation expérimentale ? (je n'ai pas le temps de lire l'article)
La physique des dunes/tas de sable est notoirement connue pour être impossible à modéliser au niveau fondamental. On fait des simulation très "algorithmiques", où on a, par exemple, un "tas" de cubes qui, quand ils sont en surface, ont une probabilité d'arrachage par le vent et une probabilité de dépôt x cubes plus loin (avec divers degrés de raffinement, mais l'idée sous-jacente est souvent de ce type). Je serais extrêmement surpris qu'on ait réussi récemment à faire un truc de plus fondamental avec des vraies équations hydrodynamiques vu que le problème est plus fondamentalement de la tribologie (= du frottement) que de la mécanique des fluides.
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Un éclairage à mon avis intéressant, d'une scientifique qui sait mieux que quiconque la difficulté de parler de sciences dans les médias (chose que plusieurs intervenants ici connaissent très bien également) :
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Il y a 20 heures, jackbauer 2 a dit :Bin avec le Starship pas de problème, il fait 9 m de diamètre : pas besoin de segmenté replié !
Il me semble que justement, c'est envisagé de faire du replié dans une très grosse coiffe. C'est le projet LUVOIR, https://asd.gsfc.nasa.gov/luvoir/, mais avec cette fois un miroir de 15m. J'imagine que l'idée est de dire que si on peut replier un 6,5m dans une coiffe de 4m, on doit bien pouvoir replier en 15m dans une coiffe de 8m.
Avec une jolie animation ça a l'air facile, mais à voir comment les coûts et les problèmes à résoudre augmentent avec la taille du machin.
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il y a 8 minutes, Cay2 a dit :Ce Phasing doit être maintenu en opération. Toutes les une à deux semaines, il faut contrôler le phasage et le réajuster si nécessaire. Rien n’est stable aux échelles nanométriques.
C'est a question que je me posais depuis le début : y avait-il moyen de "verrouiller" le machin une fois le déploiement réalisé, ou est-il indispensable d'ajuster sans cesse ? Réponse 2, donc, avec comme corollaire : y a-t-il un risque de dégradation si certains actuateurs commencent à ne plus fonctionner, et s'agit-l de pièces à la fiabilité critique ?
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Il y a 8 heures, Cay2 a dit :Je me suis toujours appuyé sur ce que j'avais pu lire dans les 3 premières minutes de l'Univers de S. Weinberg et que je retrouve dans les publis diverses et variées sur le sujet, par exemple :
Il y a un piège ! Le béryllium-7 est radioactif et se désintègre en 50 jours environ. Donc effectivement, il en est qui est produit lors de la nucléosynthèse, mais il ne survit pas longtemps (comme le tritium). Sur votre schéma qui ne montre que quelques heures, on ne voit bien sûr pas cette décroissance, bien trop lente.
Le béryllium-9 est le seul isotope stable et il est produit quand les plus abondants des noyaux un peu plus lourds (C, N, O) sont cassés par les rayons cosmiques. Je doute qu'il soit possible de prédire facilement l'abondance de béryllium (ou bore, ou lithium) en fonction de celle de C, N, O, mais on peut quand même imaginer que la première est proportionnelle aux secondes.
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(Petite remarque au milieu de ces posts intéressants...)
Il y a 3 heures, Cay2 a dit :Le Be n’est PAS produit dans les étoiles ! Il provient de la nucléosynthèse primordiale, au moment du Big Bang donc.
Oui, puis non. Le Be n'est pas produit dans les étoiles, mais pas lors du Big Bang non plus. Il est uniquement produit dans le milieu interstellaire par spallation (noyaux de C, N, O cassés par des rayons cosmiques en lithium, Be et bore).
(Fin de l'interruption)
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Il y a 2 heures, starjack a dit :on en vient à se demander si on a besoin de la puissance électrique fournie à Thomas Pesquet et ses collègues pour faire avancer l'astronomie infrarouge
Avec les navettes spatiales, la consommation était déjà de 14 kW. Avec un machin beaucoup plus gros, on peut imaginer que a consommation soit beaucoup plus importante, surtout si on prend en compte le fait que de très nombreux équipements électriques sont accrochés à/alimentés par la station comme, par exemple, l'expérience AMS (un truc d'astronomie des hautes énergies à l'utilité assez indiscutable, une fois n'est pas coutume) qui pompe pas mal de kilowatts. J'avais d'ailleurs entendu que le solution de l'accrocher à l'ISS était précisément que cela réglait immédiatement la problématique de l'alimentation électrique.
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Petite question de relativité
dans Astronomie générale
Posté(e)
Le sens mathématique et le sens physique sont très clairs : il existe une vitesse limite aux interactions, et il est donc impossible d'être omniscient. Partant de cela, la relativité du temps en découle de façon inéluctable via quelques calculs mathématiques simples (pour un étudiant normal ; pas forcément pour vous, hélas). Cela avait commencé à être soupçonné par Poincaré, de fut, indépendamment, démontré rigoureusement par Einstein, puis vérifié expérimentalement par Bruno Rossi dans les année 1940 (qui a effectué l'équivalent de l'expérience des jumeaux de Langevin avec des particules élémentaires, les muons).
Eussiez-vous vécu il y a 120 ans, vous auriez été un ignorant heureux de la subtilité du monde. Aujourd'hui vous êtes un aigri qui n'accepte pas le monde tel qu'il est. D'ordinaire, c'est plutôt en cosmologie que l'on voit cela. Pour rester en France, des gens comme Christian Magnan ou Jean-Marc Bonnet-Bidaud rejettent à peu près toute la cosmologie et rêvent d'un retour à un âge d'or fantasmé où on ne savait rien, ils ont la nostalgie du temps de l'ignorance.
Je ne sais plus quel auteur avait résumé la fin des théorie devenues obsolètes en disant qu'elles ne disparaissaient pas parce que les gens comprenaient qu'ils avaient fait fausse route, mais parce que leurs derniers tenants finissaient par mourir, incapables de changer d'avis ou de rallier qui que ce soit à leurs errements. Ce fut le cas de Christina Magnan et on peut craindre qu'il en sera de même de JMBB. Charge à vous de ne pas faire partie de ce club peu glorieux, cependant je ne suis pas très optimiste à votre sujet.