George Black

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  1. De toute façon, si Dieu est quantique, la logique basée sur le tiers-exclu, il s'en fiche un peu... Bref... tout ça s'appelle discourir sur le sexe des anges !
  2. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Merci ! Ce papier m'avait échappé ! Bon, ben le délire de Musk est encore plus débile ! Mais bon, je fais confiance aux investisseurs pour trouver une application commerciale quelconque à ce lanceur ! On me rétorquera qu'avant il y a la Lune, mais est-ce seulement viable pour la Lune ? On peut se demander si cet engin rejoindra le musée des exploits technologiques qui ne connurent jamais d'utilisation en dehors du champ expérimental ?
  3. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Musk est transparent là-dessus, puisque son objectif est de disposer d'un lanceur lourd réutilisable pour coloniser Mars ! Donc, sur le marché du spatial, c'est probablement une fusée de trop... sauf si l'objectif est d'envoyer des nuées de satellites pour saturer le ciel... Mais ce type de lanceur, c'est bien ce qui est nécessaire pour atteindre un objectif de colonisation du système solaire... et là oui, c'est un objectif débile ! Même saccagée, la Terre sera infiniment plus vivable que Mars ! Mais bon, l'époque est à la résurgence des mégalos cinglés !
  4. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Le génie n'existe pas, tout au moins, cela dépend du sens qu'on lui donne. Toute entreprise scientifique et technologique significative est avant tout l'abattage d'une quantité phénoménale de dur labeur. Je connais des entreprises scientifiques grandioses, dont certaines louées ici-même, qui passent sous le tapi les petits arrangements avec la déontologie du respect de l'humain. La différence entre une personne qualifiée de génie et une autre, c'est certes une certaine dose d'intelligence ou d'inventivité (mais il y en a plein des personnes dans ce genre), c'est avant tout les sacrifices qu'elle est prête à faire concernant sa propre personne, et pour d'autres la masse de personnes qu'elle est prête à sacrifier également. Il ne faut pas se voiler la face ! Il y a des choix techniques dans le spaceship qui auraient conduit à l'échec dans les années 60, 80 ou encore 90 ou 2000. Derrière le côté "c'est qu'une fusée de plus", il ne faut pas passer sous silence les innovations "discrètes" mais fondamentales. Il y a toujours cette anecdote que j'adore : La mémoire flash est un brevet des années 50. La seule chose qui a permis la commercialisation des clés USB, c'est les progrès en "métallurgie" du silicium. Pas les progrès en miniaturisation à proprement parlé, ni même je ne sais qu'elle idée géniale du début des années 2000 ! De même, si on regarde un moteur thermique qui équipe une voiture actuelle, il serait mal venu de dire : "oui ben ok, y'avait déjà des moteurs thermiques dans la voiture de mon arrière grand-père en 39, on n'a pas fait de progrès". Et ce qu'il faut comprendre, ce que ces progrès ne sont pas des améliorations mineures. Rien que l'usage de l'électronique repose sur la physique quantique...
  5. Suivi des aurores boréales et de l'activité solaire

    J'ai été surpris aussi de constater que l'on pouvait distinguer les piliers à l'oeil nu !
  6. Suivi des aurores boréales et de l'activité solaire

    Vu depuis Besançon à l'oeil nu. Evolution clairement visible au cours du temps, avec notamment des pics d'intensité parfois remarquables ! La pollution lumineuse limite le spectacle. Mais je suis content d'avoir pu montrer cela à mes enfants. Par contre les photos sont très nulles, donc je ne les montre pas.
  7. Forge à neutrons !?

    2. Comment produire des neutrons ? b. La spallation ! La spallation est l'autre manière de produire des neutrons. On utilise un accélérateur de particules qui va accélérer des protons obtenus à partir d'un gaz de dihydrogène que l'on ionise. Les protons frappent ensuite une cible de tungstène refroidie. La collision entre les protons et les noyaux de tungstène va produire des neutrons dans diverses gammes d'énergie, qui là encore, vont permettre grosso modo de faire les même choses qu'à l'ILL (l'Institut Laue-Langevin). L'avantage de l'ESS (European Spallation Source) est que l'accélérateur est totalement alimenté électriquement en énergies renouvelables. On n'utilise donc pas de combustible nucléaire pour produire les neutrons, et l'énergie utilisée est verte. Quel est l'intérêt de l'ESS par rapport à l'ILL ? En fait, l'intensité des neutrons produite est moindre qu'à l'ILL. L'ILL reste et restera une source compétitive. En revanche, l'ESS permet de diversifier et surtout d'élargir au niveau européen la disponibilité des sources de neutrons pour la recherche scientifique. Par ailleurs, l'approche est séduisante dans la mesure où elle repose sur du renouvelable. A noter enfin que d'autres sources de neutrons pour la recherche existent ailleurs dans le monde : https://www.ncnr.nist.gov/nsources.html Actuellement, l'ILL passe pour être la plus compétitive. Si vous avez des questions n'hésitez pas.
  8. Forge à neutrons !?

    2. Comment produire des neutrons ? a. Le réacteur ! Le moyen le plus efficace et le plus simple de produire des neutrons est au cours de réactions de fission nucléaires. En gros, un réacteur nucléaire est une source de neutrons ! Traditionnellement, dans un réacteur visant à produire de l'électricité, les neutrons sont essentiellement freinés et absorbés, par exemple grâce à de l'eau. En effet, contrairement aux autres radiations, telles que les rayonnements gamma (qui sont des ondes électromagnétiques), les béta (qui sont des électrons ou antiélectrons) ou les alpha (des noyaux d'hélium), les métaux ne sont pas des bonnes protections contre les neutrons. En revanche, des matériaux comme l'eau, la paraffine, le polyéthylène, les composés du bore, sont bons à cela ! L'astuce si on veut transformer un réacteur nucléaire en source de neutrons est de disposer dans la piscine du réacteur des conduites, des tubes, qui vont servir à capturer et canaliser les neutrons. On peut ensuite sélectionner les neutrons en fonction de leurs énergies, et créer des faisceaux qui vont alimenter différentes expériences. En France, nous avons un laboratoire de renommée internationale pour cela : l'Institut Laue-Langevin à Grenoble ! Je vous invite à lire la page Wikipédia à son sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_Laue-Langevin cela permet de se faire une idée de l'importance fondamentale de ce réacteur pour la recherche ! Sur la page Youtube de l'institut, vous pourrez réaliser la richesse et la diversité des recherches qui y sont conduites ! Je précise que l'institut est avant tout un consortium international principalement européen. https://www.youtube.com/@InstitutLaueLangevin/videos Et si vous ne voulez pas tout voir à voir tout de même les petites vidéos de présentation :
  9. Forge à neutrons !?

    Salut la compagnie ! Besoin de quelques infos sur l'ESS ? Alors on y va ! 1. On va commencer par une histoire de neutrons ! Comme vous le savez, les neutrons, avec les protons, constituent les noyaux des atomes. Le neutron a été découvert par James Chadwick en 1932. Le neutron a une durée de vie en dehors du noyau d'environ 15 minutes. Il se désintègre en un proton, un électron, et un antineutrino. De masse comparable à celle des protons, le neutron, bien que neutre, possède un moment magnétique, autrement dit, il se comporte comme un petit aimant, tout comme le proton ou l'électron qui eux sont chargés. Cette particularité provient du fait que le neutron, comme le proton, est constitué de particules plus fondamentales, les quarks, qui elles sont chargées. Le neutron est produit notamment au cours des réactions de fission nucléaires, par exemple lors de la fission d'un noyau d'uranium 235. Les neutrons produits sont susceptibles à leur tour d'entrainer la fission d'autres noyaux d'uranium 235. Le neutron, de par ses caractéristiques, est une formidable sonde pour les physiciens : - Par exemple, s'il se déplace suffisamment lentement, à moins de 2 km/s, le neutron peut interagir avec la matière pour sonder les modes de vibration des matériaux solides à l'échelle moléculaire (on parle de phonons). Son moment magnétique permet également de sonder les propriétés magnétiques de la matière. L'analyse des neutrons diffusés par la matière permet ainsi d'obtenir des renseignements précieux en physique des matériaux, notamment à visée technologique. On peut même étudier ainsi les propriétés des protéines, ce qui présente un intérêt en biologie. Le neutron est une sonde de première importance en physique du solide. - Les neutrons peuvent pénétrer profondément la matière selon leur énergie (leur vitesse). De ce fait, on peut les utiliser comme on le fait avec les rayons X pour analyser des objets, que cela soit en mécanique, ou encore en archéologie (y compris sur des momies par exemple). La différence avec les rayons X est que la manière qu'ont les neutrons d'interagir avec la matière permet d'avoir des informations sur la matière contenue dans l'objet analysé. - Bien entendu, le neutron est présent dans les réacteurs nucléaires, et entraîne un vieillissement des matériaux qui constituent la centrale au niveau du cœur du réacteur. De fait, disposer d'une source de neutrons contrôlée permet d'étudier le vieillissement de ces matériaux pour optimiser la conception des centrales. - Par ailleurs, lorsque l'on bombarde certains matériaux avec des neutrons, on obtient ce que l'on nomme des radio-isotopes. Autrement dit, des matériaux radioactifs, généralement n'existant pas dans la nature, et qui présentent de nombreux atouts technologiques et médicaux. Notamment pour la scintigraphie médicale ou encore la radiothérapie. D'où l'intérêt de disposer de sources de neutrons. - Enfin, le neutron est une cible de choix pour détecter de la nouvelle physique, i.e. des phénomènes physiques qui ne sont pas prévus par le modèle standard de la physique des particules. Dans le cadre de ce dernier, on connait très très bien les propriétés du neutron. De fait, on cherche par exemple à mesurer des anomalies qui trahiraient une nouvelle physique : anomalie sur la durée de vie du neutron, anomalie sur son moment magnétique ou sur l'existence d'un moment dipolaire électrique, interactions nouvelles (cinquième force), oscillation avec des états cachés, etc... Donc, on le voit, le neutron est le couteau suisse du physicien (et même du chimiste et du biologiste, voir de l'ingénieur ou de l'archéologue), il faut des sources de neutrons !
  10. Pour rebondir sur les derniers commentaires, on peut néanmoins s'interroger sur comment les physicien(e)s construisent leurs hypothèses et comment ils construisent des modèles de cela. On a montré que finalement, la science construisait des cartes, et que la validation de ces cartes se faisait par leur confrontation au réel. J'entends par là, confrontation en tant que méthode que l'on peut éprouver face à d'autres, ou confrontation à des mesures physiques. De la multiplicité des confrontations s'opérera une sélection. Il y a vraiment quelque chose de darwinien dans la science, dans le sens où ce qui marche le mieux sera sélectionné (ou non) de par son adaptation (ou non) à la pratique, au réel. Mais au-delà de ça, y a-t-il une méthode pour construire une carte ? En fait, cela dépend ! Mais si je m'appuie sur mon domaine, celui de la physique au-delà du modèle standard (de la physique des particules) et d'une manière générale celui de la physique théorique, le point de départ d'une idée a souvent une base philosophique, ou ludique, voir une croyance (plus ou moins convaincue) de ce que pourrait être le monde. Ce qui nourrit ces réflexions, c'est une certaine culture générale, qui dépasse celle de la physique ou des mathématiques seules. Tout ceci contribue à se forger une certaine représentation intuitive du monde. Ainsi, pour reprendre plus ou moins les propos de Henri Poincaré : c'est par l'intuition que nous découvrons, c'est par la logique que nous prouvons. A ce stade, la science devient un art créatif avec une part de subjectivité. Mais cette créativité n'est rien sans maîtrise technique (par exemple, des mathématiques). De mon point de vue, il ne peut y avoir de physique théorique sans philosophie. On ne peut pas avancer sans avoir une certaine vision de ce que pourrait être le monde. Et cette représentation passe par la maîtrise du langage. J'aime à dire que contrairement à l'idée reçue, la physique n'est pas qu'un truc de forts en maths ! Pour faire de la physique, il faut être bon en math et bon dans les matières littéraires. Le langage permet de s'approprier le monde, de l'intuiter, les mathématiques permettent de donner un squelette logique à l'ensemble.
  11. Il y plusieurs aspects qui s'articulent entre eux. En biologie par exemple, il est d'usage dans les articles de prendre le temps de définir le "matériel et méthode". L'idée est de permettre à une autre équipe de tenter de reproduire une expérience, et le cas échéant d'en explorer les limites pour proposer éventuellement un autre "mat et met". A force d'essais et d'erreurs, on progresse collectivement vers des procédures dont la pratique a prouvé leur efficacité. In fine, avec les années, certaines procédures deviennent des standards qui finissent dans les ouvrages de cours. Il en est de même pour la science dans son ensemble. On propose des approches pour aborder et traiter un problème, les protocoles évoluent au contact de la pratique et de la réalité, et une sorte de sélection darwinienne s'opère. Il n'y a pas de "bureau de contrôle", mais une sorte d'ouvrage collectif à l'œuvre ! Quand on soumet un article à une revue, il est renvoyé à des reviewers. Encore une fois, un reviewer n'est pas sensé juger s'il est d'accord ou pas avec le contenu de l'article, il est juste sensé vérifier s'il est raccord avec les standards scientifiques. Qu'est-ce que l'on entend par là ? Tout simplement que s'il s'agit d'une expérience, les conditions permettant à une autre équipe de la reproduire y sont clairement détaillées, qu'il n'y a pas de tentative flagrante d'induire en erreur, de manipuler des données, qu'il n'y a pas d'erreurs logiques évidentes dans la conception ou l'analyse des résultats. S'il s'agit de calculs, on attend des vérifications, ou des estimations comparables à l'expérience, pas de contradiction avec la physique connue. Enfin, on attend simplement que l'article soit bien écrit, clair, didactique, pédagogique. On vérifie que les travaux d'autres confrères ayant antériorité ne soient pas ignorés. On vérifie que les résultats proposés soient réellement nouveau et d'intérêt, ou en tout cas que les auteurs expliquent en quoi c'est nouveau et d'intérêt. Mais un article accepté et publié ne pose pas une vérité ! Il expose une étape dans la recherche. Ce qui lui donnera du corps, c'est ce que d'autres en feront. Le débat scientifique, l'évolution de nos représentations, se fait à travers la publication d'articles. Donc, personne n'a décrété un jour ce qui était bien ou mal en science. Les gens proposent des choses, des idées, des méthodes, se confrontent aux autres, et surtout à la réalité qui est l'ultime sélection : toute méthode (de raisonnement par exemple) qui échoue à un moment est éliminée (exemple : la méthode X introduite par une équipe termine dans l'oubli, parce qu'après plusieurs essais, d'autres équipes concluent qu'elle induit souvent en erreur faute de reproductibilité). Avec le temps, des consensus s'opèrent. Il y a ensuite des habitudes qui sont transmises, avec la consigne de toujours les considérer dans leurs limites d'application. Après, on peut toujours évoquer une sociologie des sciences. Se demander s'il n'y aurait pas moyen de faire autrement. Maintenant, la meilleure preuve que la méthode fonctionne, c'est que la science justement fonctionne pour rendre compte de ce que l'on mesure, et fonctionne pour créer des solutions technologiques.
  12. Oui. Mais ce n'est pas l'idée en sciences. Pour une bonne et simple raison : la science ne prétend pas définir des vérités. La science propose juste un moyen de cartographier le monde. Si j'utilise une carte IGN et un système GPS, je peux parfaitement me repérer dans une région inconnue. La carte prédit parfaitement ma position et me permet de me déplacer exactement là où je veux. Mais la carte n'est pas la réalité. Elle n'est même pas une représentation fidèle de la réalité. Elle en est une modélisation. La science est utilitaire. Elle n'est pas une vérité concernant ce qu'est le monde. Elle en est une description. On lui demande seulement d'être efficace ! Et cette cartographie du réel est régulièrement remise à jour, ce qu'une vérité révélée ou établie ne fait pas. Euh... non. Je vais me faire taper dessus par @vaufrègesI3, mais c'est exactement ce qui m'énerve parfois : quand les philosophes commencent à parler de menuiserie sans comprendre à quoi sert une défonceuse ! S'il s'agissait de faire de la cuisine calculatoire pour simplement retrouver les bons résultats quand ça ne marche pas, la physique quantique et la physique statistique ne seraient qu'un gros paquet de pseudo science bullshit ! Or, la renormalisation obéit à des procédures autour de la notion de groupe de renormalisation. S'il s'agissait simplement de bidouiller les calculs, il n'y aurait pas de procédure standard, et simplement de la magouille calculatoire sans aucune rigueur, au cas par cas, relevant de l'escroquerie pour que les résultats collent avec ce qui est attendu. Or la renormalisation est bien une méthode avec ses règles. Et jusqu'à présent, ça marche tout le temps ! Pas quand ça nous arrange ! De quoi il s'agit ? Sinon pour en revenir à Popper, il ne faut pas trop prendre le principe au pied de la lettre dans son application par les scientifiques ! L'idée n'est pas d'avoir une théorie vraie, mais d'avoir une cartographie du monde efficace pour y naviguer. L'efficacité ne pouvant être obtenue que par la confrontation avec l'expérience, car la physique (pour ne parler que d'elle) est une science naturelle. Elle parle du monde, et on lui demande de nous aider à nous y retrouver dans ce monde. Tout le reste n'est que bla bla ! Le problème, c'est quand les physiciens commencent à confondre le modèle avec la réalité.
  13. Il faut se méfier du relativisme ! Car cela conduit à confondre les variétés de Calabi-Yau avec les morues, qui elles sont une variété de cabillaud !
  14. J'apporte une précision à mon dernier post. Le seul frein à l'innovation scientifique, c'est la problématique des sujets mainstream, dont l'origine n'est pas le sectarisme de la communauté scientifique, mais le problème du financement de la recherche. Sabine Hossenfelder en parle très bien dans sa dernière vidéo.
  15. Sinon, pour rester dans le thème du fil, au risque d'être provocateur, je ne suis pas loin de penser que l'on a actuellement trop de modèles, de théories. J'ai moi-même écris un travail sur les branes et la baryogénèse. Je trouve ça amusant, et en même temps, on ne peut s'empêcher de se dire : "Et quoi ? Tu as pondu un Nième modèle de la baryogénèse, et alors !?". Pour ne considérer que le problème de la baryogénèse, je ne serais même pas surpris que dans l'abondante littérature scientifique sur le sujet on trouve la bonne solution à ce problème. C'est juste que l'expérience manque pour discerner laquelle c'est ! C'est pour ça que je ris jaune quand j'entends des gens prétendre que les physiciens sont sectaires et ancrés dans leurs dogmes. On peut facilement se perdre dans la diversité des modèles dont regorge la littérature scientifique. Alors prétendre que la communauté est ancrée dans ses dogmes ! Quelle (mauvaise) blague ! In fine, c'est comme la gravitation à boucles, ok elle n'a peut être pas le même succès que la théorie des cordes ! Mais elle existe ! Et comme je le disais, toute idée, in fine, trouve son chemin, modeste peut être, mais quand même... Un truc qui n'est pas publié du tout, au point même de ne pas passer la barrière de l'éditeur, et même d'être jeté d'arXiv, c'est que forcément il y a un problème, et c'est pas un problème d'idée qui ne passe pas !