serge vieillard

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  1. Question suite a observation de la Lune

    Ben j'y suis pas passé.... Le fait que j'ai un œil qui merde n'est certainement pas une mode, c'est une vraie chiotte apparue il y a une dizaine d'année maintenant.... Quant à faire marcher le commerce, ayant une phobie plus d'affirmée pour les actes médicaux, je n’irais qu'en tout dernier recours si je n'y voyais plus que pouic des 2 yeux. Ce sera donc une obligation incontournable - et surtout pas entrainé par un effet de mode car franchement à reculons. Pour l'instant, je fais avec et bizarrement, je m'en accommode car : - cet œil affecté me donne une vision sacrément floue, jaunâtre, les sources lumineuses explosent en multiples speckles comme un feu d'artifices -ce qui n'est pas laid, mais pas pratique. - mais étrangement, cet oeil devient redoutable en vision de TRES près (de l'ordre de 15cm), c'est presque comme une loupe, par exemple je vois les pixels d'un smartphone. - ainsi, je n'ai pas le besoin de mettre des lunettes pour lire ou dessiner, quelques soient les conditions d'éclairage, ce qui est particulièrement appréciable. Et donc je me satisfait bon-grès mal-grès de cette situation, certes très perfectible, et même si par voie de fait, je n'ai plus depuis longtemps une perception du 3D ne bénéficiant plus d'une vision stéréo (et l'usage d'une bino en astronomie) de ce fait, de ce constat et cette pratique, si un jour je me fais refaire les yeux, je demanderais de conserver cette caractéristique étrange : un oeil qui voit de près (toutefois plus loin que les 15cm d'aujourd'hui !), un autre de loin, ce qui sera parfait pour 95% des cas. Et pour les cas demandant la vision en relief, pour juger finement de la profondeur, ben je mettrais des lunettes adaptées soit pour une vision lointaine (la conduite notamment), soit pour des travaux de précision de près. Une chose est sûre, en dessin astro, le port des lunettes est vraiment très chiant..... Donc un oeil à l'oculaire, un autre pour la planche à dessin et cela sans lunettes. c’est vraiment pas mon genre. Mais après discussion avec la gente médicale, cet aspect mercantile présenterait un réel avantage : c'est un geste chirurgical sacrément bien maitrisé aujourd'hui. On m'a même conseillé, en mettant un mouchoir sur le concept mercantile, d'aller dans ces "usines à cataractes" tant le geste y était sûr par une pratique assidue, et au fait des dernières techniques employées.
  2. Les Nuits du Causse Noir 2024

    @Daniel Bourgues, je trouve que tu y vas un peu fort surtout à l'égard des "organisateurs" qui se démènent avec leurs moyens et que ne je connais que trop bien pour ne pas les coiffer d'épithètes peu élogieux. Je sais qu'ils font au mieux d'une situation vraiment pénible, même si cela est perfectible et qu'ils ont bien conscience de la situation générée . Oui ça aurait pu s'anticiper au regard de la précédente édition où les dés semblaient déjà jetés, mais ils y ont cru jusqu'au bout quant à l'usage de la station désormais abandonnée. Mais trouver un tel site qui offre ce qui est recherché est loin d'être trivial - et bien d'autres s'y cassent les dents.... Décaler les dates ?????? ya pas beaucoup d’alternatives lors des vacances d'été avec une seule Nouvelle Lune exploitable au plus loin du solstice. Oui, ça génère une situation étrange. Mais dire qu'elle est pénible au regard de l'usage des sanitaires me semble excessif - car comme dit, le nombre global des occupants de Pradine sera dans la même jauge. De plus, les effectifs d'Astrociel ne sont pas du même ordre de grandeur que les NCN, car s’étalant sur 2 semaines et tous ne font pas l'intégralité du séjour. Et pi ya ceux qui sont bi-rencontres comme moi, qui seront autant d'un côté que de l'autre. Mon seul souci dans ce cas est de gérer les inscriptions de part et d'autre et de déménager de site pour passer de l'un à l'autre. Juste une remarque concernant les effectifs, qu'on se souvienne des 500 participants des premières rencontres astro des RAP, c'était assez gérable, joyeux et sympathique - juste un peu trop humide. Pour Pradines 2024, on sera loin de ces chiffres.... Moralité, un immense merci aux organisateurs NCN, à Jean-Marie pour leur formidable souplesse et l'acceptation d'une situation particulière, mais aussi un grand merci à ceux d'Astrociel qui, malgré les vicissitudes, n'ont pas baissé les bras et jeté tout simplement l'éponge. Par ailleurs, je m'interroge quant à l'avenir d'Astrociel passée cette bouée de sauvetage particulière que sera l'édition 2024... Mais comme le dit Jean Marie, cette situation montre un point positif : l’exceptionnelle particularité du site de Pradines pour ce genre de rencontres
  3. Question suite a observation de la Lune

    Vous avez entièrement raison, mais on peut le dire autrement : si ça va pas, si c'est gênant, c'est que ce n'est pas la bonne manière de faire et que dans ce cas, le mieux est d'y remédier, j'ai envie de dire "d'apprendre". Et avec une 90, je n'ai aucun doute de la faisabilité . Après si même en y remédiant, on n'est pas convaincu, alors oui, utilisons les recettes plébiscités, mais en seconde approche - yena même qui diaphragment leur instrument pour cela. est-ce un solution raisonnable ? je ne le crois pas. Pour résumer, je propose pour l'observation planétaire et par ordre de priorité : 1- Un environnement LUMINEUX et blanc (pas de lumière rouge). De plus, c''est une obligation en cas de dessin en couleur. 2- de grossir, ce qui étale la luminosité. SI on veut observer la Lune en entier ce qui est toujours ravissant, ce n'est peut-être pas a bonne solution que de prendre un T500 3- et en effet si même ainsi la vision n'est pas à l'optimum comme cité par Nicolas et Fred, d'utiliser des filtres judicieusement choisis (couleurs, gris neutre, simple polarisant, voire interférentiels)- et pour ma part, le polarisant variable est probablement le plus mauvais choix, car réalisé avec 2 filtres superposés, donc 2x plus de défauts, mais aussi cette configuration génère des reflets parasites entre les 2 surfaces. Pour ma part, j'ai une cataracte, mais de l'oeil gauche, celui qui n'observe ni lune ni Soleil à outrance.
  4. Hàaaaaaaaaaa, il était temps !!!!! Un grand merci. Cependant, étant adepte des 2 rencontres, sans en mettre une au détriment de l' autre, comment fait-on en termes d'inscription ?????? -Tout prendre à astrociel du 29 au 12 et déménager de site le temps des NCN du 1 au 4 - ou scinder le séjour astrociel en 2 pour y intercaler les NCN ? Ce qui semble souhaitable.... Peut-être prévoir cette option pour les inscriptions
  5. Conseils

    .... Punaise, que tu es copieusement renseignée !!!! voir qu'on peu faire les choses très simplement pour commencer, se familiariser, avec le minimum de contraintes : c'est de s'orienter au départ sur l'observation planétaire. Voir qu'on peut passer sa vie sur ce sujet à priori simple - mais au potentiel infini. Ainsi, on se fout de trouver un site exempt de pollution lumineuse, et donc des tracas liés aux transports. On peut faire ça sur le pas de sa porte, ou sur un balcon s'il est bien orienté. Une simple lunette sur la plus simple des montures altaz (une équatoriale ne fait qu'ajouter des contraintes inutiles dans un premier temps et un surcout), pour peu qu'elle présente un minimum de rigidité, fera amplement l'affaire (à consulter les petites annonces). Pour 300€, un diamètre de 100mm est possible et souhaitable. et il y aura bien le temps ensuite de se positionner plus finement quant à ses propres attentes. Bref, fô faire simple et efficace.
  6. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Merci coquinou de Nicolas Il suffit de faire pivoter la photo de quelques degrés dans le sens horaire pour retrouver la configuration du dessin. ... Et la fin des dessins. Et tout d'abord, ce chapelet qui tente de restituer l'instant, ces nuées d'altitude tant filamenteuses que pommelées et les couleurs du couchant à l'horizon. Il est remarquable de constater que l'ombre de l'éclipse a littéralement éteint la couche pommelée. Ce n’est qu'à moitié satisfaisant car je n'ai pas trouvé d'astuce pour rendre sur le dessin l'altitude du phénomène à environ 70° de l'horizon, ce qu'on ne ressent pas à la vue du dessin. Le chapelet est réalisé avec une cadence d'un dessin toutes les vingts minutes, puis à T-1mn où l'on distingue les premiers morcellements de la griffe solaire, les fameux grains de Bailly, puis cette formidable sortie en C3 où, émergeant entre de folles protubérances, deux diamants éclatants, un très grand souvenir. On remarque 2 groupes de tâches solaires mais aussi la rotation du champ tout au long du déroulement du phénomène, visible avec la position de la Lune sur le Soleil, caractéristique de toute visée altaz. Sur un précédent post, je vous avais évoqué cette vision stupéfiante du décollage d'une fusée Falcon 9. La voilà revisitée en mode dessin. La première observation le 2 avril fut à Loreto situé en Basse Californie du Sud sur la mer de Cortes, en périphérie de ville dans une zone pavillonnaire. On s'était installé à 100m de l'habitation un peu à l'écart des violents lampadaires pour observer la comète plein Ouest. Et là un peu plus au Nord, émerge cette lueur improbable, très forte, très marquée, quasi immobile si ce n'est la subtile sensation que ça s'élève quelque peu. Il s'agit du tir de la Flacon 9 depuis la base de Vandenberg à 1300km de nous, expédiant en orbite basse 22 de ces Starlink V2 qui nous désolent tant. La trajectoire est à 53° de l'équateur, au dessus du Pacifique longeant de près la cote Californienne. A cet instant, le premier étage a déjà fait sa besogne et l'on voit le second étage dans ses dernières minutes de fonctionnement. Allant en accélérant franchement par effet de perspective et devenant vraiment énorme, elle passera au plus près de nous à 170km de distance et un chouya moins d'altitude, d'où une visée à un peu moins de 45°. Ce qu'il y a de stupéfiant, c’est la persistance de ce large panache gazeux jusqu'à l'horizon tant qu'il est éclairé par le Soleil, et il se coupe instantanément lorsqu'il entre dans l'ombre de la Terre, laissant visible seulement les flammes orangées s’échappant de la tuyère. Peu de temps après, c’est l'extinction du moteur. Fort impressionnés de ce spectacle - ici une routine hebdomadaire - nous nous promettons de voir un second tir dès que possible. Celui-ci, prévu pour le 6 avril toujours pour des Starlinks, fut reporté le lendemain pour cause météo. Désormais, nous logeons à Mazatlan en plein centre ville. Par conséquent nous sommes à plus de 350km de la trajectoire et plus proche de la fin du lancement. Aussi, nous la verrons surgir bien plus basse sur l'horizon pour une courte durée, le panache s'occultant rapidement à son passage dans la nuit, puis l'extinction du moteur quelques secondes plus tard. Et voilà pour les comptes rendus astronomiques qui, comme on a pu le constater, furent particulièrement hétéroclites, passant d'un sujet à un autre. Varier les sujets, c'est ce que j'aime. Peut-être quelques témoignages de cet incroyable périple viendront par la suite, tant ils étaient riches, étonnants et tout autant variés. Et merci d'avoir tenu jusqu'au bout Tout cela, et tout le reste, est visible sur mon site : http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html
  7. Question suite a observation de la Lune

    Plus que tout, se mettre volontairement dans un environnement LUMINEUX !!!!! en mode vision diurne. Et là, ya aucun souci de gène. Le truc, c’est qu'on rabâche à l'envie dans tous les grimoires et sur les forums que l'observation astronomique demande de s’éloigner de toute source lumineuse et de pollution lumineuse. C’est totalement faux en observation planétaire !!!! Vénus, Mars, Jupiter et Saturne exigent ces paramètres. On nous dit qu'il nous faut fuir les lampadaires. Ben dans ce cas, il faut au contraire rechercher leur présence - juste à gérer les reflets parasites dans les optiques. Et c'est ce créneau qui fait la part belle aux amateurs urbains. Moralité : yapa que le ciel profond à observer et parfois, il est intéressant de reconsidérer ses objectifs, le planétaire étant une discipline à part entière.
  8. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Pour la comète du précédent chapitre, j'ose vous dire que notre dernière soirée d’observation au lendemain de l'éclipse était des plus charmantes, revenu dans les mangroves au point (A) de la veille, au milieu d'un foultitude d’oiseaux et d'un ciel merveilleux. La comète avait vraiment bonne bouille, avec une queue particulièrement complexe. Mais il est des jours- ou des nuits - où l'on se botterait copieusement le cul : j'avais tout emporté.....sauf la lunette Alors foin de ces turpitudes, la reprenons le récit (de-diou, rude besogne que ces remises au propre...) Étant venu ici pour le Soleil qui se fera éclipser dans quelques jours, Phébus fut l'objet de toutes nos attentions, et cela dès le début du périple. Nous le choyâmes, le chouchoutâmes, nous l’idolâtrâmes et lui firent maintes offrandes en vue du phénomène, mais aussi nous l'observâmes en amateurs consciencieux. Notre premier hébergement à Puerto San Carlos, dans la baie de Magdalena, était des plus sympathiques, au bord de la mangrove avant d'arriver au village. Nous y étions vraiment tranquille et c'était un bon point d’observation, tant pour une multitude d'oiseaux qui batifolaient sous notre terrasse (allez voir ce que sont les Callipepla californica, ou les Melanerpes uropygialis, les Aphelocoma californica ou les Pyrocephalus obscurus), que pour voir la comète comme cela a été décrit, ou observer à la L80x60 et Astrosolar le disque Solaire histoire de se mettre en jambe, avec la disparition prochaine sur le limbe d'un gros groupe de tâches (AR 3615 ?) Mais plus amusant fut la traque aux rayons verts. J'avais perçu à l’œil nu quelques beaux spécimens lors de mon périple plongée sur le bateau et ici sur la terre ferme, les conditions me semblaient toutes autant idoines. C’est ainsi que nous en vîmes de sublimes d’une rare évidence. Mais la flemme des premiers jours du séjour on fait que le matériel à dessin n'était pas encore d'actualité à proximité de la longue vue. Aussi, celui du 28 mars fut réalisé juste après l'observation et de mémoire, ce qui fut bien ballot car assurément l'un des plus spectaculaire que je n'ai jamais vu. Tout d'abord un Soleil fortement tourmenté, déformé, comme une poire la tête en bas, voire un champignon bizarre, avec de fortes ondulations et échancrures sur le pourtour, forme évolutive trop complexe pour la dessiner après coup - dommage.... Ces effets de mirage dès le toucher sur l'horizon n'augurent que du très bon à venir. Et en effet, la partie supérieure se scinda franchement, se sépara du disque cabossé du Soleil, et cela à de nombreuses reprises. On comptera plus de sept itérations successives tout au long de l'immersion du Soleil à l'horizon. Et à chaque fois, les teintes perçues s'affirmaient d’avantage, les premières tirant sur un vert classique, mais les dernières virant sur un bleu affirmé. L'ultime détachement restera gravé dans ma mémoire car de grosse taille, d'un bleu soutenu comme jamais vu auparavant, avec une bordure franchement outremer sur un cœur plutôt turquoise. Une merveille. Fort de cela et de ce manque de préparation, je me promis d'être au rendez-vous le lendemain 29 mars. Mais, comme une sorte de punition d'un nonchalance trop avérée, le phénomène fut alors infiniment plus timide, comme on le remarque sur le second dessin. Nous en vîmes un autre assez spécial plus tard à La Paz, car le dernier éclat perçu par tous était franchement violet. Mais pas de dessin de cela, juste celui de la comète du 5 avril du précédent chapitre. Yen reste encore un peu, la suite à venir
  9. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    Pour préparer une éclipse, il faut étudier : - ses paramètres (temps, position, trajectoire, etc.) - les statistiques météo - et les moyens pour se rendre sur place, avec une latitude de mouvement la plus souple possible. Pour cela, rien ne vaut la consultation des pages de Xavier Jubier qui répond parfaitement aux 2 premiers points : http://xjubier.free.fr/site_pages/eclipses.html Ensuite sur place, il est utile d'avoir : - une application sur smartphone qui précise les paramètres exactement là où l'on se situe. Par exemple Eclipse Calculator 2, très bien fait et précis. - d'avoir l'heure exacte à la seconde près, ce que bizarrement ne donne pas forcément un smarphone, avec des écarts pouvant atteindre 10s. Pour cela, il faut récupérer le temps donné par le GPS, soit avec une appli GPS, ou par exemple avec Skysafari qui récupère cette information. J'ai trouvé stupéfiant qu'avec plusieurs smartphones connectés sur l'horloge parlante, d'avoir des heures désynchronisées.... Je trouve encore plus stupéfiant que nos smartphones (Android en tout cas) n’utilisent pas le temps GPS disponible dans n'importe quel bidule pour synchroniser la montre interne.
  10. nettoyage miroir

    oui, il suffit de l'incliner et d'y aller copieusement au jet d'eau, puis nettoyage liquide vaisselle selon les procédures. Peut être aménager/bricoler le télescope en partie basse pour faciliter l'écoulement de l'eau si besoin (quelques trous judicieusement placés, protection des parties électriques, etc.), ou mieux, le prévoir dès la conception (ce qui est rarement le cas, et ce qui est ballot), car c’est assurément une très bonne solution que de le laisser à poste.
  11. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Merci à tous ! Ha que oui qu’elle était belle celle-là. Outre une chromosphère très active dont il était assez aisé de placer chaque protubérance, il était plus délicat de dessiner les panaches de la couronne. Tout d’abord la principale à 10h, formée de deux plumets superposés chacun avec une forme particulière, puis celle presqu’en vis-à-vis dont le bord vers 6h est particulièrement marqué, formant comme une échancrure, une démarcation sombre avec les panaches en partie basse. De ces panaches se détache un jet particulièrement puissant, visible à l’œil nu et s’étendant au loin. Les panaches de la partie haute se montrent assez filandreux et je note vers 2h le départ d’un discret plumet. Pour te répondre mon cher Simon, le disque solaire occulté – qui est la face non éclairée de la Lune - n’est jamais plus noir que le noir du fond de ciel !!!! C‘est une erreur que je faisais jadis, corrigée depuis. Me reste à finaliser un chapelet qui me donne bien des difficultés. Ca va venir… Alors pour la suite, ce sera un plat de comète Pons-Brooks, astre brillant particulièrement bien visible dès le début du crépuscule et une vision allant en s’améliorant au fil de l’avancée de la nuit, jusqu’à un optimum à l’approche de l’horizon. C’est qu’ici, on a le ravissement d’un écliptique quasi vertical et quand le ciel est bon, c'est-à-dire les rares fois où l’on a eu le courage de quitter nos hébergements urbains pour aller dans la nature préservée. On observe alors avec ravissement une large lumière zodiacale qui monte sur Jupiter, passe le Taureau et se perd dans les Génaux quelque par vers le zénith. Nous sommes en début de séjour et, après une expédition plongée extraordinaire dans l’archipel de Revillagigedo, je retrouve Elyane et les copains, Pierre, jean-Françoué, Jean-Paul et Nicolas. Installés dans la baie de Magdalena, endroit paumé à l’écart d’un village de pécheurs, nous irons à la rencontre étonnante de la baleine grise, d’une colonie d’otarie et d’une multitude d’oiseaux. Il me faudra 3 nuits d’observation avant d’entreprendre un premier dessin, peut-être une flemme bien affirmée, attisée par la quiétude des lieux. Comme à l’accoutumé, c’est Nicolas –ce coquinou – qui lance les hostilités, ne perdant pas une seconde d’observation avec son T200 alors que seul Jupiter est visible dans le couchant. On repère vite cet astre cotonneux et au fil du temps, on note un noyau marqué évoquant une pette planète floue dans une petite bulle, ou plutôt une méduse, un parapluie, avec un bord avant marqué et un arrière évanescent, le tout baigné dans une large coma verdâtre. Expert en la matière, Nicolas nous explique que cette couleur est due au gaz éjectés et la présence de méthane d’acétylène (correctif du Nicolas, ce coquinou) qui rapidement va être dissocié par les UV du Soleil ; la recombinaison des atomes de carbone en C2 produit une raie d’émission principale verte, et deux autres dans le bleu puis le jaune. De ce noyau part une longue queue sur plus d’un degré. Elle forme un angle fermé présente des irrégularités. Elle est accompagnée de jets plus ou moins marqués. Au fil des jours au second dessin, un sursaut d’activité est noté, la partie centrale grossissant et évoquant une petite nébuleuse planétaire avec son étoile centrale. Le troisième dessin souffre d’un environnement urbain bien lumineux au pied de notre hébergement à a Paz. Sur le dernier dessin, on note le résultat de cette activité par une queue plus complexe. la suite à venir....
  12. Eclipse du 8 avril

    Yo ! j'ai ouvert un post ici du périple :
  13. Yo ! de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir. Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo. Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps. Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude, (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison" bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique. Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale. Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal ! Reste à peaufiner ce dessins que voilà : La suite à venir, restez à l'écoute
  14. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    C'est une belle option, juste qu'elle prend du temps : - faut monter au Danemark, - ensuite le ferry fait un trajet en "étoile" depuis les Féroé, ce qui donne : Danemark- Féroé, puis Féroé-Bergen, puis Bergen- Féroé, puis Féroé-Islande, et Islande-Danemark via Féroé. Ce truc A/R prend plusieurs jours. Mais l'avantage est cette escale obligée au Féroé, l'occasion de découvrir ce pays atypique, la magie du voyage bateau (ou son enfer selon le ressenti). Moi, j'ai bien aimé. Et ce fut l'occasion d'empoter mon van ,ce qui règle le problème du transport, de l’hébergement, de la restauration et du matériel.
  15. Spectre de 12P/Pons-Brooks

    Bien que je n'y connaisse pas grand chose en spectro, je crois y comprendre l'importance du carbone dans la raie verte, dont la teinte est clairement perceptible en observation tant visuelle qu'en imagerie. Le Nicolas - ce coquinou - nous expliquait que ce carbone était du à la dissociation des gaz éjectés (acétylène) par le rayonnement UV du soleil, principalement,t dans une raie verte, puis dans une moindre mesure dans le bleu et le jaune qu'on devrait aussi retrouver dans ce spectre (mais je ne sais où identifier ces deux dernières). Merci pour cette belle manip !!!