serge vieillard

Yehaaaaaaaaaa ! Sacré Nicolas !!!!!!!!!!!!!!!!!

.... Pour ma part, je n'ai clairement pas le niveau pour causer de ces concepts et les apprécier, juste que je sait que ça représente un travail inouï, une vision qui touche au génie intellectuel et visionnaire, qui dépasse de loin l'entendement du quidam terrestre dont je fait parti. Et les échanges du même métal que ceux de ce post me remettent humblement à mon niveau. En tout cas chapeau messieurs de disserter sur ces sujets et tenter de nous faire effleurer quelques notions. Merci !

Quand e Cyrillounet, y remonte les manches, ça fait pô semblant car amusant de voir que ce sont pratique et compétences amateur qui résolvent quelques soucis bassement matériels..... punaise, que d'émotions !!!! je jubile d’avance des suites - tant attendues.......................................................

Yo ! Superbe séjour aux Canaries, dans un mode merveilleux : partis avec notre petit van, nous musardons jusqu’en Andalousie pour embarquer dans un Ferries à Cadiz. Après une journée de navigation paisible, on débarque à Lanzarote. Puis de semaine en semaine, on change d'ile, Fuerteventura, Gran Canaria et enfin La Palma où je retrouve mes chers copains de MAGNITUDE78 pour la nouvelle Lune d'octobre. Magnifique archipel où l'on se sent ben, c’est accueillant, c’est beau, volcanique, montagneux, belles plongées à l'approche des tropiques. La bouffe n’est pas en reste, on n'a jamais mangé autant de poiscailles que là bas, et quand on demande du poisson, ben on est servi à satiété. Pour la première fois depuis nos virées régulières en ces îles, le ciel souffre de la Calima, ciel laiteux du aux fortes chaleurs et peut être un peu du sable du Sahara. Et donc, le programme d'observation fut revu à la baisse, ne pouvant détailler outre mesure les objets du ciel profond du ciel d'automne. Au final, que 11 dessins de galaxies. Suite au passage chez l'ami Fabrice et fort de ses remontrances, j'ai ajouté sur les dessin orientation et grossissement - en espérant ne m’être pas trop planté sur les infos fournies. Commençons par celles un peu lumineuses montrant quelques détails. Dans le Poisson Austral, NGC7314 (mag 11.6) est une galaxie de Seyfert, spirale intermédiaire épinglée comme ARP 14, elle est distante de 54 millions d'AL. On note un petit centre lumineux et dans le halo plus large, quelques soupçons difficilement discernables de bras, dont une nodosité assez notable à une extrémité. A 60 millions d'AL, NGC210 (mag 11.1, Cet) apparait facilement dans l'instrument. Autour d'un bulbe bien présent avec un centre marqué, on devine deux départs de bras et le contour bien plus ténu des zones externes par rapport à deux étoiles qui s'y superposent, ou du moins s'en approchent sensiblement. NGC7741 est une discrète petite spirale barrée dans Pégase (mag 11,8) à prés de 41 millions d'AL. Elle m'est apparue comme joliment dissymétrique, avec un bras plus fort légèrement anguleux parsemé de quelques nodosités en direction d'une étoile brillante. Quelques soupçons de lueurs laissent deviner des choses plus timides. Et enfin une petite ARP 226, ou NGC7252 (mag 12.1, Ver). Cette galaxie porte le nom "des atomes pour la paix" pour son aspect évocateur. On note quelque chose de complexe bien que difficilement discernable, étonnant résultat d'une fusion de deux galaxies situées à près de 200 millions d'AL. Un glimpse me fait attraper une sorte de jet en direction d'un doublet d'étoile. Comme parfois en ce cas de figure, il est probable que se soit davantage la signature de deux étoiles très faibles perçues comme une pâle lueur rectiligne. Passons maintenant à quelques groupements de galaxies formant de jolis arrangements. Tout d'abord ce duo dans la Baleine avec NGC 945 et 946 (mag 12,1 et 13,7) à plus de 200 millions d'AL. Ce sont toutes deux des spirales barrées dont seule la plus brillante daigne montrer timidement sa structure. Un joli triplet dans Pégase avec NGC7463 (mag 13,8), spirale barrée dont on nous dit qu'elle est à environ 100 millions d'AL, accompagnée à proximité de NGC7464 (mag 14,3) et un peu plus loin de NGC7465 (mag 14). Toutes trois semblent en interaction gravitationnelle. J'ai perçu sur la principale comme un soupçon de forme incurvée. Un autre triplet dans les Poissons avec NGC7541 (mag 12,4), spirale barrée en interaction avec sa petite voisine, NGC7537 (mag 13.2), à plus de 100 millions d'AL formant un duo de fuseaux oblongs dans les Poissons. Si l'on note quelques rehauts dans la principale, seule la forme générale apparait sur la seconde. Plus loin à droite, on détecte la fantomatique PGC1271857 (mag 16) dont le seul matricule nous met le vertige. Hickson 10 est un quatuor dans Andromède avec en vedette NGC536 (mag12.4), spirale barrée estimée à 197 millions d'AL. Bien que lointaine, elle laisse deviner un soupçon de structure avec un bulbe allongé faisant office de barre, deux départ de bras, le tout immergé dans une pâle et large lueur elliptique. Juste au-dessus et plus petite, une lenticulaire bien plus lointaine NGC531 (mag 13.8) à 237 millions d'AL. En dessous on devine le pâle fuseau de NGC542 (mag 14,7) à 248 millions d'AL. Plus évidente à droite, la grosse tâche de l'elliptique NGC529 (mag 12,1) aux alentours de 200 millions d'AL. Et maintenant des quintets, avec ce joli ensemble dans les Poissons, groupement de galaxies autour de NGC128 (mag 12,8), fuseau étiré évoquant une spirale vue par la tranche alors qu'il s'agit, comme toutes les consœurs du groupe, d'une elliptique, située à 150 millions d'AL. Elle est liée gravitationnellement à sa très discrète voisine NGC127 (mag 15.3) par un pont de matière, invisible ci. Un peu plus présente de l'autre côté quoique plus distante, NGC130 (mag 14,3). Au dessus se trouve NGC126 (mag 15,4) et plus loin à gauche à proximité immédiate d'un doublet d'étoiles, NGC125 (mag 13,3) plus étendue et plus lointaine à 210 millions d'AL. Ce bidule improbable que je n'aurais jamais eu l'idée de pointer si je ne l'avais pas remarqué sur la carte à proximité de la célèbre NGC891, merci Skysafari. Ce ne sont que tâchouilles floues aux matricules invraisemblables, dominées par UGC1841 (mag 13). Juste à sa droite UGC1837 (mag 15) et encore plus loin UGC1832 collé à un minuscule astérisme (mag 15). Bien plus hypothétiques en dessous PGC2210361, rien que ça (mag 16) et au dessus la trèèèèèèèèès fantomatique PGC2212041 (mag 16) perçue que par quelques rares glimpses. Pour finir, mon premier dessin de Quasar, PGC70409 (Ver, mag 13,8), d'abord perçu comme une nébulosité légèrement oblongue, puis la présence affirmée d'un centre stellaire. Rien de folichon si ce n'est le vertige des 636 millions d'AL qui nous séparent et de prendre conscience de cet univers. Tout à droite histoire d'enrichir le champ, la pâle PGC170401 (mag 15) à 467 millions d'AL. Voila, ce n'est pas la profusion, et il ne reste qu'à rêver de ce que ces cibles auraient donné sous le ciel généralement parfait de ce pays - sans compter celles qui se sont refusées l'oculaire, comme ces foutues Abbel promises, même après de rudes combats.... Me reste quelques bidouilles à venir ultérieurement.

punaise, que c'est beau.....

quel coquinou ce Nicolas....

ben oui mais c'est tout petit...... Mais entre nous, la version crayon me semble infiniment meilleure : j'ai mis en comparaison l'image de l'ami Valère dans la même configuration. Et l'on voit que le placement des détails est bien meilleur, plus précis, plus riche que sur la version "propre". Moralité : vive le crayon !!!!! Moralité (bis) : l'art du graphisme 100% informatique n'est pas évident, c'est un dur labeur, ça demande beaucoup d'apprentissage quant aux méthodes et outils. Il y a ici de grands spécialistes, c'est une piste intéressante à creuser. Moralité (ter) : Plutôt qu'un reprise 100%, je préfère pour nos besognes (en tout cas les miennes) un "traitement" en post production du dessin brut, un peu comme ici où j'ai rehaussé un peu les niveaux, la balance des blancs, mis un filtre coloré, estompé un peu les irrégularités du papier, etc. On peut aller bien plus loin ainsi mais je trouve qu'on garde la qualité intrinsèque du "brut", du coup de crayon posé à l'oculaire, porteur d'une information unique - fut-elle erronée.

Yoooooooooooooooo !!!! je trouve ces images tant magistrales que fascinantes, voire surréalistes, de réussir à mettre en évidence ces trucs il y a encore peu totalement invisibles, avec une densité, une matière, une présence inouïe, tout en dé-cramant ce qui devrait totalement l'être, de réussir à mettre de la lumière dans des trucs intrinsèquement sombres. Ces nuées célestes m’évoquent des mélanges aquatiques, tels qu'on peut en voir lors de reproductions de bestioles.... D'ailleurs toi-même parle de vagues, de houle, de grande marée, autant de termes aquatiques (quand j'évoque plutôt le foutre de tortue....)

whaouuu , très doux et joli !!!! et avec de beaux détails

Ben oui Yann, mais dans ce cas, si le champ étoile est olé -olé, nul doute que l'indication dimensionnelle le soit tout autant !!!! Haaaa, l'ami, que CE manque, et quelle belle besogne c'était....❤️

Pfffftttttt !!!!!! respect

en visu, T250 : déjà chopée à la L130 APO à St Véran. C'est la pureté du ciel qui fait tout sur cet objet -comme quasi toutes les nébuleuses obscures

@christian viladrich

et oui, comme @christian viladrich et comme on le voit sur beaucoup d'installation professionnelles, des flux d'air judicieusement placés aspirant/soufflant sur la surface même du miroir, faut faire ça bien au risque que le remède soit pire que de laisser en l'état

.... ca dépend aussi de la configuration de la caisse primaire et de comment c’est foutu..... - si le barillet est bien ouvert à l'arrière, le miroir pas trop engoncé sur les côtés, rien n’empêche de souffler le dos. Ya peu de chances que le flux soit gênant et en tout cas, l'efficacité de mise en température sera optimale. Voire aussi qu'on peut agir sur la vitesse pour mieux en gérer les effets jugés néfastes - si la caisse est fermée, en effet l'aspiration au dos est une bonne solution, mais cependant moins efficace en terme d'égalisation de température. Dans ce cas et pour être vraiment efficace, il faut concevoir au mieux cette caisse pour gérer les flux d'air à sa convenance. pi ya aussi diverses approches : - soit à l'installation, le miroir est bien plus chaud que l'air et l'on veut juste une mise en température rapide, (yaka souffler quelques temps) - soit cette égalisation est réalisée et l'on veut la maintenir avec précision tout au long de la nuit (vo mieux aspirer tranquillou, ou souffler avec la délicatesse du doux zéphyr) - soit on prend volontairement des miroirs pas trop épais, on prend aussi son temps, sans s'encombrer d'artifices supplémentaires à gérer, et on laisse faire la nature et généralement ce n’est pas plus mal. J'avoue que je suis toujours un peu surpris de voir des systèmes de ventilos sur des 200-300-400 en visuel...... J'en eu mis, j'en mets plus, et j'm' en porte pas plus mal voire aussi que les effets de turbulence interne sont bien plus des choix de conception (tube ouvert/fermé/, tube au plus juste du diamètre vs tube laissant respirer l'optique, ouies de ventilation, etc....), bref de comment c'est foutu

Yo Corinne Sûr que par chez toi, les Ovnis sont principalement des missiles !!!! Très beau croa

Joli coup Pierre !!!! tu me fais penser que j'ai aussi un chapelet en argentique diapo, mais avec moins de rigueur dans le chronométrage, d'où le loupé de l'anularité (Espagne 2005) Sinon, mon unique tentative de pellicule astro dont le résultat - au regard des emmerdes - m'a définitivement convaincu d’apprécier et ne faire que du visuel (T115/900, 1980) :

joli coup José ! c'est profond et détaillé et je te suis sur une interprétation plutôt verte du OIII amicalement

Super Bernard très sympa cette vidéo faite "à l'arrache", et beau choix de musique. Valère a peut être raison sur les coups de zooms, mais au final, c’est peut être une bonne idée. Pour magnifier cela, l'idée serait de mettre tous ces mouvements en synchronisation avec la musique et là, ça devient un ballet féérique où presque tout est possible !!!!! C'est pas plus compliqué à faire (au montage, yaka stopper sur les temps forts et poser les curseurs de début ou fin de mouvement pile ici) Haaaa, la Bretagne.... d'ici désormais installé dans le 13, mon seul regret est l'éloignement de cette région inimitable à bien des égards. amicalement

Ha mon cher Yann ! On ne fait toujours qu'apprendre et progresser, et ne rester que sur un registre homogène et immuable au fil des décennies est à mon avis sclérosant. J'aime à voir que mes dessins d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier et encore plus d'avant hier et il me plaît de penser que ceux de demain seront peut-être d'un autre métal. Bon promis, j'va mettre l'orientation. Pour les dimensions j'avoue ne pas trop en saisir la réelle utilité car si l'on veut décortiquer, ça se fera avec des documents illustrés où l'on situera bien le sujet (d'autant mieux situé qu'on aura mis l'orientation.... ) Comme tu le sais, pour ma part le progrès est dans la qualité intrinsèque du dessin lui même, sa fidélité, son rendu, sa profondeur aux limites extrêmes. Alors ajouter des chiffres et des machins me semble infiniment secondaire voire superflus. Mais qui sait si un jour je ne mettrai pas les dimensions..... Fab, bien sûr qu'on attend ta prose !

Yo ! Ben là, voilà un très beau truc sur la sn de m101, probablement par le fait de ce cadrage bien serré. Je m'en souviendrai ! Étonnant la np6818.... Je l'ai dessiné à 3 reprises mais jamais avec cet aspect annulaire, plutôt comme une forme complexe et atypique, très délicate a détailler bien que visiblement tourmentée , un peu comme une empreinte de bestiole, toujours avec des trucs au centre- et donc sans aspect annulaire. En effet, Neptune et Uranus offraient tout deux un beau spectacle des planètes lointaines dont il est toujours amusant de traquer les satellites

Superbe car on reconnait les cibles sans lire la légende, c'est très bon signe ! Ha, m74, ô combien délicate et pourtant complexe, comme bien des spirales vues de face. C'est vraiment bon d'en sortir ce tu as sorti.

José, t'es fort ! et même si je n'y connais rien, bien sûr qu'il fallait ajouter cette couche L, avec un masque pour les hautes lumières.

ha les clubs !!! le truc c'est qu'ils sont "pluriels", nous n'avons fort heureusement pas de "fédération astronomique" et on en n'a pas besoin. Et donc ya autant de club que de façons de faire, et il est vrai qu'il faille butiner pour trouver chaussure à son pied, ou..... d'ouvrir la porte en toute simplicité, et d'infléchir au fil du temps la façon de faire - bien des clubs d’aujourd’hui ne sont plus ceux des origines quant aux orientations et bien évidemment aux personnes actives, et c'est très bien ainsi. IL y a des clubs avec un docte respectable qui explique, donne des leçons, initie, tout ce passe autour de ce maitre - souvent pour le meilleur, parfois pour le pire..., Ya les théoriciens, où autour d'un exposé, d'une conférence, on apprend, discute et échange sur l'astrophysique, voire la cosmologie, ou l'astronautique, etc Ya des grands calculateurs, des rats de bibliothèques, des assidus des conférences nationales avec pointures à l'appui ya tout simplement la bonne bande de copains qui va se former sur le tas, autour d'un premier achat plus ou moins judicieux ya les experts dans un domaine pointu comme peut être l'imagerie, son matériel, son savoir faire, son traitement ya ceux plutôt dédiés à l'animation publique, dans les écoles, les collectivités et autres demandeurs ya ceux clairement orientés dans l'accueil des enfants, en périscolaire ya ceux qui supportent, dans une respectabilité quasi religieuse, le poids des ans et d'un passé prestigieux etc. Et ya des trucs comme MAGNITUDE 78, dont l'ADN est l'observation poussée, avec son corolaire : aller sous les plus beaux ciels de la planète - sujet à des aventures extraordinaires - avec nos propres instruments adaptés pour cela - d'où la conception/fabrication de bidules assez atypiques avec polissage des optiques. Cela dans une ambiance je dirais assez gauloise et fraternelle, faite de ripailles et de poillades. Bref, on y vit bien, et on y vit de belles et grandes choses. Et évidemment, le novice y est le bienvenu. pour la question initiale du matériel, faut avoir une idée du budget qui peut y être consacré et aussi la finalité : observer ou faire des images ???? Vouloir tout faire est délicat en première approche. De mon point de vue, le visuel est une excellente école et se suffit à elle même, elle n’est pas forcément le marche-pied de l'imagerie qui serait la consécration ultime. Elle ne tombera jamais dans obsolescence acr bien loin de la course aux nouveautés (dont les dernières ne demandent qu'à ouvrir la bourse et l'engin se débrouillera tout seul). Elle offre les plus belles communions avec la voute céleste et ses merveilles (si souvent l'on peut roupiller devant un écran de PC en cour d’acquisition, il est rare que ce soit le cas à l'oculaire) , en toute simplicité, ce qui ne veut pas dire qu'il y aura pléthores de défis à relever tout au long de la pratique. Pour la visibilité des nébuleuses, je ne peux croire que tu n'a rien vu de remarquable en observant celle d'Orion (par exemple)

quel plaisir de revoir vos travaux; exceptionnels comme il se doit, réellement hors normes Bonne continuation à toute l'équipe.