serge vieillard

ha ça me rappelle des trucs - mais yenavait 2 fois moins j'aime bien l'idée de tes compas : simple avec un usinage réduit au strict minimum, bine compact sans élancements inutiles et ça prend pas de place une fois plié. Et l'appui conique est une chose qui, d'un point de vue mécanique, incontestablement mieux que quand yena pas..... Pour être parfait, il y aurait fallu le même concept sur l'autre plat du compas, dont la rigidité intrinsèque n'est garantie QUE par le serrage de l'un contre l'autre (genre une surépaisseur conique mâle au dos du trou fraisé....) mais c’est du chipotage d'école !!! tu réalises une chose rare !!!!

tout cela est bien beau ! .........arffff Yann, oui et non.............. Cibles pas faciles, mais d'une drôle de façon j'ai envie de dire : - ya de la lumière, le top avec la couleur bien présente, - mais surtout, ya du petit détail qui est là, tapi dans son aspect nébuleux, ce qui ne rend pas la chose aisée, mais pourtant bien là. Et la complexité de ces détails se révèleront d'autant mieux qu'on élèvera le couple diamètre/seeing. Disons que c'est une belle complexité qui demande du gros décorticage, rendu possible dès 250 d'ouverte (on causait diamètre sur un autre post...). c’est pourquoi je nuance ton propos à propos de l'influence, ce sont des cibles qui ne nécessitent pas de documents de comparaison tant elles se suffisent à elles-même (un peu comme quand on observe Lune ou Jupiter qui regorgent de détails, la difficulté étant de bien les analyser visuellement et d'avoir une retranscription sur le papier suffisamment évocatrice). La Saturne, à chaque fois que je l'observe dans de bonnes conditions, j'ai envie de la dessiner. Ce fut le cas, à Valdrôme, aux NCN cette année et tout dernièrement à La Palma. Mais bon, ce ne serait que des énièmes versions : j'en ai déjà 4, et la dernière au T400 est confirmée à chacune des belles observations réussies. Mais il est vrai que sur cet objet, il y a grande joie que de détecter/voir les deux extensions latérales et mieux encore, le "feux de position". Parfois c’est d'une évidence totale, parfois ça demande un petit combat - mais c'est toujours gratifiant.J'apprécie tout autant cette forme centrale, comme un parallélogramme un peu cabossé, baignant dans une enveloppe au contours un peu rectangulaire rehaussé de quelques filers notables. Pour ma part, la détection de la centrale a toujours été présente dès que les conditions invitaient à en faire un dessin. J'va pas vous les mettre ici, c'est visible sur mon site : http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/nebuleuses.html

Toutafé, et c'est très intéressant car rarem publié. Ça donne une bonne idée de ce qui est visible. Sur les trucs au 400, gaffe tout de même car ce sont des visions olé olé, des trucs pas faciles, et il ne faut pas les prendre pour exemple dans les débats du genre "voilà ce qu'on voit dans un 400", il faudrait nuancer de la difficulté à ausculter l'objet.

Ça picote toujours un peu, mais ça cicatrise bien. Oui de la belle bestiole en nombre dans du relief volcanique, le top avec une raie mantelina ( a voir sur le net)

Oui

D'accord avec toi Fredo Et avec Lyl Je vois le OIII comme franchement vert en le posant sur une feuille blanche ou a l'observation. Par contre oui, les NP bien pétantes tirent sur le bleu des mers du sud, ce que généralement on appelle le bleu turquoise, que je défini comme un bleu tirant légèrement sur le vert, mais en tous cas c'est un bleu !!!!

Ben siiii ! Quasi toutes les caisses primaires de Dobson sont carrées. C'est en haut que ça varie. Mais comme quoi on assemble très bien les barillets la dedans

toujours aussi spectaculaire, une sacrée oeuvre !

c’était une belle édition, et ta moisson fructueuse. Hormis la célèbre 7479, tu as l'art de dégotter des trucs qui se cachent dans les listes infinies d'objets. Ben chapô !

Yo ! les effets de diffusion s'activent/désactivent dans "Affichage/paysage/Afficher la brume" - enfin dans des versions anciennes.... de le décocher permet d'être dans une configuration cartographique, sans "effets spéciaux"

Yo ! l'est bien belle ta galaxie, C’est une très belle cible intéressante à observer - et à dessiner.

merci à tous ! et oui, les Canaries permettent de gratter 20 à 25° de hauteur sur l'horizon, ce qui est sacrément notable. Et ce séjour automnal était pour faire la part belle aux zones Poisson Austral, Grue, Baleine, bien sûr Poissons, Andromède, etc.... ce sont des trucs que je ne visite pas trop, l'automne étant souvent boudé de nos virées? En début de nuit, qu'il est plaisant de contempler un Scorpion entier, couché au-dessus de l'horizon. Quant au Sagittaire et la présence du bulbe galactique, on a le spectacle de l'évidence, que l'on habite dans une galaxie et que vue d'ici, ça a une belle gueule. Ha Yann, derrière l'oculaire, que le fond de ciel était d'un gris relativement clair, se découpant avec un fort contraste avec le diaphragme de champ. Punaise, et dire que généralement ici, on ne perçoit qu’avec difficulté cette frontière...... Vraiment, on se perd à imaginer ce que ça aurait pu donner....... Xavier, j'ai bien pensé à toi en me disant qu'il était évident que tu avais croqué des PGC aux matricules lointains. Bruno, ha que oui qu'il y a de la galaxies dans ces parages et bizarrement, malgré ce ciel perfectible, ya de la détection ( pas du détaillage) jusqu'à mag 16, ce qui laisse un peu baba, bien que particulièrement sportif.

ici, ça devait être bien visible - l'ami Lolo a fait des images - mais j'étaischez mon poto, nouvellement installé à Marseille.

Tout cela est merveilleux, incroyable, et retranscrit de formidable façon. Un grand merci ! Ce monde est fascinant, avec de tout autres repères, assez déroutant, mais de prime abord sympathique, sans jamais tomber dans l'excès de la sympathie - mais peut-être me trompe-je. Je ne connais cette étrange et respectable culture que - par ce que je (j'ai) pratiqué le sabre, l'Iado, 4° merveille de ce pays après la calligraphie, le thé, et les bouquets. Disons que c’est une certaine approche du sujet Ô combien complexe. - et lors des voyages éclipses où il y a toujours ces sympathiques astrams du soleil levant, tout aussi étonnants. faut vraiment que j'aille voir ça.....

Le grand art des récits fabuleux de Bob. Punaise, il faut qu'un jour, j'aille découvrir cet incroyable pays.

Moi, c'est comme Valère, tout enfant, en tournant les pages de la Redoute ou Manufrance, en rêvant devant les joujoux en plastique de Noël, bien avant la première vraie paie pour aller bille en tête quai de la mégisserie en prenant le télescope compatible avec ma fortune, ce fut un 70/ 700.

ravi pour toi, notamment d'avoir un engin qui te permet de voir 7 satellites, le rêve !!!!

Oui, ya un gain certain, on commence à entrer dans un autre monde. Je pense qu'en newton visuel polyvalent, la porte d'entrée et le 250, d'un excellent rapport qualité/prix/pratique/performant. C'est le stade où le ciel profond commence à joliment se détailler, où l'on voit des spires, où l'on détaille des NP, où l'on décortique finement les planètes, etc. Pour ma part, le gain est notable avec un 200 où l'on n'accède pas au même monde. Ensuite, a qualité égale, tout ce qui est plus grand est intrinsèquement mieux et chaque 5cm de plus permet de franchir des étapes, on gagne en détection et en évidence, ça présente plus de corps, de matière. Reste à appréhender le principal, c'est à dire le budget et la gestion du matériel . En ressenti pour ma part, le gain sensible en visuel serait une progression 250, 400 et 600 , c'est assez dingue d'ailleurs de voir combien ces 600 fleurissent avec plus ou moins de bonheur (ces bidules se pilotent, ce qui n'est pas trivial) alors qu'ils étaient des raretés il y a 10-15 ans de cela Mais toi seul peux choisir, sachant qu'on peut prendre beaucoup de plaisir avec des diamètres moindres.

je m'disais aussi que le Xavier, l'avait du pain sur la planche et que ça tardait à venir. Voilà un joli début.

circonstances étonnantes d'une observation sous les tropiques. Ciel merveilleux, quasi absence de pollution lumineuse, températures agréables permettant d’observer en short et tong, et de la belle besogne à dessiner un Jupiter au T400 passant presque au zénith, quand tout à coup, avec une soudaineté faisant croire à une vilaine blague, me voilà aspergé, mon attirail et moi, d'une averse aussi soudaine qu'intense, vêlée par un coquin de petit nuage arrivant dans mon dos. Le temps de pester, de se mettre prestement à l'abri - avantage du télescope ultra léger - sous la varangue de notre local que le bougre et sa douche ont tout deux disparu dans un ciel particulièrement pur et étoilé.

Intéressante remarque Etoile, car pour ma part, sauf pour le planétaire, je n'ai que très rarement fait de ciel profond en solitaire. Ce sont très souvent des moments partagés entre copains, ce qui apporte enthousiasme , convivialité, émulation, comparaison, et camaraderie. J'adore !!!!

Yo ! donc la besogne de mise au propre achevée, voilà le résultat dudit phénomène, réalisé comme l'illustre la première photo de Pierre. Et l'ombre grandissante passa de droite à gauche, montrant l'aspect irrégulier du relief Sélène. De belles tâches avec quelques facules, ici juste avant immersion dans les brumes lointaines proches de l'horizon : et le spectacle continuant de fort belle façon au fur et à mesure de la descente de l'astre. On note un très fort aplatissement du disque solaire et l'apparition d'un limbe très fortement altéré, présage d'un rayon vert. Las, les brumes lointaines sont bigrement opaques et Phébus ne disparaitra pas dans les flots, mais dans cette mélasse. Mais de cela, alors qu'il vire au rouge, qu'il se déforme d’incroyable façon, que sa base s'amenuise au point de le faire ressembler à un champignon atomique (il aurait fallu un troisième dessin des toutes dernières secondes pour mieux illustrer cela), voilà qu’apparait un très fin liseré d'un vert franc sur la quasi demie périphérie du limbe, truc que je n'avais encore jamais vu, et attesté par la photo de Pierre, quoique de façon bien plus ténue qu'en visuel. Au final, quoique partielle ici, charmante éclipse bien atypique ! Alors, l’histoire du bob, en images siouplait.... A La Palma, la côte ouest est particulièrement tourmentée de part sa topographie volcanique, tombant souvent en parois abruptes face à l'océan. Pourtant, la petite ville de Punta Gorda dispose d'un port farouche des plus minimalistes. On y accède par de longues volées de marches taillées dans le roc à flanc de falaise, desservant en chemin de petites cabanes encastrées dans la paroi pour arriver dans les récifs où se fracasse la grande houle de l' Atlantique. S'il y a des petites barcasses, elles sont probablement tirées rapidement hors des flots. La limpidité des eaux et les fortes chaleurs inspirent à une baignade sympa dans ce lieu improbable et une sorte de petite piscine bétonnée dans les rocs de basaltes nous y invite. On barbote joyeusement dans cette baignoire mais on se dit qu'il serait infiniment plus amusant d'aller dans l'autre petit bassin - relié au premier par un petit canal, c'est un ingénieux système de remplissage - car face au flots, il reçoit mieux les vagues. On est là, paisibles et heureux quand soudain, une muraille d'eau se fracasse sur les rochers en une fantastique gerbe d'écume. Juste le temps de se dire que ça va chier velu. Le Jean-Françoué resté sagement au sec immortalise l'instant, craignant un instant pour sa part d’être touché par les flots : En une fraction de seconde, on se prend tout en pleine gueule, nous sommes littéralement submergés, incapables de quoique ce soit dans cette machine à laver géante, à la merci des flots qui nous soulèvent et nous emportent avec une force inouïe, non-de-d'la !!! l'eau gicle et déborde largement du bassin, nous entrainant comme fétus de paille sur les roches et dévalant vers l'océan en contrebas, AYAYAYA !!! ... et l'on se retrouve un peu sonnés dans l'océan blanc d'écume, ballottés par les flots, un peu hagards et soucieux de notre intégrité physique, le temps de compter nos abatis. Apparemment tout fonctionne, tout bouge, rien de cassé, si ce n’est quelques éraflures. Ca va toi ? ouaip, on dirait que ça va, et toi ? Dans la bataille, nous perdîmes chapeau (ayayaaaa on bob !!!) zé lunettes, par bonheur nous conservâmes nos slips pour préserver un soupçon d'honneur et de pudeur - car spectateurs ébahis et horrifiés il y avait. C'est qu'il faut revenir à la terre ferme, et la côte n'offre que bien peu d’échappatoires, si ce n’est ce petit escalier en roche un peu plus loin qu'il va falloir rejoindre, penaud, mais aussi hilares d'être toujours là. Une fois sortis de l'eau, ben on va dire que c’est pas joli-joli (punaise, j'ai pris du bide) et qu'on prend conscience que..... A l'heure qu'il est, ça picote toujours un peu.

le mixa bébé, c'est du shampoing pour bébé "ki pique pas les zyeux" ce sont les techniciens de coupole de je ne sais plus quel gros observatoire qui nous ont fait part de leur cuisine dans la salle d'aluminure-nettoyage (Hawaii, Chili, j'sais plus trop, mais c'était pour du très lourd). en tout cas il ne préconisaient pas l'homéopathie, confirmant la recette de David.

.... 2 remarques . Le liquide vaisselle, en abondance !!!! Pas d'homéopathie. Le top étant le mixa bébé, sans additif et surtout de ph neutre. . Pour le frottage, rien ne vaut le bout des doigts où la sensibilité permettra de détecter la moindre petouillette accrochée. Et se travail, doigt+ savon, va aider doucement à décoller les trucs adhérents, en faisant preuve de patience et de délicatesse. Une chose est sûre, de l'eau en abondance, et un coup de pissette à l'eau déminéralisée pour finir. La méthode "Vernet" a bien été décrite dans de nombreux posts, mise en ligne sur le site de Fred Burgeot et Magnitude 78.

Et oui, c'est pas beau ça ? Un liseré vert sur la demie périphérie. Joli coup !!!!!