serge vieillard

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Tout ce qui a été posté par serge vieillard

  1. Un 31 cm NC "Yapuka"

    C'est du très beau ! une suggestion, plutôt que des glissières, le top en termes de positionnement et de répétabilité est d'avoir un système parfaitement isostatique. Un système point-trait-plan le permet. Pour l'exemple, c'est ce qui est fait sur C2PU à Calern pour les interfaces interchangeables mises au foyers. Ça peut se décliner ainsi : - 3 contacts en périphérie à 120° les uns des autres, - ces contacts sont de forme sphérique - et ils reposent l'un sur une surface plane (le plan), l'autre sur une cuvette conique (le point), et la dernière sur une rainure en Vé orienté vers le centre su système (le trait). - le tout est solidement bridé par un système de son choix, comme par exemple celui présenté dans le deuxième plan.
  2. Un oeil noir bien humide

    Ami José, Bravo !!! parc que tu as de beau détails dans la déchirure sombre, tant dans la partie droite avec cette extension tourmentée que la partie gauche. De même, on sent l'irrégularité de cette ellipse lumineuse qui n'ets pas uniforme, témoin discret de la présence des bras. Pour chipoter, il manquerait juste un dégradé général, avec es bords devenant plus évanescent (ici top lumineux)
  3. Jumelles TS Optics 25x100 WP

    je n'ai pas de lien, mais Google est ton ami personnellement, j'ai du KOWA et du SWAROVKSI, je sais qu'il y du BRESSER, etc.... Cependant, 100mm c'est bien plus cher que 80, cela va de soit. Gaffe aux premier prix, c'est souvent assez décevant à l'oculaire, mais il y a peut-être de bonnes surprises. Ce qui fait le prix, outre la marque et sa qualité, ce sont les choix des verres qui font la différence. Bien évident du ED est bien mieux en termes de chromatisme, donc de contraste et de netteté, et on peut s'attendre à une meilleure finition des optiques. Mais les prix s'envolent de façon très spectaculaire. De cela, la Swaro est une merveille, mais j'ai vécu avec grand plaisir avec la Kowa près de 5x moins onéreuse, de même avec 100mm, on perd un peu de cette formidable polyvalence d'un instrument "baroudeur" de terrain. Autant trimballer une 80 sur des dizaines de km en pleine nature n’est pas vraiment un souci, la donne est un peu changée avec une 100 sur cet aspect. Bien voir que le pied doit être en conséquence de l'instrument. Pour le pied, j'ai 2 Gitzo qui traversent les décennies sans broncher (l'un d'eux doit avoir mon age respectable, l'autre à plus de 40 ans). L'un plus court que l'autre, c’est celui que j'emporte pour chaque voyage - comme la dernière éclipse de Soleil au Mexique. Manfrotto fait désormasi la même chose, avec des solutions plus modernes quand aux serrages, au déploiement des pattes, les matériaux, etc. Pour la tête, en virée nature, je préfère un truc à rotule qui permet un pointage rapide et instinctif, la poignée Joystick est idéale pour cela. Rotule Joystick Manfrotto 324RC2 En astro, j'ai une tête micrométrique pour faciliter pointage et suivi, à choisir en fonction de l'instrument dessus (80 ou 100mm). Manfrotto MHXPRO-3WG que j'utilise pour la L80 ou la Lunt 50, ou Manfrotto Pendule à engrenages 410 Junior pour une charge plus lourde comme le serait une L100. Je profite de ce post pour mettre en concurrence une longue-vue et un catadioptrique de 90, comme un Mak ou un ETX de jadis.Je m'étais procuré à sa sortie cet instrument révolutionnaire qu'était l'ETX90, car semblant idéal en voyage car particulièrement compact au regard de son potentiel. C'est clair qu'en astro, l'ETX l'emporte à plate couture face à une longue vue, mais je comptais aussi en faire un instrument terrestre et là, ben ça marchait pas bien : déjà c'est plus fragile, (on ne le met pas en vrac dans le sac à dos, ça craint davantage la flotte, etc) mais, même si l'image était intéressante de part de plus fort grossissements utilisables, la vision inversée est rédhibitoire : voir les piafs la tête en bas, ça ne le fait pas du tout. Oui on peut ajouter des redresseurs, mais on n’est plus du tout dans cette optique "de terrain" solide, léger, simple, rapide et compact >>> le temps de déballer et mettre en œuvre tout ce barda et le piaf est parti depuis longtemps. la moralité de cet achat (comme celui d'un petit Clavius pour l'ami Pierre), qui au final a le défaut de sa qualité : en astro il est trop petit et donc très limité (même si on peut faire des choses formidables avec) c'est de ces achats et usages aux retours frustrés qu'est née la saga des STROCK 250. Je note à la lecture des posts de Xavier et MCJC une préférence de la longue vue vs Jumelles pour ses multiples avantages, dut-on oublier la vision bino.
  4. Jumelles TS Optics 25x100 WP

    je vais pas polluer ce post, car notre ami veut des jumelles, de la bino, la vision 3D ce que je lui propose est une autre alternative qui n’est que trop peu mentionnée au regard de ses multiples avantages vs grosses jumelles et qu'on n'évoque que trop peu - y compris dans les magazines et livres. Je me permets ce genre d’intervention au regard de ma pratique avec de la longe-vue depuis plusieurs décennies, et cela avec un certain bonheur que je tente de partager . Ben par rapport aux jumelles évoquées, il y en existe dans différentes marques je pense que quand on choisit des jumelles en astro, ce n'est pas vraiment pour l'observation des planètes.... Cela étant, ça dépend des possibilités de grossissements, donc de possibilité de changement d'oculaires de son choix, sans forcément rester dans la marque de l'instrument, qui peuvent avoir une interface "propriétaire". Avec une bonne optique de 80mm, on peut prétendre sans trop de difficultés à jouer dans les 150x, ce qui permet d'accéder au monde planétaire. Bien évidement à 100, c'est encore mieux - mais ce n’est plus le même budget, le même pied-support, la même polyvalence. il sera tout aussi large qu'avec des jumelles, ni plus ni moins. Ça ne dépend que des oculaires de sortie, pas du concept. ce n'est pas rikiki non plus. Il y a un optimum à trouver, notamment au regard de la noirceur du fond de ciel.
  5. Jumelles TS Optics 25x100 WP

    Yo ! tu cherches de grosses jumelles, juste un avis très personnel un peu à côté de ta question, mais qui peut permettre de considérer ta demande sous un autre angle. Les grosses jumelles, je n'en ai JAMAIS été satisfait, et pourtant, j'en ai essayé pas mal et j'en ai eu via le club (des Miauchi), instrument que nous avons revendu car peu (voire pas) utilisé. Pourquoi ? - avant tout, ça fait un sacré bazar au regard de ce que c'est, encombrant, lourd, très peu pratique sauf à avoir un pantographe et une chaise longue, et encore configuration qu'il faudra réadapter à chaque nouveau pointage dans le ciel. Bref, c’est bigrement chiant à l'usage. - sauf pantographe + chaise longue, le confort est très douteux car il faut pourvoir viser du zénit à l'horizon. Pour les positions verticales, c’est foutrement pénible, même avec une visée à 45° ( le mieux serait à 90°) - l'usage en est très restrictif en cas où les oculaires ne sont pas interchangeables. de cela et ce genre d'usage, je préconise plutôt de couper la poire en deux, à savoir de considérer une longue vue terrestre, qui par définition est 2x moins encombrante, 2x moins lourde, et à qualité égale, bien moins onéreuse (ou la réciproque, à prix égal, c’est franchement mieux !!!!). De plus ces instruments sont vraiment très polyvalents, avec des usages bien au-delà de l'astro (outil inconditionnel des ornithos). Ils sont conçu comme des instruments "baroudeurs", c’est à dire avec une forte volonté d'être légers, robustes et étanches. mais aussi de ce poids moindre, ben le pied qui supporte peut être proportionnellement bien moins lourd, encombrant, robuste, etc. Dans ce cas pour la tête en utilisation astro, je préconise plutôt un truc qui offre des mouvements micrométriques plutôt qu'une simple tête photo ou vidéo par frein et friction, ce qui permet un pointage précis et facilite le suivi.
  6. Yo !!! Alors qu'après l'apéro mérité, voilà que le crépuscule s'installe et déjà Nicolas, ce coquinou, est au cul de son T200 pour choper Pons Brooks dans un ciel encore bien clair. Je me botte les fesses pour quitter mon gobelet et le rejoindre avec ma lunette quand, de-diou-de-fiuchtra-boudi, voilà qu'émerge de l'horizon nord ouest comme une sorte de lampadaire, comme un poteau surmonté d'un abat-jour diffusant un jet de lumière. Et ça monte, et ça se précise, ça prend de l'espace et le Nicolas annonce le décollage d'une fusée. Un truc de fou. Comme une énorme comète, un spot très lumineux tirant sur l'orange, d'où part une large corolle, comme une forme de coprin, et un jet central. Et ça monte, la trajectoire s'infléchit et dessine un S très aplati. A la lunette, on distingue comme des coques concentriques. Ça nous passe au dessus et la couleur rougit, et ça disparaît tout a coups, en direction du sud est. Ce qu'il y a de spectaculaire, c'est que la traînée jusqu'à l'horizon persiste de très longues minutes, comme une énorme lumière zodiacale. Une fois remis et renseignements pris, c'est Falcon 9 décollée de la base de Vanderbergh. Il était 19h35 jusqu'à 19h38 Foto du Jean - Françoué
  7. Question suite a observation de la Lune

    Ben j'y suis pas passé.... Le fait que j'ai un œil qui merde n'est certainement pas une mode, c'est une vraie chiotte apparue il y a une dizaine d'année maintenant.... Quant à faire marcher le commerce, ayant une phobie plus d'affirmée pour les actes médicaux, je n’irais qu'en tout dernier recours si je n'y voyais plus que pouic des 2 yeux. Ce sera donc une obligation incontournable - et surtout pas entrainé par un effet de mode car franchement à reculons. Pour l'instant, je fais avec et bizarrement, je m'en accommode car : - cet œil affecté me donne une vision sacrément floue, jaunâtre, les sources lumineuses explosent en multiples speckles comme un feu d'artifices -ce qui n'est pas laid, mais pas pratique. - mais étrangement, cet oeil devient redoutable en vision de TRES près (de l'ordre de 15cm), c'est presque comme une loupe, par exemple je vois les pixels d'un smartphone. - ainsi, je n'ai pas le besoin de mettre des lunettes pour lire ou dessiner, quelques soient les conditions d'éclairage, ce qui est particulièrement appréciable. Et donc je me satisfait bon-grès mal-grès de cette situation, certes très perfectible, et même si par voie de fait, je n'ai plus depuis longtemps une perception du 3D ne bénéficiant plus d'une vision stéréo (et l'usage d'une bino en astronomie) de ce fait, de ce constat et cette pratique, si un jour je me fais refaire les yeux, je demanderais de conserver cette caractéristique étrange : un oeil qui voit de près (toutefois plus loin que les 15cm d'aujourd'hui !), un autre de loin, ce qui sera parfait pour 95% des cas. Et pour les cas demandant la vision en relief, pour juger finement de la profondeur, ben je mettrais des lunettes adaptées soit pour une vision lointaine (la conduite notamment), soit pour des travaux de précision de près. Une chose est sûre, en dessin astro, le port des lunettes est vraiment très chiant..... Donc un oeil à l'oculaire, un autre pour la planche à dessin et cela sans lunettes. c’est vraiment pas mon genre. Mais après discussion avec la gente médicale, cet aspect mercantile présenterait un réel avantage : c'est un geste chirurgical sacrément bien maitrisé aujourd'hui. On m'a même conseillé, en mettant un mouchoir sur le concept mercantile, d'aller dans ces "usines à cataractes" tant le geste y était sûr par une pratique assidue, et au fait des dernières techniques employées.
  8. Les Nuits du Causse Noir 2024

    @Daniel Bourgues, je trouve que tu y vas un peu fort surtout à l'égard des "organisateurs" qui se démènent avec leurs moyens et que ne je connais que trop bien pour ne pas les coiffer d'épithètes peu élogieux. Je sais qu'ils font au mieux d'une situation vraiment pénible, même si cela est perfectible et qu'ils ont bien conscience de la situation générée . Oui ça aurait pu s'anticiper au regard de la précédente édition où les dés semblaient déjà jetés, mais ils y ont cru jusqu'au bout quant à l'usage de la station désormais abandonnée. Mais trouver un tel site qui offre ce qui est recherché est loin d'être trivial - et bien d'autres s'y cassent les dents.... Décaler les dates ?????? ya pas beaucoup d’alternatives lors des vacances d'été avec une seule Nouvelle Lune exploitable au plus loin du solstice. Oui, ça génère une situation étrange. Mais dire qu'elle est pénible au regard de l'usage des sanitaires me semble excessif - car comme dit, le nombre global des occupants de Pradine sera dans la même jauge. De plus, les effectifs d'Astrociel ne sont pas du même ordre de grandeur que les NCN, car s’étalant sur 2 semaines et tous ne font pas l'intégralité du séjour. Et pi ya ceux qui sont bi-rencontres comme moi, qui seront autant d'un côté que de l'autre. Mon seul souci dans ce cas est de gérer les inscriptions de part et d'autre et de déménager de site pour passer de l'un à l'autre. Juste une remarque concernant les effectifs, qu'on se souvienne des 500 participants des premières rencontres astro des RAP, c'était assez gérable, joyeux et sympathique - juste un peu trop humide. Pour Pradines 2024, on sera loin de ces chiffres.... Moralité, un immense merci aux organisateurs NCN, à Jean-Marie pour leur formidable souplesse et l'acceptation d'une situation particulière, mais aussi un grand merci à ceux d'Astrociel qui, malgré les vicissitudes, n'ont pas baissé les bras et jeté tout simplement l'éponge. Par ailleurs, je m'interroge quant à l'avenir d'Astrociel passée cette bouée de sauvetage particulière que sera l'édition 2024... Mais comme le dit Jean Marie, cette situation montre un point positif : l’exceptionnelle particularité du site de Pradines pour ce genre de rencontres
  9. Question suite a observation de la Lune

    Vous avez entièrement raison, mais on peut le dire autrement : si ça va pas, si c'est gênant, c'est que ce n'est pas la bonne manière de faire et que dans ce cas, le mieux est d'y remédier, j'ai envie de dire "d'apprendre". Et avec une 90, je n'ai aucun doute de la faisabilité . Après si même en y remédiant, on n'est pas convaincu, alors oui, utilisons les recettes plébiscités, mais en seconde approche - yena même qui diaphragment leur instrument pour cela. est-ce un solution raisonnable ? je ne le crois pas. Pour résumer, je propose pour l'observation planétaire et par ordre de priorité : 1- Un environnement LUMINEUX et blanc (pas de lumière rouge). De plus, c''est une obligation en cas de dessin en couleur. 2- de grossir, ce qui étale la luminosité. SI on veut observer la Lune en entier ce qui est toujours ravissant, ce n'est peut-être pas a bonne solution que de prendre un T500 3- et en effet si même ainsi la vision n'est pas à l'optimum comme cité par Nicolas et Fred, d'utiliser des filtres judicieusement choisis (couleurs, gris neutre, simple polarisant, voire interférentiels)- et pour ma part, le polarisant variable est probablement le plus mauvais choix, car réalisé avec 2 filtres superposés, donc 2x plus de défauts, mais aussi cette configuration génère des reflets parasites entre les 2 surfaces. Pour ma part, j'ai une cataracte, mais de l'oeil gauche, celui qui n'observe ni lune ni Soleil à outrance.
  10. Hàaaaaaaaaaa, il était temps !!!!! Un grand merci. Cependant, étant adepte des 2 rencontres, sans en mettre une au détriment de l' autre, comment fait-on en termes d'inscription ?????? -Tout prendre à astrociel du 29 au 12 et déménager de site le temps des NCN du 1 au 4 - ou scinder le séjour astrociel en 2 pour y intercaler les NCN ? Ce qui semble souhaitable.... Peut-être prévoir cette option pour les inscriptions
  11. Conseils

    .... Punaise, que tu es copieusement renseignée !!!! voir qu'on peu faire les choses très simplement pour commencer, se familiariser, avec le minimum de contraintes : c'est de s'orienter au départ sur l'observation planétaire. Voir qu'on peut passer sa vie sur ce sujet à priori simple - mais au potentiel infini. Ainsi, on se fout de trouver un site exempt de pollution lumineuse, et donc des tracas liés aux transports. On peut faire ça sur le pas de sa porte, ou sur un balcon s'il est bien orienté. Une simple lunette sur la plus simple des montures altaz (une équatoriale ne fait qu'ajouter des contraintes inutiles dans un premier temps et un surcout), pour peu qu'elle présente un minimum de rigidité, fera amplement l'affaire (à consulter les petites annonces). Pour 300€, un diamètre de 100mm est possible et souhaitable. et il y aura bien le temps ensuite de se positionner plus finement quant à ses propres attentes. Bref, fô faire simple et efficace.
  12. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Merci coquinou de Nicolas Il suffit de faire pivoter la photo de quelques degrés dans le sens horaire pour retrouver la configuration du dessin. ... Et la fin des dessins. Et tout d'abord, ce chapelet qui tente de restituer l'instant, ces nuées d'altitude tant filamenteuses que pommelées et les couleurs du couchant à l'horizon. Il est remarquable de constater que l'ombre de l'éclipse a littéralement éteint la couche pommelée. Ce n’est qu'à moitié satisfaisant car je n'ai pas trouvé d'astuce pour rendre sur le dessin l'altitude du phénomène à environ 70° de l'horizon, ce qu'on ne ressent pas à la vue du dessin. Le chapelet est réalisé avec une cadence d'un dessin toutes les vingts minutes, puis à T-1mn où l'on distingue les premiers morcellements de la griffe solaire, les fameux grains de Bailly, puis cette formidable sortie en C3 où, émergeant entre de folles protubérances, deux diamants éclatants, un très grand souvenir. On remarque 2 groupes de tâches solaires mais aussi la rotation du champ tout au long du déroulement du phénomène, visible avec la position de la Lune sur le Soleil, caractéristique de toute visée altaz. Sur un précédent post, je vous avais évoqué cette vision stupéfiante du décollage d'une fusée Falcon 9. La voilà revisitée en mode dessin. La première observation le 2 avril fut à Loreto situé en Basse Californie du Sud sur la mer de Cortes, en périphérie de ville dans une zone pavillonnaire. On s'était installé à 100m de l'habitation un peu à l'écart des violents lampadaires pour observer la comète plein Ouest. Et là un peu plus au Nord, émerge cette lueur improbable, très forte, très marquée, quasi immobile si ce n'est la subtile sensation que ça s'élève quelque peu. Il s'agit du tir de la Flacon 9 depuis la base de Vandenberg à 1300km de nous, expédiant en orbite basse 22 de ces Starlink V2 qui nous désolent tant. La trajectoire est à 53° de l'équateur, au dessus du Pacifique longeant de près la cote Californienne. A cet instant, le premier étage a déjà fait sa besogne et l'on voit le second étage dans ses dernières minutes de fonctionnement. Allant en accélérant franchement par effet de perspective et devenant vraiment énorme, elle passera au plus près de nous à 170km de distance et un chouya moins d'altitude, d'où une visée à un peu moins de 45°. Ce qu'il y a de stupéfiant, c’est la persistance de ce large panache gazeux jusqu'à l'horizon tant qu'il est éclairé par le Soleil, et il se coupe instantanément lorsqu'il entre dans l'ombre de la Terre, laissant visible seulement les flammes orangées s’échappant de la tuyère. Peu de temps après, c’est l'extinction du moteur. Fort impressionnés de ce spectacle - ici une routine hebdomadaire - nous nous promettons de voir un second tir dès que possible. Celui-ci, prévu pour le 6 avril toujours pour des Starlinks, fut reporté le lendemain pour cause météo. Désormais, nous logeons à Mazatlan en plein centre ville. Par conséquent nous sommes à plus de 350km de la trajectoire et plus proche de la fin du lancement. Aussi, nous la verrons surgir bien plus basse sur l'horizon pour une courte durée, le panache s'occultant rapidement à son passage dans la nuit, puis l'extinction du moteur quelques secondes plus tard. Et voilà pour les comptes rendus astronomiques qui, comme on a pu le constater, furent particulièrement hétéroclites, passant d'un sujet à un autre. Varier les sujets, c'est ce que j'aime. Peut-être quelques témoignages de cet incroyable périple viendront par la suite, tant ils étaient riches, étonnants et tout autant variés. Et merci d'avoir tenu jusqu'au bout Tout cela, et tout le reste, est visible sur mon site : http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html
  13. Question suite a observation de la Lune

    Plus que tout, se mettre volontairement dans un environnement LUMINEUX !!!!! en mode vision diurne. Et là, ya aucun souci de gène. Le truc, c’est qu'on rabâche à l'envie dans tous les grimoires et sur les forums que l'observation astronomique demande de s’éloigner de toute source lumineuse et de pollution lumineuse. C’est totalement faux en observation planétaire !!!! Vénus, Mars, Jupiter et Saturne exigent ces paramètres. On nous dit qu'il nous faut fuir les lampadaires. Ben dans ce cas, il faut au contraire rechercher leur présence - juste à gérer les reflets parasites dans les optiques. Et c'est ce créneau qui fait la part belle aux amateurs urbains. Moralité : yapa que le ciel profond à observer et parfois, il est intéressant de reconsidérer ses objectifs, le planétaire étant une discipline à part entière.
  14. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Pour la comète du précédent chapitre, j'ose vous dire que notre dernière soirée d’observation au lendemain de l'éclipse était des plus charmantes, revenu dans les mangroves au point (A) de la veille, au milieu d'un foultitude d’oiseaux et d'un ciel merveilleux. La comète avait vraiment bonne bouille, avec une queue particulièrement complexe. Mais il est des jours- ou des nuits - où l'on se botterait copieusement le cul : j'avais tout emporté.....sauf la lunette Alors foin de ces turpitudes, la reprenons le récit (de-diou, rude besogne que ces remises au propre...) Étant venu ici pour le Soleil qui se fera éclipser dans quelques jours, Phébus fut l'objet de toutes nos attentions, et cela dès le début du périple. Nous le choyâmes, le chouchoutâmes, nous l’idolâtrâmes et lui firent maintes offrandes en vue du phénomène, mais aussi nous l'observâmes en amateurs consciencieux. Notre premier hébergement à Puerto San Carlos, dans la baie de Magdalena, était des plus sympathiques, au bord de la mangrove avant d'arriver au village. Nous y étions vraiment tranquille et c'était un bon point d’observation, tant pour une multitude d'oiseaux qui batifolaient sous notre terrasse (allez voir ce que sont les Callipepla californica, ou les Melanerpes uropygialis, les Aphelocoma californica ou les Pyrocephalus obscurus), que pour voir la comète comme cela a été décrit, ou observer à la L80x60 et Astrosolar le disque Solaire histoire de se mettre en jambe, avec la disparition prochaine sur le limbe d'un gros groupe de tâches (AR 3615 ?) Mais plus amusant fut la traque aux rayons verts. J'avais perçu à l’œil nu quelques beaux spécimens lors de mon périple plongée sur le bateau et ici sur la terre ferme, les conditions me semblaient toutes autant idoines. C’est ainsi que nous en vîmes de sublimes d’une rare évidence. Mais la flemme des premiers jours du séjour on fait que le matériel à dessin n'était pas encore d'actualité à proximité de la longue vue. Aussi, celui du 28 mars fut réalisé juste après l'observation et de mémoire, ce qui fut bien ballot car assurément l'un des plus spectaculaire que je n'ai jamais vu. Tout d'abord un Soleil fortement tourmenté, déformé, comme une poire la tête en bas, voire un champignon bizarre, avec de fortes ondulations et échancrures sur le pourtour, forme évolutive trop complexe pour la dessiner après coup - dommage.... Ces effets de mirage dès le toucher sur l'horizon n'augurent que du très bon à venir. Et en effet, la partie supérieure se scinda franchement, se sépara du disque cabossé du Soleil, et cela à de nombreuses reprises. On comptera plus de sept itérations successives tout au long de l'immersion du Soleil à l'horizon. Et à chaque fois, les teintes perçues s'affirmaient d’avantage, les premières tirant sur un vert classique, mais les dernières virant sur un bleu affirmé. L'ultime détachement restera gravé dans ma mémoire car de grosse taille, d'un bleu soutenu comme jamais vu auparavant, avec une bordure franchement outremer sur un cœur plutôt turquoise. Une merveille. Fort de cela et de ce manque de préparation, je me promis d'être au rendez-vous le lendemain 29 mars. Mais, comme une sorte de punition d'un nonchalance trop avérée, le phénomène fut alors infiniment plus timide, comme on le remarque sur le second dessin. Nous en vîmes un autre assez spécial plus tard à La Paz, car le dernier éclat perçu par tous était franchement violet. Mais pas de dessin de cela, juste celui de la comète du 5 avril du précédent chapitre. Yen reste encore un peu, la suite à venir
  15. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    Pour préparer une éclipse, il faut étudier : - ses paramètres (temps, position, trajectoire, etc.) - les statistiques météo - et les moyens pour se rendre sur place, avec une latitude de mouvement la plus souple possible. Pour cela, rien ne vaut la consultation des pages de Xavier Jubier qui répond parfaitement aux 2 premiers points : http://xjubier.free.fr/site_pages/eclipses.html Ensuite sur place, il est utile d'avoir : - une application sur smartphone qui précise les paramètres exactement là où l'on se situe. Par exemple Eclipse Calculator 2, très bien fait et précis. - d'avoir l'heure exacte à la seconde près, ce que bizarrement ne donne pas forcément un smarphone, avec des écarts pouvant atteindre 10s. Pour cela, il faut récupérer le temps donné par le GPS, soit avec une appli GPS, ou par exemple avec Skysafari qui récupère cette information. J'ai trouvé stupéfiant qu'avec plusieurs smartphones connectés sur l'horloge parlante, d'avoir des heures désynchronisées.... Je trouve encore plus stupéfiant que nos smartphones (Android en tout cas) n’utilisent pas le temps GPS disponible dans n'importe quel bidule pour synchroniser la montre interne.
  16. nettoyage miroir

    oui, il suffit de l'incliner et d'y aller copieusement au jet d'eau, puis nettoyage liquide vaisselle selon les procédures. Peut être aménager/bricoler le télescope en partie basse pour faciliter l'écoulement de l'eau si besoin (quelques trous judicieusement placés, protection des parties électriques, etc.), ou mieux, le prévoir dès la conception (ce qui est rarement le cas, et ce qui est ballot), car c’est assurément une très bonne solution que de le laisser à poste.
  17. deux timdes objets

    Yo ! Première sortie de l'année avec les copains, dans le maquis de l'arrière pays où, quelques fois, l'on entend le chevreuil qui aboie ou une chouette qui sort de sa torpeur hivernale. Il fait bien froid, l'eau gèle dans les bouteilles (-5°C ) et le ciel n’est pas parfaitement transparent, avec un SQM s'échelonnant de 21.2 à 21.4 au cour de la nuit. Seulement deux dessins, mais un paquet d'heures à l'oculaire, quelques échecs sur des Abell ou trop de doutes pour oser un dessin. Mais j'aime bien cette nonchalance, de papoter avec les copains, de partager quelques observations, et profiter du T600 du Gillounet qui nous dévoila de très belles choses, creusant un écart certain avec mon T400. Une observation poussée au T400-c sur Abell 7, dont on nous dit que cette nébuleuse planétaire est éloignée de nous de 1800 AL et qu'elle aurait 20000 ans d'existence après la " mort " de l'étoile centrale qui lui a donné naissance (invisible sur le dessin, j'ai omis de chercher ce détail). C'est un objet suffisamment vaste pour utiliser le Nagler 22mm (G80x) qui, associé au filtre OIII, révèle sans trop de difficulté une pâle lueur fragmentée en globules nébuleux. C'est l'association de toutes ces nuées qui, au final, dessine une sorte de fer à cheval au cœur sombre, presque un anneau tant des portions sont quasi absentes, ce sont elles qui par leur agencement tracent un contour quelque peu tourmenté, voire très timidement dédoublé en haut à droite. Seul un dessin de ces multiples captures visuelles restitue cette forme d'ensemble car à aucun moment, on n'en perçoit la complexité dans sa globalité. Sachant où elle se situe (à gauche), on repère (Ethos 13mm, G140x) avec une extrême difficulté la présence d'une lueur allongée, PGC16611 (mag 14). Moralité, si la détection est aisée, le décorticage est un bel exercice d'observation. J'en termine avec les Abell et me penche sur le catalogue ARP dont je repère le numéro 268 (UMa, mag 11.3), car elle s'identifie aussi sous le nom de Holmberg II (c'est au aussi UGC4305), encore un catalogue inexploré pour ma part. J'apprends que ce monsieur suédois a répertorié 9 galaxies particulières (Maitre Yann en grand historien apportera sans doute des compléments). Holmberg II est une galaxie naine faisant partie du groupe de M81, elle est une importante source de rayonnement X. Cette pâle lueur se révèle au T400-c x230 comme une nuée légèrement moutonneuse aux contours évanescents, parsemé de quelques rehauts notables à proximité d'un doublet d'étoiles qui sont le témoignage de zones HII, le plus externe en partie supérieure m'apparaissant comme un tout petit liseré. Il est 3 heure du matin, la Lune émerge à travers les chênes rabougris, il est tant d'aller au dodo. Ça tombe bien car le froid se fait sentir au bout des pieds. (http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html)
  18. De retour du Mexique pour une éclipse, et quelques drôleries

    Merci à tous ! Ha que oui qu’elle était belle celle-là. Outre une chromosphère très active dont il était assez aisé de placer chaque protubérance, il était plus délicat de dessiner les panaches de la couronne. Tout d’abord la principale à 10h, formée de deux plumets superposés chacun avec une forme particulière, puis celle presqu’en vis-à-vis dont le bord vers 6h est particulièrement marqué, formant comme une échancrure, une démarcation sombre avec les panaches en partie basse. De ces panaches se détache un jet particulièrement puissant, visible à l’œil nu et s’étendant au loin. Les panaches de la partie haute se montrent assez filandreux et je note vers 2h le départ d’un discret plumet. Pour te répondre mon cher Simon, le disque solaire occulté – qui est la face non éclairée de la Lune - n’est jamais plus noir que le noir du fond de ciel !!!! C‘est une erreur que je faisais jadis, corrigée depuis. Me reste à finaliser un chapelet qui me donne bien des difficultés. Ca va venir… Alors pour la suite, ce sera un plat de comète Pons-Brooks, astre brillant particulièrement bien visible dès le début du crépuscule et une vision allant en s’améliorant au fil de l’avancée de la nuit, jusqu’à un optimum à l’approche de l’horizon. C’est qu’ici, on a le ravissement d’un écliptique quasi vertical et quand le ciel est bon, c'est-à-dire les rares fois où l’on a eu le courage de quitter nos hébergements urbains pour aller dans la nature préservée. On observe alors avec ravissement une large lumière zodiacale qui monte sur Jupiter, passe le Taureau et se perd dans les Génaux quelque par vers le zénith. Nous sommes en début de séjour et, après une expédition plongée extraordinaire dans l’archipel de Revillagigedo, je retrouve Elyane et les copains, Pierre, jean-Françoué, Jean-Paul et Nicolas. Installés dans la baie de Magdalena, endroit paumé à l’écart d’un village de pécheurs, nous irons à la rencontre étonnante de la baleine grise, d’une colonie d’otarie et d’une multitude d’oiseaux. Il me faudra 3 nuits d’observation avant d’entreprendre un premier dessin, peut-être une flemme bien affirmée, attisée par la quiétude des lieux. Comme à l’accoutumé, c’est Nicolas –ce coquinou – qui lance les hostilités, ne perdant pas une seconde d’observation avec son T200 alors que seul Jupiter est visible dans le couchant. On repère vite cet astre cotonneux et au fil du temps, on note un noyau marqué évoquant une pette planète floue dans une petite bulle, ou plutôt une méduse, un parapluie, avec un bord avant marqué et un arrière évanescent, le tout baigné dans une large coma verdâtre. Expert en la matière, Nicolas nous explique que cette couleur est due au gaz éjectés et la présence de méthane d’acétylène (correctif du Nicolas, ce coquinou) qui rapidement va être dissocié par les UV du Soleil ; la recombinaison des atomes de carbone en C2 produit une raie d’émission principale verte, et deux autres dans le bleu puis le jaune. De ce noyau part une longue queue sur plus d’un degré. Elle forme un angle fermé présente des irrégularités. Elle est accompagnée de jets plus ou moins marqués. Au fil des jours au second dessin, un sursaut d’activité est noté, la partie centrale grossissant et évoquant une petite nébuleuse planétaire avec son étoile centrale. Le troisième dessin souffre d’un environnement urbain bien lumineux au pied de notre hébergement à a Paz. Sur le dernier dessin, on note le résultat de cette activité par une queue plus complexe. la suite à venir....
  19. Eclipse du 8 avril

    Yo ! j'ai ouvert un post ici du périple :
  20. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    C'est une belle option, juste qu'elle prend du temps : - faut monter au Danemark, - ensuite le ferry fait un trajet en "étoile" depuis les Féroé, ce qui donne : Danemark- Féroé, puis Féroé-Bergen, puis Bergen- Féroé, puis Féroé-Islande, et Islande-Danemark via Féroé. Ce truc A/R prend plusieurs jours. Mais l'avantage est cette escale obligée au Féroé, l'occasion de découvrir ce pays atypique, la magie du voyage bateau (ou son enfer selon le ressenti). Moi, j'ai bien aimé. Et ce fut l'occasion d'empoter mon van ,ce qui règle le problème du transport, de l’hébergement, de la restauration et du matériel.
  21. Spectre de 12P/Pons-Brooks

    Bien que je n'y connaisse pas grand chose en spectro, je crois y comprendre l'importance du carbone dans la raie verte, dont la teinte est clairement perceptible en observation tant visuelle qu'en imagerie. Le Nicolas - ce coquinou - nous expliquait que ce carbone était du à la dissociation des gaz éjectés (acétylène) par le rayonnement UV du soleil, principalement,t dans une raie verte, puis dans une moindre mesure dans le bleu et le jaune qu'on devrait aussi retrouver dans ce spectre (mais je ne sais où identifier ces deux dernières). Merci pour cette belle manip !!!
  22. Du ciel de Basse Californie, un truc de malaaaaaade !!!

    Haaaaaaaaaaaa, enfin Nicolas - ce coquinou - nous montre quelques images. Il faut attendre qu'il rentre à la maison. A noter sur la première image, cette structure en couches d'oignons, étonnant. Tout comme la teinte franchement bleuâtre de la masse gazeuse, mais qui devient orangée à l'approche de la tuyère (on devine cette teinte sur le jet partie basse, mais bien visible quand la fusée entre dans l'ombre de la Terre) Et oui, c'est fini, yapuka trier les photos, mettre au propre les dessins, ce qui promet quelques post à venir !!!!
  23. Question sur l'éclipse de 2026 en Espagne

    Oui, évidemment !!!! Mais elles le sont toutes, au rythme du saros, de l'activité solaire, du lieu d'observation et l'aventure que ça implique pour aller l'observer. Enfin la météo car bas sur l'horizon, ça ne pardonne pas
  24. 1er croissanr de lune du 12 février 2023 et nébuleuse d'Orion

    Excellent exercice ! Ça permet de mettre au point une technique, et de faire la besogne dans le temps imparti. C'est ce que je fais avant chaque éclipse. Cependant : - gaffe à l'émotion de l'instant, à même de faire perdre les pédales. Tout doit être en mode automatique, l'improvisation ne sera pas de mise. Pour aider, déclancher un compte à rebours est vraiment une aide précieuse, un rappel à l'ordre, un truc qui ordonnera le chronométrage d'un plan préétabli. - plutôt que de faire cet exercice d'après un film, je pense que le mieux est une image suffisamment détaillée HDR. Pour cette éclipse, la vision à l'oeil était bien plus riche que l'image présentée. Donc gaffe, ça peut prendre bien plus de temps qu'imaginé. - enfin, je trouve merveilleux que quelqu'uns(es) se lancent dans le dessin in situ d'éclipse totale. Je pense qu'on ne doit pas être nombreux à cette pratique, qui m'évoque celle des temps passés, incroyablement gratifiant et à l'émotion sans pareil. Seul bémol de cette pratique, c'est qu'après le C3, on est concentré dans la besogne et on ne profite pas de la seconde partie du spectacle.
  25. Préparons-nous à l'avance: où serez-vous le 12 août 2026 ?

    En tout cas, cela illustre parfaitement la nécessité d'être mobile, et d'avoir des plans B voir C dans la musette.