Alain MOREAU

Aie confiance mon fils : prie 🙏 et aie confiance !

J'ai pareillement déserté le bistrot depuis longtemps, mon énergie trouvant plus utile à s'exprimer de toute autre façon, plus positive en tout cas. Quant à la modération, on devrait toujours rester capable de se l'appliquer à soi-même avant qu'un autre soit obligé de le faire (avec ses propres limites). Certes nous restons des humains : il arrive que nous dérapions parfois sous l'effet de l'émotion, de l'impulsivité ; mais ça ne saurait s'instituer comme un fonctionnement souhaitable entre personnes s'accordant un minimum d'écoute et de respect, quelles que soient leurs différences d'opinions. Ici j'ai passé plus de temps à rédiger des messages qu'après réflexion je n'ai pas envoyés (ou bien tempérés auparavant) plutôt qu'à m'écharper avec mes semblables pour de vaines et prétentieuses considérations d'ego. Ceci avec effort parfois je le concède, mais sans avoir le sentiment d'en être sorti plus faible ou moins respecté, au contraire. "La violence est le dernier refuge de l'incompétence" pour citer Isaac Asimov dans Fondation Je suis assez d'accord avec ça dans les rapports humains "normaux". En tout cas elle n'est que rarement nécessaire dans nos vies dites "civilisées". Dans les lieux et circonstances où elle l'est hélas vraiment, elle se passe de commentaires autant qu'elle ne peut se paralyser de culpabilité (sans quoi on y laisse la peau !). Mais pour la plupart d'entre nous les menaces vitales ne sont pas si courantes dans la vie de tous les jours. Aussi, hors circonstances exceptionnelles on est mieux avisé de ne pas en faire usage. Quand on y cède c'est presque toujours excessif ; une sur-réponse archaïque à une menace fantasmée, beaucoup moins dangereuse que nous l'imaginons. Aprenons donc à traiter les vrais problèmes là où ils se situent réellement : ce sera un premier pas vers un peu plus de rationalité et de maîtrise de soi. Ce qui se passe ici et maintenant est l'un des innombrables symptômes de notre société malade, dont l'effondrement des repères et des valeurs gagne progressivement toutes les strates et tous les domaines par la propagation transverse des préoccupations majeures qu'il génère en chacun de nous et que la moindre égratignure réveille et exacerbe. C'est disproportionné. Et je ne suis pas loin de penser que c'est indigne de nous. Par ailleurs l'échange que nous avons là n'a que peu d'intérêt pour nourrir le fil de ce magnifique nouvel oeil sur le ciel, et je trouve que nous l'avons déjà bien assez pollué, de surcroît par des réflexions qui n'ont même pas le mérite de faire sourire

Bien... bien... bien... Nous avons causé politique, religion... avec comme il se doit maintenant toute la finesse et la subtilité de boxeurs sur le ring ! (curieux concept psycho-géométrique au passage, que ce "ring" contradictoire désignant une enceinte carrée, dont la prétention à contenir-catalyser une violence s'épanchant tout autour de son cercle soi-disant fermé n'a d'égale que sa stupéfiante inefficacité ) De quoi pourrions-nous - mal - parler à présent, histoire d'être bien certains de ne pas nous comprendre, ni surtout de nous re(a)ssembler, puisqu'il semble désormais de bon ton de le hausser à tout propos et surtout hors sujet pour se foutre sur la gueule ? Quand tout y est prétexte les sujets ne manquent pas ! Déblatérons de la forme de la Terre peut-être ? (qui - sans qu'on puisse radicalement affirmer qu'elle soit tout à fait plate - manifestement ne tourne plus très rond dans nombre d'esprits mal tournés/mal lunés !) À l'extrême rigueur, peut-être pourrions-nous justement revenir à ce qui nous ressemble et nous rassemble ici le mieux - à savoir l'astronomie ? M'enfin n'interrompez pas vos brillantes démonstrations intellectuelles pour moi ni pour si peu : c'était juste une remarque en passant ; il m'arrive de me refléter si primaire parfois moi aussi en un miroir du même nom, que j'en reste coi (comme quoi... ) ou que j'en demeure interdit (dans une saine auto-censure vous épargnant de douloureux nervous breakdown) Je ne sais ce que vous en percevez lucidement, mais à vous lire depuis mon hâvre je ne suis pas sûr que les années nous aient fait décidément grandir en sagesse ni gagner collectivement beaucoup de points de Q.I...

Avec l'âge, la Terre est devenue d'une irritabilité : elle éructe même avant l'impact à présent !

Il va falloir des peta-chiées de cherchieurses* pour analyser tout cela ! Heureusement l'Intelligence Artificielle va nous venir fort opportunément à la rescousse pour traiter jusqu'à la dernière miette cette méga-chiée de données en moins de temps qu'il n'en faut pour achever de détruire la planète : la nature reste bien faite jusque dans ses (feu d')artifices les plus surnaturels ! Cherchieurses* : voyez comment je vous ai liquidé d'une "gender fluid inclusion" le dilemme sur les genres de ces che(è)r(e)s chieu(r)s(es) (Si vous ne savez plus écrire franglais vous me demandez : fastoche, tout est permis ! ) Ça tombe bien car l'IA du futur sera non-binaire, à la fois bonne et mauvaise : je ne voudrais pas la froisser. Pas comme les humains - qui ne sont ni bons ni mauvais, mais plutôt l'inverse ! 🙃). Si vous peinez à prononcer ou à vous prononcer reprenez une lampée : tout va devenir limpide ! 🍹

Je ne crois pas que nos jeunes amis astrams se rendent compte de la chance extraordinaire qu'ils ont de pouvoir suivre en temps réel ces phénomènes avec un tel luxe de détails ! Je ne suis pourtant pas encore assez vieux pour me sentir fossile vivant, mais ayant débuté l'astro en 73, comme beaucoup ici j'ai connu les temps laborieux de l'argentique, de la diffusion parcimonieuse des news par papier en loooong différé (voire totalement a posteriori) et du non-internet, où faute de graviter en live dans les cercles pros ou quasi il était fort difficile d'obtenir la moindre information sur ce qui se passait. Dans mes jeunes années il n'y avait même pas la télé, ni chez moi ni chez mes voisins, famille ou amis, c'est dire... Voir en live les images actuelles prises par nos moyens puissants d'observation au sol et spatiaux - en particulier solaires - est pour moi (et ma génération je pense) une source inépuisable de fascination et d'émerveillement !

La première aurore boréale que j'ai vu c'était aussi en avril 91 du nord de l'Espagne ! (depuis Nazareth un minuscule hameau abandonné de la Sierra de Guara, dans une zone noire de chez noire...) Dernier à me coucher dans mon land, au moment de fermer les yeux et tandis que j'allais plonger en quelques secondes dans un sommeil réparateur après une grosse journée de canyoning, une lueur incompréhensible par la fenêtre attire brutalement mon attention car il n'existe aucune lumière ni présence humaine en cette saison à des lieues à la ronde (nous sommes les seuls fous à enfiler nos néoprènes sous la neige pour affronter les gros bouillons du printemps en toute quiétude). Totalement sur le qui-vive en un instant, je découvre stupéfait que la lueur émane du ciel et se précise de secondes en secondes : une aurore, fantomatique mais indiscutable, est en train de se déployer au-dessus des Pyrénées au nord ! Hurlements pour réveiller en trombe mes compagnons qui dorment déjà, et mettent un temps interminable à se ruer dehors le temps de comprendre ce qui se passe tellement est grande leur incrédulité : le spectacle s'estompe déjà, si pâle avant-goût de ce qui nous attend en Islande dans quelques mois mais que nous ne pouvons encore imaginer, nous laissant de l'instant magique une saveur délicieuse et frustrante de trop peu, trop bref, trop évanescent, comme s'il s'était agi d'un fantasme improbable auquel nous peinons encore à croire tellement il s'est vite dérobé...

Salut Serge, J'ai assisté médusé à ce grand spectacle de la nature en juillet-août 91 depuis l'Islande, malgré les nuits trop courtes de l'été boréal sous ces latitudes : c'était il y a 3 cycles solaires déjà et pourtant le féérique indicible des aurores somptueuses sur les paysages islandais hante toujours les nuits de ma mémoire !!! Une particularité à savoir : quand ça semble fini ce n'est jamais fini ! Il y a des pauses plus ou moins longues parfois, qui font croire que le spectacle est terminé, mais il ne faut pas commettre l'erreur d'aller se coucher : en quelques minutes voire quelques secondes ça peut repartir de plus belle à tout instant ! La surprise et le merveilleux sont souvent au rendez-vous avec ces splendeurs célestes, et leur rareté/pauvreté sous nos latitudes plus modestes méritent plus que largement les heures de sommeil que nous pouvons y sacrifier, tant s'envole toute fatigue sous l'excitation et l'extraordinaire beauté des phénomènes ! 🤩 Jamais patience n'a meilleure chance d'être aussi bellement récompensée !

Si je ne m"abuse les starlink sont en moyenne à 500km d'altitude (qu'on me corrige si je me trompe). Ils ne peuvent donc pas tomber comme des mouches sauf si on les désorbite. Ce qui me ramène à la question posée plus haut. Modifié il y a 1 heure par 404-Not found Je dis qu'ils tombent comme des mouches car ils en ont déjà un paquet au tapis ! (dont une jolie rafale en raison d'un éternument solaire avant qu'ils n'arrivent à poste si je ne m'abuse moi-même Or ils en ont toujours une palanquée en transit sur le chemin de leur orbite de travail : c'est un point de vulnérabilité aux agitations du dit astre). Ils tombent en moins de 5 ans par traînée aérodynamique naturelle faute de propulsion à leur altitude de vol moyenne (< 600 km) selon Starlink, qui désorbite prématurément les satellites défectueux (s'ils le peuvent). Le rapport de leur section de traînée à leur masse n'y est sans doute pas pour rien, on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre : de larges panneaux solaires, une masse contenue, et une longue durée de vie en orbite basse. Je cite leur site en français : "Les satellites Starlink évoluent en orbite terrestre basse, à moins de 600 km d’altitude. La traînée atmosphérique à ces altitudes désorbite naturellement un satellite en moins de 5 ans, en fonction de l’altitude et de la conception du satellite, en cas de défaillance en orbite. SpaceX désorbite en amont les satellites identifiés comme présentant un risque élevé de devenir non manœuvrables. Cette démarche proactive limite le nombre de satellites non manœuvrables dans l’espace. Les satellites Starlink sont également entièrement désintégrables de par leur conception, ce qui signifie que le risque pour les personnes au sol, dans les airs ou en mer lié à la désorbitation d’un satellite est nul, car les satellites brûlent lors de leur rentrée atmosphérique" https://www.starlink.com/fr/updates Texte original plus détaillé du document de référence SpaceX US (lire en particulier le couplet "PROACTIVE CONTROLLED DE-ORBIT") : COMMITMENT TO SPACE SUSTAINABILITY As we have detailed in the past, SpaceX is committed to keeping space safe, sustainable and accessible, protecting astronauts and satellites in orbit and the public on the ground. We have demonstrated this commitment through action, investing significant resources to ensure that all our launch vehicles, spacecraft, and satellites meet or exceed space safety and sustainability regulations, as well as sharing best practices with other launch providers and satellite operators around the world. Starlink satellites operate in a low Earth orbit below 600 km altitude. Atmospheric drag at these altitudes will deorbit a satellite naturally in 5 years or less, depending on the altitude and satellite design, should one fail on orbit. SpaceX proactively deorbits satellites that are identified to be at an elevated risk of becoming non-maneuverable. This proactive approach minimizes the number of non-maneuverable satellites in space. Starlink satellites are also fully demisable by design, meaning that the risk to those on the ground, in the air, or at sea from a deorbiting satellite is effectively zero as the satellites burn up during reentry. PROACTIVE CONTROLLED DE-ORBIT With space sustainability in mind, SpaceX has to-date initiated controlled deorbits on 406 satellites out of the nearly 6000 Starlink satellites launched. Of those, 17 are currently non-maneuverable, passively decaying, but well-tracked to help mitigate collision risk with other active satellites. The other 95% of satellites the Starlink team initiated controlled descent for have already de-orbited. In the coming weeks and months, SpaceX will perform controlled descents of approximately 100 additional early-version 1 Starlink satellites. These satellites are currently maneuverable and serving users effectively, but the Starlink team identified a common issue in this small population of satellites that could increase the probability of failure in the future. The satellites will follow a safe, circular, and controlled lowering operation that should take approximately six months for most of the vehicles. Controlled, propulsive deorbit is much shorter and safer than a comparable ballistic deorbit from an equivalent altitude. All satellites will maintain maneuverability and collision avoidance capabilities during the descent. Additionally, these deorbiting satellites will take maneuver responsibility for any high-risk conjunctions consistent with space safety and sustainability best practices. As we lower and deorbit our satellites, SpaceX will continue to share high-fidelity future position and uncertainty prediction information, multiple times a day, with other operators and launch providers. Accurately knowing where every satellite is and will be in orbit is critical to space sustainability. SpaceX encourages all satellite operators to proactively publish information on their satellites’ future positions and uncertainties, as quickly as possible after orbital insertion, including pre-launch information for which orbits the satellites will be deployed into and throughout their service lifetime. While this proactive approach comes at the cost of losing satellites that are serving users effectively, we believe it is the right thing to do to keep space safe and sustainable—SpaceX encourages all satellite owners and operators to safely de-orbit satellites before they become non-maneuverable. Just as importantly, even as we lower and de-orbit satellites, Starlink’s customer experience will not be impacted. SpaceX has the capacity to build up to 55 satellites per week and launch more than 200 satellites per month, which allows us to continually improve our system and make it more resilient, while increasing access to high-speed, low-latency internet for more people all around the world.

L'article avec les liens (que je n'ai pas lus) : https://en.wikipedia.org/wiki/Starlink

En l'absence de législation internationale coercitive, je doute fort que Starlink s'embarrasse de ce problème, considérant probablement que la nature se chargera au fil du temps d'incinérer ses poubelles... Je cite le Wiki version US sur le chapitre propulsion, qui ne précise nullement si les Starlinks embarquent de quoi les désorbiter : "Les satellites Starlink utilisent des propulseurs à effet Hall avec du krypton ou de l'argon comme masse de réaction pour le relèvement de l'orbite et le maintien de la station. Les propulseurs à effet Hall au krypton ont tendance à présenter une érosion nettement plus importante du canal d'écoulement par rapport à un système de propulsion électrique similaire fonctionnant au xénon, mais le krypton est beaucoup plus abondant et a un prix de marché plus bas. SpaceX affirme que son propulseur de deuxième génération utilisant de l'argon a une poussée 2,4 fois supérieure et une impulsion spécifique 1,5 fois supérieure à celle du propulseur alimenté au krypton. (de première génération, NDT)

Ils sont trop bas, ils tombent comme des mouches dès que défaillent leurs propulseurs et/ou que le Soleil éternue Au moins ça dégage rapido ! Et tout ça pour gagner une poignée de millisecondes sur le temps de latence, pour des clients civils éparpillés hors des réseaux terrestres pour qui cette vélocité n'est qu'un confort sans impérieuse nécessité : les pros ayant massivement besoin de haut débit ne s'installent pas dans les zones désertiques ou s'équipent d'autres moyens. Ou alors le besoin non officiel identifié est d'abord militaire, et dans ce cas le réseau Starlink n'est qu'une vaste mascarade donnée en pâture aux naïfs, un pur prétexte à tisser une toile dense quasi exclusive pour occuper et saturer l'orbite basse afin d'y régner sans partage. Ce serait bien dans le style du bonhomme comme de son impérialiste nation.

Coronographie par analogie à photographie peut-être ? Picé plus gracieux que protubérançoscope Le terme est plus générique car il désigne l'observation, le dessin et la photographie de la couronne en général. (à l'époque de Bernard Lyot dans les années 30 on dessinait encore pas mal, même si pour le Soleil on ne manquait pas de lumière pour impressionner les plaques !). D'ailleurs il a inventé le stacking pour exploiter au mieux ses images au coronographe du Pic. https://journals.openedition.org/bibnum/699?lang=en

C'est un fait avéré qu'on la voit nettement zigzaguer juste après l'apéro...

Ça doit friser le mi-yard de pouces² c't'affaire : j'chuis vachement impressionné oh didon !!! En 7/32-ièmes de sections de cheveux coupés en presque quatre - voire arrondis par commodité en surfaces pondérées de points de coccinelles - ça doit représenter un nombre astronomiquement vertigineux difficile à appréhender même pour le meilleur plombier anglo-saxon ! C'est à sa simplicité qu'on prend toute la mesure de la supériorité US, quand-même !

Pas moyen de sortir du méthane : on tourne en rond !

Si merveilleux, si indispensable ! Comment ai-je pu (sur)vivre jusqu'à présent sans ce dernier "hurlement" de la technique !??? Et GRATUIT en plus ! Mais comment se peut-ce ? Mais comment se fait-ce ? Foi de Musk, voilà qui va nous plonger tous avec délectation dans le fabuleux le plus ineffable, le délicieux le plus délectable, la super fatuité la plus superfétatoire ! Voilà assurément un progrès décisif pour l'humanité ! Elon soit loué pour ses contributions inénarables, sur la Terre comme aux cieux, Amen.

Voilà une bien mauvaise formulation ! (ou traduction ) mais bref, on voit l'idée : sous le bombardement intense de rayons X, la matière y étant soumise se vaporise, le gaz ainsi produit exerçant une poussée et une masse de réaction éjectée à grande vitesse permettant de dévier la trajectoire de l'objet. Soit l'idée semble excellente, d'autant plus que le pouvoir de pénétration des rayons X pourrait conférer à l'opération un rendement efficace... Reste à la tester dans la vraie vie par une mission expérimentale à l'instar de DART. Comment sera perçu par le public terrien dans le concert des nations l'envoi d'un missile nucléaire kamikaze à la rencontre d'un astéroïde géocroiseur, même pour une noble cause, voilà la question qu'on peut légitimement se poser au-delà de l'intérêt scientifique évident de l'opération ? Je serais curieux de voir comment l'affaire pourrait se négocier...

N'oublions pas que la structure entière du télescope se déforme en permanence, quel que soit le soin apporté à sa conception pour en minimiser les flexions mécaniques. Déformations de toute façon supérieures de plusieurs ordres de grandeur à la précision requise sur la forme optique du primaire, segmenté en près de 800 pavés eux-même individuellement déformables, et dont le positionnement relatif doit rester impeccable... Sans parler des autres pièces optiques intervenant en aval sur le faisceau, qui subissent elles aussi les déformation structurelles de leurs supports ! Le challenge est donc de maintenir - relativement - invariante la géométrie optique générale en dépit des déformations mécaniques disproportionnées d'une sructure porteuse en acier d'un tel gigantisme, que faute de pouvoir empêcher on doit contenir/compenser dans des tolérances très strictes : quel terrible et formidable défi ! D'où la complexité inusitée qu'on retrouve sous les segments (et bien ailleurs dans la conception oeuf corse ! ) Merci Bingo pour ces passionnants éclaircissements : grâce à eux on y voit déjà plus clair ; bien que personnellement je demeure encore loin de saisir toutes les subtilités des solutions techniques adoptées sur cette merveille d'ingénierie ! Concernant la possibilité d'appliquer certaines solutions, même très simplifiées, à des constructions amateurs, pourquoi pas en effet : le principe de centrage des segments, sans affecter leur forme ni empêcher leurs autres possibilités de réglages, m'intéresse aussi particulièrement (le principe seul, débarrassé des dispositifs de positionnements relatifs inter-segments perpendiculairement au faisceau évidemment, qui ne concernent pas - encore - les amateurs ) Je n'ose imaginer la complexité des cascades d'actions et de rétro-actions à prendre en compte et à maîtriser pour contrôler finement et finalement en temps réel la forme et les performances globales d'une surface segmentée d'une telle taille avec une telle exigence de précision dans un environnement aussi déformable et difficile à stabiliser... 😮 Big respect aux concepteurs, aux constructeurs et aux hommes de terrain qui vont avoir la lourde tâche in fine de régler et faire fonctionner l'énorme usine à gaz ! Quelle extraordinaire aventure !!!

Nouvelle video par l'[ESA]ESO sur le process de coating des miroirs de l'ELT (in english, damned ! ) :

Ce projet, certes, a été monté avec peu de moyens... Mais il a été porté et animé par des passionnés, ce qui est toujours signe d'une grande motivation ! Quant aux compétences mobilisées personne n'en doute ! Par ailleurs, et c'est systématique sinon systémique, la faiblesse des moyens matériels & financiers oblige à redoubler d'imagination (on le voit de façon récurrente avec la NASA, qui en est le parfait contre-exemple dans toutes ses réalisations : son habileté à concevoir à coups de dizaines de milliards de dollars des usines à gaz surréalistes n'a d'égale que son incapacité à trouver des solutions économes bien qu'efficaces quand d'inutiles complexités seraient parfaitement évitables). Aussi la recherche "avec des bouts de ficelles" de l'hyper-télescope illustre parfaitement ce que le génie humain exprime de plus épatant, de plus noble et de plus impressionnant : l'émulsion exemplaire entre compétences superlatives, économie de moyens et créativité débridée ! Si on devait valoriser à sa juste valeur le ratio entre les moyens déployés et les connaissances acquises, ce genre de réalisation devrait arriver non loin derrière la confection d'un système de puisage au milieu du Sahel au seul moyen de matière grise, de boites de conserves recyclées et d'élastiques de chambres à air (ceci non seulement sans la moindre ironie, mais avec ma plus grande admiration ) Et pour finir si d'imbéciles cols-blancs dans leurs bureaux climatisés signent l'arrêt prématuré d'une si belle et si exemplaire aventure, au nom ou non de quelque idéologie incohérente ou de quelque logique de l'absurde, c'est justement un signe de plus que la raison a déserté l'esprit de ceux qui nous gouvernent au profit de raisons qui finiront par avoir raison des meilleurs de nos talents !

Wow! : Miaou! 😸

Je plussoie aux propos de Jean-Luc ! Quand tu n'as pas beaucoup pour vivre, tu connais parfaitement le problème des nombreuses petites dépenses qui s'additionnent pour bouffer le plus gros de ton budget : le danger n'est pas dans les rares grosses dépenses que tu oses après moult et mûres réflexions, mais dans le cumul de petites choses qui semblent anodines mais te plombent sévèrement le budget ! Aussi c'est dans le quotidien qu'il faut rechercher l'économie maximum de moyens, pas dans le gros truc spectaculaire qui va se produire de rares fois dans ta vie...

Avec les mêmes ? (pardon je galège et leur souhaite tout le meilleur de cet autre monde )

(pardon Alain : ce fil rst intéressant, alors ne le gâchons pas )