jackbauer

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Tout ce qui a été posté par jackbauer

  1. Il y a juste 50 ans aujourd'hui, le 24 avril 1970, la Chine lançait son 1er satellite artificiel (Dong Fang Hong I). Ce jour n'est donc pas choisi au hasard pour annoncer le nom de la mission qu'elle prépare activement vers Mars : Tianwen-1 Je ne ferais pas de cours d'histoire mais il faut quand même rapeller certaines dates pour jalonner la prodigieuse évolution de ce pays : 1976 Mort de Mao 1976-1978 lutte au sommet du pouvoir (période de la "bande des quatre") C'est finalement un vieux, survivant de toutes les luttes politiques qui va prendre en main la destinée de l'Empire du Milieu : Deng xiaoping. C'est lui qui dès l'année suivante, en 1979, va lancer de vastes réformes économiques et ouvrir le pays aux capitaux étrangers, permettant à la Chine de passer de l'état de pays du tiers monde (plus les missiles nucléaires, dixit une célèbre formule de Nixon) à celui de prétendant au rang de 1ère puissance mondiale (ce n'est pas encore le cas, mais qui sait si la crise actuelle ne va pas accélérer les choses !?) quarante ans plus tard... La conquête spatiale est un élément de cette politique, et la Chine se devait de lancer sa première mission vers la planète rouge (après l'echec de Yinghuo-1 en 2011) La mission Tianwen-1 comporte un orbiter, un lander et un rover de 240 kg Le lancement sera effectué par une Longue Marche 5 en juillet prochain ; l'insertion en orbite martienne est pour février 2021 et le débarquement du robot en avril, si tout va bien On a le temps de revenir sur les caractéristiques techniques et le déroulement de la mission, mais pour l'instant on peut admirer leur très belle communication :
  2. Atterrisseur lunaire Nova-C (Intuitives Machines) 14/02

    https://x.com/audeladelorbite/status/1761044941940068726?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ patience… Apparemment ça se passe bien conference ce soir : https://x.com/int_machines/status/1761032731729739804?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  3. C'est une mission complexe que va lancer la Chine pour poursuivre son programme d'exploration lunaire, avec cette fois une lourde sonde de plus de 8 tonnes, dans le but de ramener env. 2 kg d'échantillons lunaires. Le lancement est prévu pour lundi 23 à 21h48 UTC par une fusée Longue Marche 5 depuis la base de Wenchang dans le Hainan. La zone de prélèvement est situé dans la région de Mons Rümker (tracé blanc sur la carte) ; Le retour de la récolte est prévu pour le 16 decembre. La fiche Wiki avec le déroulement de la mission est assez fournie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chang'e_5 lien vers C&E : https://www.cieletespace.fr/actualites/la-mission-chang-e-5-decolle-pour-apporter-de-nouvelles-pieces-au-puzzle-lunaire
  4. Une fusée rigolote : Gravity-1 (OrienSpace)

    en effet il s’agit visiblement d’un essai nucléaire !!
  5. Fusée VULCAN & sonde lunaire PEREGRINE

    apparemment encore une mission vers la lune qui va échouer…
  6. Les méga-constellations de satellites (Starlink etc.)

    https://x.com/spxenfr/status/1703140010415841371?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ Et après vous direz que SpaceX ne fait rien pour améliorer la situation …
  7. Solar Orbiter (ESA/NASA)

    C'est dans quelques heures (05H03 lundi matin en France) que la sonde doit être lancée par une fusée Atlas V depuis Cap Canaveral Comme l'américaine Parker Solar Probe, sa mission sera d'étudier le Soleil, mais de plus loin (au plus proche 42 millions de km contre 7 pour PSB) Par contre elle est mieux armée avec 10 instruments scientifiques Extrait d'un communiqué du CNES : https://www.obspm.fr/IMG/pdf/cp_op-psl_solar_orbiter_analyseur_rpw_def.pdf Solar Orbiter, de la taille d’une camionnette avec une masse de 1,6 tonne au lancement, aura la particularité de combiner simultanément des mesures in situ de son environnement sur une orbite relativement proche du Soleil et des observations à distance du Soleil (à seulement 42 millions de km au lieu de 150 millions de km, distance Terre-Soleil). La sonde devra affronter des températures variant de – 150˚C à + 500˚C et de puissants bombardements de particules solaires énergétiques. Au cours de son périple prévu pour une dizaine d’années, Solar Orbiter utilisera la gravité de Vénus et de la Terre pour élever progressivement son orbite par rapport au plan de l’écliptique (33°), et ainsi accéder à l’observation des régions du Soleil de plus hautes latitudes. Avec la participation de la NASA, le coût de cette mission est estimée à 1,5 milliard d’euros. Une fois en orbite opérationnelle, Solar Orbiter travaillera en tandem avec la sonde solaire de la NASA, Parker Solar Probe, lancée en août 2018. Grâce à ses imageurs et télescopes multi-longueurs d’ondes, la sonde européenne contribuera quant à elle à visualiser l’environnement spatial dans lequel la sonde américaine collectera des données à une distance encore plus proche du soleil, en frôlant notre étoile à moins de 7 millions de km.
  8. Chandrayaan 3 : l'Inde retente de se poser sur la Lune

    La sonde coréenne KPLO a photographié Chandra-3 https://x.com/cnspaceflight/status/1701644894601896389?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  9. Lancement de OSIRIS-REx le 9 septembre

    https://x.com/revesdespace/status/1701468179279520166?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  10. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Webb confirme le taux d’expansion de l’univers mesuré par Hubble ; le mystère s’amplifie… https://x.com/esa_webb/status/1701608547266748456?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  11. LUCY, une odyssée chez les Troyens

    https://x.com/aas_press/status/1701398526536683840?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  12. Les méga-constellations de satellites (Starlink etc.)

    https://x.com/astro_danyboy/status/1701249475283394697?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  13. comète HN00003 = C/2023 P1 (Nishimura)

    https://x.com/swetilein1/status/1701144534975942829?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  14. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    La liste des mesures correctives : https://x.com/spxenfr/status/1700818067939336534?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  15. Chandrayaan 3 : l'Inde retente de se poser sur la Lune

    Pas très bien cadré mais c’est spectaculaire ! https://x.com/isro/status/1695378531243454712?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  16. Chandrayaan 3 : l'Inde retente de se poser sur la Lune

    En voiture ; https://x.com/wakka44/status/1694385977211359531?s=46&t=PjnztFK7logqVdSa6wJ5vQ
  17. La 1ère image est en 3660x3660 (7.8 MB) Traduction automatique : https://www.nsf.gov/news/news_summ.jsp?cntn_id=299908&linkId=81408478 https://www.nsf.gov/news/news_images.jsp?cntn_id=299908&org=NSF Les premières images du télescope solaire Daniel K. Inouye de la National Science Foundation révèlent des détails sans précédent de la surface du soleil et donnent un aperçu des données de classe mondiale à venir de ce télescope solaire de 4 mètres. Le télescope solaire Inouye de NSF, au sommet de Haleakala, Maui, à Hawaii, permettra une nouvelle ère de la science solaire et un bond en avant dans la compréhension du soleil et de ses impacts sur notre planète. L'activité solaire, connue sous le nom de météorologie spatiale, peut affecter les systèmes sur Terre. Les éruptions magnétiques sur le soleil peuvent avoir un impact sur les voyages en avion, perturber les communications par satellite et faire tomber les réseaux électriques, provoquant des coupures de courant de longue durée et désactivant des technologies telles que le GPS. Les premières images du télescope solaire Inouye de NSF montrent une vue rapprochée de la surface du soleil, ce qui peut fournir des détails importants aux scientifiques. Les images montrent un motif de plasma turbulent "bouillonnant" qui couvre tout le soleil. Les structures semblables à des cellules - chacune de la taille du Texas - sont la signature de mouvements violents qui transportent la chaleur de l'intérieur du soleil à sa surface. Ce plasma solaire chaud monte dans les centres lumineux des «cellules», se refroidit, puis s'enfonce sous la surface dans des voies sombres dans un processus appelé convection. «Depuis que NSF a commencé à travailler sur ce télescope au sol, nous attendons avec impatience les premières images», a déclaré France Córdova, directrice de NSF. «Nous pouvons maintenant partager ces images et vidéos, qui sont les plus détaillées de notre soleil à ce jour. Le télescope solaire Inouye de NSF sera en mesure de cartographier les champs magnétiques dans la couronne solaire, où se produisent des éruptions solaires qui peuvent avoir un impact sur la vie sur Terre. Ce télescope améliorera notre compréhension de ce qui motive la météo spatiale et, en fin de compte, aidera les prévisionnistes à mieux prévoir les tempêtes solaires. » (...) Le télescope solaire Daniel K. Inouye a produit l'image la plus résolue de la surface du soleil jamais prise. Sur cette photo, prise à 789 nanomètres (nm), nous pouvons voir des caractéristiques aussi petites que 30 km (18 miles) pour la toute première fois. L'image montre un motif de gaz turbulent et "bouillonnant" qui couvre tout le soleil. Les structures semblables à des cellules - chacune de la taille du Texas - sont la signature de mouvements violents qui transportent la chaleur de l'intérieur du soleil à sa surface. La matière solaire chaude (plasma) monte dans les centres lumineux des «cellules», se refroidit puis s'enfonce sous la surface dans des voies sombres dans un processus appelé convection. Dans ces voies sombres, nous pouvons également voir les minuscules marqueurs lumineux des champs magnétiques. Jamais vu de cette clarté, on pense que ces taches lumineuses canalisent l'énergie vers le haut dans les couches externes de l'atmosphère solaire appelée la couronne. Ces points lumineux peuvent être à l'origine de la raison pour laquelle la couronne solaire est supérieure à un million de degrés. (...) Le télescope solaire Inouye de la NSF capture le soleil avec plus de détails que jamais auparavant. Le télescope peut représenter une région du soleil de 38 000 km de large. De près, ces images montrent de grandes structures en forme de cellules à des centaines de kilomètres de diamètre et, pour la première fois, les plus petites caractéristiques jamais vues sur la surface solaire, certaines aussi petites que 30 km. L'ingénierie Pour atteindre la science proposée, ce télescope a nécessité d'importantes nouvelles approches de sa construction et de son ingénierie. Construit par l'Observatoire solaire national de la NSF et géré par AURA, le télescope solaire d'Inouye combine un miroir de 13 pieds (4 mètres) - le plus grand au monde pour un télescope solaire - avec des conditions d'observation inégalées au sommet de 10000 pieds d'Haleakala. La concentration de 13 kilowatts d'énergie solaire génère d'énormes quantités de chaleur - chaleur qui doit être contenue ou éliminée. Un système de refroidissement spécialisé fournit une protection thermique cruciale pour le télescope et son optique. Plus de sept milles de tuyauterie distribuent le liquide de refroidissement dans tout l'observatoire, partiellement refroidi par la glace créée sur place pendant la nuit. Le dôme entourant le télescope est recouvert de fines plaques de refroidissement qui stabilisent la température autour du télescope, aidées par des volets à l'intérieur du dôme qui fournissent de l'ombre et une circulation d'air. Le «heat-stop» (un métal high-tech refroidi par liquide en forme de beignet) bloque la plupart de l'énergie solaire du miroir principal, permettant aux scientifiques d'étudier des régions spécifiques du soleil avec une clarté inégalée. Le télescope utilise également une optique adaptative de pointe pour compenser le flou créé par l'atmosphère terrestre. La conception de l'optique (placement du miroir «hors axe») réduit la lumière vive et dispersée pour une meilleure visualisation et est complétée par un système de pointe pour concentrer précisément le télescope et éliminer les distorsions créées par l'atmosphère terrestre. Ce système est l'application solaire la plus avancée à ce jour. Site de l'observatoire avec des images HD : https://www.nso.edu/inouye-solar-telescope-first-light/
  18. Deuxième échec en 17 lancements pour le petit lanceur européen, et les deux en l'espace d'un an... La fusée emportait deux satellites, SEOSAT (Espagne) et surtout TARANIS, du CNES, qui devait étudier les "sprites" https://cnes.fr/fr/presse-taranis-echec-du-17e-lancement-dun-lanceur-vega-0 https://fr.wikipedia.org/wiki/Vega https://cnes.fr/fr/cnesmag-taranis-la-face-cachee-des-orages https://taranis.cnes.fr/fr/TARANIS/Fr/index.htm
  19. Certains se souviennent qu'au début des années 2000 les américains avaient commencé puis abandonné le projet JIMO (Jupiter Icy Moons Orbiter), une sonde à propulsion ionique alimentée par un réacteur nucléaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jupiter_Icy_Moons_Orbiter Il s'avère que les russes développent actuellement un système basé sur le même principe, TEM, qui devrait aboutir, selon leurs déclarations, sur une mission vers Jupiter. Le projet a été lancé en 2009 et une présentation (voir les 2 photos ) faite cette année lors du salon Armiya. La photo de la maquette date de 2019. Un article d'Air & Cosmos du 2 octobre donne quelques caractéristiques : - développement d'un réacteur nucléaire de 1 MW électrique (contre 200 KWe pour JIMO) - le TEM sera constitué de 3 segments, avec un bloc de propulsion, une poutre de plusieurs dizaines de m de long soutenant des radiateurs, et le réacteur nucléaire de 3 MW thermiques - le réacteur fonctionnera par fission de triniture de diuranium - 4 moteurs ioniques ID-500 - le projet est baptisé Nouklon ("nucléon") - Déroulement de la mission vers 2030 : lancement par une fusée Angara A5 ; Ammarage avec une charge utile préalablement mise en orbite ; 1er voyage vers la lune ; deuxième étape vers Vénus puis trajet vers Jupiter... Bon, évidemment on ne peut être que circonspect devant ce ènième projet russe grandiose, mais il ne faut pas oublier qu'ils sont très performants dans la construction de petits réacteurs nucléaires à vocation militaire et spatiale....
  20. https://www.afastronomie.fr/rencontres-ciel-espace?utm_source=AFA+-+Liste+générale&utm_campaign=589d65e756-EMAIL_CAMPAIGN_2019_05_16_02_52_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_8f5fd4f34c-589d65e756-217192913&mc_cid=589d65e756&mc_eid=7335a95bf3 Le programme n'est pas encore définitif mais il maintenant en ligne. Reste à savoir dans quelles conditions il pourra se dérouler compte tenu de la situation sanitaire dans 3 mois...
  21. Un rubis dans l'espace...

    c'est beau, c'est beau... "Située à près de 5000 années-lumière dans la constellation d’Ophiucus, encore appelée Serpentaire, MWC 922 exhibe en effet une stupéfiante structure symétrique en forme de carré, lorsqu’elle est observée avec le télescope du Mont Palomar et celui de Keck. La combinaison des deux observations en infra-rouge proche (1,6 microns) montre en fait, sous un certain angle, deux cavités coniques constituant une nébuleuse bipolaire produite par l’éjection de matière à partir des couches supérieures d’une étoile instable. Les régularités, que l’on peut observer associées à cette structure bi-conique, sont peut être dues à des ondes périodiques se propageant à l’intérieur d’un disque de matière orbitant autour de l’étoile, d’après les astrophysiciens.Selon l’angle d’observation, de telles éjections bipolaires donnent en effet lieu à plusieurs structures apparentes. Dans le cas de la nébuleuse du Carré Rouge, l’observation se fait à 90°, mais dans le cas de la fameuse supernova SN 1987, une série d’ellipses superposées est bien visible. Les éjections de matière se sont donc produites presque dans notre direction." (Futura sciences") [Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 30-04-2007).]
  22. Un univers anisotrope ?

    Est-ce l'effet léthargique du confinement, des résultats d'observations remettant en cause notre conception de l'univers, récemment publiés, passent apparemment inaperçus Traduction automatique : https://sci.esa.int/web/xmm-newton/-/rethinking-cosmology-universe-expansion-may-not-be-uniform REPENSER LA COSMOLOGIE : L'EXPANSION DE L'UNIVERS N'EST PEUT-ÊTRE PAS UNIFORME 8 avril 2020 Les astronomes supposent depuis des décennies que l'Univers se développe au même rythme dans toutes les directions. Une nouvelle étude basée sur les données du XMM-Newton de l'ESA, de Chandra de la NASA et des observatoires de rayons X ROSAT dirigés par l'Allemagne suggère que cette prémisse clé de la cosmologie pourrait être erronée. Konstantinos Migkas, chercheur au doctorat en astronomie et astrophysique à l'Université de Bonn, en Allemagne, et son superviseur Thomas Reiprich ont initialement cherché à vérifier une nouvelle méthode qui permettrait aux astronomes de tester l'hypothèse dite de l'isotropie. Selon cette hypothèse, l'Univers a, malgré quelques différences locales, les mêmes propriétés dans chaque direction à grande échelle. Largement acceptée comme une conséquence d'une physique fondamentale bien établie, l'hypothèse a été appuyée par des observations du fond micro-ondes cosmique (CMB) . Vestige direct du Big Bang, le CMB reflète l'état de l'Univers tel qu'il était à ses débuts, à seulement 380 000 ans. La répartition uniforme du CMB dans le ciel suggère qu'à cette époque, l'Univers devait s'étendre rapidement et au même rythme dans toutes les directions. Dans l'univers d'aujourd'hui, cependant, cela peut ne plus être vrai. « Avec des collègues de l'Université de Bonn et de l'Université de Harvard, nous avons examiné le comportement de plus de 800 amas de galaxies dans l'univers actuel », explique Konstantinos. " Si l'hypothèse d'isotropie était correcte, les propriétés des amas seraient uniformes à travers le ciel. Mais nous avons en fait observé des différences significatives. " Les astronomes ont utilisé des mesures de température aux rayons X du gaz extrêmement chaud qui imprègne les amas et ont comparé les données avec la luminosité des amas dans le ciel. Les grappes de la même température et situées à une distance similaire devraient apparaître de façon similaire. Mais ce n'est pas ce que les astronomes ont observé. " Nous avons vu que les amas avec les mêmes propriétés, avec des températures similaires, semblaient être moins brillants que ce à quoi nous nous attendions dans une direction du ciel, et plus lumineux que prévu dans une autre direction ", explique Thomas. " La différence était assez importante, environ 30%. Ces différences ne sont pas aléatoires mais ont un schéma clair en fonction de la direction dans laquelle nous avons observé dans le ciel. "Avant de remettre en question le modèle de cosmologie largement accepté , qui fournit la base pour estimer les distances d'amas, Konstantinos et ses collègues ont d'abord examiné d'autres explications possibles. Peut-être pourrait-il y avoir des gaz non détectés ou des nuages de poussière obscurcissant la vue et rendant les amas dans une certaine zone plus sombres. Cependant, les données ne prennent pas en charge ce scénario. Dans certaines régions de l'espace, la distribution des grappes pourrait être affectée par des flux massifs, des mouvements de matière à grande échelle causés par l'attraction gravitationnelle de structures extrêmement massives telles que de grands groupes de grappes. Cependant, cette hypothèse semble également peu probable. Konstantinos ajoute que les résultats ont pris l'équipe par surprise. " Si l'Univers est vraiment anisotrope, même si ce n'est que depuis quelques milliards d'années, cela signifierait un énorme changement de paradigme car la direction de chaque objet devrait être prise en compte lorsque nous analysons leurs propriétés ", dit-il. " Par exemple, aujourd'hui, nous estimons la distance d'objets très éloignés dans l'Univers en appliquant un ensemble de paramètres et d'équations cosmologiques. Nous pensons que ces paramètres sont les mêmes partout. Mais si nos conclusions sont exactes, ce ne serait pas le cas et nous devrons revoir toutes nos conclusions précédentes. " " C'est un résultat extrêmement fascinant ", commente Norbert Schartel, scientifique du projet XMM-Newton à l'ESA. " Des études antérieures ont suggéré que l'Univers actuel pourrait ne pas s'étendre uniformément dans toutes les directions, mais ce résultat - la première fois qu'un tel test a été effectué avec des amas de galaxies dans les rayons X - a une signification beaucoup plus grande, et révèle également une grande potentiel pour de futures enquêtes. " Les scientifiques pensent que cet effet éventuellement inégal sur l'expansion cosmique pourrait être causé par l'énergie sombre, la mystérieuse composante du cosmos qui représente la majorité - environ 69% - de son énergie globale. On sait très peu de choses sur l'énergie noire aujourd'hui, sauf qu'elle semble avoir accéléré l'expansion de l'Univers au cours des derniers milliards d'années. Le prochain télescope EUCLID de l'ESA , conçu pour imager des milliards de galaxies et examiner l' expansion du cosmos , son accélération et la nature de l'énergie sombre, pourrait aider à résoudre ce mystère à l'avenir. " Les résultats sont vraiment intéressants, mais l'échantillon inclus dans l'étude est encore relativement petit pour tirer des conclusions aussi profondes ", explique René Laureijs, scientifique du projet Euclid à l'ESA. " C'est le mieux que l'on puisse faire avec les données disponibles, mais si nous devions vraiment repenser le modèle cosmologique largement accepté, nous aurions besoin de plus de données. " Et EUCLID pourrait faire exactement cela. Le vaisseau spatial, qui sera lancé en 2022, pourrait non seulement trouver des preuves que l'énergie sombre étire vraiment l'Univers de manière inégale dans différentes directions, mais il permettra également aux scientifiques de recueillir plus de données sur les propriétés d'une grande quantité d'amas de galaxies, ce qui pourrait soutenir ou infirmer les conclusions actuelles. D'autres données proviendront également bientôt de l' instrument à rayons X eROSITA , construit par l'Institut Max Planck de physique extraterrestre. L'instrument, à bord du satellite germano-russe Spektr-RG, récemment lancé, effectuera le premier levé tout ciel dans les rayons X à énergie moyenne, en se concentrant sur la découverte de dizaines de milliers d'amas de galaxies inconnus et de centres galactiques actifs. PLUS D'INFORMATION « Sonder l'isotropie cosmique avec un nouvel échantillon d'amas de galaxies aux rayons X grâce à la relation d'échelle L X –T » par K. Migkas et al. (2020) est publié dans Astronomy & Astrophysics .
  23. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Je crois que tu n'es pas au courant : un B 737 s'est encore écrasé (en Indonésie) Si c'est le même problème que pour les crash des B 737 MAX les actions vont vite dégringoler...