Sky runner

En gros, ça va faire un fil comme celui de José, à déguster tout le long du cycle solaire n°25... Fabrice M.

J'ai regardé quelques cartes sur ton lien Bruno, il est possible qu'il manque certains catalogues d'objet (j'ai vu un oubli sur un amas ouvert Berkeley). Sinon, ces cartes sont très propres, très lisibles dans la nuit pour tes besoins. Il n' y a rien de mieux que le sur mesure. Fabrice M.

Cédric, l'astronomie sans télescope, c'est tellement reposant et l'exercice peut s'avérer formateur. Tu pourras ainsi refaire la même chose sous un autre ciel et comparer. Tu pourras aussi associer la colorimétrie de certaines étoiles à la difficulté de perception. Le contact est encore plus fort avec le ciel car on est à l'affût de tout, on ressent bien ce côté dans ton récit. Fabrice M.

Bien vu Etoilesdesécrins, c'est le genre d'objets physiquement intéressants et je ne suis pas surpris que Yann est vite dégainé. Hélas, pas fait pour le moment. Autrement, j'ai la chaîne de Burbidge visible pour cet automne avec 5 composantes qui se suivent au 600. Lorsqu'on côtoie ce genre d'objet et qu'on les étudie, un peu de culture astro rentre petit à petit dans nos têtes en recherche de curiosité... Fabrice M.

Adam, en voyant le côté diaphane que tu a donné à NGC 40 (fondu impeccable), te voilà prêt pour NGC 246. A chaque télescope, une balançoire ! Tu vois à quel jeu ils peuvent s'amuser quand on ne les utilise pas ! Bon, j'humanise trop les instruments... Fabrice M.

Après les miniatures, qu'il est bon de croquer des objets agréables à rendre au pastel. Pas de champ pré formaté, on y va "tête baissée" sur son papier noir. Mais que d'étoiles aux alentours, il va falloir y passer un peu de temps. Le dessin ci dessous est au 600x152 & 203x & 406x. J'ai tenté d'aller chercher une partie du faible halo elliptique de Cen A, très diffus en périphérie avec un grand axe perpendiculaire à la bande. Ce printemps, j'ai bénéficié de bonnes conditions de turbulence et j'ai pu abaisser le Dobson sur l'horizon sud ; 18° sur l'horizon en moyenne lors du dessin. Remarquez la fine médiane dans la bande équatoriale de poussières. Après dépouillement, il s'avère que très peu de composantes ont pu être identifiées malgré les nombreuses régions HII en bordure de la bande d'absorption. On note juste un aspect dentelé du bord N de la bande obscure. Seule la composante S (Sersic 13-S) d'une paire serrée d'amas ouverts massifs apparaît sur le dessin comme une unique source ponctuelle de magV 15,8 cumulant l'éclat de nombreuses étoiles jeunes et bleues. Sersic 13 est associé à la plus grande région HII de Centaurus A. Vous trouverez justement ce point sur la frange dentelée N. Centaurus A est quand même la 5ème galaxie la plus brillante du ciel après M31, M33 et les 2 nuages de Magellan. N'hésitez pas à lui rendre visite lors de voyages méridionaux. Fabrice M. Note pour Yann : au fait, j'ai cherché en vain sur 2 séances le fameux jet en me basant sur les étoiles à proximité avec et sans filtre. Ce détail se situe sur les 3 étoiles en diagonale à gauche de l'étiquette Bibliographie. Bonne chance du côté de l'hémisphère austral pour ce challenge. Fabrice M.

"Quand un objet assez contrasté non catalogué dans la base de données SIMBAD sème le doute sur sa véritable nature..." L'histoire commence lors de la recherche d'infos sous ALADIN sur le petit amas ouvert Patchick 65 dans le Cygne. En parcourant le champ à l'écran, je tombe sur une tache assez brillante et particulièrement ronde sur les plaques d'imagerie moderne type PanSTARRS. L'objet mystère est inconnu de SIMBAD, ce qui me laisse perplexe au regard de son rendu à l'écran : De plus, il y a comme une étoile centralisée enfouie dans l'objet qui commence à me faire rêver sur une possible nature de NP. Je contacte Laurent Ferrero et Pascal Le Dû pour les démarches à suivre. Je consulte la base de données extragalactique des américains (NED) en tombant sur de nombreuses sources IR autour de l'objet. Je ne suis alors pas très à l'aise avec l'emploi de ce progiciel. Je décide d'en faire une observation approfondie par un dessin et surtout de procéder à une "spectroscopie du pauvre" à l'aide de tous mes filtres interférentiels. Le contraste est meilleur au T600x304 mais l'objet se devine également à plus faible G. Aucune réponse au filtre OIII, très faible à l'UHC. Le filtre bleu ne l'éteint pas mais la réponse est faible. Le filtre DGM Optics GCE (Galaxy Contrast enhancement) le laisse encore visible (ce filtre large bande coupe la fenêtre 530-605nm). C'est un halo très pale circonscrit autour d'étoiles sans bord renforcé. Au cours de l'observation, le rêve d'une nouvelle NP tombe à l'eau. Puis Pascal me confirma rapidement que cet objet montre bien une colorimétrie de galaxie (image IR à l'appui). Depuis, je manie mieux le NED ! Le plus étrange à mes yeux est qu'il existe encore des objets pas trop mal non catalogués sous SIMBAD. Fabrice M.

Fred, j'aime beaucoup la finesse de tes filaments sur Sh 2-91. Ta collection des Arp doit commencer à s'épaissir avec de jolis gros plans de ceux-ci. Comment as-tu trouvé IC1295 à l'oculaire, cette NP reste pour moi un excellent souvenir, je l'avais posté naguère, Nicolas B. en avait fait un joli portrait aussi. Fabrice M.

Jolie configuration des principales mers lunaires. Cela me rappelle le mien exécuté également au grossissement une fois. Si tu travailles sur ton dessin, tu y trouveras peut-être d'autres détails et te permettra de jauger ton pouvoir séparateur en ambiance mésopique. Fabrice M.

Je ne sais José si tu lis Astrosurf mag mais tu trouveras l'article en question sur le numéro de mai-juin 2021. Fabrice M.

Longmore 13 est une NP assez classique, inconnue de l'atlas Interstellarum (IDSA) et située près de la frontière avec le Loup. Elle a été débusquée assez rapidement en effectuant quelques balayages sur l'immense photo mosaïque d'un ami astrophotographe talentueux Thibault Sergent. Il a passé beaucoup de nuits ici sous les tropiques (ou presque) sur sa fresque avec un petit instrument parfaitement maitrisé et une belle caméra (capteur plein format) : pas moins de 25 tuiles avec seulement 275mm de focale, les spécialistes apprécieront le labeur. Je compte d'ailleurs sur AlainG, notre intermédiaire privilégié avec le monde d'à côté pour critiquer son oeuvre. La chance que l'on a eu, une transparence excellente et un seeing bon sur l'ensemble des nuits soit un travail final de haute qualité avec la résolution résultante et ceci de manière uniforme sur toutes les tuiles. Son image particulièrement fine de la région de Rho Oph m'a permis de zoomer efficacement sur certaines zones. L'idée était d'effectuer quelques passages visuels à l'écran pour tester la qualité de l'image et de tomber éventuellement sur un astre non répertorié dans mon atlas. Nous avons choisi d'effectuer ces balayages dans des zones hors sentiers battus. Ce fut assez rapide, dès le 2ème balayage, on tomba sur un joli disque vert. Ci dessous, une première image zoomée pour vous situer la NP dans l'immense champ (quadrant supérieur droit de l'image ci-dessus) : Ci dessous, l'image qui nous est apparu à l'écran lors du balayage, le disque n'est pas dur à trouver ! L'excitation monta d'un cran lorsque je vis que l'objet était inconnu de l'IDSA. Après la prise des coordonnées, je me rendis également vite compte qu'il s'agissait en fait de Longmore 13 (découverte en 1977). Nous l'avons ensuite observée sur le terrain au 600 avec comme challenge imposé du moment, un PQ lunaire. L'objet répondait alors fort au filtre OIII, même dans sa version 5nm. Je fis le dessin plus tard lors d'une nuit sans lune, le signal OIII étant toujours aussi fort. L'objet est invisible sans filtre, il est tout de même faible puisqu'il disparaît à plus fort G (plus que les 203x utilisés lors du dessin) même aidé des filtres. Il répond un peu moins au filtre UHC. C'était en juillet au T600x203 sous ciel excellent (SQMz 21.74) et une hauteur de l'objet à 30° sur l'horizon : Le disque est uniforme d'où le type IIb que lui ai attribué. Il y a un léger renforcement en arc autour de l'étoile brillante magv 14,4 en bordure Ouest, dû à la non résolution d'une série d'étoiles très faibles. Attention, l'étoile opposée est très difficile (magv 16,9 env.) avec une pose en VI délicate. Enfin, un petit comparatif pour conclure avec tout ce beau monde correctement orienté (nord en haut). J'ai réduit mon dessin pour me mettre à l'échelle de celle de Thibault avant que son image pixelise. Seule l'image DSS est un peu plus zoomée. MERCI Thibault. Fabrice M.

De bonnes idées d'observation Bruno qui soulèvent quelques lièvres (ton dernier PK a l'air explosif !), une 6818 à refaire au 600, un Abell 81 que je croyais avoir dessiné (elle fait pourtant partie des 15 meilleurs Abell) susceptible de contenir quelques détails car c'est un IC avant tout. NGC 6751 est un peu ingrate mais j'avais eu de bonnes conditions il y a déjà 6 ans : au 600, 940x et 1143x avec un soupçon de filament radial en direction de l'étoile faible au SE. C'est bizarre que tu n'ai pas perçu son aspect de lune gibbeuse à fort G. Autrement, il y a bien des zones lacunaires autour de la centrale comme tu l'as pressenti. Les lecteurs attentifs noteront que tu finis ton CROA dans le plus pur "style xaviersque" : "j'ai soif, je suis fatigué". Etoiles des écrins, Palomar 5 n'est vraiment pas le plus spectaculaire de la famille des Palomar. Pour l'anecdote, la tache est si faible que j'ai perdu une nuit à dessiner un mauvais champ suite à une erreur de pointage, croyant voir un semblant de lueur dans ce premier jet. De plus, il y a une étoile jaune brillante un peu gênante. Dessinée à 119x et à 298x pour un début de résolution. Je te laisse calculer ta pupille de sortie pour ton 300, le choix du G est primordial. N'oublions pas qu'on l'appelait avant la "naine du Serpent" par sa ressemblance avec les galaxies naines à très faible brillance de surface. En ce moment, je remets au propre Terzan3, beaucoup plus facile croyez moi. Fabrice M.

Les dessinateurs de taches solaires devraient nous répondre. Sinon, l'observation à travers une nappe de brouillard permettrait d'être plus neutre dans sa réponse puisque les autres observations filtrées sont tributaires de la teinte des filtres. Astro-Solar semble assez neutre ?!? Christian, tes images fines du Soleil nous font rêver et pas qu'en lumière visible. As-tu déjà mesuré ta meilleure résolution obtenue à travers des pores ou la granulation, ça doit envoyer fort ! Fabrice M.

Thibault, merci pour ton passage. Il me reste un truc à faire aussi, c'est d'inspecter ton image au peigne fin puisque nous avons fait que 2 balayages aléatoires pour le moment, ce qui couvre une petite surface de ta fresque. Il n'est pas dit que je prête le 600 à Serge cet automne, le temps d'un dessin. Il est tellement rapide qu'il ne me le bloquera pas longtemps ! Bonnes captures estivales sans trop d'aérosols. Le feu s'est réactivé côté El Paso (intérieur de la caldeira), on verra ce soir pour la transparence si la lune jaunit un peu plus. Fabrice M.

Excellent Skygraph ce témoignage. J'avais pensé pour cette belle élongation la chose possible. Ici, Vénus passe par toutes les phases déformation et d'extinction à mesure de son abaissement sur l'horizon marin, sa couleur rougit. Mais c'est tard et je suis déjà à la manip du 600, je n'ai pas regardé la planète aux jumelles, juste à l'oeil nu. Il y a quelques mois encore, elle dessinait une raie large sur la mer dans ma direction, ce qui suffisait à mon bonheur. Fabrice M.

Laurent, tu es redescendu brutalement en diamètre, heureusement que ton oeil est exercé et le grand champ te sera utile pour de nombreuses cibles de la voie lactée australe. On voit parfaitement sur ton image le halo oblong de Cen A. Fabrice M.

Oui Serge, il y a bien ces petits emplacements bétonnés pour installer nos instruments. J'ai appris récemment et j'ai le formulaire à remplir sous les yeux (en espagnol) qu'il faut réserver par avance. Je trouve la méthode un peu lourde puisqu'ils demandent plein de choses sur ce formulaire dont l'âge, n° passeport, le début et la fin de la cession sur place, il ne manque plus que votre statut vaccinal ! Puis le Centre des visiteurs confirme et signe en vous attribuant un numéro de plateforme. En fait, la plupart de mes visiteurs n'y sont jamais allés et se sont débrouillés autrement. J'espère qu'il y a au moins l'électricité de dispo. Fabrice M.

Je m'étais dit que je présenterai ce travail à la communauté car cela pourrait être une bonne idée d'observation à faible G (donc qualité seeing moins grave). L'idée m'est venue en ayant vue une belle image d'un champ large de 3242 circuler dans le magazine Astrosurf. Je fus tout de suite intrigué par ce filament et avais hâte d'en découdre en visuel. L'objet trônait à 35° sur l'horizon lors de mon observation d'avril avec une bonne qualité de ciel (SQMz 21.67). Le T600 fut utilisé à 90x, 122x et 152x et plus pour les galaxies miniatures. Voici déjà le dessin avec un peu de couleur : J'étais parti pour le filament mais on ne peut passer sur le fantôme de Jupiter et son halo fantomatique... L'une des bonnes surprises en usant des petits G de son instrumentation est l'impression de redécouvrir certains objets connus. Sur NGC 3242, l'effet est particulièrement plaisant puisque le grand champ peut apporter de nouvelles structures. Seuls les détails internes les plus fins sont perdus. Pour le reste, on se délectera d'une version miniature avec ses 2 premiers anneaux d'un vert phosphorescent, sa fine étoile centrale, son halo interne très étroit (diam. 50") dont on aperçoit juste un liseré blanc puis son large halo externe (diam. 192") faible, très dilué, uniforme quelque peu renforcé au filtre OIII 5nm. C'est sublime, tout est vert sauf le halo circulaire. Ce champ nous gratifie aussi de quelques filaments d'un diam. approximatif de 15' sur l'atlas de Neckel/Vehrenberg (V. en tête de la fiche les réf.). Actuellement, il reste toujours un filament anonyme dont la partie la plus brillante se situe à 10,5' Sud-Ouest. Il ne réagit qu'au filtre OIII et reste aussi perceptible au T600x152 comme un lambeau déchiqueté. Les parties détachées en haut du dessin sont très faibles. Attention, les nébulosités entrevues correspondent bien aux filaments "bleus" des images et délimitent la forme du lambeau. Aux dernières nouvelles, la NP n'intéragit pas avec le milieu interstellaire car la naine blanche se déplace vers l'OSO (PA 250°) alors que la NP se dirige vers le NE. Peut-être que ce filament est composé de gaz interstellaire suffisamment proche de la NP pour être ionisé. Les 2 petites galaxies sont difficiles même au G qui convient (v. ci-dessus), les retrouvez-vous sur mon dessin ? A bientôt pour une manière de faire de l'astronomie.... Fabrice M.

C'est marrant Bruno mais j'ai en général les mêmes réactions que toi lorsque les imageurs me présentent ici leurs travaux grand champ en pleine voie lactée. J'ai eu du mal à m'y retrouver aussi et je n'ai également pas orienté "légalement" sa photo. Ainsi, Antarès est la boule jaune orange. M4 est la boule diffuse qui commence juste à se résoudre en périphérie (juste en haut à gauche de la géante), cela te donnera tout de suite l'orientation du Scorpion. Enfin, la petite néb. obscure incurvée en bas la plus opaque n'est autre que la patte avant du cheval obscur et tout le long chenal sombre qui le prolonge jusqu'à Rho Oph est à peine visible ici en VI lors des nuits les plus transparentes (on pourrait l'appeler "la Pipe des extrémistes"). J'ai une pensée profonde pour ceux qui ne peuvent avoir ce type de ciel tous les soirs. Fabrice M.

Merci à vous. En fait j'ai posté ce fil car, pour celui qui possède un bon site, le filament me semble jouable à plus faible diamètre. Je dirais à la louche 400mm et pourquoi pas 300mm en mode filtré bien sûr. Désolé pour ce petit décalage saisonnier, il va falloir attendre l'année prochaine. Allez Cédric, comme je n'ai plus le C14, à toi de jouer ! FM

Excellent Yann, et en plus c'est succinct. Merci à toi Serge d'avoir pris ta plus belle plume. On voit ici les gens qui sont à la retraite ! Pour en revenir à Centaurus A, il est fort possible de sortir d'avantage de détails avec l'objet beaucoup plus haut dans le ciel. Mais il faudra de toute manière y passer du temps à l'oculaire. J'ai eu des conditions satisfaisantes pour dessiner mais le seeing ne peut être celui situé à h > +70° sur l'horizon par ex. Et pour la comparaison entre auteurs, je remarque juste, quand je vois les travaux des collègues, que ceux de Serge sont en général les plus proches des miens si je fais abstraction du tissu stellaire. J'aime la façon dont il pose certains détails, on sent qu'il s'agit d'impressions fugaces. Ce sont parfois des étoiles non résolues à la place de plages nébuleuses mais au moins il les a notées. Je préfère largement voir un dessin avec quelques erreurs ici et là en général explicables (faute souvent au seeing) qu'un dessin parfait sous toutes les encablures et avec des contrastes exacerbés. Fabrice M.

Oui José. C'est vrai que dans mes premières année d'astro, après les joies de l'apprentissage (toujours pas terminé !), j'ai eu un moment où l'observation visuelle ne suffisait plus à ma satiété, il fallait autre chose : le dessin, formidable école, permet de conserver son observation à vie. Et puis quelques décennies plus tard, ce même style d'observation (dessin et fiche) ne semblait plus me suffire et évolua en ce qui me concerne (le ciel et le diamètre n'y sont pas étrangers non plus). J'ai besoin de faire une passerelle avec la physique de l'objet. Un parfait exemple José est l'étude de la variabilité de certains objets par le dessin (voir un ancien article concernant le Papillon de Minkowski, il devrait fortement t'intéresser). On peut faire parfois un peu d'astrophysique visuelle dans les longueurs d'onde qui sont les nôtres. Repousser les limites en visuel peut permettre d'embrasse ce monde. Très peu pour moi le quantique et tutti quanti ou l'astrophysique de salon. Fabrice M.

Je ne vais pas rentrer dans le débat mais j'y vois déjà 2 polémiques : - négliger de dessiner le champ stellaire, c'est zapper plein de catégories d'objet du ciel profond (amas ouverts, globulaires et même néb. obscures car elles apparaissent souvent par contraste par rapport à elles). Utilisez des champ pré-formatés, je ne vois pas l'authenticité. - les comparaisons entre auteurs comme le tente Etoile des écrins ne valent (par ex sur le joli comparatif de Serge) que s'il y a une image photo à côté à la même échelle. Là, on verrait tout de suite les gourances de chacun y compris le placement des détails nébuleux surtout pour celui qui s'y entend un peu en spectro (il y a image et image et la réponse visuelle, peut différer) . Un joli dessin ne veut pas dire un dessin détaillé et encore moins un dessin bourré d'exactitudes. Le dessinateur s'efforce simplement de placer au mieux tout les éléments. J'ai fais ce dessin en aveugle. C'est seulement après que je vis qu'il avait un petit point sur mon dessin en lieu et et place de Sersic 13S. Au départ, j'ai dessiné cela comme une étoile faible. Lorsqu'on est précis au crayonné, ce genre de travail d'analyse après coup est tout à fait jouable. Par contre pour le jet Serge, je l'ai cherché d'après document lors de la soirée. Pour les 2 dessins (José et Serge), je vois qu'ils ont bien noté le côté elliptique du halo. Bruno, depuis la métropole, il te reste le pic du Midi si tu veux tenter le rayon vert sur Centaurus A ! Merci à vous. Fabrice M.

Tu es toujours à l'heure Alain. FM

Salut Raphaël, pour la vétusté des lunettes, c'était à prendre au second degré. Je me contrefous de tout çà et s'il y avait une date limite dessus, je les utiliserais quand même, je fais de même pour les yaourts ! Heureusement Nicolas a commenté, entièrement d'accord avec lui. Fabrice M.