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Tout ce qui a été posté par Sky runner

  1. De retour de La Silla [16/16]

    Toujours de belles photos et dessins José. La planétaire 6153 juste ci-dessus a été croqué le mois dernier mais pas remis au propre. Il ressemble fortement au dessin de Serge avec les 2 anses renforcées. Fabrice M.
  2. NGC 3918

    Excellent Merope, je l'ai également dessinée en Namibie au T508x726 en mode "blitz" juste pour le souvenir car je vois par rapports à vos dessins que mon halo n'est pas aussi soigné que le vôtre. Et j'ai une région centrale un peu plus sombre. Cette NP brillante peut faire l'objet d'un intéressant test chromatique si l'on ne reste pas influencé par son nom le plus courant (Blue Planetary) et les nombreuses images plutôt bleues qui circulent. De nombreux observateurs dont John Herschel à l'âge de 45 ans ou encore Dunlop la voient bleue tandis que Kent Wallace la distingue verte. Pour ma part, je l'ai vue d'un bleu turquoise tout comme Ronald Stoyan à qui je lui ai présentée à l'oculaire de l'instrument en mode "aveugle". Magda Steicher la note de cette teinte également. C'est dommage qu'elle soit à -57°, je l'aurais bien retenté depuis chez moi mais c'est au delà du delta butoir que je me suis fixé (-52°) surtout pour un tel objet haute résolution. Je pourrais à la rigueur refaire juste le test chromatique à faible G... Fabrice M.
  3. Tache solaire AR 3363

    Merci pour l'info, cela nous pousse à utiliser nos lunettes d'éclipse. Je n'emploierai pas par contre le qualificatif de "très facile" pour celle-ci, heureusement que son ombre noire présente un bon contraste car sa taille apparente n'est pas bien grande. Il y a eu des groupes de taches par le passé beaucoup plus généreuses. L'oeil est sensible effectivement au contraste mais aussi à la taille apparente de l'objet. L'autre groupe en haut à gauche est suspecté à l'oeil nu, celui-ci bien moins contrasté mais présentant une bonne taille pour sensibiliser l'oeil. La tache sur le bas du bord solaire est par contre trop près de celui-ci pour la résolution mais rien n'empêche d'essayer. C'est en tout cas un beau spectacle aux J15x50. Regardez bien la limite de péremption de vos lunettes d'éclipse (il y a un tampon de l'Europe en tout petit) et n'hésitez pas à jeter votre yaourt... Fabrice M.
  4. Matin du 16 mai 2023

    C'est vrai Cédric que Xavier ne s'embarrasse pas trop des caractéristiques de l'objet qui pourraient faire frein à son observation. Il les passera à la moulinette sans arrière pensée puis ce sera le tour du suivant encore et encore. On pourrait croire que ce travail à la chaîne est l'oeuvre d'un robot mais nenni : vous pouvez voir Xavier en chair et en os aux prochaines RCE ou dans d'autres rassemblements qu'il affectionne. Salutations Xavier.
  5. Vieil OIII

    Voilà de bons commentaires, notamment sur les bouleversements de société de la firme Lumicon et les photos attenantes où l'on commence à voir différents centres d'oxydation des sels métalliques réfractaires. J'en avais testé quelques-uns tout au long de leur période mais ma fois, ils s'en sont toujours assez bien sortis. En gros, l'observateur visuel n'y aurait vu que du feu sur la qualité de leurs prestations. Les plus gros changements ont porté sur la non reprise de la fenêtre rouge pour l'OIII. Les marques se sont multipliées depuis ma fameuse campagne de test avec pour certaines des prix plus abordables. Je suis encore le marché mais de loin. Voici les fabricants qui me font la plus grande confiance au niveau de la protection contre l'humidité bien que seul le temps qui passe apportera son lot de vérités : Chroma (plutôt pro mais très sérieux), Astronomik (conseillé pour Jacques !), Lumicon (je ne sais si ces derniers sont actuellement protégés sur ce point) et Hutech (les IDAS et Co). Dans l'une de mes nombreuses discussions avec Gerd N., le président d'Astronomik, il m'avait donné la raison technique à l'époque pourquoi ses filtres semblaient résister mieux : leur verre laminé est protégé par une couche très dure. Tous les procédés de fabrication (techniques de dépôt et types de matériau employé) sont énumérés dans l'article. C'est assez complexe et surtout, il est très difficile d'y rattacher une marque à un processus de fabrication (secret des dieux de la photonique). L'hygrométrie ambiante lors de l'observation puis du stockage du filtre m'avait joué des tours sur 2 de mes spécimens mais là ne semble pas le seul problème, c'est juste le facteur aggravant. Il faut juste retenir ceci : LA NATURE MÊME DES CONSTITUANTS DU MULTICOUCHE EST DE NATURE POREUSE. Fabrice M.
  6. Triplet et écharde du dragon 08/06/2023

    J'y pense Lolodobs, ta version première est finalement la plus réaliste, celle avec le fond gris-noir car à 55x avec une telle pupille de sortie, le fond de ciel laiteux à l'oculaire même en site parfait manquera toujours de contraste par rapport à l'objet. Le second dessin à 250x, version José, bénéficie par contre de la retouche fond noir toujours au niveau réalisme. Fabrice M.
  7. Vieil OIII

    Le filtre de Jacques est atteint de délamination. Son aspect de plages faculaires sur sa surface me rappelle celui de mon vieux Deepsky Lumicon datant de 1988. Je l'avais testé sous spectrophotomètre, il avait bien reçu au niveau de sa transmission et ses pentes étaient bien molles. Et c'était il y a plus de 10 ans. Comme je le possède toujours, il serait intéressant de le repasser dans la "machine à spectre", je ne serai pas étonné de voir encore dégringoler son profil car les problèmes de délamination sur le multicouches empirent avec le temps. Au microscope, c'est encore plus parlant, pour celui qui veut se faire peur. Pour un filtre large bande et pour celui qui n'est pas trop exigeant, un vieux filtre malade peut faire l'affaire surtout en photo. Le filtre OIII de Pascal est peut-être atteint également d'après sa courbe de transmission. Je ne connais pas les caractéristiques de son spectrophotomètre mais ici la transmission dans les raies concernées n'est pas très bonne et les pentes ont perdu de leur raideur. Il est effectivement toujours centré sur le doublet OIII, il peut à la rigueur l'utiliser en imagerie. En visuel, il prendra une claque par rapport à un OIII moderne sur n'importe quelle nébuleuse émissive en OIII. Ce que tu peux faire Pascal, hormis ce test de terrain, c'est d'observer la surface de ton filtre sous faible incidence avec une loupe car le phénomène est assez insidieux à ses débuts. Plus d'infos dans l'article "le vieillissement des filtres interférentiels" (Astrosurf juillet/août 2015). Fabrice M.
  8. Un dessin pour une éclipse, et quelle éclipse !

    Quel plaisir d'entendre ta voix. Le rythme lent de tes paroles tranche avec la brutalité du show céleste. Il est pour moi reposant. Rien de mieux qu'une telle vidéo pour camper l'ambiance. Pour celui qui utilise le célèbre logiciel graphique, il saura apprécier la procédure. La transparence avait l'air au top, ça transpire sur ton film, et c'est ce qu'il faut pour une "totale". Pour les réactions un peu froides d'avant l'éclipse de toute l'équipe, cela vient peut-être du fait que vous étiez des personnes d'expérience ayant déjà vécu pour la plupart un ou plusieurs évènements de ce type. C'est différent d'une ambiance dans un champ "grand public". Cela fait plaisir de voir que tu t'extasies comme un jeune découvrant sa première éclipse. C'est une réaction saine qui dénotera dans un futur proche peuplé d'hommes robots asymptomatiques, non genrés par défaut. Fabrice M.
  9. Oméga centauri visible ?

    Salut Luc, je pense que c'est complètement jouable de Madère si je calcule la différence en latitude entre La Palma et Madère, seulement 4 petits degrés les séparent. Vise donc son passage au méridien sud, c'est beaucoup mieux, en gros vers 11hTU. C'est la pleine époque pour nous. Ayant séjourné un peu à Madère, si tu peux t'extraire de la capitale, j'avais trouvé un petit village un peu plus perché toujours de ton côté mais plus à l'ouest. Il y avait moins d'humidité et c'était un bon compromis au niveau pollution lumineuse. Quel que soit ton instrument, attention au choc. Fabrice M.
  10. à l'extrémité du ciel…daao

    Les dessins de chacun sont une source d'inspiration continuelle et Yann dégaine souvent le premier à ce jeu-là. Parfois, c'est le contraire et suis presque sûr qu'Howell Crisp1 est une idée de l'un d'entre nous... Pour ma part, je retiens comme l'a souligné Laurent, la petite Sh 2-106, elle me semble bien adaptée aux gros diamètres. Ta nébuleuse Lambda est parfaite Yann et il me tarde de la refaire au 600. Fabrice M.
  11. Quelques dessins d'Australie

    Étonnant choix Serge. En voyant tes 3 premiers dessins très australs rimant avec "Australie" et pas si courants, je m'attendais à une suite du même acabit. Et voilà t'y pas que se glisse un M42. Ton champ à 50x est peu près comparable au dessin à 45x dans mes Miyauchi. J'avais utilisé un grand carton pour cet objet mythique. Sont-ce des oculaires Swaro ou des oculaires astro que tu as adaptés ? Fabrice M.
  12. Un dessin pour une éclipse, et quelle éclipse !

    Ton crayonné des facules et des taches solaires est magnifique et naturel ; il rajoute beaucoup à la beauté du chapelet. L'avant-plan est vraiment bien vu. Ce travail final est tout sauf de l'improvisation. Quel cran en définitive, la durée de l'évènement m'aurait donné des sueurs froides. Fabrice M.
  13. Quelque part au pied du mont Chiran

    Serge, Abell 35 se dessine comme une nébuleuse en émission tant elle est vaste et ses contrastes si subtils. Si l'on ne reste pas suffisamment à l'oculaire, Abell 35 ne montre que 2 étoiles embuées. J'ai également une amorce de forme triangulaire sur mon dessin au T600x88 et 119x. Curieux que tu n'ai pas noté la couleur jaune de la centrale, son type spectral tardif est G8. Pourrais-tu nous confirmer si tu as bien dessiné avec une focale de 13mm en oculaire, cela me semble beaucoup pour cet objet. Regarde ci-dessus ce que j'ai employé comme grossissements. Leo I est un vieux souvenir au C11. J'aime bien ton dessin où l'on perçoit les limites, dans tes conditions, du halo de Regulus. Lorsque la turbulence atmosphérique est forte, le halo des étoiles majeures me semble plus accentué à l'oculaire. Même en basse résolution, il est des cas comme ici où la qualité du seeing peut jouer un rôle. Fabrice M.
  14. Nuit du 18 au 19 avril 2023

    Même si Xavier nous propose parfois des dessins au 500mm, toute sa collection de ceux au 254 valent le coup d'oeil. A chaque fois que je consulte ses "rubriques de nuit du..." sur le forum, il est préférable de lire en premier lieu le diamètre concerné car les dessins au petit newton sont déjà costauds et parfois surprenants. A déconseiller d'ailleurs au débutant dans ce diamètre... Fabrice M.
  15. De retour de La Silla [16/16]

    La photo de toi au travail avec ton Dobson sur fond d'"airglow vert" a quelque chose de magique, c'est ma préférée. Pour ce qui est de ton dessin, on est loin des pattes de mouche ! Il y a un petit côté de Rainer dans la multitude de détails retranscrits. Rudement filamenteuse cette NP ! Attention tout de même, ton NGC 5189 pourrait être pris pour un cratère lunaire avec son jeu d'ombres... Fabrice M.
  16. Un dessin pour une éclipse, et quelle éclipse !

    Merci Serge, organisation et pré-entraînement sont donc la clé. As-tu autant d’appréhension que lors de ta toute première totale à entreprendre ce "blitz" stellaire ou le stress de l'évènement devient plus gérable avec l'expérience? En aucun cas routinier j'imagine puisque chaque totale est différente et certainement cette "hybride" ci. Bientôt la contemplation gratuite pour nous depuis notre fauteuil... Fabrice M.
  17. Un dessin pour une éclipse, et quelle éclipse !

    Je vois Serge que sur ton brut, tout est près du côté des protubérances pour l'inversion des couleurs. J'imagine que le ton du vert retenu sera parfait à la nuance près ; ce n'est pas ta première totale en dessin ! A mes yeux, c'est une procédure "tordue" mais certainement la plus parfaite lorsqu'on est sur papier blanc. Il faut juste avoir recours à un ordinateur. Ce n'est pas une critique car je ne vois pas d'autre solution dans ton cas. Question : si juste après la phase de totalité, tu as le souvenir visuel de certains détails mais que tu n'as pas eu le temps de les retranscrire sur ta toile, prends-tu quelques notes manuscrites qui pourraient t'aider à parachever ton dessin de retour en métropole ? Autre question : Juste avant la totalité, y a t il un gars qui parcours le terrain avec un flambeau en criant "Ça va être tout noir" ? (en référence à un film que j'aime bien...) Fabrice M.
  18. Eta Carène

    Ah oui, on retrouve l'énumération des inconvénients propres à ma technique. A mon avis, le plus handicapant est le souci pour certains avec l'âge avançant de pouvoir lire ou dessiner sous faible éclairage rouge sur un fond noir comme tu l'as très bien dit, Merope. Et comme dit José et Serge (dans un ancien fil), le Canson noir peut parfois être difficile à se procurer. J'ai fait le plein avant de partir (de grosses feuilles 50x65cm que je découpe). Il y en a pas sur mon île même dans les marques espagnoles avec un certain grain de papier. J'arrive bientôt sur la fin de mon stock (snif) ; j'arrêterai probablement l'astro après..................................................................................................... complète cure de sevrage. Fabrice M.
  19. Adam, le ciel nous envoie parfois des épreuves, faire du ciel profond en Bortle 4-5. Ton récit montre les limites pour certains détails non vus. D'autres observateurs ont parfois des ciels encore moins transparents même s'ils se déplacent. C'est le moment de s'endurcir, d'observer dans ces conditions pas top car le jour où tu pourras exercer dans de meilleures conditions, toute ton expérience parlera d'elle-même et ta sensibilité aux faibles lueurs se retranscrira immédiatement sur tes dessins. Le seeing peut aussi sauver une soirée comme tu as su bien en profiter. J'ai connu aussi çà par le passé. Fabrice M.
  20. Un "ptit" partage de ma soirée d'hier

    C'est bien Guy, cela me rappelle mon passage d'un C11 au C14 où j'ai également redécouvert le ciel pourtant dans le même site alpin. Les galaxies commencent à avoir de la texture. Le saut en gain de lumière n'est pas colossal mais suffit généralement. En matière de SCT (type Schmidt-Cass), avec l'obstruction qui s'en suit, la qualité optique est importante. Aussi, passer d'un C11 passable à moyen (mon cas, je ne pense pas que mon ancien tube était limité par la diffraction) à un bon C14, on se rend encore mieux compte du gain quantitatif. Si ton C11 était déjà bon au départ, le saut est moins important. Si ton C14 est bon, tu pourras travailler vers les 400-550x et donc tenter de discriminer les plages de brillance de luminosité différente, c'est important en ciel profond et cela aiguise l'oeil. Adam, je n'ai jamais eu de souci pratique vis à vis de la longue focale du C14. Je travaillais à 4,3m de focale. Mon plus long oculaire était le 55 plossl et je ne le sortais pas souvent. Par contre dans l'autre sens, grossir entre 800 et 1000x ne posait pas trop de problèmes (c'était rare aussi !). Profite bien de ton ciel en Creuse. Fabrice M.
  21. Aucuns points communs entre ces 4 objets, ils sont juste de la saison passée. Je vais tenter de mettre l'accent sur le bénéfice que l'on a à étudier son propre dessin, il y a parfois de bonnes surprises et au pire, si on analyse ses propres erreurs, l'intérêt subsistera. Commençons par mon coup de cœur de l'année et j'aurais besoin d'ailleurs de vos avis éclairés pour valider ou non son titre, il n'existe pas encore de nom pareil sur la toile, un truc typiquement d'amateur quoi ! Il y aura donc peu de renseignements astrophysiques et autres... La nébuleuse Albireo, duo magique à faible G... Cette nébuleuse par réflexion (j'en dessine beaucoup et peu de dessins circulent) a été dessinée à 304x et 406x au T600. La petite tache faible entre les 2 n'est pas une salissure mais un brin de nébuleuse détaché. Le jaune du bas, vous pouvez le détecter avec un bon collecteur de lumière et un bon ciel mais le bleu n'est pas directement visible à ces G à moins que... Dans mon cas, l'effet fut étonnant au petit G (T600x152), l'ensemble évoquant alors une "Albireo" de nébuleuses, la tache W semblant bleutée par moment au côté de la tache E jaune (écart de 2') par effet optique de complémentarité de couleur. En tout cas, c'est mon explication. J'ai hâte de voir vos comptes-rendus peut-être à la saison prochaine pour savoir si le titre vous plait. "son aspect de pépite dans l'amas tend à faire oublier que c'est une NP d'importance majeure" Dessin au T600x605. Dans le monde amateur actuel, il ne doit plus exister d'observateurs qui pensent encore avoir décelé facilement son étoile centrale. D'ailleurs, un simple gros plan comme ici montre le décentrement de cette "fausse centrale". Il y a bien un peu de nébulosité dans la cavité interne, le filtre HBêta laisse un petit disque plein autour de l'étoile brillante. Avec le filtre anti-UHC, 2 étoiles faibles supplémentaires apparaissent par intermittence (seeing bon côté à S2) dans l'anneau sur un fond de NP qui a disparu. Ces étoiles ne sont pas si faibles (entre magv 16 et 16,2) mais bien masquées par les gaz d'émission. 7 étoiles dans cet anneau, c'est pas mal, non ? Le clou du spectacle restera tout de même la perception de l'élusive étoile centrale (HD 62099) de magv 17,7 très difficile à séparer de son compagnon brillant (pour Yann, en VI7 soit 1 à 2 glimpses/mn à 846x et en VI4 soit 25% du temps à 940x et sans filtre bien entendu. A noter que seules les étoiles les plus brillantes sur mon dessin sont membres de l'amas M46... J'aime bien ce côté 3 niveaux de profondeur, les étoiles de champ, les membres de l'amas et la NP projetée encore à une autre distance... Extrait de ma dernière fiche rédigée, voici un dessin qui devrait intéresser le réunionnais Gildas (voir sa réalisation récente au travers d'un C11 sur le forum d'à côté. Dessin au T600x406. L'absence de bulbe central de cette galaxie inclinée à 84° laisse place à une région centrale allongée semblant se morceler en 3 parties : le segment central est le plus massif et le plus brillant (il doit certainement inclure le noyau de la galaxie). Le segment NW est vu incliné tandis que la 3ème partie semble ponctuelle ou à peine étendue : c'est d'ailleurs à cet endroit que la SN1983E a eu sa flambée à magv 14 env. Le léger renforcement à la pointe NW du fuseau correspond à une région active forte en émission OIII (comme je l'ai su qu'après, je n'ai pas tenté le filtre OIII). La bande obscure peu évidente est suggérée uniquement par le manque de matière au S et au NW de la galaxie. Toutes ces zones différemment contrastées montrent une possible distribution asymétrique de matière et c'est ce qu'il me plait dans l'observation des galaxies. Hélas, les faibles plumes NW et symétriquement à l'E ne figurent pas sur le dessin. Et comme j'y passe des heures, il y a peu de chances qu'elles me seraient apparu en sachant vraiment où les dénicher. Au sextant de La Palma, l'objet trônait à 62° sur l'horizon lors de l'observation... Le dernier dessin date un peu (mars 2020) mais je le ressors pour Yann puisqu'il en parle dans le dernier numéro d'Astrosurf et puisque qu'il a trouvé peu de dessins de ce duo profond. Dessin au T600x298 et 423x. Ce duo optique est encore abordable en visuel, une autre paire célèbre (quasar+galaxie brillante) est NGC 4319 + Mrk 205. Il y a encore ici une fragmentation de la région centrale sur 3067. Markarian l'a même comparée à une "mini M82", sorte de clin d'oeil à mon récent article dans la revue. Une autre concentration laiteuse a été perçue en bout du fuseau E. L'inclinaison du fuseau est comparable à la précédente (82°). 5 millards d'al pour le quasar 3C232 (=Ton 469), ce n'est pas un record visuel mais ça fait toujours plaisir ! Qu'il est bon d'analyser ce que l'on a dessiné quant on le peut, un oeil expérimenté ne se trompe pas souvent. Fabrice M.
  22. Eta Carène

    Nous voilà deux désormais à travailler comme ça. J'avais évoqué à l'époque comme toi le coup du moindre éblouissement à l'oculaire mais apparemment, cela n'avait pas été compris. Il est vrai que pour le coeur d'Eta Car, c'est un mauvais exemple, le papier blanc fonctionnerait tout aussi bien tant l'objet est lumineux. Su ton dessin réussi, j'aime bien l'aspect de l'étoile turbulente " halotée" d'un autre jaune... Fabrice M.
  23. NGC 2867 dans la Carène

    Merope, en attendant la réponse de Laurent, un truc imparable si tu veux être sûr que c'est bien le 1er halo que tu as détecté. Il répond bien à l'OIII, son diam app. est de 70" (à toi de mesurer sur ton dessin d'où l'intérêt de l'échelle et d'un canevas d'étoiles appliqué) et il est de plus peu symétrique puisque son bord S est plus brillant (voir le dessin de Laurent qui a apparemment noté cette surbrillance). Fabrice M.
  24. NGC 2867 dans la Carène

    Et donc ma version sans aucune retouche, cela m'a permis de faire la fiche ! T508x726+UHC ; SQM(z)=21,7 Finalement, il y a ceux qui se sont braqués sur la structure interne (Xavier, Serge et moi) avec la nodosité à l'ouest et ceux sur le halo (bravo à Laurent et Merope). Il y a encore un halo plus externe de diam. app. 310" encore plus asymétrique (visible qu'au N sur les meilleures images). Fabrice M.
  25. NGC 2245, NGC 2438, NGC 3044 et 3067

    Suis content qu'il y ait des retours en couleur sur la double néb. R. Et cela pourrait se traduire facilement en Anglais (Albireo Nebula, bien penser aux majuscules !). Et en plus, si les couleurs répondent dans les moyens instruments, cela pourrait mieux porter sa popularité. Concernant l'échelle de vision que j'emploie depuis les années 2000, c'est effectivement l'échelle de Ciel extrême légèrement remaniée dans les degrés supérieurs mais uniquement pour ses étiquettes. C'est Bertrand L. qui avait introduit les derniers échelons, j'ai juste changer les appellations. La source de ces changements a été l'objet d'articles dans la petite revue du temps où les gens prenaient le temps d'analyser (Bertrand et d'autres). Je vous la rappelle succinctement uniquement avec la le % de visibilité pour ne pas faire long et la correspondance anglo-saxonne, ce qui sera surement une nouveauté pour vous : V................ vision directe (V1, brillant évident, V2 lumineux facile et v3 difficile, envie de basculer en VI, c'est l'AV1 des anglais pour "Averted Vsion") VI1............ vision indirecte 100% du temps (AV2 pour les anglais) VI2............ idem 75% (= AV3 >50%) VI3............ idem 50% VI4............ idem 25% (AV4 des anglais <50% se situe donc entre VI3 et VI4) VI5............ idem <10% ou env. 5 glimpses par mn VI6............ idem env.5% du temps ou 2 à 3 glimpses par mn VI7............ idem env. 1-2% soit 1 à 2 glimpses par mn (AV5 des anglais se situe entre VI5 et VI8) VI8............ idem <1% au moins 2 glimpses mais sur une observation prolongée de dizaines de mn Notez que l'échelle française est plus fine. Exemple d'utilisation : En nov. 2001, par nuit transparente, à 1440m d'alt., M33 perçu en v3 sous ciel à mvlonUMi 7,2 (en VI4) Merci pour toutes vos remarques, surtout celles qui mettent l'accent sur le texte accompagnant. Mes fiches sont en fait encore plus complètes surtout au niveau des détails astrophysiques lorsqu'ils sont soulevés par le dessin. Quelquefois, l'analyse va plus loin, je m'interroge et cela peut déboucher sur de vrais articles plus complets. C'est ce qui m'est arrivé l'été dernier sur la petite NP extragalactique dans M22 mais l'article n'est pas encore écrit... Fabrice M.