jmco

Membre
  • Compteur de contenus

    149
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 44917

Réputation sur la communauté

74 Neutre

1 abonné

À propos de jmco

  • Rang
    Membre

Informations personnelles

  • Centres d'intérêt
    astronomie, physique, cosmologie
  • Adresse
    jean.michel.cognet@orange.fr

Visiteurs récents du profil

3 501 visualisations du profil
  1. Bonjour, Notre Association des Astronomes Amateurs d'Auvergne (4A) organise le 13 mars 2024 à 20h30 à l'amphi Recherche du campus des Cézeaux à Aubière une conférence publique : "La mission astrométrique Gaia" par Wilhem Roux, ingénieur au CNES et responsable de traitements scientifiques pour la mission Gaia Tous les amateurs et plus des choses du ciel sont les bienvenus ! (Entrée libre)
  2. origine de l'univers

    Bonjour Félicien, Quelques mots sur la question de l'origine de l'univers par rapport au Big Bang : - la Relativité Générale permet à l'échelle de l'univers de décrire la dynamique de l'espace-temps en la reliant à la densité de matière-énergie et à la courbure; cela est formalisé par la métrique de Friedmann-Lemaitre-Robertson-Walker (FLRW). Les données d'observation montrent que l'univers est en expansion et, en remontant le temps au moyen de cette métrique, qu'il provient d'un état d'extrême compression, donc d'extrême température situé il y a environ 13,8 milliards d'années de notre présent. Les observables relatives à l'approche de ces temps très reculés sont entre autres le rayoonnement fossile 380 000 après l'instant de plus extême compression et la nucléosynthèse primitive dans les 3 premières minutes après cet instant - la Relativité Générale ne prévoit pas de limite à la compression car elle ne décrit que la relation entre espace-temps et distribution de la matière-énérgie sans s'occupper du comportement de cette matière-énergie; selon la RG à la limite la densité et la température pourraient être infinies dans le cadre d'une véritable singularité au sens mathématique. Par contre l'autre grande description de la nature qu'est la Mécanique Quantique impose une limitation à la signification de ces valeurs de densité et température : ce sont les "'valeurs de Planck'', respectivement de l'ordre de 10^32 K et 10^96 kg/m3 : dans ces ordres de grandeurs, la Mécanique Quantique est à la limite de son domaine de validité et en l'état de leurs connaissances les physiciens ne peuvent faire de prévisions sur l'état et le comportement de la matère-énergie dans ce domaine. On est donc aux limites actuelles de la science - des questions restent donc pendantes : le temps a-il en sens et si oui peut-il être remonté au-delà de sa valeur de Planck de l'ordre de 10^-44s ? Si oui, que s'est-il alors passé ? Y a-t-il eu un état antérieur ? etc. Les tentatives de dépasser cette frontière de notre connaissance existent (cordes et gravité quantique à boucles sont parmi les plus célèbres), mais à ce jour elles n'ont pas débouché sur des observables permettant de les qualifier par rapport au monde réel. La question de l'origine de l'univers reste donc pour le moment en dehors du champ de la science. C'est pourquoi à propos du big bang (qui lui-même est un terme impropre et trompeur inventé par un détracteur de l'expansion pour la tourner en dérision), je pense qu'il est préférable de parler de "début de l'expansion à partir du temps de Planck" plutôt que d'origine de l'univers A voir plusieurs ouvrages et conférences (accessibles en ligne) d'Etienne Klein sur le sujet
  3. Bonjour, Notre Association des Astronomes Amateurs d'Auvergne (4A) organise aux dates suivantes et à 20h30 à l'amphi Recherche du campus des Cézeaux à Aubière un cycle de 3 conférences publiques en accompagnement de notre exposition "Lumières du ciel" actuellement ouverte jusqu'au 7 décembre à la bibliothèque universitaire des Cézeaux (entrée libre pour les conférences et pour l'exposition) : - Mercredi 15 novembre : “La Lune et le volcanisme lunaire” par Gérard Coute - Mardi 28 novembre : ”Plantes cosmiques : lumière sur les secrets d’une exploration humaine durable du système solaire” par Lucie Poulet - Mercredi 6 décembre : “Sonder l’Univers avec les supernovae” par Philippe Rosnet Tous les amateurs et plus des choses du ciel sont les bienvenus ! Flyer 3 conférences expo BU.pdf
  4. Bonjour, D'abord merci aux contributeurs de ce fil passionnant et superbement documenté, avec "jack" bien sûr au premier chef Juste une remarque sur le propos cité : sauf erreur, l'Univers est transparent depuis l'émission du rayonnement fossile; mais dans un premiers temps, celui des "ages sombres" il n'y a pas d'objets lumineux individualisés (étoiles illuminant par diffusion et réflexion les éventuelles galaxies de cette époque); donc l'Univers est transparent, mais sombre (au rayonnement thermique près d'ensemble décalé par le redshift) Et c'est ensuite lorsque les premières étoiles s'allument que l'on peut voir ces premiers objets apparaître dans un Univers qui est transparent depuis longtemps En fait ce que JWST nous révèle en allant chercher et trouver les premiers objets dans un infrarouge plus lointain que les précédents instruments, donc à des redshits plus grands, c'est que la réionisation a commencé plus tôt que ce qu'on observait jusqu'alors; on s'approche donc de la "naissance" des premières galaxies et étoiles, ce qui était bien un des objectifs majeurs de cet instrument
  5. Vue de ma petite planète d'astronome amateur lambda : - la masse-énergie comprise à l'intérieur de l'horizon d'un TN est proportionnelle au rayon de l'horizon - du fait de l'expansion le rayon du TN s'agrandit; est-ce cela le couplage cosmologique cité dans les papiers ? - donc les TN grandiraient du seul fait de l'expansion sans avoir besoin d'accrêter beaucoup de matière - mais comme il grandissent, l'intérieur de leurs horizons ont une énergie du vide croissante - comme il faut conserver l'énergie totale, l'espace situé à l'extérieur des horizons se gave d'énergie négative - cqfd : source d el'accélération Bon c'était juste pour faire avancer un peu avec mon niveau d' (in)compréhension
  6. La prochaine conférence publique de la 4A (Association des Astronomes Amateurs d’Auvergne) se tiendra le vendredi 17 mars à 20h30 à l’amphi Recherche du Campus des Cézeaux (Aubière, près de Clermont-Ferrand) Elle sera donnée par Paul Loubeyre, Directeur de Recherche au CEA, sur le thème ‘’Des expériences sous très hautes pressions pour comprendre les intérieurs planétaires : pourquoi, comment et des surprises’’ Entrée libre
  7. OK pour un seul fil et merci Jack pour l'actuel qui me convient parfaitement
  8. La prochaine conférence publique de la 4A (Association des Astronomes Amateurs d’Auvergne) se tiendra le mercredi 13 avril à 20h30 à l’amphi Recherche du Campus des Cézeaux (Aubière, près de Clermont-Ferrand) Elle sera donnée par Françoise Combes, Professeur au Collège de France, sur le thème ‘’Nouvelles lumières sur la matière noire de l'Univers’’ Entrée libre
  9. Exoplanètes : dernières découvertes

    Bonjour, Une proposition d'explication "à chaud" à propos de l'éloignement de WASP-103b par rapport à son étoile : si les périodes de rotation et de révolution de la planète sont très différentes, les effets de marée sont très dissipatifs, de sorte que le moment cinétique de l'ensemble étoile + planète diminue, comme pour le couple Terre-Lune, ce qui est la cause de l'éloignement progressif de la Lune par rapport à la Terre. On aurait le même phénomène ? Bizarre quand même que ce ne soit pas la première idée qui soit avancée, car c'est la plus simple; ce ne doit pas être la solution ...
  10. Univers observable/ univers tel qu'il est.

    Bonjour, Le fait que la courbure observée est extrêmement faible, et même nulle aux incertitudes de mesures près, induit que l'univers réel est considérablement plus grand que sa partie observable, voir infini si cela peut avoir un sens physique En tout cas c'est ce que je comprends de cette question
  11. contrôle de quelques miroirs industriels

    Bonjour, Je suis le propriétaire du miroir "Orion"; je l'ai acheté neuf avec son tube et une monture HEQ5 "Sirius" en 2007; ce n'est donc pas la série XT évoqué par jgricourt. Bien sûr je n'ai pas vu la couleur d'un bulletin de contrôle Je m'en sert toujours et essentiellement en visuel; mon ressenti empirique j'en suis plutôt satisfait pour les images demandant du grossissement pour autant que la turbulence reste raisonnable (pour ne parler que des usages les plus en rapport avec le test réalisé hier) Lorsque la collimation est correcte, le disque d'Airy et les anneaux n'ont rien d'anormal; je n'hésite pas à pousser le grossissement à 2,7D pour les voir sans aucun effort, la turbulence étant alors la seule limitation pratique rendant le plus fréquemment les anneaux fracturés et dansant La séance d'hier a finalement confirmé en les objectivant mes impressions jusqu'ici subjectives sur la qualité de mon miroir que je pensais "honnête" pour un instrument de prix raisonnable, avant tout polyvalent et qui ne cherche pas l'excellence dans un domaine spécialisé (planétaire par exemple). Ce n'est pas non plus la "Rolls" des 200, mais je m'en doutais bien ... Ce qui reste regrettable, c'est que dans cette gamme de qualité l'achat d'un télescope s'apparente à celui d'un billet de loterie, et que certains puissent vraiment décevoir leur utilisateur par rapport à une attente raisonnable
  12. Vitesse de la lumière

    La valeur de c est considérée comme une constante de la physique indépendante de la position dans l'espace et de l'époque. C'est un postulat qui est pour le moment en accord avec l'expérience et qui est bien pratique, car sinon la a physique serait vraiment beaucoup plus compliquée ! Une manière de tester ce postulat est la mesure de la constante de structure fine qui dépend de la valeur de c et aussi de celle de la charge élémentaire e et de la constante de Planck. Les tests effectués jusque dans l'univers jeune (10 à 12 milliards d'années par rapport à nous) ne montrent pas de façon certaine de variation de cette constante, bien que certains résultats puissent faire débat. Donc pour le moment le postulat de la constance de c est vérifié ...
  13. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    Nous disposons de deux descriptions du monde (Relativité Générale et Théorie Quantique des Champs) vérifiées jusqu'à présent par toutes les observations et expériences où une seule des 2 est en jeu; quand il faut utiliser les 2 à la fois, cela devient délicat dans la mesure où les concepts qui les sous-tendent ne sont pas compatibles (continu versus discontinu, espace et temps différents ...) Que se passe-t-il à l'"intérieur" de l'horizon des trous noirs ou "avant" le mur de Planck ? Des théories telles que Cordes ou Gravitation quantique à boucles, voulant dépasser RG et TQC, proposent des réponses, mais ces théories n'ayant pas à ce jour été vérifiées par des phénomènes nouveaux par rapport à ceux prédits par les 2 théories en vigueur, il me semble que leurs prédictions sont actuellement hors du champ de la connaissance scientifique. Mais il n'est pas interdit de faire fonctionner l'imagination ... il serait juste bon de préciser quand on sort du cadre de la science, ce qui n'est pas toujours le cas, loin s'en faut Voila en tout cas ma compréhension de la question
  14. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    Bonjour Pascal, Non, je ne crois pas que ce soit là que j'ai "achopé", car je me rends bien compte qu'au niveau local, dans le système solaire par exemple, l'expansion ne peut que jouer à la marge (si elle joue, ce qui n'est finalement pas évident, vous êtes en train de m'en convaincre !). Donc si perturbation il devait y avoir, c'est bien l'expansion qui perturberait la gravitation newtonnienne et pas l'inverse Mon erreur est plutôt qu'en voulant appliquer l'idée de l'addition des effets gravitationnels, j'ai additionné des torchons et des serviettes : les orbites des planètes et la dilatation de l'espace : selon l'équation d'Einstein lorsqu'on a plusieurs sources gravitationnelles, traduites par leurs tenseurs énergie-impulsion que l'on peut additionner, cela correspond à des tenseurs définissant la métrique que l'on peut également additionner selon leurs sources respectives. Mais les orbites planétaires et l'expansion ne sont pas ces tenseurs métriques, ce n'en sont que des manifestations accessibles à l'observation, que l'on n'a aucune légitimité à additionner, car elles ne décrivent que partiellement des réalités représentés par les tenseurs eux-mêmes Ai-je mieux compris ainsi ?
  15. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    Merci dg2 d'avoir pris la peine de cette longue démonstration; au moins là j'ai une réponse consistante que je vais pouvoir étudier à tête reposée ! Si je comprends bien à sa première lecture, elle n'élude pas la question de l'addition des effets sur l'espace des sources locales et lointaines (et c'est bien en effet pour moi le point crucial), mais elle montre en quoi la loi de Hubble ne s'applique en pratique pas en des lieux où l'environnement local est d'une densité moyenne sans commune mesure avec celle de l'univers La source de mon erreur est peut-être qu'en voulant additionner les effets sur l'espace de la présence des masses-énergie, de différentes origines ("locales" et très lointaines") j'ai considéré que l'effet des secondes se traduit par l'expansion uniforme de l'espace en tout point. Or cela ne serait en fait vrai que dans des régions de densité égale à la densité moyenne (et donc en pratique que sur des échelles de distance très importantes où la présence des structures est moyennée" En fait l'effet "cosmologique" des sources lointaines ne se traduit pas forcément localement par la loi de Hubble Est-ce que c'est ça ?