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  1. Bonjour, Notre Association des Astronomes Amateurs d'Auvergne (4A) organise le 13 mars 2024 à 20h30 à l'amphi Recherche du campus des Cézeaux à Aubière une conférence publique : "La mission astrométrique Gaia" par Wilhem Roux, ingénieur au CNES et responsable de traitements scientifiques pour la mission Gaia Tous les amateurs et plus des choses du ciel sont les bienvenus ! (Entrée libre)
  2. origine de l'univers

    Bonjour Félicien, Quelques mots sur la question de l'origine de l'univers par rapport au Big Bang : - la Relativité Générale permet à l'échelle de l'univers de décrire la dynamique de l'espace-temps en la reliant à la densité de matière-énergie et à la courbure; cela est formalisé par la métrique de Friedmann-Lemaitre-Robertson-Walker (FLRW). Les données d'observation montrent que l'univers est en expansion et, en remontant le temps au moyen de cette métrique, qu'il provient d'un état d'extrême compression, donc d'extrême température situé il y a environ 13,8 milliards d'années de notre présent. Les observables relatives à l'approche de ces temps très reculés sont entre autres le rayoonnement fossile 380 000 après l'instant de plus extême compression et la nucléosynthèse primitive dans les 3 premières minutes après cet instant - la Relativité Générale ne prévoit pas de limite à la compression car elle ne décrit que la relation entre espace-temps et distribution de la matière-énérgie sans s'occupper du comportement de cette matière-énergie; selon la RG à la limite la densité et la température pourraient être infinies dans le cadre d'une véritable singularité au sens mathématique. Par contre l'autre grande description de la nature qu'est la Mécanique Quantique impose une limitation à la signification de ces valeurs de densité et température : ce sont les "'valeurs de Planck'', respectivement de l'ordre de 10^32 K et 10^96 kg/m3 : dans ces ordres de grandeurs, la Mécanique Quantique est à la limite de son domaine de validité et en l'état de leurs connaissances les physiciens ne peuvent faire de prévisions sur l'état et le comportement de la matère-énergie dans ce domaine. On est donc aux limites actuelles de la science - des questions restent donc pendantes : le temps a-il en sens et si oui peut-il être remonté au-delà de sa valeur de Planck de l'ordre de 10^-44s ? Si oui, que s'est-il alors passé ? Y a-t-il eu un état antérieur ? etc. Les tentatives de dépasser cette frontière de notre connaissance existent (cordes et gravité quantique à boucles sont parmi les plus célèbres), mais à ce jour elles n'ont pas débouché sur des observables permettant de les qualifier par rapport au monde réel. La question de l'origine de l'univers reste donc pour le moment en dehors du champ de la science. C'est pourquoi à propos du big bang (qui lui-même est un terme impropre et trompeur inventé par un détracteur de l'expansion pour la tourner en dérision), je pense qu'il est préférable de parler de "début de l'expansion à partir du temps de Planck" plutôt que d'origine de l'univers A voir plusieurs ouvrages et conférences (accessibles en ligne) d'Etienne Klein sur le sujet
  3. Bonjour, Notre Association des Astronomes Amateurs d'Auvergne (4A) organise aux dates suivantes et à 20h30 à l'amphi Recherche du campus des Cézeaux à Aubière un cycle de 3 conférences publiques en accompagnement de notre exposition "Lumières du ciel" actuellement ouverte jusqu'au 7 décembre à la bibliothèque universitaire des Cézeaux (entrée libre pour les conférences et pour l'exposition) : - Mercredi 15 novembre : “La Lune et le volcanisme lunaire” par Gérard Coute - Mardi 28 novembre : ”Plantes cosmiques : lumière sur les secrets d’une exploration humaine durable du système solaire” par Lucie Poulet - Mercredi 6 décembre : “Sonder l’Univers avec les supernovae” par Philippe Rosnet Tous les amateurs et plus des choses du ciel sont les bienvenus ! Flyer 3 conférences expo BU.pdf
  4. Bonjour, D'abord merci aux contributeurs de ce fil passionnant et superbement documenté, avec "jack" bien sûr au premier chef Juste une remarque sur le propos cité : sauf erreur, l'Univers est transparent depuis l'émission du rayonnement fossile; mais dans un premiers temps, celui des "ages sombres" il n'y a pas d'objets lumineux individualisés (étoiles illuminant par diffusion et réflexion les éventuelles galaxies de cette époque); donc l'Univers est transparent, mais sombre (au rayonnement thermique près d'ensemble décalé par le redshift) Et c'est ensuite lorsque les premières étoiles s'allument que l'on peut voir ces premiers objets apparaître dans un Univers qui est transparent depuis longtemps En fait ce que JWST nous révèle en allant chercher et trouver les premiers objets dans un infrarouge plus lointain que les précédents instruments, donc à des redshits plus grands, c'est que la réionisation a commencé plus tôt que ce qu'on observait jusqu'alors; on s'approche donc de la "naissance" des premières galaxies et étoiles, ce qui était bien un des objectifs majeurs de cet instrument
  5. Vue de ma petite planète d'astronome amateur lambda : - la masse-énergie comprise à l'intérieur de l'horizon d'un TN est proportionnelle au rayon de l'horizon - du fait de l'expansion le rayon du TN s'agrandit; est-ce cela le couplage cosmologique cité dans les papiers ? - donc les TN grandiraient du seul fait de l'expansion sans avoir besoin d'accrêter beaucoup de matière - mais comme il grandissent, l'intérieur de leurs horizons ont une énergie du vide croissante - comme il faut conserver l'énergie totale, l'espace situé à l'extérieur des horizons se gave d'énergie négative - cqfd : source d el'accélération Bon c'était juste pour faire avancer un peu avec mon niveau d' (in)compréhension
  6. La prochaine conférence publique de la 4A (Association des Astronomes Amateurs d’Auvergne) se tiendra le vendredi 17 mars à 20h30 à l’amphi Recherche du Campus des Cézeaux (Aubière, près de Clermont-Ferrand) Elle sera donnée par Paul Loubeyre, Directeur de Recherche au CEA, sur le thème ‘’Des expériences sous très hautes pressions pour comprendre les intérieurs planétaires : pourquoi, comment et des surprises’’ Entrée libre
  7. OK pour un seul fil et merci Jack pour l'actuel qui me convient parfaitement
  8. La prochaine conférence publique de la 4A (Association des Astronomes Amateurs d’Auvergne) se tiendra le mercredi 13 avril à 20h30 à l’amphi Recherche du Campus des Cézeaux (Aubière, près de Clermont-Ferrand) Elle sera donnée par Françoise Combes, Professeur au Collège de France, sur le thème ‘’Nouvelles lumières sur la matière noire de l'Univers’’ Entrée libre
  9. Exoplanètes : dernières découvertes

    Bonjour, Une proposition d'explication "à chaud" à propos de l'éloignement de WASP-103b par rapport à son étoile : si les périodes de rotation et de révolution de la planète sont très différentes, les effets de marée sont très dissipatifs, de sorte que le moment cinétique de l'ensemble étoile + planète diminue, comme pour le couple Terre-Lune, ce qui est la cause de l'éloignement progressif de la Lune par rapport à la Terre. On aurait le même phénomène ? Bizarre quand même que ce ne soit pas la première idée qui soit avancée, car c'est la plus simple; ce ne doit pas être la solution ...
  10. Univers observable/ univers tel qu'il est.

    Bonjour, Le fait que la courbure observée est extrêmement faible, et même nulle aux incertitudes de mesures près, induit que l'univers réel est considérablement plus grand que sa partie observable, voir infini si cela peut avoir un sens physique En tout cas c'est ce que je comprends de cette question
  11. contrôle de quelques miroirs industriels

    Bonjour, Je suis le propriétaire du miroir "Orion"; je l'ai acheté neuf avec son tube et une monture HEQ5 "Sirius" en 2007; ce n'est donc pas la série XT évoqué par jgricourt. Bien sûr je n'ai pas vu la couleur d'un bulletin de contrôle Je m'en sert toujours et essentiellement en visuel; mon ressenti empirique j'en suis plutôt satisfait pour les images demandant du grossissement pour autant que la turbulence reste raisonnable (pour ne parler que des usages les plus en rapport avec le test réalisé hier) Lorsque la collimation est correcte, le disque d'Airy et les anneaux n'ont rien d'anormal; je n'hésite pas à pousser le grossissement à 2,7D pour les voir sans aucun effort, la turbulence étant alors la seule limitation pratique rendant le plus fréquemment les anneaux fracturés et dansant La séance d'hier a finalement confirmé en les objectivant mes impressions jusqu'ici subjectives sur la qualité de mon miroir que je pensais "honnête" pour un instrument de prix raisonnable, avant tout polyvalent et qui ne cherche pas l'excellence dans un domaine spécialisé (planétaire par exemple). Ce n'est pas non plus la "Rolls" des 200, mais je m'en doutais bien ... Ce qui reste regrettable, c'est que dans cette gamme de qualité l'achat d'un télescope s'apparente à celui d'un billet de loterie, et que certains puissent vraiment décevoir leur utilisateur par rapport à une attente raisonnable
  12. Vitesse de la lumière

    La valeur de c est considérée comme une constante de la physique indépendante de la position dans l'espace et de l'époque. C'est un postulat qui est pour le moment en accord avec l'expérience et qui est bien pratique, car sinon la a physique serait vraiment beaucoup plus compliquée ! Une manière de tester ce postulat est la mesure de la constante de structure fine qui dépend de la valeur de c et aussi de celle de la charge élémentaire e et de la constante de Planck. Les tests effectués jusque dans l'univers jeune (10 à 12 milliards d'années par rapport à nous) ne montrent pas de façon certaine de variation de cette constante, bien que certains résultats puissent faire débat. Donc pour le moment le postulat de la constance de c est vérifié ...
  13. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    Nous disposons de deux descriptions du monde (Relativité Générale et Théorie Quantique des Champs) vérifiées jusqu'à présent par toutes les observations et expériences où une seule des 2 est en jeu; quand il faut utiliser les 2 à la fois, cela devient délicat dans la mesure où les concepts qui les sous-tendent ne sont pas compatibles (continu versus discontinu, espace et temps différents ...) Que se passe-t-il à l'"intérieur" de l'horizon des trous noirs ou "avant" le mur de Planck ? Des théories telles que Cordes ou Gravitation quantique à boucles, voulant dépasser RG et TQC, proposent des réponses, mais ces théories n'ayant pas à ce jour été vérifiées par des phénomènes nouveaux par rapport à ceux prédits par les 2 théories en vigueur, il me semble que leurs prédictions sont actuellement hors du champ de la connaissance scientifique. Mais il n'est pas interdit de faire fonctionner l'imagination ... il serait juste bon de préciser quand on sort du cadre de la science, ce qui n'est pas toujours le cas, loin s'en faut Voila en tout cas ma compréhension de la question
  14. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    Bonjour Pascal, Non, je ne crois pas que ce soit là que j'ai "achopé", car je me rends bien compte qu'au niveau local, dans le système solaire par exemple, l'expansion ne peut que jouer à la marge (si elle joue, ce qui n'est finalement pas évident, vous êtes en train de m'en convaincre !). Donc si perturbation il devait y avoir, c'est bien l'expansion qui perturberait la gravitation newtonnienne et pas l'inverse Mon erreur est plutôt qu'en voulant appliquer l'idée de l'addition des effets gravitationnels, j'ai additionné des torchons et des serviettes : les orbites des planètes et la dilatation de l'espace : selon l'équation d'Einstein lorsqu'on a plusieurs sources gravitationnelles, traduites par leurs tenseurs énergie-impulsion que l'on peut additionner, cela correspond à des tenseurs définissant la métrique que l'on peut également additionner selon leurs sources respectives. Mais les orbites planétaires et l'expansion ne sont pas ces tenseurs métriques, ce n'en sont que des manifestations accessibles à l'observation, que l'on n'a aucune légitimité à additionner, car elles ne décrivent que partiellement des réalités représentés par les tenseurs eux-mêmes Ai-je mieux compris ainsi ?
  15. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    Merci dg2 d'avoir pris la peine de cette longue démonstration; au moins là j'ai une réponse consistante que je vais pouvoir étudier à tête reposée ! Si je comprends bien à sa première lecture, elle n'élude pas la question de l'addition des effets sur l'espace des sources locales et lointaines (et c'est bien en effet pour moi le point crucial), mais elle montre en quoi la loi de Hubble ne s'applique en pratique pas en des lieux où l'environnement local est d'une densité moyenne sans commune mesure avec celle de l'univers La source de mon erreur est peut-être qu'en voulant additionner les effets sur l'espace de la présence des masses-énergie, de différentes origines ("locales" et très lointaines") j'ai considéré que l'effet des secondes se traduit par l'expansion uniforme de l'espace en tout point. Or cela ne serait en fait vrai que dans des régions de densité égale à la densité moyenne (et donc en pratique que sur des échelles de distance très importantes où la présence des structures est moyennée" En fait l'effet "cosmologique" des sources lointaines ne se traduit pas forcément localement par la loi de Hubble Est-ce que c'est ça ?
  16. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    L'espace s'accroit avec le temps mais où ? Si on considère un cube d'espace englobant le Système solaire et qu'on réfute l'idée que ce cube s'accroit, alors on sous-entend que c'est l'espace entre les systèmes stellaires qui s'accroit; donc la galaxie s'accroîtrait quand même ... A moins qu'on pense que cela n'a pas non plus de sens à l'échelle de la galaxie, alors ce n'est que l'espace entre les galaxies qui s'accroîtrait ... A moins alors que ce ne que celui situé entre les amas de galaxies ? Et que dire de Lianakea dont le point de convergence est si éloigné que les galaxies proches de ce point s'éloignent de nous à plus de 5000 km/s, ce qui est bien plus important que les mouvements "locaux" des galaxies qui sont de l'ordre de quelques centaines de km/s. Donc l'expansion est bien en train de disperser des structures de la dimension de Lianakea, et il me semble curieux de considérer qu'elle n'est pas aussi à l'œuvre à des échelles plus petites, même si elle n'en n'est pas actuellement à détruire ces structures J'entends que je raconte des choses qui n'ont pas de sens. Je l'admettrais sans problème si on me montrait où mon raisonnement achope. Je répète que selon moi le noeud de l'incompréhension mutuelle se trouve dans la linéarité de fait de l'addition des effets gravitationnels en champs faibles et je vois deux confusions dans les arguments qui me sont opposés : - confusion entre effet réel (résultat de l'addition d'effets d'importances très différentes) ) et effet mesurable (résultat constatable seulement à partir de durées "longues"). L'espace est continu n'est-ce pas ? En tout cas dans le cadre de la RG. Donc je ne voit pas pourquoi on refuse l'idée d'ajouter en théorie des effets très faibles et non mesurables à des effets beaucoup plus grands. Le hic c'est qu'avec des durées suffisament longues ces effets très faibles deviennent mesurables ... - homogénéité : l'expansion de l'espace est décrite dans un cadre s'appuyant sur l'homogénéité de l'univers à grande échelle (principe cosmologique). Cela n'a rien à voir avec le domaine d'application de l'expansion qui a lieu potentiellement partout, y compris dans les endroits inhomogènes de l'univers. Simplement dans ces endroits les effets locaux se superposent à l'expansion (toujours l'addition ...) et sauf pour des structures de la dimension de Lianakea ces effets locaux l'emportent largement, voire immensément largement sur l'expansion; ce qui ne veut pas dire que l'expansion n'existerait pas en ces lieux J'insiste un peu sur le sujet, car pour moi c'est important de bien comprendre cette question; je ne suis spécialiste de rien, contrairement à certains, mais je serais bien embêté de rester "à côté de mes pompes"' sans y rien comprendre si c'est le cas. Mais pour éclairer mieux ma lanterne il me faut quand même un peu plus qu'un rapide revers de manche
  17. Au sujet de l'expansion de l'Univers

    La validité de l''addition des solutions est bien au coeur du débat : effectivement les équations de la RG ne sont pas linéaires, sauf qu'en champ faibles elles le deviennent avec une très bonne approximation; et c'est précisément le cas de la composante cosmologique qui traduit un champ extrêmement faible dans les époques qui nous intéressent, et des effets gravitationnels dûs aux composants du système solaire qui se traduisent également par un champ faible sous ce critère. Donc il faut selon moi additionner les deux effets ... Après pour calculer ce qui se passe sur très longue période, le problème devient complexe avec les phénomènes chaotiques; mais les conditions de leur apparition et leur résultat sont peut-être significativement modifiée selon que l'on intègre ou pas la "petite" expansion des distances aux échelles de temps qui les concernent (de quelques dizaines à quelques centaines de millions d'années ?). Je ne sais pas si le modèle de Nice par exemple en tient compte; en tous cas cela suggère selon moi que ce n'est pas là un simple débat d'école
  18. Paléoclimat martien

    Justement je ne comprends pas qu'il y ait une explication différente de la nature de l'expansion selon l'échelle considérée; bien sûr selon les cas les effets seront plus ou moins facilement mesurables En plus je ne comprends pas l'expansion comme un mouvement des objets, mais comme un accroissement de la métrique de l'espace, accroissement qui a lieu potentiellement partout Bien d'accord que c'est un autre sujet que celui des conditions physiques de la Mars primitive, même si on en a parlé ici justement parce qu'on se pose la question de son incidence sur la distance de Mars au Soleil dans le passé
  19. Paléoclimat martien

    Bonjour Biver Ce que je comprends : l'expansion est un phénomène gravitationnel au sens de la RG; or les interactions gravitationnelles de différentes origines (masses-énergie) s'ajoutent de façon linéaire quand elles sont faibles, ce qui est le cas de ce dont on parle ici. Donc l'expansion qui résulte de l'ensemble des masses-énergie de l'Univers est bien partie prenante à l'intérieur du Système solaire, contrairement à ce qu'on lit souvent. Elle est juste tellement faible (10-18 par seconde ... ) qu'on peut en pratique la négliger. Mais sans doute pas si on s'intéresse à des durées d'évolution très longues Eh bien non, car au niveau des objets matériels, je ne pense pas, car les interactions entre les particules qui les composent sont de nature électriques et nucléaires avant tout, et un peu gravitationnelle "classique"; la composante gravitationnelle responsable de l'expansion est, elle, complètement négligeable en regard; de sorte qu'on peut dire qu'elle n'intervient pas dans la géométrie de ces objets (sans parler des effets de seuil propre au monde quantique) Peut être ne sera-ce plus le cas dans un lointain avenir, si l'accélération de l'expansion devient démesurée et aboutit à un "big rip" supplantant les interactions qui régissent la structure des objets... Enfin, c'est comme cela que je comprends le problème à mon (petit) niveau; si dg2 ou une autre fusée passe par là, son avis sera bienvenu !
  20. Paléoclimat martien

    Pas vraiment sur 4 milliards d'années : En prenant H0 = 70km/s par Mparsec, le taux d'expansion est de 2,28 10-18 par seconde Or 4 milliards d'années correspondent à 1,26 10+17 secondes Sur une durée de 4 milliards d'années, les distances sont donc accrues d'un facteur 2,87 10-1 = 28,7% Cela n'a rien de négligeable pour la constante solaire martienne qui varie en fonction du carré de la distance : elle aurait diminué de moitié par ce seul effet ! Sauf erreur dans ces petits calculs et à l'approximation de H0 constante sur cette période
  21. Axions, réactions

    @barnabé "je continue à clamer haut et fort que le principe d'équivalence n'est pas démontré " Pas la peine de le clamer si haut et si fort : par définition un principe en physique n'est pas démontré; sinon ce serait un résultat Un principe est considéré comme valable tant qu'il n'est contredit par aucune expérience ou observation Il en est ainsi du principe d'équivalence Ce n'est pas un dogme au sens religieux du terme; en science il n'est pas question de croire ceci ou de ne pas croire cela; d'ailleurs les physiciens cherchent toujours à cerner les limites des principes fondateurs; d'où la mission spatiale Microscope
  22. [Demande d'avis] Gamme d'oculaires

    Une petite faute de frappe ? Un 32/82° en 1,25 , ça ne peut pas exister Oui, c'est du 2" !
  23. [Demande d'avis] Gamme d'oculaires

    Bonjour, Une remarque pour l'observation publique : le suivi est presque indispensable car il permet de ne pas repointer à chaque instant; encore plus vrai dès que l'on grossit (planètes, amas globulaires, petites nébuleuses planétaires -M57-); et pour les planètes, l'image n'est très bonne qu'au centre du champ quand le primaire est collimaté correctement, donc le suivi est nécessaire pour cette raison aussi Un Dobson est un bon choix en observation publique par rapport à la monture allemande car la position pour observer est toujours confortable, mais alors il faut choisir un Dobson goto, plus pour le suivi que pour le goto (encore que ...) Par ailleurs concernant les oculaires, sur un 200 à F5 avec suivi, donc même problématique que pour un 300/1500 également avec suivi, j'ai longtemps utilisé des oculaires basiques Plössl de 52° : 26mm, 12,3mm 5,1mm et 3,7mm (+ Barlow x2). Et puis j'ai fini par casser la tirelire en m'équipant d'un Ethos 21 mm à 100° de champ : fantastique, cela m'a presque changé de télescope avec les amas ouverts vus dans leur contexte, M81 et 82 ensemble, la partie centrale de M31 avec M32 et M110 dans le même champ, les grandes nébuleuses M42, M8, etc Du coup le 25mm 52° ne me sert plus du tout; le 5,1mm est sans doute un peu loin du 12,3mm et un peu proche du 3,7mm : un 6 ou 7mm serait sans doute plus judicieux Pour me résumer, mon avis est qu'avec suivi, un seul oculaire grand champ est nécessaire; si on a le budget un 21/100° est parfait, sinon on peut s'orienter vers un 32mm/82° en 1"1/4 dont le coût est de l'ordre de 150 €; et pour le reste 3 oculaires de plus courtes focales, à champ "normal"; des Plössl à 52° au coût unitaire de 50 € font à mon l'affaire; compléter par une Barlow est également utile, ne serait-ce que pour collimater soigneusement sur étoile, ce qui est presque indispensable pour avoir de bonnes images en planétaire On remarque que le surcoût du goto-suivi sur le Dobson est en partie amorti par l'économie sur les oculaires courte et moyenne focale qui ne nécessitent pas de grand champ
  24. Erreur Siril

    J'ai Avast sur mon ordi , je ne lui ai désigné aucune exception et je n'ai pas le problème relaté par santacana ...
  25. Un trou noir né trop tôt ?

    Ce fil était au départ sur un sujet sérieux et les échanges itou C'est triste de perdre maintenant son temps à espérer y trouver encore quelque chose de sensé; la "production" des trolls est un cancer des réseaux sociaux