whiston

Antoine, Tu as tendance à oublier que l'Homme (qui se veut moderne) sort en fait à peine de l'animalité (quelques millions d'années, rien à l'échelle du temps astronomique). Certains de nos cousins galactiques existent depuis plusieurs millions d'années. Quelle que soit leur forme (il y en a peut-être qui ressemblent à des chèvres ou à des girafes ), ils connaissent obligatoirement la SAGESSE, sinon ils se seraient déjà détruits. Donc, pas de partis politiques sur Sirius D et E, belles petites planètes de type terrestre, pas de PS, pas de FN, pas de RPR, pas de sectes religieuses ou apocalyptiques. Ils attendent que nous soyons des gens civilisés pour nous rendre visite. Je les comprends. . Il faudra encore attendre un bon moment...

C'est vraiment marrant !! . Copernic et Rhéticus doivent rigoler dans leur tombe. Quatre siècles et des broutilles après eux, on enterre une nouvelle fois le géocentrisme. Il a la vie dure celui-là. Je le hais !! et tous ceux qui veulent vivre au Moyen Age. Remember 1543, date à laquelle on a su que la Terre n'était qu'une petite planète (habitable et habitée) parmi d'autres.

Si Claudine est la seule personne attachée à cette découverte, cette comète devrait porter son nom et pas celui du Survey qu'elle porte à bout de bras (de télescope plutôt). Tous les surveys américains sont crédités anonymement pour les découvertes d'astéroïdes, mais pour les comètes c'est l'astronome responsable de la découverte qui est crédité individuellement. C'est ce problème de prédécouverte qui est probablement entré en ligne de compte au moment du choix : comète Rinner ou comète MOSS.

Heureusement, en fin de compte c'est l'observation du 2 février qui est considérée comme une PREDECOUVERTE astéroïdale (avec une désignation d'astéroïde) et non l'inverse : l'observation du 7 comme une découverte indépendante.Ce n'était pas évident et les responsables du Minor Planet Center ont été réguliers. La découverte, compte tenu de son antériorité, aurait très bien pu être attribuée au Catalina Sky Survey.Tout est bien qui finit bien ! Et un grand bravo aux deux découvreurs. La comète Rinner-Kugel, ça aurait quand même été mieux, mais MOSS ce n'est pas mal non plus.[Ce message a été modifié par whiston (Édité le 14-02-2012).]

Malheureusement, cette comète s'appelle C/2012 CH17 (Moss) et elle ne portera pas le nom de Rinner (même pas celui de Moss-Rinner). En effet, la comète a été observée à Marrakech le 7 février, mais elle avait été auparavant enregistrée comme l'astéroïde 2012 CH17, observé le 2 février par le Catalina Sky Survey. Ce n'est que dans un deuxième temps, ce qui arrive souvent, qu'on s'est rendu compte que cet objet avait une faible activité cométaire. Il s'agit d'une découverte indépendante qui vient cinq jours trop tard. Vraiment dommage !

De quoi tu te plains Super 10943 ? Tu as déjà été servi . Tu es éternel (jusqu'à la réforme qui remettra les compteurs à zéro). Pense aux copains qui se morfondent en attendant leur bout de rocher. Tu devrais militer pour que chacun ait son os à ronger !Tu es un privilégié, ne l'oublie jamais

Alain , ce ne sont pas des cochonneries qui tournent autour de la Terre, ce sont des astéroïdes et des comètes .C'est bien que de nombreux astronomes AMATEURS français et francophones aient un astéroïde à leur nom. C'est la récompense de leur travail. C'est pour ça que la cooptation est une bonne chose. Donner un nom d'astéroïde à un copain qui a fait ses preuves avec un télescope est tout à fait normal. Il y a 30 ans, les amateurs dans le ciel se comptaient sur les doigts d'une main . D'après des anciens, ils n'avaient pas leur place dans le ciel. Les temps ont bien changé. Heureusement. Pour répondre à Nicolas, il est sûr que si des éclats sont issus de Vesta et de type V, leur albédo sera plus élevé et leur diamètre un peu inférieur à ce qu'ils sont avec le type S, considéré comme "moyen" quand on ignore la nature des objets. Les éclats de Vesta peuvent être considérés comme faisant partie de la famille des HED (Howardites, Eucrites et Diogénites de nos collections de météorites).

Encore un astrosurfeur qui a déjà sa place réservée dans le ciel. Le numéro 156880 annoncé par Brizhell est celui de l'astéroïde Bernardtregon. Il y a de plus en plus de noms qui regroupent en un seul le prénom et le nom. Cet astéroïde voisine avec les autres dans la région de Vesta :Bernard : a = 2,375 ; e = 0,016 ; i = 3,0 ; q = 2,338 ; Q = 2,413 ; H = 16,4.Bel objet de 1,7 km de diamètre moyen qui circule sur une orbite quasi circulaire. Pas exclu, là non plus, qu'il s'agisse d'un éclat de Vesta.Kaptain a raison de se lamenter. Pourquoi pas lui ? Je signale que plusieurs dizaines d'astéroïdes découverts par des astronomes français n'ont pas de nom. Alors faites un petit effort pour envoyer vos camarades dans le ciel . Merci pour eux .Un dernier mot. Il y a de plus en plus de jeunes qui ont un astéroïde à leur nom. Je trouve ça bien. Quand les objets étaient rares, il fallait souvent attendre que le bénéficiaire ait cassé sa pipe pour qu'il soit honoré.

Je viens de regarder les éléments de l'astéroïde de Thierry (19458 Legault). Il circule pas très loin de ceux de Jean-Luc et de VL.Thierry : a = 2,441 ; e = 0.076 ; i = 6,8 ; q = 2,257 ; Q = 2,626 ; H = 14,0Il est plus gros que les deux autres : 5 km de diamètre moyen et probablement plein de cratères. En tout cas, ces trois objets doivent parfois s'approcher de fort près.Si ça continue, cette région du ciel va devenir une annexe d'Astrosurf !!!

T'inquiète pas VL ! Ton astéroïde est plus gros que celui de Super (10943 Brunier). Le sien a H = 15,4, ce qui correspond à un diamètre de 2,5 km. Il circule plus près que le tien du Soleil. Je donne ses "coordonnées" pour ses fans :Super : a = 2,147 ; e = 0,174 ; i = 0,7 ; q = 1,774 ; Q = 2,520Il n'est pas exclu qu'il frôle de temps en temps le tien et celui de Jean-Luc. Astrosurf est un monde trop petit pour des gens comme vous qui ont besoin d'espace.

Le diamètre d'un astéroïde dépend de sa magnitude absolue H et de son albédo. L'astéroïde de Jean-Luc a H= 16,7. Pour un objet de type S, ça correspond à un diamètre moyen de 1 km 500. L'astéroïde de VL a lui H = 14,5. Cela équivaut à un diamètre voisin de 4 km. Il n'est pas tout à fait exclu que l'un et l'autre soient des éclats de Vesta, le maître absolu du secteur. A chaque gros cratère, correspondent des éclats envoyés sur orbite, et certains prennent leur indépendance. Vesta a une famille nombreuse encore très mal identifiée.

L'astéroïde de Jean-Luc (121865 Dauvergne) et celui de VL (93102 Leroy) sont dans le canton de Vesta entre 2.30 et 2.40 unités astronomiques. Ils sont quasiment voisins comme le rappellent les éléments orbitaux suivants :Jean-Luc : a = 2.399 ; e = 0.203 ; i = 4.8 ; q = 1.912 ; Q = 2.886 ; H = 16.7VL : a = 2.336 ; e = 0.137 ; i = 7.4 ; q = 2.016 ; Q = 2.657 ; H = 14.5Ces deux-là sont faits pour cohabiter durant les prochains millénaires ! [Ce message a été modifié par whiston (Édité le 10-02-2012).]

Claudine. Toutes mes excuses à cette valeureuse astronome. C'est vraiment bien qu'une femme découvre aussi des comètes. Elles ne sont pas si nombreuses.

Ça démarre fort pour le Oukaimeden Observatory ! On va voir souvent le code de cet observatoire dans les Minor Planet Circulars (code J43) et le sigle de l'observatoire (MOSS) va nous devenir familier.Un grand bravo à Christine Rinner, elle attache son nom à une belle comète périodique. L'orbite est forcément instable et appelée à de sérieuses modifications dans l'avenir.

Il s'agit de l'objet 2011 VP12, un NEA de type Amor, qui possède les éléments suivants : a = 1.993 UA ; e = 0.455 ; i = 8.4° ; q = 1.087 UA ; moid = 0.104 UA et H = 21.1. La découverte a eu lieu le 15 novembre.Le survey marocain s'est donné le nom de Morocco Oukaimeden Sky Survey et a recu le numéro d'observatoire J43. Il y a très longtemps que l'on attendait le démarrage d'un observatoire africain qui s'occupe des astéroïdes. Cet excellent démarrage va donner le moral aux personnes investies dans cet observatoire.On lui souhaite bonne chance et bientôt des centaines de découvertes à son actif. C'est possible car il est très bien placé.

Le problème des impacts et des approches à la Terre des astéroïdes et des comètes est particulièrement mal connu, du fait surtout d'un manque d'informations. Je signale aux astrosurfeurs qu'il existe quand même un site astrosurf qui parle de ces sujets. C'est ici : http://www.astrosurf.com/macombes/ On y trouve pas mal de renseignements. Concernant les impacts, lire La Terre bombardée 2007 (version illustrée) et la version 2012 mise à jour. Plusieurs chapitres parlent des impacts passés, assez nombreux contrairement à ce qu'on pourrait croire, et leurs réminiscences dans l'histoire et dans les mythes. C'est un peu long mais instructif.

Il y a une chose qu'il faut savoir, et qu'en fait seuls les spécialistes des astéroïdes connaissent. Les promoteurs de WISE ont annoncé à la fin de leur programme qu'il y avait moins d'objets dangereux que prévu par d'autres équipes. La raison est la suivante. Pour se faire mousser à peu de frais, et à grands renforts d'articles et de textes dans les journaux, les promoteurs avaient annoncé un nombre de découvertes par WISE qui pourrait (qui ALLAIT même) dépasser les 500 NEA par leur sonde. WISE devait tout casser et rendre les équipes concurrentes, notamment celles du Mt Lemmon et de Catalina en Arizona, les plus prolifiques depuis quelques années, quasiment obsolètes et passéistes. En fait, la moisson de WISE, quoique honorable (environ 130 nouveaux NEA découverts) a été très inférieure à celle prévue. C'est pour ça que les promoteurs, un peu honteux du maigre bilan, ont annoncé un peu vite que le nombre total de NEA était inférieur aux prévisions. Résultat qui a fait doucement rigoler les astronomes des grands surveys américains et notamment les deux arizoniens qui ont pulvérisé WISE. Les promoteurs de WISE ont été mauvais perdants et annoncé pour se justifier une contre-vérité. Au contraire, le nombre total de NEA sera supérieur aux prévisions les plus optimistes. Les 10 000 objets sont pour bientôt, les 100 000 pour la fin du siècle. Il reste à les découvrir. Cette année, la moisson de nouveaux objets sera de l'ordre de 800. Et pas besoin de WISE.

Bonjour à tous.Puisque Super sollicite mon avis, je vais vous le donner. François Colas n'a pas pu donner les chiffres qu'on lui prête. Le journaliste a mal compris.Cela dit, les données qu'on voit encore publiées de nos jours sont TOTALEMENT obsolètes. Elles datent de plus de 20 ans et sont celles de Gene Shoemaker, à l'époque où il travaillait encore avec le film et où on connaissait 100 NEA. Etant un ancien, j'ai connu cette période d'un autre âge, quasiment la préhistoire pour les catastrophistes modernes. Ces catastrophistes ne sont pas tous astronomes, d'autres sont des spécialistes des sciences de la Terre, notamment des géologues qui étudient les preuves terrestres des impacts et notamment les astroblèmes et les cratères météorites plus récents.Aujourd'hui, on connaît plus de 8000 NEA (Near Earth Asteroids) et plus de 1200 PHA (Potentially Hazardous Asteroids), c'est-à-dire 100 fois plus qu'à l'époque de Shoemaker qui est resté la référence pour beaucoup. Evidemment ses statistiques sont totalement fausses et les astronomes catastrophistes ont révisé les anciennes donnés à la hausse.Je donne ci-dessous les chiffres d'impact les plus probables, chiffres qui concernent les objets entrant dans l'atmosphère, assez différents forcément de ceux qui laissent des traces à la surface terrestre.objet de 100 mètres : tous les 500 ans et tous les 1200 sur les surfaces émergées objet de 300 mètres : tous les 5000 ans et tous les 12 000 ans sur les surfaces émergées objets de 500 mètres : tous les 15 000 ans et tous les 35 000 ans sur les surfaces émergées objets de 1 km : tous les 70 000 ans et tous les 170 000 ans sur les surfaces émergéesLes preuves des impacts anciens sont difficiles à démontrer mais les impacts d'astéroïdes et même de comètes ont été la règle depuis l'origine de la Terre. Et bientôt nous aurons droit à un impact d'un objet de 50 mètres, c'est très fréquent même à l'échelle humaine. Mais pas de panique inutile...

Bonjour Pawel,Ephorus (~400-330 BC) était un historien grec contemporain d'Aristote (384-322 BC). Il a écrit une "Histoire universelle" en 26 volumes dans laquelle il a raconté tout ce qui lui semblait important dans le monde grec. Il a obligatoirement observé la fameuse comète de -371 et c'est lui qui a noté par écrit qu'elle s'était scindée en deux fragments principaux. Ephorus était adulte à l'époque alors qu'Aristote n'était encore qu'un enfant de 12 ou 13 ans. C'est dans un de ses livres qu'il a signalé qu'Aristote, comme tous les Grecs de l'époque, avait "observé" cette très importante comète, baptisée depuis le XXe siècle "comète d'Aristote", pour situer l'époque où elle est apparue et à partir de laquelle la désintégration a commencé. Ephorus et Aristote, deux sommités de l'époque, se sont obligatoirement rencontrés et c'est probablement ainsi que le philosophe a raconté à l'historien que lui aussi avait vu la fameuse comète dans son enfance. Cette anecdote, non signalée par Aristote lui-même, l'a été par Ephorus. C'est ainsi que s'écrit la petite histoire, et c'est grâce à Ephorus que la comète a pris aujourd'hui le nom du philosophe. C'est l'avantage d'être célèbre, car on sait que pour Aristote les comètes faisaient partie du monde sublunaire et que leur importance était médiocre. Il aurait été plus logique d'appeler la comète "comète d'Ephorus". [Ce message a été modifié par whiston (Édité le 26-07-2011).]

Je rappelle, ou apprends à certains, que les milliers de comètes découvertes et à découvrir par SOHO ces prochaines années sont en fait les fragments minuscules de la comète d'Aristote que le célèbre philosophe observa en -371 alors qu'il n'était qu'un enfant de 12 ans. La comète fut observée très près du Soleil à l'horizon ouest et sa queue, paraît-il, s'étendait "sur un tiers du ciel". C'est l'historien grec Ephorus qui a rapporté que la comète initiale s'est fragmentée en deux morceaux principaux. C'était le premier acte d'une fragmentation qui allait se transformer en une véritable désintégration. Certains fragments ont été très importants, notamment la comète de 1843 et la Grande comète australe de 1880. Kirkwood et, bien sûr, Kreutz ont attaché leur nom à cette histoire complexe de la comète d'Aristote et à ses fragments. Comme quoi dans la nature tout redevient poussière. [Ce message a été modifié par whiston (Édité le 26-07-2011).]

Apparemment, DAWN n'a pas encore repéré de satellites à Vesta, mais il peut en exister quelques-uns de minuscules qui vont être découverts ces prochaines semaines. Par contre, on sait depuis longtemps que Vesta est la planète mère d'une "famille" d'astéroïdes, des petits objets (dont certains dépassent le kilomètre de diamètre moyen) issus de la surface de l'astéroïde et notamment du fameux cratère géant qui a libéré pas mal de matière. Ils ont été éjectés avec suffisamment de puissance pour avoir, dès le départ, obtenu leur autonomie. Ils peuvent l'avoir obtenue plus tard par suite de perturbations. La majorité de ces éclats ont gardé des éléments orbitaux assez proches de ceux de la planète mère. Mais certains de ces membres de la famille Vesta ont "quitté le quartier" et peuvent s'approcher de la Terre grâce (ou à cause) de l'augmentation de leur excentricité. Leur orbite est devenue chaotique. Les deux principaux sont Golevka et 1996 JA1 qui ont une bonne chance de finir dans l'avenir sur notre planète. Comme quoi une liaison Vesta - la Terre c'est très possible. Les eucrites, entre autres, en sont des exemples.

Chaque fin d'année donne lieu a un bilan. C'est vrai aussi en astronomie en général, et pour les astéroïdes en particulier. Le Minor Planet Center qui gère tout ce qui concerne les découvertes et les observations des astéroïdes vient de publier ses chiffres. Ils sont éloquents. Lavoisier, qui prétendait (un peu légèrement) qu'il n'y a pas de pierres dans le ciel, doit se retourner dans sa tombe. Fin décembre 2009, 477 010 astéroïdes différents sont répertoriés. Donc, il est clair que l'année 2010 verra le 500 000e. Incroyable pour tous les vieux spécialistes qui tablaient il y a quarante ans sur un chiffre de 100 000 au maximum. 229 914 sont numérotés, c'est-à-dire qui ont une orbite calculée avec une grande précision. 162 042 autres ont été observés à au moins deux apparitions (et certains beaucoup plus que deux) et sont donc en "attente" de numérotation. 85 054 ont été observés à l'occasion d'une seule approche. Parmi eux, certains seront "identifiés" avec d'autres mieux observés. Enfin, seulement 15 524 ont un nom définitif. On attend toujours l'astéroïde "ASTROSURF" qui finira bien par exister un jour. Il suffit d'être patient ! Pour ce qui est des NEA, 2009 a été une bonne année, grâce aux stations américaines, très performantes. Il y a eu 783 nouveaux, répartis comme suit : 54 Atens, 423 Apollos et 306 Amors. A noter que l'on découvre plus de deux nouveaux par jour en moyenne. Parmi tous ces nouveaux, il y a 81 PHA (les objets potentiellement dangereux pour la Terre). Comme vous voulez tout savoir, je vous donne le bilan général. Il y a 6646 NEA répertoriés dont beaucoup de "minuscules" (minuscules à l'échelle astronomique = moins de 130 mètres de diamètre moyen) qui se répartissent comme suit : 545 Atens, 3321 Apollos et 2780 Amors. Parmi eux, 1084 PHA, ceux qui sont "dangereux" et qui pourraient nous créer des misères. Pour terminer, il convient de saluer les stations américaines qui se partagent le gâteau : Mt. Lemmon et Catalina, deux stations associées extraordinairement efficaces, sans oublier Spacewatch, toujours là, LINEAR, sur le déclin et Siding Spring en Australie. NEAT et LONEOS ont (provisoirement?) disparu. L'Europe, les Russes et les Chinois sont à la traîne. Leur bilan est calamiteux. [Ce message a été modifié par whiston (Édité le 04-01-2010).]

Bonjour à tous. Voilà un moment que ce sujet restait en sommeil. Pour ceux qui sont intéressés par les astéroïdes qui s'approchent de la Terre, je leur conseille d'aller jeter de temps en temps un coup d'oeil sur la page NEO de mon site. C'est ici : http://www.astrosurf.com/macombes/partie%20NEO.htm Je la tiens à jour régulièrement, même si je l'ai simplifiée il y a quelques mois. C'était trop de travail pour le vieux whiston qui a droit à une retraite pas trop usante . Je me ménage !!! Vous trouverez quand même pas mal de choses, le tout à jour. Entre autres : listes des Atens, Apollos, Amors, PHA, et plein d'autres renseignements : distribution des éléments orbitaux, fortes approches, diamètres, découvertes des NEA numérotés, les noms, etc.Ça paraît un travail énorme, mais c'est simplement un travail régulier : quelques minutes par jour depuis pas mal d'années maintenant. Les curieux pourront aller aussi sur la page Impactisme. Et sur la page d'accueil, il y a un beau bouquin à lire (gratuitement bien sûr) qui a été mis en page par Axel Vincent-Randonnier. Vous saurez (presque) tout sur le danger que représentent ces astéroïdes et ces comètes dangereux.Aujourd'hui nous avons eu la visite de 2011 MD, un objet d'une dizaine de mètres. Rien de méchant, c'est de la poussière cosmique.

J'ai reçu ce matin le numéro 50 (mai/juin 2011) d'Astrosurf-Magazine. Sur la couverture on retrouve les miniatures des couvertures des 50 numéros. Très bonne idée ! J'en profite pour remercier la direction d'Astrosurf pour ce magazine et aussi tous les amateurs qui ont participé à la rédaction de tous ces numéros, très souvent intéressants et instructifs. Beau boulot. Donc : longue vie à Astrosurf-Magazine qui est l'héritier d'un autre excellent magazine qui s'appelait Pulsar.

Ça c'est une excellente nouvelle. Nous allons avoir droit à des photos superbes. Pour en revenir aux vulcanoïdes, ils existent forcément, même si aucun n'a pu encore être détecté. Reste à savoir quel peut être leur diamètre. Le Vulcain de Lescarbault et de Le Verrier, c'est-à-dire une petite "planète" de quelques dizaines de kilomètres, est exclu évidemment. Mais quand on descend au niveau d'astéroïdes de quelques kilomètres pour les plus gros, tout reste possible. Il ne faut jamais perdre de vue que le système solaire, en plus des objets de taille kilométrique, est doté d'une réserve de "poussière cosmique" inépuisable. Cette poussière (à l'échelle astronomique) regroupe des milliards d'objets de taille hectométrique, décamétrique et métrique qui se baladent un peu partout. Autour de la Terre, ce sont les fameux NEA qu'on découvre quasiment journellement (250 nouveaux depuis le début de l'année, soit plus de 3 par jour). A l'intérieur de l'orbite de Mercure, des centaines de petits objets ont dû trouver une orbite relativement stable. Il est certain qu'une sonde spécialement dédiée à leur découverte ne resterait pas bredouille.