whiston

Je rejoins totalement Joël Cambre. L'astronomie ne m'a changé en rien. Je suis tombé dedans par hasard, presque par erreur. Adolescent, j'avais d'autres préoccupations que la science en général et l'astronomie en particulier. Je l'ai découverte en Allemagne quand j'étais un bidasse désoeuvré et qu'il fallait bien occuper les temps morts. Les miens étaient occupés par la lecture. Comme je l'ai expliqué sur un autre post, celle des Somnambules a mis mon cerveau en marche. J'aime bien l'astronomie, j'ai eu l'occasion de me perfectionner et d'écrire des articles. Aujourd'hui j'ai mon site qui occupe une partie de mon temps. Mais l'astronomie n'a jamais été mon loisir principal, ni même favori. Mes hobbies de jeunesse, la course à pied et la musique ont toujours gardé la primauté qu'elles avaient chez moi à l'origine.

Les choses vont vite en astronomie. Le 7 janvier 1976, l'astronome américaine E. Helin découvrait le premier astéroïde de type Aten, ceux qui ont leur demi-grand axe inférieur à 1,00 unité astronomique et donc leur période de révolution inférieure à 1 an. 33 ans plus tard, le 5 février 2009, c'est le 500e objet de ce type qui vient d'être découvert par le survey du Mt Lemmon aux Etats-Unis. Il a reçu l'appellation provisoire 2009 CB3. A noter que c'est également un PHA, un objet potentiellement dangereux pour la Terre. En fait ce sont des milliers d'objets du même type qui vont être découverts ces prochaines années. Je rappelle qu'Apophis fait actuellement partie du type Aten, mais qu'il sera du type Apollo après l'approche très serrée qu'il va faire à la Terre le 13 avril 2029.[Ce message a été modifié par whiston (Édité le 05-02-2009).]

Bonjour, Les deux derniers CD que j'ai reçus sont les numéros 9 et 10. C'est normal ? J'ai comme l'impression qu'il y a un bon moment que je n'ai rien reçu. Le prochain est prévu pour quand ?

Il ne faut jamais perdre de vue que les Iraniens, comme les Pakistanais, comme les Indiens et quelques autres pays ont quelques grands savants capables de faire avancer sérieusement la technologie de leur pays, technologie militaire y compris évidemment. Ce n'est pas très rassurant.

Le minor Planet Center tient à jour deux listes concernant les objets transneptuniens : List of transneptunian objects : http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/TNOs.html List of centaurs and scattered-disk objects : http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/Centaurs.html Ces deux listes grossissent régulièrement. La découverte d'un objet comme 2007 OR10 n'a rien de vraiment surprenant. On va découvrir une bonne centaine de mini-planètes au cours du XXIe siècle. Jusqu'à telle taille ? A 300 unités astronomiques, la découverte de mini-planètes de plus de 2000 km de diamètre moyen n'est pas exclue. Regardez en détail le contenu de ces deux listes. C'est très instructif.

Je ne veux pas rester sur un jugement négatif sur le hors-série de Ciel & Espace concernant "80 génies qui ont révolutionné l'astronomie" à cause d'une maheureuse coquille dans un titre. J'ai trouvé les articles très intéressants et bien illustrés. C'est l'avantage d'une revue sur un livre, l'illustration est nettement plus copieuse. On voit la photo de tous ces génies, différente bien sûr selon l'époque à laquelle ils ont vécu. J'espère que les numéros suivants de cette "encyclopédie" astronomique annoncée seront du même niveau.

Pour ceux qui veulent connaître l'origine du mot coquille, il faut consulter l'article suivant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coquille_(typographie) Il faut aussi savoir que relecteur et correcteur ce n'est pas la même chose. N'importe qui peut être relecteur d'un texte et essayer de sortir le maximum d'anomalies. Un correcteur est (était plutôt) un professionnel du Livre qui est payé pour sortir toutes les anomalies d'un texte et pas seulement les coquilles. Dans tous les journaux qui se respectent, il y a la double correction par deux correcteurs (pas des relecteurs). Le premier sort au moins 90 % des erreurs (le bon correcteur en sort 95 %) et le collègue qui relit derrière sort le reste. C'est pour cela que dans certains journaux et magazines, il n'y a aucune erreur ou très peu. Pour le numéro spécial de C&E, il n'y aurait jamais eu cette (énorme) coquille dans un titre si la revue avait été relue par un pro. Donc je confirme que C&E est relu par des relecteurs, pas par un correcteur professionnel. Contrairement aux apparences, ce n'est pas la même chose. La relecture ce n'est pas un métier, la correction si...

Ce numéro spécial de Ciel & Espace consacré à l'histoire de l'astronomie est très intéressant. Il constitue le premier volet d'une "Encyclopédie" consacrée à l'astronomie. Une encyclopédie doit avoir un minimum de défauts pour être crédible. Les responsables de la rédaction ont laissé passer une belle coquille page 35 avec un titre énorme "Le cercle s'applatit". "Le cercle s'aplatit" aurait quand même été mieux. Apparemment personne ne l'a repérée. Correcteur en vacances ou pas de correcteur du tout ? Ce qui est acceptable sur un forum l'est beaucoup moins dans une revue qui se veut encyclopédique.

Le bilan définitif 2008 des découvertes de NEA est connu. Il est tout à fait impressionnant : 809 nouveaux NEA découverts, soit une incroyable moyenne de 2,21 objets par jour. Dans le détail : 98 PHA, 57 Atens, 428 Apollos et 324 Amors. Fin 2008, on connaît 5864 NEA dont 1007 PHA. Cela veut dire que 17,17 % sont des objets (de plus de 130 mètres de diamètre moyen) considérés comme dangereux pour la Terre. Pour ceux qui l'ignoreraient, je signale que l'impact cométaire sur la Terre il y a 12 900 ans vient d'être confirmé. Les preuves irréfutables se multiplient à un moment où les fondamentalistes américains viennent d'ouvrir leur fameux "Musée du créationnisme". Science et religion ne font vraiment pas bon ménage...

Si l'impact du mini-astéroïde 2008 TC3 a été un phénomène nouveau et amusant, puisque annoncé et sans aucun risque pour la population, la réalité du phénomène NEA (Near-Earth Asteroid) est plus complexe et plus inquiétante aussi. Le Minor Planet Center publie une liste très intéressante sur la progression des découvertes : http://cfa-www.harvard.edu/iau/lists/YearlyBreakdown.html Les chiffres pour 2008 sont assez impressionnants : 575 découvertes au 9 octobre, soit une moyenne de 2,04 objets nouveaux par jour en moyenne, parmi lesquels 71 PHA (Potentially Hazardous Asteroids), les objets menaçants pour la Terre. Tous ont H < 22.1 (à comparer avec les 30.4 de 2008 TC3). On se rend compte que la menace des astéroïdes n'est pas une vue de l'esprit mais un danger potentiel à prendre en compte.

Ce trou noir galactique, enfin confirmé, montre bien combien la puissance, l'immensité, la longévité de la Galaxie ne sont pas vraiment compréhensibles par le cerveau humain. Sans parler de l'Univers observable qui est encore à une toute autre échelle. Plus que jamais, il semble indispensable que l'on apprenne l'astronomie à l'école pour que les enfants sachent au moins que l'Homme, la Terre et le Système solaire ne représentent pas grand-chose à l'échelle galactique. Mais on n'en prend pas le chemin. Le créationnisme a encore de beaux jours devant lui...

Cette fois c'est fait. Aujourd'hui, 4 décembre 2008, le Minor Planet Center annonce le 1000e PHA découvert. Il s'agit de l'objet Apollo 2008 XM1 qui a laissé sa trace sur une plaque prise par le Catalina Sky Survey. Le décompte du Minor Planet Center qui tient compte de toutes les observations connues de tous les observatoires homologués est plus crédible que celui du JPL (aujourd'hui à 1006 PHA). En effet, le JPL n'a pas corrigé des légères modifications dans les H (magnitudes absolues) et a gardé dans sa liste des objets retirés par le MPC du fait de H > 22.0. D'autre part, le record de NEA découverts dans une année va être pulvérisé en 2008. On en est à 752 objets nouveaux, sans compter de très nombreuses réobservations d'objets observés à une seule apparition. Il faut reconnaître que les surveys américains ont fait très fort en 2008. Quant à l'Europe n'en parlons pas, son score est de 0 ou très proche de 0.

En relisant ce post, je relève une bonne erreur de ma part, et je m'en excuse. Les spécialistes avaient relevé, mais je précise pour les autres. Evidemment, la deuxième source de différence pour la classification des PHA est non la distance périhélique q, mais le MOID (Minimum Orbit Intersection Distance), c'est-à-dire la distance minimale entre les orbites osculatrices des NEA et celle de la Terre. Seuls les NEA qui ont H < 22.1 et MOID < 0.050 UA sont des PHA. La distance périhélique q permet de différencier les NEA avec q < 1.30 UA des objets qui ne le sont pas. Le 30 novembre, la différence ente le JPL (1002 PHA) et le Minor Planet Center (996 PHA) est de six unités.

Bien vu, Christophe, on voit que tu suis les choses de près, et tu as bien raison. En effet, ce matin, le site du JPL " Near Earth Object Program" affiche 1001 PHA (Potentially Hazardous Asteroids). Ce nombre mythique paraissait encore totalement inabordable dans les années 1980. On peut voir les éléments orbitaux de tous ces objets, sous plusieurs formes, sur le site du JPL : http://neo.jpl.nasa.gov/cgi-bin/neo_elem On choisit ensuite l'option recherchée. C'est un site vraiment formidable. A propos de ces 1001 PHA recensés par le JPL, il faut savoir que le Minor Planet Center n'en affiche aujourd'hui que 996. Il ne faut pas s'étonner de ce léger écart, inférieur à 1%. En effet, certains objets ont été très peu observés et il y a des écarts possibles sur deux données : - la magnitude absolue H. Un PHA doit avoir H < 22.1. Pour deux ou trois objets H varie de 21.5 à 22.5, donc PHA pour une équipe et par pour l'autre. - la distance périhélique q qui doit être inférieure à 1.30 UA. Là c'est la même chose. q peut varier de 1.29 à 1.31 UA selon les éléments (approximatifs) retenus. Il y a deux ans, la différence dépasssait les dix unités. Aujourd'hui elle est tombée à cinq. C'est vraiment peu. En tout cas, novembre 2008 restera un jalon important.

Elle est superbe ta photo Bernard. Ce n'est pas pour rien que les anciens et jusqu'au Moyen âge ceux qui observaient le ciel ont signalé "des serpents" dans le ciel. C'était la trace d'objets comme le tien. Certains mettaient près d'une heure à disparaître et changeaient de forme. Il existe des dessins explicites à ce sujet. Si les objets très brillants (magnitude -15) sont quand même relativement rares, ceux de magnitude -7 -8 sont fréquents (hebdomadaires ?). Evidemment durant les périodes d'activité des différents essaims de météores, ils ont davantage de chance d'être détectés, surtout bien sûr parce que de nombreux spécialistes les attendent au tournant, et plus précisément dans leur ciel.

A la louche, un bolide de magnitude -12 -15, je dirais une fois par mois sur la surface terrestre (estimation Whiston minimale). Sur une petite surface comme la France, ça fait quand même pas mal d'années. Tu as été un veinard d'en observer un. Ce n'est pas sûr que tu en réobserves un autre, mais on ne sait jamais. Le rate pas surtout comme le premier... Internet peut tous les ans, je pense, nous en proposer un équivalent. Les navigateurs sont bien placés pour observer de beaux météores, ils observent le ciel jour et nuit. Mais un magnitude -15, ce n'est quand même pas à chaque Vendée Globe.

L'existence de météores magnifiques comme celui dont on parle est une réalité de toujours, aussi bien dans le passé qu'aujourd'hui. Seulement, la majorité d'entre eux ne sont pas photographiés. Il ne faut pas oublier que la Terre est à 70 % marine et qu'une grande partie de la planète est inhabitée. Plusieurs navigateurs ont déjà signalé des météores visibles en plein jour. Je rappelle pour mémoire le plus célèbre d'entre eux, parmi les récents, le fameux météore du Montana de 1972. Il s'est approché à 58 km de la surface terrestre avant de repartir dans l'espace. Il avait une quinzaine de mètres de diamètre et a atteint en plein jour la magnitude de -19. Il a été photographié et bien sûr il a sa vidéo sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=vBu-yUzWXqg Evidemment, les retombées de satellites produisent aussi des météores spectaculaires. Astronomiquement parlant, c'est un phénomène "fréquent".

C'est sûr, il y a eu fragmentation assez bas dans l'atmosphère. Cela laisse espérer que l'on retrouve quelques météorites associées. C'est un phénomène courant, mais toujours spectaculaire. Du boulot en perspective pour les spécialistes locaux, et peut-être des météorites rares. On attend les successeurs d'Allende et de Murchison qui datent de 1969...

On est effectivement revenu à la case départ, et les responsables du Minor Planet Center ont fait le choix d'une numérotation par ordre chronologique. Faut-il vraiment le regretter ? Plus de 50 000 autres astéroïdes pourraient être déjà numérotés, car on les a bien observés et ils ne peuvent plus être perdus. Mais c'est un travail énorme et je me suis laissé dire que le personnel permanent du Minor Planet Center est squelettique. Marsden est retraité et travaille bénévolement. C'est dur de s'arrêter quand on a été, comme lui, un très remarquable directeur du MPC. Plusieurs dizaines de membres de la ceinture de Kuiper pourraient être déjà numérotés. Et que dire des NEA. C'est plusieurs centaines d'entre eux qui attendent d'être numérotés. Le 22 novembre on en compte 712 nouveaux découverts en 2008. C'est déjà le record absolu (anciennement 648 en 2007). C'est le revers de la médaille : comment faire pour les suivre tous ?

Oui, les 200 000 astéroïdes numérotés ont été atteints en novembre 2008, parmi lesquels 888 NEA. J'en ai parlé dans le bistrot sous forme de devinette. Mais le 200 000 (2007 JT40) n'est pas un astéroïde particulier. Les responsables du Minor Planet Center numérotent les objets dans l'ordre de leur désignation provisoire et ça tombe comme ça tombe. On se rappelle que Pluton a reçu un numéro complètement anodin (134340). Pour ce qui est de Phaéton (astéroïde 3200 Phaethon), il n'y rien de particulier en 2015. Il y a une approche à 0.0689 UA (10.3 MK) en décembre 2017. Pas de quoi se relever la nuit ! La prochaine forte approche aura lieu en décembre 2093 à 0.0198 UA (2.9 MK). Toutes ces approches à la Terre et aux autres planètes sont répertoriées dans le site NeoDys : http://newton.dm.unipi.it/cgi-bin/neodys/neoibo?objects_list:0;main On y trouve aussi tous les éléments orbitaux et les périodes d'observation pour tous les NEA (plus de 5700 répertoriés). NeoDys est mis à jour quotidiennement. C'est un site indispensable pour tous ceux qui s'intéressent aux astéroïdes.

On connaît déjà plus de 400 000 astéroïdes, et plus d'un million d'objets sont susceptibles de laisser leur trace sur les clichés. Découvrir un astéroïde avec H = 22 (130 mètres) est un jeu d'enfant pour les surveys américains. On est passé à H = 27 (une quinzaine de mètres) et maintenant on atteint H = 30 (moins de 10 mètres). Jusqu'où faut-il aller ? Plusieurs télescopes spécialisés ultra-performants sont en préparation, et comme ils sont totalement automatiques, ils vont travailler 24 heures sur 24. A coup sûr, ils vont découvrir plus de 100 000 nouveaux par an, dont une multitude aura droit au titre de NEA. Il y a dix ans, il avait été question de redéfinir les classifications, mais on y a renoncé. Une distance périhélie q = 1,30 UA pour un NEA est beaucoup trop forte. On avait parlé de 1,20 UA, mais les différentes équipes américaines (celles qui font la loi) n'étaient pas d'accord entre elles. Car derrière une collaboration de façade, la rivalité est bien réelle entre les différentes équipes. Heureusement, pour les astéroïdes numérotés (bientôt 200 000), on ne retiendra (sauf objets exceptionnels) que ceux qui ont H < 22. Cela va faire du monde. A ce niveau, les amateurs ont encore leur place et ça c'est bien.

Il n'y a pas de ralentissement sur le nombre de découvertes de NEA. On est à 684 nouveaux pour 2008 le 14 novembre, soit l'incroyable moyenne de 2,15 découvertes par jour. Il y a parmi eux 80 PHA (Potentially Hazardous Asteroids), ceux qui vont nous tomber sur le crâne au cours des siècles et millénaires prochains. Le 1000e PHA est pour bientôt, avant la fin de l'année. On découvre couramment maintenant des objets de moins de 10 mètres de diamètre moyen. Décidément, nous vivons dans un monde bien dangereux.

Depuis l'impact de 2008 TC3 le 7 octobre dernier, la Terre a eu droit à deux nouvelles approches (recensées car il y en a eu d'autres !) très serrées, d'abord celle de 2008 TS26 le 9 octobre (à 0.000090 UA) puis à celle de 2008 US le 20 octobre (à 0.00012 UA). Ces distances sont au centre de la Terre. Les magnitudes absolues H sont les suivantes pour les trois objets : 30.4, 33.2 et 31.6. Il est clair qu'il est possible aujourd'hui de détecter des objets dans l'espace de 2 ou 3 mètres. Trois objets en quinze jours, cela montre bien qu'ils ne sont que des objets parmi des milliers d'autres.

Ce qu'il faut savoir c'est que l'atmosphère terrestre, surtout dans ses composantes basses, est un écran protecteur très efficace et que la fragmentation est presque toujours la règle. Un mini-astéroïde de 5 mètres qui pénètre dans l'atmosphère avec une vitesse de 20 km/seconde va être considérablement freiné, s'échauffer et se désintégrer. La sidérite de Sikhote-Alin de 1947 qui a été observée par plusieurs milliers de témoins en Sibérie orientale avait 6 ou 7 mètres de diamètre, soit le double au moins de 2008 TC3. Elle s'est désintégrée en plusieurs milliers de fragments quand elle est arrivée à 10 kilomètres du sol, provoquant la fameuse "pluie de fer", puis au sol les 122 cratères associés à cette chute d'un diamètre de 0,5 à 26 mètres. Donc, même les sidérites, qui ont des densités comprises entre 7,5 et 8,0 ne sont pas à l'abri de la fragmentation. Evidemment, le jour où il s'agira d'un objet de 50 mètres ce sera une autre histoire. Mais au niveau de l'énergie dégagée, on sera encore très loin d'un séisme de magnitude 9,0 comme celui qui a ravagé l'Indonésie en décembre 2004 et qui a fait 250 000 victimes.

Formidable image. Ce que je me demande c'est le nombre de cratères primaires figurant sur ce cliché et le nombre de cratères secondaires. Le billard cosmique a fait mal à la surface lunaire.