PerrouriefhCedric

Il a l'air bien mignon En effet, en Belgique avec la pollution lumineuse dont vous pâtissez, ça risque d'être difficile d'en profiter pleinement (surtout que gros diamètre = fond de ciel plus lumineux ). Par contre dans les Ardennes qui sont encore relativement protégées de la PL, ça devrait être assez satisfaisant

Joli ! Elle ressemble bien à ça en visuel, même couleur, même forme, avec le fin halo autour. Par contre on voit mieux la structure intérieure sur ta photo

J'avais entendu parler de cette "seconde intercalaire". Dommage, j'ai loupé ça...Bonne journée,

A mon avis : n'importe où ! Il y a un ciel d'enfer dans cette région. Même en plein centre du village tu vois plus d'étoiles que sous un ciel de campagne à peine à l'écart des grandes villes. Si tu t'éloignes un peu, c'est Byzance

Tiens ! Tu es de retour d'Antarctique ?

J'ai observé M57 à deux reprises le week-end dernier. La première fois, dans un 600mm A la nuit noire, avec de très bonnes conditions atmosphériques. Je ne sais malheureusement pas quel était le grossissement (mais je suppose qu'il était voisin de 500 fois). Je n'ai pas vu de couleurs ni d'étoile centrale (peut-être que je ne suis pas resté assez longtemps, il y avait foule qui attendait derrière moi !), mais l'anneau était franchement lumineux et baignait dans un large nuage de gaz, plus pâle, qui le remplissait et le débordait. C'était vraiment splendide. La seconde observation a eu lieu le lendemain soir, avant la nuit noire, avec un 460mm. Et là, la couleur jaunâtre/vert pâle de l'anneau, entouré d'un très fin liseré ocre, est apparue assez nettement. Je me souviens qu'il avait été dit sur ce forum qu'il est plus facile de visualiser les couleurs quand il ne fait pas tout à fait nuit, là j'ai eu l'occasion de le constater. Je serais curieux (pour ne pas dire envieux) de faire l'expérience de Diabolo : M57 au T1000 par une nuit impeccable...

Il faut te faire un dessin ?

C'est un blog très intéressant, c'est une bonne idée de mélanger carnet de voyage et d'astronomie. Ca donne envie de se rendre là-bas. (C'est seulement dommage que l'auteur rivalise de pénibilité avec VaufrègesI3, ce qui relève de l'exploit... je taquine )

quote:D'autant que cela parait relativement incompréhensible d'interdire les pointeur vert de plus de 1mW d'un côté et de tolérer ces skytracers qui sont des milliers de fois plus puissantsC'est ce que je n'ai jamais réussi à comprendre Pas plus d'ailleurs que le besoin qu'ont les boîtes de nuit d'éclairer le ciel comme ça. L'utilisation de stroboscopes ou autres pour les gens qui sont sur place de leur plein gré, passe encore. Mais pourquoi impliquer tout le monde à dix kilomètres à la ronde à coups de laser ou de projecteurs de DCA ? Ca devrait être considéré comme une nuisance au même titre que le tapage nocturne. Et puis est-ce que ça gonfle leur chiffre d'affaire à ce point, comparé à ce que ça coûte en électricité ? Bref, j'ai du mal à saisir le bien-fondé de la chose...

"Même si une feuille de papier A4 avait une épaisseur d'un atome, elle se comporterait comme un objet classique."Et une feuille de papier A5 ???

Pfff ! Tu cherches quoi là, avec tes dessins du ciel profond ? A nous dégoûter définitivement de toute observation, c'est ça hein ? M 51 me reste particulièrement en travers de la gorge Qu'est-ce que ça aurait donné avec un 600 dans les mêmes conditions ? Je préfère ne pas y penser

Salut,J’ai pu profiter ce week-end de la réunion de bonnes conditions - tant au niveau de la lunaison que de la météo - pour faire quelques observations assez sympathiques. Bien sûr l’inconvénient des nuits d’été est leur rapidité, ce crépuscule qui n’en finit pas jusqu’à 23 heures passées c’est assez pénible. Mais bon il faut s’y faire. Deux tubes sont sortis, le 355 que je monte habituellement et un dobson OO 300 du club. En attendant désespérément la nuit, nous commençons par pointer Mars, qui présente peu d’intérêt, et Saturne. L’image est assez stable, lumineuse et ciselée, on grossit 230 fois. La division de Cassini ressort très bien, celle d’Encke beaucoup moins (pour ne pas dire pas du tout ). Enfin la nuit noire, à pas d’heure ! On pointe quelques objets classiques. La plupart des amas globulaires du catalogue Messier sont bien résolus dès 120 fois de grossissement (oculaire Nagler 13). M51 présente deux bras spiraux assez inhomogènes à 230 fois (Nagler 7) dans le T355. Le pont de matière entre les deux galaxies reste quasiment inobservable. On peut tout au plus en deviner le départ du côté de la plus grosse galaxie. Toujours un sacré spectacle, elle fait partie des objets dont on ne se lasse jamais même s’ils sont de grands classiques. M82 est aussi impressionnante avec ses extrémités évanescentes et ses zones de poussières marquant des sortes de ruptures sur la surface. Il me semble en compter trois en vision décalée à 120 comme 230 fois de grossissement. On observe ensuite en parallèle M17, la nébuleuse australe du Cygne. Elle porte bien son nom ! Dans les deux instruments, on voit parfaitement le corps de l’animal qui semble (presque ) glisser sur l’eau, le cou replié. En regardant bien, on aperçoit même le plumage (surtout dans le 355). Je n’ai pas réussi à voir d’extensions : l’objet est peut-être trop bas sur l’horizon, ou alors elles ne sont tout simplement pas observables dans un 355 mm ? Je l’ignore, toujours est-il qu’elles n’étaient pas au rendez-vous. Ce qui n’est pas bien grave en soi puisque le cœur était à lui seul suffisamment riche en détails. J’ai surtout retenu de la soirée de vendredi ces trois objets, parmi les dizaines observés plus rapidement (amas ouverts pour la plupart). Vers 2 heures du matin l’humidité est devenue trop importante et nous a forcés à renter. On s’est donc donné rendez-vous le lendemain, même lieu même heure, puisque les conditions sont toujours au beau fixe Nous revoilà donc samedi soir sur le pied de guerre, à attendre (encore !) la nuit. On commence cette fois-ci avec M101. Dans le 355, en grossissant 120 fois, on compte trois bras spiraux ou départs de bras, certes très faibles, ce qui ne m’a pas semblé être le cas dans le 300. On s’est ensuite mis en tête d’observer une petite galaxie entre le haut de la casserole de la Grande Ourse (axe Megrez-Dubhé) et kappa du Dragon, du nom poétique de NGC 4125. C’est chose faite au 300 avec Ethos 17. Il s’agit clairement d’une galaxie vue par la tranche. En essayant la pointer avec le 355, le GoTo m’envoie à côté (peut-être parce que j’avais conservé le Nagler 13 au lieu d’utiliser un oculaire de 20 mm ?). Je pars donc à sa recherche et tombe, complètement par hasard, sur un curieux triangle formé de 3 galaxies, très faibles, dont une, la plus brillante, vue par la tranche. Pourtant ce n’était pas 4125. Le tout était couronné d’une étoile rouge. Les deux autres galaxies, qui formaient le côté court du triangle, devaient avoir une magnitude apparente visuelle supérieure à 12, sinon 13, quasiment à la limite de la perception. Je n’ai pas réussi à trouver leur référence sur un logiciel, mais je continue de chercher (d’ailleurs si vous avez une idée ? ). Mon ami, aux manettes du 300, vise maintenant une des dentelles du Cygne, NGC 6960. On voit assez bien deux filaments très rapprochés, arqués et concentriques, qui semblent se réunir par endroits en vision décalée. Pour ma part, je suis toujours scotché sur ce drôle de trio galactique parce que j’ai le triste pressentiment que si je le quitte, je ne le retrouverai pas C’est d’ailleurs ce qui a fini par se passer La seconde partie de nuit fut particulièrement consacrée aux nébuleuses planétaires. NGC 6543, 6826, 7009 et 7008. Les trois premières sont remarquables par leur couleur verte à faible grossissement (80 fois). L’Œil de chat, très haut dans le ciel (et dont j’ai déjà détaillé l’observation dans un autre CROA, je n’y reviens pas) conserve apparemment sa couleur à 230 fois, tandis que 6826 (le « clignement planétaire » dans le Cygne perd son éclat turquoise dès 120 ou 130 fois de grossissement. Dans le XW 20, NGC 7009, la nébuleuse de Saturne, est d’un vert vif comparable à celui de 6543, sûrement dû à la présence d’oxygène III. A 120 fois elle semble plutôt bleue, puis grise à 230. On voit se profiler en vision décalée les "anneaux", comme deux pointes se détachant du cœur de la nébuleuse, à l’opposé l’une de l’autre. En vision directe, on ne les distingue pas, mais on voit par contre un halo assez fin qui entoure la partie centrale, sur le dernier quart du rayon de l’objet si mon souvenir est bon… 7008 quant à elle n’est pas verte du tout, uniquement grise. Par contre, elle est très contrastée, laissant voir à sa surface des zones sombres évidentes. Son observation est cependant gênée par la présence d’étoiles. Je n’ai pas tenté la "boule de neige bleue", faute d’avoir noté sa référence. La prochaine fois !Pour finir, un tour sur la nébuleuse de l’Iris, qui est un véritable défi. D’abord, on croit ne voir qu’une étoile, mais en regardant mieux on se rend compte de la présence d’un nuage de gaz de couleur bleutée, extrêmement ténu, tout autour. On en devine la forme. Rien de plus. Enfin, juste avant l’aube, juste pour rigoler, je pointe M31, à mi-hauteur dans un ciel qui n’est plus tout à fait noir. Quel que soit l’oculaire utilisé, on sent que l’objet déborde du champ, et on distingue, surtout avec le XW 20, une loooooongue bande d’absorption de plusieurs dizaines de milliers d’années-lumière. C’est maintenant l’heure où se lèvent les Pléiades, bientôt suivies du très fin croissant de Lune et de Jupiter dans les lueurs orangées du levant. Pour nous, c’est plutôt le moment d’aller dormir quelques heures avant de redescendre en fin de matinée. Satisfaits d’avoir pleinement profité d’un week-end très favorable.

Bonsoir, merci pour vos réponses !En effet, d'après mes recherches, et le message que j'ai reçu d'un ami, il s'agirait bien de ces trois galaxies.Pour la météo, patience, patience... En Provence le printemps a été plutôt médiocre. J'espère que le temps finira aussi par s'améliorer chez vous !Bonne soirée !

Ca fait envie ! Mais les nuits sont vraiment trop courtes en ce moment C'est pénible l'été, en 3 heures 30 on n'a rien le temps d'observer vraiment, passer une demi-heure sur un objet par exemple, c'est déjà consommer une partie conséquente du temps. En ce qui me concerne, je n'aime pas jongler entre les objets, même si on en observe 50 on a le sentiment d'avoir toujours le ventre creux Il faut se prévoir des cibles de choix Régale-toi bien avec ton artillerie lourde, et surtout continue de nous faire rêver à coups de CROA

Bonjour et bienvenue,Vu la description, je suis presque sûr qu'il s'agit d'un groupe de lanternes volantes. Des ballons souvent faits de matière blanche, qui paraissent orange parce qu'éclairés de l'intérieur par une flamme, et qui avancent à la même vitesse, groupés dans le ciel. J'en ai vus une fois, je n'ai compris ce que c'était qu'au moment où l'une de ces lanternes a atterri près de l'endroit où je me trouvais. Quelques autres cas ont aussi été rapportés sur Astrosurf.Bonne soirée.

"Ce soir, nouvelle tentative d'aller jeter un oeil dans du bon matos au club (la dernière fois, le temps que je fasse les papiers d'inscription, les nuages avait tiré le rideau !)"Bon, faudrait que j'aille voir un lunettier moi Il va faire super beau soir, et aussi demain et toute la semaine prochaine. Faut en profiter parce que ces derniers temps c'était pas trop ça...

Salut Max,On a eu l'occasion de discuter samedi dernier au club, si tu remontes ce week-end, la meilleure chose que je puisse te conseiller... c'est d'observer dans un dobson, tu verras ce que ça fait ! Personnellement c'est le télescope que je te recommanderais pour l'observation, du ciel profond, et aussi des planètes. Un flextube 250 mm n'est vraiment pas encombrant et il existe des versions motorisées selon ton goût. De plus je ne vanterai jamais assez le rapport qualité/prix de Skywatcher, c'est la marque à laquelle je suis abonné depuis mes débuts Montes-tu ce week-end ? Si oui, tu pourras voir comment est le confort d'observation dans un flextube ou un dobson 300 (puisqu'il y aura normalement les deux)A bientôt

Ha super, il me tarde de lire tes comptes-rendus d'observation dans le Jura. J'ai observé quelques fois avec un 460 et j'en garde que de bons souvenirs

C'est le premier niveau. Après je suppose qu'on peut évoluer à partir de cette bonne base ! (Bien sûr, si on a le temps, etc.)[Ce message a été modifié par Cédric Perrouriefh (Édité le 15-06-2012).]

Salut,Quel type de télescope as-tu ? Si c'est un newton, il n'y a pas à se faire des noeuds au cerveau, les deux opérations sont assez faciles à réaliser. Si c'est un Schmidt-Cassegrain c'est sans doute un peu plus compliqué.

Passe directement les voir

Houa, ça doit faire mal le ciel en plein bush, à 200 km de tout lampadaire et de tout nuage J'aurais bien aimé y être moi aussi Passe du bon temps et poste-nous un "CROA" à l'occasion, histoire de nous faire saliver un peu !

quote:Je ne vois pas à qui tu penses ??? Sans formation académique point d'astronome de nos jours.En cherchant bien, je suis sûr qu'on peut en trouver. Ils ne sont seulement pas connus et ce ne sont pas eux qui font les grandes découvertes médiatiques.Momo : le diplôme de l'université de Paris est apparemment ouvert à tous sans connaissance préalable requise. Or tu en as déjà d'après ce tu écrivais dans ton message. Ca te ferait un diplôme pour devenir, par exemple, animateur de planétarium ou quelque chose du même esprit. Tu dis regretter d'avoir fait des études courtes, ben figure-toi que moi c'est exactement l'inverse, je regrette de ne pas avoir fait de filière courte qui donne un métier à coup sûr ou permet de travailler à son compte. L'herbe est toujours plus verte chez le voisin Puisque tu es menuisier, as-tu pensé à la construction de télescopes en bois verni ? Ca doit se faire !Bonne soirée[Ce message a été modifié par Cédric Perrouriefh (Édité le 07-06-2012).]

Rien n'est impossible. Il y a des astronomes autodidactes (même si c'est de plus en plus rare). Le problème, c'est que même les chercheurs professionnels rattachés à un institut manquent de crédits, alors les électrons libres je te raconte pas Ou alors il faut avoir beaucoup de sous Où un bon mécène privé, mais ça ne court pas les rues A une échelle modeste (pas comme job principal), tu peux passer un diplôme universitaire d'astronomie reconnu par l'Etat, délivré par l'observatoire de Paris http://ufe.obspm.fr/rubrique23.html Certains observatoires professionnels ouvrent leurs portes aux amateurs et leur permettent de faire de la recherche (à un niveau certes modeste, mais les sujets peuvent être passionnants !) http://www.astrosurf.com/t60/ Il y en a sûrement d'autres.Sinon, si tu veux en faire ton vrai métier : ou bien tu restes en France pour suivre un parcours licence-master-doctorat en commençant par une licence de maths ou de physique et finissant par un doctorat en astrophysique, cosmologie ou ce que tu veux. Ou alors tu voyages. En Grande-Bretagne, il existe une licence (ou équivalent appelé "bachelor") spécialisée en astrophysique délivrée par de nombreuses universités, notamment celle de Cardiff que je connais assez bien. Le problème : c'est cher, il faut se débrouiller d'avoir une bourse, ce qui n'est pas évident. Je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres pays.J'espère t'avoir aidé

Ben oui, le but des oculaires grand champ, c'est quand même d'avoir la sensation d'immersion. A la limite on pourrait dire qu'un oculaire grand champ est d'autant plus réussi qu'on a de peine à distinguer le bord - en faisant cependant abstraction de la transmission, du contraste, du piqué qui sont aussi des critères importants. Un oculaire qui présente 120°, s'ils sont vraiment exploitables, a priori j'applaudis ! Bon après c'est sûr que le prix, hum...