PerrouriefhCedric

Ben oui, le but des oculaires grand champ, c'est quand même d'avoir la sensation d'immersion. A la limite on pourrait dire qu'un oculaire grand champ est d'autant plus réussi qu'on a de peine à distinguer le bord - en faisant cependant abstraction de la transmission, du contraste, du piqué qui sont aussi des critères importants. Un oculaire qui présente 120°, s'ils sont vraiment exploitables, a priori j'applaudis ! Bon après c'est sûr que le prix, hum...

Bien content pour toi ! Si tu fais du visuel, n'hésite pas à poster des "CROA", au 400 ça doit dépoter Le matériel astrophoto c'est pas vraiment mon domaine de compétence, mais si tu cherches de bons oculaires, je te recommande vivement les Pentax XW A bientôt !

SW = rapport qualité/prix imbattable (je dirais même inégalable).A mon avis la meilleure marque à conseiller aux débutants. J'ai eu trois télescopes SW de diamètre et perfectionnement croissant, aucun ne m'a déçu à l'heure actuelle (bien au contraire !)Un Newton neuf, de 130mm, à miroir parabolique pour ce prix là : mon seul conseil, c'est "fonce !"

Un autre artisan français d'une certaine réputation : http://www.mirro-sphere.com/

Salut,Après une nuit de vendredi à samedi désespérément nuageuse, c’était vraiment très mal parti samedi soir pour faire de bonnes observations. Un groupe d’éclaireurs avait pourtant fait le déplacement, certains venant même des Alpes pour planter leurs tentes sur notre vieux terrain qui en a vu passer... Dès que la nuit tombe, on pointe tant bien que mal quelques objets dans un ciel horriblement pâteux, les images ne sont vraiment pas belles. Passent à l’entonnoir M3, M104, le hibou, méconnaissable. Pauvres éclé', que retiendront-ils de cette soirée, peut-être même de l’astronomie ? Quelques lueurs pâlichonnes, à peines perceptibles ? Je sens la rage monter en moi. Toute une semaine à attendre patiemment le week-end d’observation, pour ce résultat ? Ben merci ! Autant rester couché si c’est comme ça. Ha, puis j’allais oublier les éclairs qui s’abattaient sur le Var et les Alpes en nous aveuglant régulièrement. Surtout ne pas regarder vers l’est si vous vouliez conserver la vision nocturne. Bref, des conditions loin d'être idéales.Pourtant, de brèves trouées font leur apparition, nous permettant de saisir au vol quelques objets : M13, M57, le duo M81/82 ou encore NGC 4565 (galaxie de l‘aiguille). De toute façon, il y a encore la lune, donc avec ou sans nuages, pas d’observation exceptionnelle à espérer dans l’immédiat. Espérons que les deux quittent la scène en même temps !C’est justement ce qui se produisit. Petit à petit, les trouées gagnent du terrain pour laisser place, sur les coups de minuit ou une heure du matin (c’est arrivé progressivement) à un ciel limpide. En vision décalée, on aperçoit par intermittence l’étoile HIP 93104 dans la Lyre, de magnitude 5,9. Ne boudons pas notre plaisir : une belle nuit se fait si rare ces derniers temps ! Les choses sérieuses peuvent enfin commencer. Les éclés sont allés se coucher pour certains, ou partis en vadrouille dans les bois au milieu des sangliers pour d’autres... grand bien leur fasse. Ça nous laisse du temps pour faire des observations approfondies. Je ne sais plus exactement comment les choses se sont déroulées, toujours est-il que je me suis retrouvé avec le Nagler 7mm du club, que j’avais sorti en début de soirée en espérant montrer quelques cratères de la Lune, vissé au PO. Je ne me souviens plus quel objet du ciel profond j’ai pointé en premier avec ce fort grossissement (230 fois), mais j’ai été impressionné par la netteté de la mise au point. Des étoiles ponctuelles comme il est rare d’en voir quand on veut zoomer un tant soit peu. Le ciel est donc bien dégagé et transparent, et je me retrouve à observer M51 sans même en passer par le Pentax XW 20. Les deux bulbes sont évidemment bien visibles, avec les deux bras spiraux qui se déploient symétriquement autour du plus gros noyau. On distingue assez bien des zones de luminosité différente dans les bras, trahissant la présence de poussières. Malgré le temps passé à observer, en alternant œil droit/œil gauche toutes les deux ou trois minutes pour ne pas trop fatiguer la paupière qui reste close, je ne parviens pas à repérer le pont de matière qui relie les deux galaxies tel un titanesque cordon ombilical. Ce sera donc un sujet à reprendre la prochaine fois...Vient ensuite NGC 6543, l’œil vert du félin qui vous fixe dans la nuit et vous glace le sang. A 80 fois de grossissement, cette nébuleuse planétaire apparaît comme une étoile bleue-verte mal résolue. A 230 fois c’est tout autre chose. On voit au premier regard une sorte de citron vert au contour bien marqué, dont les extrémités semblent pointues. L’étoile centrale est très bien visible, entourée de matière à l’aspect irrégulier. Le tout est contenu dans un halo assez lumineux. Très bel objet !Petit crochet par NGC 6826 dans le Cygne, qui ressemble pas mal à la précédente. Le Sagittaire est à peu près au méridien, j’observe rapidement les classiques M8, NGC 6530, M20, M17... J’y passerai sans doute plus de temps cet été. On fait une courte pause, le temps d’un s’enfiler un pain au chocolat et un bon thé. On ressort vers 3 heures 45, peu de temps avant le passage de l’ISS qu’un de mes amis tenait à filmer. M57 est quasiment au zénith, et difficile à observer sans l’aide de l‘escabeau. Je décide pourtant de lui faire un sort car ça fait plusieurs semaines que je cherche à revoir le halo que j’avais deviné un soir avec le XW 20, et là c’est bien la nuit ou jamais. Justement, dans ce même oculaire, impossible de le retrouver. Curieusement, il apparaît très bien, bien plus nettement que la fois précédente, dans le Nagler 7 à 230 fois de grossissement ! J’ai du mal à me l’expliquer, je suppose qu’il s’agit d’une question de contraste plus important avec le fond du ciel (plus sombre dans le 7 mm) ? Quoi qu’il en soit, je m’étais donné pour objectif de revoir les extensions de M57 plus clairement, je peux considérer que c’est mission largement accomplie ! Je profite longuement de cette belle image et de ce beau et large halo qu’on distingue au bout de quelques secondes d’observation.J’essaie ensuite de pointer la nébuleuse du Cocon, mais impossible, on ne voit rien. Il est maintenant quatre heures et demie et le ciel commence à s’éclaircir ! Hé oui, tout à une fin, et on arrive déjà à cette heure où les astrams, comme les chouettes, vont rejoindre les bras de Morphée. Un peu fatigué, et émerveillé par toutes ces observations et par ce moment paisible où arrivent les premières lueurs, je démonte la bête tout en repensant à ces quelques vers de Hugo :« Et l’aube est là sur la plaine ! Oh ! j’admire, en vérité, Qu’on puisse avoir de la haine Quand l’alouette a chanté. »

Et le Kepler SuperView 20mm ? 50€ neuf, 70° de champ, oeilleton souple en caoutchouc, tout ce que tu demandes

Quand on dit "oculaire de 20mm", je pense tout de suite au Pentax XW qui est à mon avis la référence absolue pour cette focale. Impossible de lui trouver le moindre défaut, quasiment pas de coma à 80x de grossissement ce qui est très rare ! Certes il n'entre pas du tout dans ton budget mais crois-moi, tu en aurais largement pour ton argent.As-tu pensé sinon à :- Plössl Kepler,- Plössl Orion HighLight ?Ce dernier notamment a une très bonne réputation et correspond à ton budget. Personnellement je ne les ai jamais essayés, mais ça semble être bon.

+1 avec Fredo. J'ai aussi observé Saturne le week-end dernier au T355 + Nagler 5, je n'ai rien vu d'autre que deux bandes sombres et la division de Cassini, assez mal Faut dire aussi que les conditions météo n'étaient pas au top, il y avait peu de turbulence mais beaucoup trop d'humidité dans l'air.Yoyoastro veinard ! Super dessin

Le C14 à ma connaissance est un Schmidt-Cassegrain sur monture équatoriale. On fait difficilement plus éloigné d'un Dobson

Petite plongée dans le précambrien... ça nous rajeunit pas !

Il y avait beaucoup d'humidité dans l'air lorsque tu as fait cette observation de Jupiter ?

Ouf, vertigineux ! Drôle d'agence de voyages que tu tiens

Assure-toi que le coulant coulisse droit. Je pense que la méthode que tu propose est bonne. Si le miroir primaire a beaucoup de jeu, il vaut mieux faire la collimation au tout dernier moment, dehors, une fois que le télescope est entièrement monté et prêt pour les observations. Et bien sûr réitérer si besoin est durant la nuit. Vérifie aussi que le secondaire est bien collimaté, mais aussi solidement fixé : le mien a déjà failli se prendre un billet de parterre car il s'était dévissé au fil du temps. Sans en arriver là, c'est évident qu'un secondaire mal vissé à l'araignée sera très dur à aligner, ou se décollimatera en quelques minutes seulement...

Enfin, "porte-oculaires" ça peut prêter à confusion. Qu'est-ce que tu as comme système ? Un Crayford en plastique comme le mien ? Si tel es le cas, je peux te dire que les gros oculaires ne s'y adaptent pas bien du tout.

C'est un problème de mise au point sûrement dû à un défaut de tirage du porte-oculaires. Il peut arriver que celui-ci soit trop court, ou pas assez solide et se désaxe sous le poids des oculaires. J'en ai un de ce genre Si tel est le cas, il ne faut pas hésiter à utiliser une bague-allonge adaptée, ou carrément remplacer le PO. Je ne pense pas que le problème vienne des oculaires eux-mêmes.

Ben oui, c'est très bien, chacun ses petits (ou grands) plaisirs à la fin de la journée ou de la semaine

Sans opposer l'astrophoto avec l'observation, je pense qu'il y a quand même des différences entre ces deux pratiques, et je pense que les deux procurent une satisfaction de nature différente. L'astrophoto, je suppose que c'est le plaisir du travail bien fait, après plusieurs heures de dur labeur, quand les images sont bien retraités et qu'on se repose en les contemplant. On doit se sentir fier de son boulot et goûter le côté esthétique à ce moment là. J'imagine que c'est comme ça que ça se passe ? L'observation visuelle est un plaisir plus immédiat et intense, pour celui qui y est sensible. Je n'ai jamais pu me mettre à la photo et j'y ai clairement renoncé pour deux raisons : je redoute de démêler des décamètres de câbles par -20° et faire l'opération inverse 6 heures plus tard avec la fatigue en plus, et surtout à mon goût le jeu n'en vaut pas la chandelle : je suis plus sensible à la puissance instantanée des objets observés en direct, même avec moins de finesse et de couleurs, et à la recherche désespérée (ou pas ) de tous ces détails, qu'à la beauté "après coup" d'une photo passée sous Iris et Photoshop. C'est un peu comme certaines personnes qui préfèrent écouter un album enregistré en studio, quand d'autres assisteront plutôt au concert... J'ai l'impression que les observateurs sont un peu comme ceux qui se rendent au concert : le son y est moins parfait, mais il y a quelque chose d'excitant qui est impalpable, le "direct" en quelque sorte

Dommage pour le mauvais ciel, mais on sent malgré tout qu'il y a du potentiel avec un 450 !

Une lunette de 325 mm et 6 mètres de focale, une pièce historique, c'est vrai que ça fait rêver...Bonnes RAP Serge et les autres qui y vont aussi

Super dessins ! Tu grossis combien de fois, par curiosité ?

Ha ! après deux semaines de lune gênante ou de nuages épais empêchant toute observation, voici enfin venue la soirée propice pour sortir le dob' 355. Cap sur la Sainte-Victoire ! Comme souvent le week-end, mon club recevait ce vendredi un groupe. Pendant que la plupart des visiteurs se trouvaient à l’intérieur pour suivre un diapo, certains sont restés dehors pour profiter de la douceur du crépuscule. On peut vraiment parler de douceur, puisque la température, même en milieu de nuit, n’est pas descendue en-dessous de 14° ! Le jour baisse, petit à petit. Le rossignol entame sa mélodie qui nous accompagnera jusqu’au bout de la nuit. Ou presque... Tiens, voilà Vénus qui arrive toujours la première. Objet idéal pour régler le viseur, n’est-ce pas ? Puis tant qu’on y est, comme il y a des gens dehors qui ne demandent qu’à observer, autant les faire passer à l’oculaire ! On grossit le fin croissant vénusien 60 fois, puis 160. Bon d’accord, ce n’est jamais que la même chose en plus gros. Mais c’est uniquement pour passer le temps en attendant la nuit... J’en profite pour noter que l’image est d’une grande netteté, avec quatre belles aigrettes qui partent à angle droit de Vénus, signe que la collimation est bien faite. Il n’y a quasiment pas de turbulence, malgré le léger vent : la nuit promet d’être bonne. Le ciel est maintenant d’un bleu marine profond, on commence à reconnaître les principales constellations. Bon, Vénus c’est bien beau, c’est peut-être même la déesse de la beauté, mais je commence à ronger mon frein ! Il ne fait pas tout à fait nuit et M57 est encore basse sur l’horizon nord-est. Qu’à cela ne tienne, on verra bien ce qu'elle a à dire. Je sors le Pentax XW 20 et vais la tirer du lit de ce pas. Ben oui, elle est bien là, elle se lève tranquillement. Pour l’instant on ne voit encore qu’un anneau gris, une bague gisant là au milieu du cosmos. A coup de grands superlatifs, je parviens presque à tirer des cris d’émotion à nos visiteurs, qui passent les uns après les autres derrière l’oculaire pour voir à quoi notre soleil ressemblera dans 5 milliards d’années... à les entendre, c’est un spectacle magnifique ! Pourtant, les conditions ne sont pas encore idéales ! Entracte.Maintenant, c’est la nuit noire. Je décide de pointer M13. Hop, un coup d’œil dans le chercheur, réglage de l’azimut, de la hauteur et on y est. Hou là là là là, ça décoiffe ! Quel piqué mes amis ! En vision directe, l’amas est résolu jusqu’au cœur. C’est drôle, on distingue un Z brillant sur la surface, comme superposé à ce grand fourmillement d’étoiles. Bien sûr, l’image est encore meilleure quand M13 est au milieu du champ : la prochaine fois, je devrais utiliser un Paracorr... ou le suivi sidéral du télescope, depuis le temps que je le dis ! En attendant, il n’y a vraiment pas à se plaindre, c’est une soirée exceptionnelle, pas un brin de turbulence. Les 80 fois de grossissement et 70° de champ sont exactement ce qu’il faut. Une fois que tout le monde est passé, je m’attarde à l’oculaire, à essayer de décrire cet enchevêtrement d’étoiles. En laissant un peu courir son imagination, on croirait voir des canaux qui se tortillent entre une myriade de minuscules îlots répartis anarchiquement... Bah, chacun ses délires, non ? J’ai du mal à me tirer de M13. Certains objets vous font vraiment l’effet d’un aimant. J’y parviens tout de même, pour retourner voir M57 qui a maintenant quitté les brumes de l’horizon. Ha oui, l’image est déjà bien meilleure. L’anneau est gris métallique légèrement bleuté. Le liseré ocre ne saute vraiment pas aux yeux, il faut faire un effort pour le deviner. Les extensions faiblardes à l’extérieur de l’anneau ne sont pas tout à fait inexistantes, je dirais plutôt qu’elles restent au stade d’une très vague impression, qui m’a tout de même interpellé. Ce nuage circulaire et évanescent qui s’étend jusqu’à deux fois le diamètre de l’anneau apparaît sur certaines photos complètes de M57, et est visible assez nettement dans les télescopes de très gros diamètre à en croire certains dessins (j’ai vérifié aujourd’hui histoire d’être sûr que je ne m’étais fait des idées ). A approfondir la prochaine fois. Peut-être qu’une demi-heure ou une heure d’observation avec suivi révélera plus de détails...Objet suivant : M104, la galaxie du sombrero. Malheureusement, elle est assez basse, proche de l’horizon sud qui est très clair. Je la trouve rapidement, à côté d’un petit astérisme en forme de T, en partant de l’étoile en haut à gauche du quadrilatère du Corbeau. Au premier coup d’œil, on reconnaît sa forme allongée, bombée au centre et affinée aux extrémités, avec le bulbe très brillant. En vision décalée, on devine assez bien la bande d’absorption. Bah, c’est sûr qu’on l’observerait mieux depuis le sud de l’Espagne, voire en plein Sahara. Mais dans ce cas, gare au sable sur les optiques Tous les membres du groupe visiteur sont maintenant partis. Pause dîner. Quand on ressort, il est plus de deux heures du matin. La Lune pointe déjà nez, ce n'est plus la peine d’espérer observer quoi que ce soit sinon la Lune elle-même. C’est donc ce que je me résous à faire. Dommage, j’aurais aimé avoir le temps de dénicher M27 histoire de voir ce qu’elle donne dans le XW 20 (qui m’a fait toute la soirée, hormis le tout début !). Ce n’est que partie remise. Après un tour rapide sur la belle demi-lune, qui entre toute entière dans le champ à 80 fois de grossissement, je rentre le matériel. Le rossignol, lui, chante toujours.

La nébuleuse a une jolie couleur, et Omega du Centaure est splendide, majestueux !

Merci pour vos réactions... Oui bon, les couleurs de M57 n'étaient pas évidentes, le liseré ocre on ne le devinait que par intermittence. L'anneau était plutôt d'un bleu très pâle et froid. Ce qui m'a laissé assez incrédule sur le moment, c'est de sentir la présence de quelque chose qui s'étendait loin à l'extérieur du cercle qu'on voit habituellement. C'était infinitésimal au niveau de la luminosité, mais pourtant bien là. Toi qui a des yeux de lynx, bubu, qu'est-ce que tu vois de ces extensions ?

Super balade intergalactique Ca doit un peu changer de l'astrophoto, non ? En visuel tu as moins de couleurs, moins de beaux détails, mais tu as le privilège de voir les objets en vrai, sans retouche, c'est ce qui fait toute la différence J'ai beaucoup d'amis astrophotographes qui pendant les interminables séries de poses ne rchignent pas à observer dans les autres télescopes, voire arrivent avec deux instruments, un pour la photo et un pour le visuel. On peut les comprendre, une pose de deux ou trois heures ça doit être un peu long à la fin...

Si tu l'as vu jusqu'à une heure du mat, c'était pas Vénus puisqu'elle se couche vers 23h30 (heure légale) ces temps-ci. En plus si ça ne bougeait pas dans le ciel au fil des heures, ce n'était ni une planète, ni une étoile. J'aurais pensé à une balise au sommet du château d'eau ? Mais si ça a disparu avec l'arrivée des nuages, ce n'était pas ça (sauf s'il y avait du brouillard qui s'est épaissi durant la nuit ? Sinon, qu'y avait-il en arrière-plan du château d'eau ? Le ciel, ou bien des baraques éloignées, une route, etc ?