Mesnilhermey

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Informations personnelles

  • Centres d'intérêt
    Histoire locale et Vitrail
  • Adresse
    39 ter rue de la Bourgognebo
  • Instruments
    Dobson Factory 250, Obssession 18 pouces, Lunt 60
  1. Estivales de Webastro 2019 Nuit 1

    Bonjour Xavier, Désolé de n'avoir pu venir t'embêter à ces Estivales.... Si cela avait été le cas, Kiwi et Dédé auraient bien vu que les Parigots savaient fiche le bazar et de l'ambiance dans un groupe. L'amitié et la camaraderie ne leur sont pas réservés, n'est-ce pas! Par contre, pour tes dessins, tes tachouilles restent toujours des tachouilles. Je préfère ton cahier de note, qui reste pour nous tous un exemple à suivre. J'aimerai tant te voir dessiner les apothéoses du ciel profond : les dentelles du Cygne par exemple. Amitiés. JPA
  2. Les 30 ans de MAGNITUDE 78

    J’ai beaucoup aimé votre anniversaire. Pas de chichis, pas de pouette-pouette-bing-bling. Que de la passion, du partage et de l’amitié… Quel merveilleux moment passé avec vous. Bravo !
  3. Rencontres Astronomiques du Calvados

    Bonjour Bernard, Pas de problème, nous serons présents avec ma bichounette et peut-être un autre adhérent de mon club Quasar95. J'apporterai comme d'hab le vin pour le repas gaulois du soir et ma bonne humeur. Amitiés à toutes et tous. Jean-Pierre
  4. Devant moi, sur le petit parking Del Roque de los Muchachos (2.400m) où nous nous regroupons pour la visite du Gran Télescopio Canarias (GTC) de 10,40m de diamètre, Serge (*) éclate de rire et se fiche gentiment de notre équipe d’amateurs en herbe. «Il fallait venir plus haut, au Sud et à l’Ouest, sous le vent de l’île si vous vouliez observer». De gauche à droite : Jean-Pierre, Huguette, Michel, Philippe, Odile, Françoise. Simon prend la photo – Crédit photo : Simon Lericque. Tu peux te marrer Serge, mais c’est la cinquième fois que tu viens aux Canaries et ton copain Fabrice (*) qui réside ici t’a donné les tuyaux sur les meilleurs sites d’observation de l’île. Venus pour observer, tous les soirs nous voyons dans l’après-midi les volutes brumeuses monter à toute vitesse de l’océan vers les cimes des volcans. En visant au travers des nuages nous attraperons quelques objets dans nos oculaires, mais les conditions ne sont pas au top. En plus, vers une heure du matin les nuages obscurcissent tout le ciel et nous sommes astreints à remballer notre matos et regagner notre gîte de milliardaire à Santa-Cruz-de-La-Palma. Conditions météo déplorables, que nous confirmeront être rarissimes par les astronomes professionnels résidant sur l’île. Cependant, entre les nuages, le ciel est d’une limpidité et d’une luminosité incroyable, nous laissant des conditions d’exception pour nos observations. Nous comprenons pourquoi ce site a été retenu pour y construire le GTC, le plus grand télescope du monde. Comme instrument, nous n’avons pris que le petit Strock 200 que Gervais et Patrick ont construit pour le Groupe des Astronomes Amateurs de Courrières. Nos copains de Magnitude 78 sont venus avec 3 télescopes de 400 et le petit Strock de 250 de Pierre Strock, l’inventeur du télescope de voyage. Je comprends maintenant leur acharnement à construire très gros et très léger. A côté d’eux, nous sommes réellement des petits joueurs. Cependant, même avec un miroir de 200 mm, nos observations seront d’une qualité incroyable. Le miroir, un Kepler pourtant standard y est pour quelque chose, mais la limpidité du ciel reste bien la condition fondamentale et indispensable pour une bonne observation. J’ai quand même réussi à faire dix dessins dans cette expédition : La nébuleuse par réflexion Messier M 78 dans la constellation d’Orion, dimension 8 x6’ d’arc, magnitude visuelle de 8,3, réalisé le 30 mars. Fatigué du voyage et complètement crevé, j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur ce dessin réalisé avec un oculaire de 20mm et un grossissement de 60 fois. Cette nuit là, j’ai recherché en vain M 93 que je visai par erreur dans la constellation des Voiles. Difficile de se repérer avec autant d’étoiles dans le ciel et où les plus faibles brillent autant que celles qui nous servent habituellement d’étoiles jalons. L’amas ouvert Messier M 93 dans la constellation de la Poupe, dimension 22’ d’arc, magnitude visuelle de 6,2, réalisé le 31 mars avec un oculaire de 20 mm et un grossissement de 60 fois. Ce dessin a été interrompu la brume et je n’ai pas pu le reprendre par la suite tant j’étais frigorifié. Il faut dire que sur notre site d’observation de Llano del Jable, il n’y avait que 4°C, soit une différence de près der 20 degrés avec la température diurne. Il manque toutes les étoiles à l’Ouest et au Sud de l’objet. L’amas ouvert NGC 2477 dans la constellation de la Poupe, dimension 20’ d’arc, magnitude visuelle de 5,8, réalisé le 2 avril avec un oculaire de 15 mm et un grossissement de 80 fois. NGC 2477 est un très bel objet, bien fourni en étoiles et lumineux, avec une forme de Y. L’amas globulaire NGC 2298 dans la constellation de la Poupe, dimension 5’ d’arc, magnitude visuelle de 9,3, réalisé le 2 avril avec un oculaire de 20 mm et un grossissement de 60 fois. NGC 2298 est un petit amas globulaire très lumineux. Son étude m’a fait remarquer une grossière erreur sur le site Internet Wikipédia qui l’assimile à M 79 ou NGC 1904 dans la constellation du Lièvre ; et le plus surprenant une seconde erreur sur la carte Taki n°103 où il est répertorié comme étant NGC 2296. La galaxie Messier M104 également appelée la galaxie du Sombréro dans la constellation de la Vierge, dimensions 9 x 4’ d’arc, magnitude visuelle de 8, réalisé le 2 avril avec un oculaire de 15 mm et un grossissement de 80 fois.. Cette galaxie que j’avais déjà vue à Eygalayes dans l’Obssession 18 pouces de mon ami JiBé me semble aujourd’hui bien petite et faiblarde. Je n’arrive pas à voir au beau milieu la fine bande de poussières noire que j’y avais repérée. Le bulbe est très lumineux mais écrase complètement l’objet. L’amas globulaire NGC 1851 dans la constellation de la Colombe, dimension 12’ d’arc, magnitude visuelle de 7,23, réalisé le 4 avril avec un oculaire de 20 mm et un grossissement de 60 fois. Les Galaxies des Antennes, NGC 4038 et 4039 dans la constellation du Corbeau, dimensions 5,2’ x 3,4’ d’arc, magnitude 11,08, réalisé le 6 avril avec un oculaire de 20 mm et un grossissement de 60 fois. Ces deux galaxies apparaissent comme une tache floue, légèrement déformée en arc de cercle, sans aucun détail intérieur. Les antennes ne sont pas visibles dans l’oculaire. La nébuleuse planétaire du Fantôme de Jupiter ou NGC 3242 dans la constellation de l’Hydre, dimension 25’’ d’arc, magnitude 8,6, réalisé le 6 avril avec un oculaire de 9 mm et un grossissement de 130 fois. Michel et Simon ont vu une bande noire au milieu de l’objet ; pas moi. A l’oculaire aucune structure visible n’apparaissait à l’intérieur de l’objet. L’amas globulaire NGC 3201 dans la constellation des Voiles, dimension 18’ d’arc, magnitude visuelle de 8,24, réalisé le 6 avril avec un oculaire de 20 mm et un grossissement de 60 fois. NGC 3201 est un gros amas globulaire, très lumineux mais sans aucune étoile intérieure résolue. Il a cependant un aspect nettement granuleux. L’amas Oméga du Centaure ou NGC 5139 dans la constellation du Centaure, dimension 36,3’ d’arc, magnitude visuelle de 3,7 fut réellement la grande, l’énorme, la colossale découverte de ma semaine d’observation à La Palma. Il remplissait presque l’intégralité de l’oculaire de 20 mm avec un grossissement de 60 fois. Il était tellement lumineux que l’on aurait dit un globe éclairé uniformément de l’intérieur. Son dessin n’aurait rien apporté d’intéressant. Je me suis contenté de l’admirer longuement et à plusieurs reprises. Devant nos exclamations, Odile nous a demandé de faire une comparaison avec un autre amas globulaire. Nous lui avons montré Messier M13 dans le même oculaire. Cet objet, l’un des plus brillant et plus gros de l’hémisphère Nord, lui est alors apparu comme une simple tache brillante, semblable à mon dessin de NGC 3201 plus haut. Oméga du Centaure était 4 à 5 fois plus gros ! Tous ceux qui me connaissent savent que je ne sais pas dessiner. Pourtant il y a un dessin que j’ai enfin réussi à faire correctement. Le premier! Avec beaucoup de difficultés, il me faut bien vous l’avouer. C’est le dessin de l’étoile Canopus également appelée Alpha Carinae, dans la constellation de la Carène. Canopus, c’est aussi le nom donné à l’une des bombes atomiques françaises à fusion nucléaire. Et vous constaterez que ce dessin est une véritable bombe… Tout est dans le détail et la vigueur du trait… Admirez cet arrondi magistral… Un vrai travail de Maître ! J’ai enfin atteint le Graal du dessin astro. Je suis enfin arrivé à la hauteur des Fred Burgeot ou Serge Vieillard. Il ne vous reste plus qu’à admirer ! Je suis très fier de ce travail !!! (*) Serge Vieillard et Fabrice Morat sont les auteurs de notre bible du dessin Astrodessin – Tomes 1 et 2, éditeur Jean-Philippe Cazard - Axilone.
  5. Conférence à la Bastide des Jourdans (84240)

    Encore une fois de plus, bravo pour le dynamisme de ton club. je t'envoie une étude que je viens de faire sur le cinéma et la planète Mars pour Quasar 95 (124 pages!). Amitiés à tous et bisous à toutes.
  6. Ne rien voir…mais trouver

    Merci à vous tous pour vos encouragements. Opéré hier de la cataracte, je ne connais pas encore le résultat de ma future vision. Mais je pense qu'il était inutile d'attendre que le phénomène s'aggrave. Pour la persévérance, je doute fort que les accros des "tachouilles" (comme nous le dirait Maître Serge) n'aient jamais passé une heure ou plus pour trouver leur bonheur. L'an dernier, mes copains du GAAC ont bien mis plus d'une heure et demie pour trouver Pease1 dans M15 à l'oculaire du T630 de l'Observatoire de Saint-Véran....Maintenant, au club c'est devenu une remarque désobligeante quand il y a la queue à l'oculaire : Alors, tu recherches Pease1? Alaing, j'ai embrassé ma Bichounette comme tu me l'avais demandé... Elle s'est laissé faire! Elle demande le divorce. Tu viens de briser un couple avec 35 ans de mariage et d'hériter d'une "vieille" de 74 ans!!!!! Ce qui fait chi.. c'est que cela va être dur pour moi d'en retrouver une qui sache faire la cuisine, repriser les chaussettes et retourner les cols de chemise... Mesdames, qui serait intéressée par un vieux grognon de 70 piges? Rappelez vous ce que nous écrit Maïcé : L'amour est aveugle!!!! Grosse bises à toi José.
  7. Ne rien voir…mais trouver

    Aller à Eygalayes début octobre avec les copains du club Quasar 95 pour observer le ciel avec une vision défaillante et à la veille d’une opération de la cataracte… C’est bien une folie ! Mais on ne fait pas de l’astro sans avoir un petit grain dans la tête et dans les tripes. Après avoir roulé une partie de la nuit précédente pour venir ici, j’installe mon DF 250 sur le terrain. Dans la foulée, je fais une première nuit d’observation aidé de Jean-Marc. L’avantage des observations d’automne est quelles commencent de bonne heure. Une fois le souper avalé, nous sommes sur le terrain vers 21 heures. Le ciel n’est pas top pour le Casage (*), mais la météo n’annonce rien de bon pour les jours suivants. Il faut en profiter. Nous nous lançons mutuellement des défis. En commençant par les classiques de notre ciel pourri de Frouville et un peu moins pourri de Vaudancourt : l’amas globulaire M13 dans Hercule ; les dentelles du Cygne (la grande dentelle, car pour la petite je ne vois pas l’étoile 52 Cygni) ; M57, la nébuleuse de l’anneau dans la Lyre ; dans Cassiopée, l’amas de la Chouette et NGC 7789, la Rose de Caroline qui est bien pâlotte ; etc… Jean-Marc et JPA faisant la collimation du T 500 – Crédit photo : jOrdan J’arrive à voir mes étoiles jalons, souvent aidé par Jean et Jean-Marc qui me les font repérer avec leurs stylos laser. Les photographes doivent me maudire… Mais je n’entends aucun hurlement de fureur contenue de leur part. C’est à ce genre de petits riens du tout que l’on sait que l’on observe avec de vrais copains ! En fin de soirée, je montre à Jean-Marc le cheminement et mes étoiles jalons pour trouver M2 dans la constellation du Verseau. Je sèche lamentablement sur NGC 6888, la nébuleuse à émission du Croissant dans la constellation du Cygne, cependant si facile à trouver… Mais que je ne voie pas, même en remplaçant le filtre OIII par mon UHC. Il est minuit. Je file réchauffer dans le lit mes gambettes gelées sur celle de ma Bichounette. Le mardi soir, après une après midi passée en animation astro avec les enfants de l’école de Séderon, je me retrouve de nouveau à l’oculaire du DF250. Je me lance dans le défi de trouver la nébuleuse planétaire NGC 7009, la nébuleuse de Saturne dans la constellation du Verseau. Impossible de voir les étoiles jalons μ et ε Aquarius. Je la cherche au pif et au doigt mouillé à partir de β Aquarius. Pour avoir le plus de champ possible je suis obligé de la rechercher avec mon oculaire de 20, soit un grossissement de 60 fois. J’essaie de la trouver d’abord sans filtre, puis en mettant mon filtre UHC. Au bout d’une heure de recherche vaine et laborieuse, je trouve un petit point bleu-vert, un peu plus empâté qu’une étoile. Peut-être la victoire ? Mais comment savoir si ce n’est pas la tache d’Airy formée par la défocalisation de ma mise au point ? Une seule solution, grossir. Je passe au XW de 14 puis à celui de 10 soit un grossissement de 125 fois. J’aperçois bien sur un fond noir d’ancre un petit anneau, mais sans les excroissances en extrémités que j’ai de mes visions précédentes sur l’Obssession 18 pouces. Extrait du Pocket Sky Atlas Grossir plus n’apporte rien, sauf un empattement de l’image. De toute façon, ce qui est sûr c’est que ce n’est pas une étoile défocalisée. La victoire est acquise et je laisse éclater bruyamment ma joie et mon bonheur d’avoir réussi à trouver cet objet sans l’aide de mes étoiles jalons. En réponse, les copains me félicitent pour mon obstination. Ils participent ainsi à ma découverte. Je demande à JPM si cette étoile au Sud-Ouest est bien Fomalhaut. Il me confirme que c’est elle. Je distingue non loin une belle étoile brillante avec une magnitude un peu plus faible. Il ne peut s’agir que de Deneb-Keitos (β Cétus) dans la constellation de la Baleine. En prolongeant plus assidument mon observation de l’horizon Sud, j’arrive à distinguer un peu au-dessus et en vision décalée Deneb-Keitos Shemali et Deneb Algenubi. J’ai alors une pensée pour mon ami JiBé qui me fit découvrir en 2013 à Eygalayes la nébuleuse planétaire NGC 246, la nébuleuse du Crâne, dans son T460. J’avais ensuite réussi à la retrouver avec mon petit DF 250, à la grande surprise de mon ami. Pourquoi ne pas renouveler cette observation ? Je m’en entretiens avec JPM qui me montre la façon qu’il s’y prend pour la trouver avec son chercheur. Je n’ai pas de chercheur sur mon télescope, uniquement un point rouge. Tant pis, je vois les trois étoiles du triangle…Elle est presque au milieu. Il suffit de s’y mettre mon bonhomme ! Avec mon point rouge, je vise le milieu du segment η Cet et ι Cet, puis je descends tout droit au Sud. Extrait du Pocket Sky Atlas Je la rate une fois, deux fois, trois fois… avant d’apercevoir enfin dans le milieu de mon cercle oculaire une minuscule tâche floue à peine perceptible. Cela ne ressemble absolument pas à un crâne ! Pour confirmation, j’en appelle encore une fois à JPM. Il se déplacera jusqu’à mon télescope et me confirmera que cette petite tache s’appelle bien NGC 246. Encore une victoire sur ma mauvaise vision que je célèbrerai encore bruyamment. Et si chez moi la joie fait du bruit, c’est pour pouvoir la partager avec vous ! Note : (*) La ferme du Casage à Eygalayes – 26560.
  8. Chavadrôme 2018

    Peux de rencontres entre astronomes amateurs associent notre passion aux valeurs de partage, d’amitié et d’entraide. La Chavadrôme, animée par Colmic est l’une de celle-ci. La ferme du Casage à Eygalayes, qui est toujours en activité agricole d’élevage, nous accueille comme si nous faisions parti de la famille et des amis. Sa nourriture familiale bio de la serre, du jardin ou de l’élevage vaut également le détour : gouteuse, odorante et copieuse, adaptée à nos longues nuits d’observation. A mon âge canonique, finies les rencontres bling-bling où on se la pête. Je préfère celle où l’on se fait la bise en arrivant et où l’on peut affirmer sans crainte ne pas savoir malgré les années de pratique ! Visuelleux, photographes, confirmés, débutants ou simples accompagnants désirant vous ressourcer dans la sérénité des lieux, la beauté de ses paysages… ou simplement profiter de la piscine, si vous ne vous sentez pas à l’aise à la Chavadrôme, vous ne le serez nulle part ailleurs ! Samedi 11 août Partis de Drouzin vers 6 heures du matin, nous sommes d’abord passés par Valdrôme dire bonjour aux copain du Ch’Nord, boire une bière bien fraîche sous l’auvent du camping-car de Gervais et casser une petite croûte avec notre ami JiBé qui s’était installé à côté de nos copains. Michel du GAAC me montre ses dessins de M8 (la nébuleuse de la Lagune) et de M18, un amas ouvert dans la constellation du Sagittaire. Ce sera mon programme de dessin pour la semaine à Eygalayes. JiBé nous offre le repas à la cantine de la SAF. J’y retrouve assis à table mon pote le dessinateur Xavier C. Après le repas, nous repassons dire au revoir à nos copains du Ch’Nord et faisons route sur Eygalayes. Nous arrivons à la ferme du Casage vers 17 heures, après avoir été faire une provision d’apéritifs et l’achat de deux bouquets de fleurs pour Josette et Marie-Êve, nos hôtesses du Casage. Je monte mon Obssession sur le terrain, où se trouvent déjà les copains. J’oublie de mettre mon tapis de sol et m’en mordrai les doigts deux jours après. Au repas du soir Josette, Marie-Êve et sa fille Louna, Jean-Pierre et son épouse (les fermiers qui aident Marie-Êve dans son dur travail) ainsi que François D. (le président de l’association Eygalayes en fête qui m’a prêter la main dans les manifestations publiques que nous avons organisées pour les habitants du village avec le club Quasar 95), viennent partager notre repas. Au Casage, nous les astronomes, faisons partie de la famille. Le soir même nous observons malgré la fatigue du voyage. Le ciel ici est super. Tellement clair que j’arrive à voir quelques unes de mes étoiles jalons. Je fais une petite visite à M 51 dans la grande Ourse, qui est bien pâle et se présente comme deux taches floues, sans détails. Suivent les classiques M57 dans la Lyre, M 4 dans le Scorpion. J’en profite pour me faire le dessin de M8, très facile à repérer car juste en dessous de la planète Saturne. Messier M8 - Obssession 18 pouces – oculaire XW20 – Objet déjà dessiné à Eygalayes en 2015 avec le DF 250 et le XW de30 + UHC Je n’éprouve aucun mérite à avoir trouvé cette Nébuleuse de la Lagune de cette façon, car je n’arrive pas à distinguer les étoiles guides de l’alignement entre la poignée et le couvercle de la Théière. Juste à côté se trouve la Trifide. Elle est superbe. Il faut que j’arrive aussi à la coucher sur le papier. Vers une heure du matin, je bâche mon télescope et vais me coucher. Dimanche 12 août N’ayant pas eut le temps hier de faire ma rééducation de marche hier, je profite de la fraîcheur matinale pour aller me balader au-dessus de la ferme. La montée est dure, mais avec de nombreux arrêts, j’arrive à ma grande surprise jusqu’au plateau. En chemin, j’entends des bruits de voix. Ce sont Stéphanie et Hervé qui montent avec les chiens Moselle et Malko. Ils me rattrapent et me doublent. Je les rejoindrai en haut quelques minutes plus tard. Là, nous discutons à l’ombre d’un bosquet d’arbres car le soleil tape déjà assez fort. La descente est bien plus facile que la montée ! Après une bonne douche, nous allons retrouver dans l’eau rafraîchissante de la piscine notre ami Jean du club Copernic. Une habitante d’Eygalayes, amie de Josette et accompagnée de ses deux petites filles nous y rejoignent. Nous leur proposons de venir observer avec nous les étoiles. A la tombée du jour je les retrouverai avec Marie-Êve et Louna sur le terrain. Nous leur montrons les planètes Jupiter, Saturne et Mars, puis la nuit noire venue quelques objets du ciel profond : la nébuleuse planétaire M57 dans la constellation de la Lyre, les amas globulaires M5 dans la Chevelure de Bérénice et M13 dans Hercule. J’aurai encore une fois beaucoup de mal à trouver M13, n’arrivant que difficilement à voir les étoiles jalons de la constellation d’Hercule. Vers minuit nos visiteurs s’étant éclipsés, je range mon matériel et prend la direction de ma chambre. Lundi 13 août Levé de bonne heure, après le petit déjeuner, je suis parti marcher avec Jean, Elisabeth, Hervé et Stéphanie. Nous referons le même trajet qu’hier. La montée jusqu’au plateau me semble plus facile. Comme la veille, nous partons ensuite avec Jean nous délasser de nos efforts dans la piscine. Température de l’eau idéale… Paysage de rêve… Vie de luxe… Que du bonheur ! Dans l’après-midi, je fais essayer ma BM (*) à Jean qui a le projet d’en acheter une. Il est naturellement déçu par son petit moteur et son manque de puissance. Il est vrai qu’il y a une grande différence entre sa BMW et mon Kangoo ! Nous descendrons faire des courses à Séderon, mais tout est fermé et nous serons obligés d’aller au bar de la piscine pour éponger notre soif. Sur la route du retour, nous allons acheter des lentilles dans une ferme que Josette à conseillé à Jean. Les fermiers y possèdent un alambic à lavande, mais hélas la saison de distillation ne commencera que dans quelques jours. Nous raterons à 18 heures la réunion traditionnelle où chacun explique ce qu’il a fait et expose ses problèmes. Nous nous ferons gentiment réprimander le lendemain par Michel, notre gourou. Il a bien raison de nous rappeler à l’ordre, car c’est bien cette réunion qui donne sa cohésion à notre groupe et forge ses caractéristiques d’entraide, d’amitié et son unité que peux de regroupements d’astronomes amateurs possèdent. Impossible à la Chavadrôme d’être mis de côté. Le soir, je file me coucher dès la fin du souper car la météo nous annonce un bon ciel à partir de 2 heures du matin. Levé à 1 heure. Le ciel est clair et j’observerai jusqu’à 5 heures. Cependant, je suis très handicapé par l’énorme humidité de l’air et du sol. N’ayant pas isolé par un tapis la base de mon rocker en bois, il a dû jouer un peux et l’instrument manque de fluidité dans sa rotation en ascension droite. C’est cette fluidité, qui me permet de guider ce télescope avec le simple appui de mon arcade sur l’oculaire, qui en a fait la réputation. C’est aussi la première fois que je trouve un véritable défaut sur cet Obssession. Mais c’est ma faute et non celle de son constructeur. Mardi 14 août Ayant veillé tard hier, je me réveille vers 10 heures. Il fait déjà trop chaud pour monter vers le plateau pour y faire ma rééducation de marche. Je profite de ce temps libre pour aller sur le terrain démonter mon instrument. Je ne l’ai pas bâché mais placé à l’horizontal pour lui permettre de sécher dès le lever du jour. Montrant à quel point nous observions dans l’eau et à mon grand étonnement, un jet d’eau s’écoulera de la jupe dès que je lèverai le tube. Il tombera dans la caisse en bois du rocker. Mon pauvre instrument, je te maltraite beaucoup en ce moment ! Je le sèche et le remonte sur le tapis de sol. Dans l’après-midi, nous partons faire quelques courses à Séderon. Comme Ivan, qui fait parti de l’AAV le club d’Elisabeth en région parisienne, ne connaît pas la région nous en profitons pour monter jusqu’à l’Observatoire du Cosmodrôme sur la montagne de Bergiès. La montée y est toujours aussi impressionnante et d’une très grande beauté avec une vue dominante sur 380 degrés sur toute la région. Denis C. est absent et nous ne pourrons monter à notre copain l’imposant T400 sur monture à fourche que Denis s’est construit. L’accès à la terrasse est cadenassé. Certainement pour des raisons de sécurité. Mais quel dommage car la vue de là-haut est encore plus grandiose que celle depuis le sol. En descendant, nous lui ferons visiter l’alambic à lavande de Séderon et nous irons boire une petite bière au bar de la piscine. A mon âge, on ne se refait pas et on ne meurt pas de déshydratation près de la rue de la soif ! Le soir, nous partons sur le terrain tout de suite après le souper, car la nuit est claire et il ne fait pas froid. Je fais le dessin de M70 et de M11 dans le Sagittaire. Messier M70 – Obssession 18 pouces – Oculaire XW 20 – Ce qui m’a plu dans cet objet, c’est l’alignement d’étoiles en accent circonflexe situé au-dessus. Les mouvements de l’Obssession ont presque retrouvé leur fluidité initiale. Je mets fin à mes observations vers une heure du matin, car le lendemain nous partons de bonne heure au marché de Buis-les-Baronnies. Messier M11 – Amas du canard sauvage – Obssession 18 pouces – Oculaire XW 20 – Je trouve des formes géométriques très affirmées dans cet amas, qui représentent les lettres L et T. Gilbert retournera mon dessin de 180 degrés pour me faire voir le Vé d’un vol de canards sauvages. Ce qui lui donna son nom. Mercredi 15 août Le marché de Buis est toujours aussi coloré et odorant. Mais il y est toujours aussi difficile d’y trouver une place pour garer sa voiture. En rentrant, nous nous arrêtons à la distillerie de Mévouillon où les fermiers du coin sont à l’œuvre pour distiller leur récolte de lavandin. Ils viennent de charger l’une des cuves, mais n’ont pas encore ouvert la vapeur d’eau qui libère cette odeur douce et âcre de lavande. L’après midi, je fais une longue sieste et ne me réveille que vers 17h30. Juste le temps de discuter un peu avec les copains, de manger le délicieux couscous concocté par Josette et il est temps pour moi de faire le petit discours que les copains m’ont demandé de faire pour offrir le cadeau d’anniversaire à la petite Louna qui vient d’avoir ses 8 ans. Le groupe lui a acheté une paire de jumelle 7x50 avec des cartes du ciel selon les saisons et une carte de la Lune. Le soir, elle viendra avec nous sur le terrain pour observer. J’en profite pour offrir à Josette un petit blason en vitrail que je lui ai préparé en vitesse avant de venir à Eygalayes. J’observerai en début de nuit avec la fillette et Elisabeth pour lui expliquer le fonctionnement de son instrument et lui faire voir planètes, lunes et objets du ciel profond. Incroyable ce qu’une petite jeune fille arrive à voir dans le ciel ! La nébuleuse de la Lagune en quelques secondes… Qui d’entre nous fait mieux ? En ayant un peu de mal à rechercher avec elle M4, je l’entendrai me dire dans la nuit noire : «Mais, moi, je la voie Jean-Pierre !». Messier M2 – Obssession 18 pouces – XW20. Je dessinerai après son départ l’amas globulaire M2 et la nébuleuse planétaire M 17 dans la constellation du Sagittaire. A 3 heures du matin, la rosée commence à tomber et comme je tombe de fatigue également, je pars rejoindre ma Françoise dans le lit douillet de notre chambre. Jeudi 16 août La toilette faite et le petit-déjeuner pris, je pars faire ma marche de rééducation. Jean m’accompagne jusqu’au plateau. Quel charmant compagnon d’observation, plein de culture et d’esprit. Après l’effort, la récompense de la piscine ne nous est pas offerte. Le portillon est fermé à clef et Josette est occupée avec des visiteurs. Inutile de la déranger. Après le déjeuner, j’irai sur le terrain voir le télescope de Jean qui semble avoir des mêmes problèmes de fluidité en ascension droite que mon Obssession. Après démontage et nettoyage, il s’avérera que c’est le socle circulaire en bois compressé qui a gonflé avec l’humidité et frotte par endroit sur la cage du rocker. Il me suffira de faciliter les frottements avec du savon pour résoudre (du moins provisoirement) le problème. Cette simple astuce étonnera tellement Jean, qui me dira : «Mais, t’es le roi de la Vaseline». Je vous disais bien que Jean était un homme charmant ! L’après-midi nous irons avec Jérémie acheter des saucissons chez le boucher de Séderon. Marie-Êve nous recommande d’acheter des Figuatelli. Nous n’en avons jamais mangé. Il paraît que c’est une spécialité Corse de saucisson au foie et que c’est très bon. Elle m’en fera goûter un morceau et il est vrai que ce saucisson fumé est succulent. Dans l’après-midi, Jean-Louis nous fera un exposé sur les catalogues d’étoiles et d’objets. Exposé très intéressant, mais que je quitterai avant la fin, la chaleur dans la salle de réunion étant trop étouffante. J’irai me réfugier et me régénérer un petit quart d’heure dans l’eau de la piscine. A la réunion, Michel nous propose deux choix pour la prochaine Chavadrôme 2019, soit la dernière semaine de juillet, soit la première semaine de septembre. Nous voterons pour Septembre. Les nuits seront plus longues ce qui est un avantage, mais pour nous les visuelleux, les constellations du Sud nous seront moins accessibles. Tout est un compromis dans l’astronomie! Messier M17 – Nébuleuse de l’Oméga – Obssession 18 pouces – Oculaire XW 20 – Un filtre UHC n’apporte pas plus de détails La nuit venue, nous partons, malgré le ciel qui se couvre de nuages, vers le terrain d’observation. La femme de Jean-Pierre, le fermier qui épaule Marie-Êve dans son dur travail, vient nous voir avec deux prêtres de Lyon curieux de voir de près le ciel, mais assurément pas pressés d’y monter… Nous leur faisons voir les planètes Mars, Jupiter et la Lune. Vénus est cachée par un nuage. Notre gourou aura beau téléphoner à son copain, le dieu Paulo, pour le faire éloigner… rien n’y fait. Un petit coup de fil à son supérieur le dieu Pierrot ne donne rien non plus. Nos visiteurs partiront sans avoir vu un seul objet du ciel profond. Une fois partis, les copains – mais je doute parfois qu’ils soient de vrais copains – se fichent de moi en m’imitant avec un arrière goût tendancieux et salace : - J’vais bien l’positionner (le télescope) pour vous la mettre dedans (la planète dans l’oculaire), - Oui, c’est ça! Mettez la main sur mon bouton et tournez-le (pour faire la mise au point), - Elle (la planète) est encore dedans (dans l’oculaire) ? - J’vais bien placer mon instrument pour vous la mettre dedans (la planète). - Etc… Naturellement nous partons tous d’un même éclat de rire, moi le premier ! Le ciel ne se découvrant pas et la météo n’annonçant rien de bon, je file dare-dare me coucher, car je n’ai pas eut le temps de faire ma sieste en début d’après-midi et la fatigue me gagne. Je dis au revoir à Gilbert qui range son camping-car et souhaite partir le lendemain matin de bonne heure pour éviter les embouteillages et pouvoir rouler tranquillement. Vendredi 17 août J’apprendrai en me levant que les copains sont restés sur le terrain et ont pu observer jusqu’à plus de 4 heures du matin, le ciel se découvrant partiellement par intermittence. Alors, ça… Ça me fait enrager ! Attendre un an cette réunion de la Chavadrôme et faire tant de chemin pour aller se coucher et ne pas observer. Il me faut réellement être le plus plouc des amateurs d’astronomie. C’est la faute de Michel qui vient d’hériter d’une nouvelle renommée : Qui écoute la météo-Nodinot va au dodo! J’apprendrai que Mike a fait de même. En plus, après avoir rangé son matériel, il est retourné chez lui en roulant toute la nuit! Cela sent vraiment la fin de notre séjour. Après être redescendu de ma marche jusqu’au plateau, je dis également au revoir à Pierre et ses deux enfants. Ils rentrent aussi chez eux, mais Pierre passera avant voir un chiropracteur car il souffre du dos. C’est dur de voir ces potes partir. Il me faudra attendre un an pour les retrouver. A midi, pendant le déjeuner, Louna, ma petite princesse du Casage, viendra m’apporter un magnifique dessin qu’elle vient de faire avec un lion, des lionceaux, une panthère, des zèbres, des hippopotames, un éléphant, un perroquet, des papillons et des fleurs… Sans oublier les flamants roses… Vous le savez tous très bien... ceux qui vivent sur la planète Mars! Les flamands roses, c’est la raison pour laquelle cette planète est rouge… Comment ne pas craquer devant tant d’imagination, d’innocence et de gentillesse ? Jean et Michel partiront également en début d’après-midi. Jean du club Copernic part à GAP pour aller à une rencontre astro avec des enseignants et Michel du club Orionis retourne chez lui en région parisienne. A 17 heures, nous essuyons un bel orage avec une pluie forte et drue. A 18 heures, le soleil est revenu et le ciel est bleu. Quelle merveilleuse région ! A la tombée de la nuit, je débâche mon télescope. Là, je m’aperçois que la cage du rocker est complètement inondée. Ma bâche en Codura n’est donc plus étanche, mais est-ce réellement du Codura ? Maintenant j’en doute. Elle a été fabriquée en Chine comme la vraie toile, mais c’est assurément une contrefaçon. Je retourne chercher une éponge et assèche au mieux, mais j’ai bien peur que mon encodeur d’ascension droite qui n’est certainement pas prévu pour prendre un bain, soit maintenant hors d’usage. Demain je le démonterai et le ferai sécher. La nuit est belle et je commence par les planètes. J’essaie de trouver M51 sans pouvoir la distinguer car la nuit n’est pas encore tombée. L’air est saturé d’humidité. En quelques dizaines de minutes tout mon matériel est trempé. Au secours Elisabeth! Elle arrive avec le sèche-cheveux et arrange l’affaire, mais il faut que je vérifie le système de chauffage de mon secondaire qui ne semble pas remplir parfaitement sa fonction. Elle m’indique un chemin pour aller chercher M26 que je n’ai pas réussi à trouver hier. J’y arrive assez facilement avec l’oculaire de 20. Mais l’objet n’est pas pétant et ne me pousse pas à le dessiner. J’irai ensuite sur ses conseils rechercher la petite nébuleuse NGC 6751 en mettant un filtre UHC, puis un OIII. Je ne la trouve pas. Elisabeth confirme qu’elle est bien dans l’oculaire, mais je ne la vois toujours pas. Il est l’heure de la pause et je rejoints les copains. J’essaierai ensuite avec mon cherche-étoiles de visualiser les étoiles principales des constellations de la Baleine, Verseau, Capricorne… Que dalle ! Mes yeux sont réellement mauvais. J’espère que la science médicale pourra régler le problème ; sinon il me faudra passer au Push-To, ce qui ne me branche absolument pas. On éprouve un tel plaisir de trouver l’objet recherché que c’est un crime de ne pas en profiter. Il est 3 heures quand je rejoins ma Françoise dans la chambre. Samedi 18 août Levé 7h45. Après la douche et le petit déjeuner, je parts faire ma balade vers le plateau. En chemin j’entends hurler des chiens errants. Peu rassuré, je préfère faire demi-tour. En descendant je retrouve Hervé et Stéphanie qui montent pour aller promener les chiens Malko et Moselle. Je remonte avec eux, mais je suis bien obligé à un moment de les laisser partir devant. Quelques minutes plus tard, j’entends les chiens errants dans les bois, à moins de 50 mètres de moi. Mort de trouille j’appelle mes copains qui sont à moins de 100 mètres devant. Ils s’arrêtent et je presse le pas pour les rejoindre. Stéphanie éclate de rire quand elle me voit monter dare-dare avec mon bâton dans une main et des cailloux dans l’autre, prêt à défendre chèrement mes mollets en cas d’attaque. Oui, oui, oui, Stéphanie, j’ai une peur bleue des chiens. Après cette belle mais dure balade, je rentre au Casage pour plonger dans la piscine. Ce matin, les copains partent l’un après l’autre. Nous ne serons plus que neuf à table le midi. Je n’ai dormi que quatre heures cette nuit et la sieste après le déjeuner est un peu plus longue que d’habitude. Je suis réveillé par un nouvel orage et une pluie battante. Fort heureusement, Marie-Êve nous a prévenu de son arrivé ce matin et nous avons tous pu ranger nos instruments dans nos voitures. La journée de demain avec le trajet retour dans les embouteillages s’annonce assez dure pour la plupart d’entre nous. Le ciel étant couvert, nous préférons aller nous coucher. Dimanche 19 août A 7h45, je retrouve Elisabeth dans le réfectoire. Elle a eut du mal à dormir et attend Michel qui roupille encore. Stéphanie et Hervé son partis vers la Moselle de très bonne heure ce matin. Jean-Claude prend son petit déjeuner avec moi. Monique suivra peu après. Vers 8h30 Michel dort encore et je me propose d’aller le réveiller en fanfare en tapant avec une cuillère sur un plat en inox. Inutile, il arrive les yeux encore pleins de sommeil. Jean-Louis n’est toujours pas réveillé. Je me propose de jouer les réveils matins avec ma cuillère et mon plateau. Michel me le déconseille fortement, les réveils de Jean-Louis n’étant pas toujours soft ! Il apparaît enfin. Tout ce qui reste de notre équipe est là et s’apprête à partir. Je peux aller tranquillement faire ma marche rééducative jusqu‘au plateau, en prenant un bâton et en faisant beaucoup d’arrêts, comme me l’a prescrit mon ami Jean, le médecin. Avec ma Françoise, nous ne prendrons la route du retour qu’après le déjeuner d’anniversaire de Louna, auquel la petite demoiselle nous a conviés. Vers minuit et demie nous arriverons chez nous. Il ne nous reste plus qu’à attendre une année pour retrouver tous nos copains de la Chavadrôme. Heureusement, pour calmer mes impatiences la lecture de ce CROA me rappellera les bons moments passés ensembles. Les mauvais comme les orages ou ma mauvaise vue seront vite partis aux oubliettes. Vive la Chavadrôme…mais en 2019! (*) Joli petit surnom de Bétaillère de M..de donné par mon épouse à mon Kangoo. Elle pensait que j'étais parti acheter une Jaguar!
  9. Valdrôme 2018 - qui y va?

    Sur le chemin de la Chavadrôme, je passerai samedi 11 donner le bonjour aux copains et casser une petite croûte avec mon copain JiBé. Si Gervais du GAAC est sur place, nous irons boire avant une petite bière bien fraîche à son camping-car. Je signale à tous que c'est le seul camping-car de France doté d'une pompe à bière réfrigérée extérieure.... Uniquement pour cela, il vous faut aller à Valdrôme!
  10. Bon diou! Casser la merveilleuse machine à photons de Xavier? Mais cela m'est EXCLUSIVEMENT réservé!!!!!!!!!!!!!!
  11. A peine rentré d’Anjou, je file dans mon bureau allumer l’ordinateur, cet appareil qui me relie en temps réel au monde entier. Je n’ai pas la chance d’avoir pu l’utiliser à Saint-Clément-des-Levées car il n’y a aucune couverture 3 ou 4 G en fonctionnement malgré les indications portées par l’opérateur Orange sur son site public d’information… Le site Internet de mon club Quasar 95 m’informe qu’une sortie d’observation est prévue le vendredi 27 juillet, avec même un pique-nique sur notre terrain de Frouville. Je m’y inscris immédiatement. En plus, nous aurons peut-être la chance d’y voir la fin de l’éclipse de Lune, prévue vers 23 heures. Les éclipses totales de Lune ne sont pas fréquentes. La prochaine se produira le 21 janvier 2019. Patrice nous a posté sur le forum une suite d’images prévisionnelles couvrant l’ensemble de la totalité. Pourquoi ne ferai-je pas un tel défilé de dessins montrant la fin de la totalité ? Impossible pour cette séquence de dessiner en temps réel l’ombre et la Lune dans sa globalité. Il me faut la dessiner avant, puis sur le site ne traduire sur mon dessin que l’évolution de l’ombre brune qui s’estompera au fil du temps. Sur l’ordinateur, j’ouvre Stellarium et je dessine ce que je vois en ayant bien soin de paramétrer la date et l’heure de l’évênement. Une petite inversion avec Photofiltre et voilà le résultat des courses. Mon dessin en négatif, réalisé à partir de l’image donnée par Stellarium pour 23 heures. En plus, comme je dessine en négatif, le brun sera traduit du vert pâle pour le brun foncé, au bleu pour le brun clair… Pas si facile que ça à gérer. Et je n’ai plus le temps de m’entraîner. Juste le temps de rechercher ma boite de crayons pastel à l’huile, car pour le dégradé de couleur je vais enfin utiliser la petite boite offerte en cadeau par ma belle-fille Cathy. Son nom d’artiste : Contesse Ka, mais uniquement si vous aimez le sexe, le morbide et l’insolite. On est jamais reconnue par les sien, vous dirait-elle !!! Chimiothérapie adjuvante ??? – dessin de Contesse Ka. Le 27 juillet est une date qu’il me faut rappeler à JiBé. Il vient de faire le 13 juillet aux RAEA de Clamensane un exposé sur «Van-Gogh et la lumière venue du ciel». Or Van Gogh s’est tiré une balle dans la poitrine le 27 juillet 1890 et il faut que je lui prépare une petite narration perso pour lui raconter cet instant fatal pour l’artiste. Un artiste que mon ami affectionne particulièrement. Van-Gogh sur son lit de mort à Auvers – Peinture du docteur Gachet (Paul Van Ryssel) Crédit photo : Musée d’Orsay. Le rencart pour l’observation est fixé à 20 heures. A 19h30, grondements de tonnerre et ciel partiellement couvert. La température chute brutalement de 36 à 28°C. Un petit coup d’œil sur le site météo satellite de SAT 24… Cela ne promet rien de bon, mais il y a quelques trous dans la couverture nuageuse. Je prépare mon matos et ma boustifaille,… sans oublié le frais rosé d’Anjou mis à refroidir au réfrigérateur. Avant de partir, je regarde les dernières nouvelles sur le forum du club. Bon Yeu ! Criss de Criss !! Les potes font faux bond et annulent l’observation. Par dépit, je leur réponds : « Faites ch.. les copains! Un peu de bruit et tout le monde décanille! Qui a regardé SAT24 avant de prendre la poudre d'escampette? Bon, l'astro...l'éclipse...la bouffe...on s'en fiche... Mais les bisousssss? Aucune humanité avec les p'tits vieux en manque d'amour dans c'club!!!! Pour la peine, je vous prépare un CROA pas piqué des vers... de Terre, car pour la Lune, c'est cuit! En plus, en punition, je vais vous le diffuser sur AstroSurf ! ». Heureusement, quelques minutes plus tard, Patrice répond que quel que soit le temps, il sera sur place pour l’événement. Juste le temps de manger, car le pique-nique sous la flotte qu’il vient de commencer à tomber n’est pas ma tasse de thé, et j’embarque mon matériel de dessin dans ma B.M (*). On ne sait jamais ! Sur place, il n’y a personne, hormis Jean-Claude du club Orionis, qui vient juste d’arriver. Où sont-ils mes potes de Quasar ? Un petit coup de téléphone portable à Patrice… Ils sont un peu plus loin sur le plateau, à l’arbre… Mais lequel ? Il y en plusieurs à l’horizon. Il faut traverser en voiture à travers champs. Jean-Claude avec sa voiture surbaissée décline l’invitation et me voilà parti seul à la recherche des copains. Une lumière blanche scintille au loin. Ils me font signe. J’arrive! Mon éclipse du 27/07/2018, telle que j’aurais pu la voir, si…. Il y a foule, une bonne dizaine de quasariens et quasariennes. Ah ! Que de bisousss à donner et surtout à recevoir. Que du bonheur ! Les quelques trous dans les nuages ne nous permettront pas de voir l’éclipse. Mais Patrice et Kiki auront du grain à moudre pour essayer de saisir au vol les magnifiques éclairs qui sillonnent parfois le ciel et embrasent les nuages d’une lueur blafarde et fugitive. A 23h15, il n’y a plus d’espoir pour visualiser cette éclipse. Je regagne ma B.M. et m’en retourne à Auvers. (*) Surnom de Bétaillère de Merde donné à mon Kangoo par mon épouse!
  12. 11ème MégaStarParty à Triel

    Merci au CAY d'organiser cette sympathique réunion entre pros, grand public et amateurs. Vos conférences sont toujours au top et toujours accessibles aux non-initiés. J'espère bien que mon club (Quasar95) y sera encore invité pour y tenir un stand.
  13. 28ème Nuit Noire du Pas-de-Calais

    La 28ème Nuit Noire du Pas-de-Calais aura lieu le samedi 18 novembre prochain, au lycée agricole de Radinghem, près de Fruges. Le tarif est le suivant : 12 € par personne pour ceux qui dorment sur place (précisez si vous avez besoin d'une chambre pour couple et/ou gros ronfleur) et 3 € pour ceux qui participent uniquement à la soirée. Le GAAC ne gagne rien dans l'affaire. Ce que l'on vous demande est uniquement consacré à couvrir ce que nous demande le lycée pour la location de la salle et des dortoirs. Règle du jeu : chacun amène de quoi nourrir les autres : des tartes, des quiches, des salades qui se partageront entre les participants. Les oculaires écossais, belges ou bordelais sont aussi fort appréciés... Pensez à apporter rallonges électriques ou batteries pour être autonomes. L'éclairage du lycée est bien sûr coupé et celui du village disparaît à 22 heures. Si la météo venait à être couverte, le rendez-vous serait maintenu. Vous pourrez alors apporter de quoi alimenter les échanges : classeurs à dessins, astrophotos, exposés, conférences, etc… Au plaisir de vous retrouver très bientôt à Radinghem. Inscriptions jusqu'au dimanche 12 novembre auprès de Simon Lericque : simon.lericque@wanadoo.fr
  14. La 28ème Nuit Noire du Pas-de-Calais aura lieu le samedi 18 novembre prochain, au lycée agricole de Radinghem, près de Fruges. Le tarif est le suivant : 12 € par personne pour ceux qui dorment sur place (précisez si vous avez besoin d'une chambre pour couple et/ou gros ronfleur) et 3 € pour ceux qui participent uniquement à la soirée. Le GAAC ne gagne rien dans l'affaire. Ce que l'on vous demande est uniquement consacré à couvrir ce que nous demande le lycée pour la location de la salle et des dortoirs. Règle du jeu : chacun amène de quoi nourrir les autres : des tartes, des quiches, des salades qui se partageront entre les participants. Les oculaires écossais, belges ou bordelais sont aussi fort appréciés... Pensez à apporter rallonges électriques ou batteries pour être autonomes. L'éclairage du lycée est bien sûr coupé et celui du village disparaît à 22 heures. Si la météo venait à être couverte, le rendez-vous serait maintenu. Vous pourrez alors apporter de quoi alimenter les échanges : classeurs à dessins, astrophotos, exposés, conférences, etc… Au plaisir de vous retrouver très bientôt à Radinghem. Inscriptions jusqu'au dimanche 12 novembre auprès de Simon Lericque : simon.lericque@wanadoo.fr
  15. Rien sur le RAP ?

    Tout à fait d’accord avec Kantaro. Les RAP, c’est d’abord une organisation irréprochable. Et pour la restauration… c’est également vrai car c’est bien aussi la première fois depuis longtemps que j’ai eu du mal à entretenir mes 130 kg de muscles rouges, forgés à l’enclume de l’oculaire de 75! Les anciens combattants y sont peut-être moins nombreux (c’était ma première visite et je ne peux juger), mais je n’ai ressenti aucune ségrégation ou «chapelle». Avec le système de badge, tout le monde s’appelle par son prénom et se tutoie allégrement, de 7 à 97 ans, ce qui rapproche obligatoirement les individus. Et avec un sourire, les murs de toutes les chapelles s’effacent pour ne laisser place qu’à notre passion commune de l’astro. Je n’ai pas aimé : j’ai adoré cette ambiance! Notre grand Serge (le Kanak) m’avait dit un jour étonné : «Tu ne connais pas Lasilla ??». Maintenant je connais… et j’ai même goûté à sa célèbre et excellente soupe aux choux, qui serait capable de réchauffer un cadavre de la tête aux doigts de pieds! Avec le froid et l’humidité qu’il faisait sur le terrain… elle ravigota le vieil animal que je suis et à elle seule mérite presque qu’on aille aux RAP! Donc, pour moi aussi, l'année prochaine, la question ne se pose même pas, si je suis toujours en vie, j'y serai!