Discret68

Membre
  • Compteur de contenus

    932
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2
  • Last Connexion

    Soon available - 49514

Tout ce qui a été posté par Discret68

  1. Je continue l'apprentissage des poses courtes

    Trier selon quel(s) critère(s) ? FWHM ou autre ?
  2. Je continue l'apprentissage des poses courtes

    Comme tu l’as vu sur NGC891 dont j’ai tiré le portrait en 2400 poses de 5s, il m’a fallu 72h pour le pré-traitement Sinon, pour quelles raisons fais-tu des poses de 5s et pas de plus longue durée ? En clair, quels sont les avantages ou intérêts que tu as identifié en faisant ces poses de 5s ? C’est une question très ouverte
  3. M101 - La belle du jour

    Merci à tous pour vos commentaires encourageants.
  4. NGC891 au newton de 300 et poses "relativement" courtes

    Salut Christian Certainement, mais je manque de méthode pour arriver à mettre en œuvre ta préconisation Oui, mais est-ce que ces 5s intègrent la totalité du seeing dans tous les cas ? Ce serait quand même le comble du hasard que mes poses de 5s présentent une FWHM plus faible que les autres à 30 secondes ! D'un autre coté, ce n'est pas un seul test qui peut faire foi. Certes, mais selon quels critères je pourrais décider de m'en passer ? Mon ciel est quand même relativement lumineux et plus particulièrement dans certaines zones. Alors, quand je fait une séquence qui dure plus de 6h, je vais passer dans des zones dont le fond de ciel est évolutif. La règle des 3 sigma est toujours en vigueur puisque j'en ai parlé un peu plus haut. Elle n'est pas caduque de nos jours. Et comme je l'écrivais également, que ce soit avec la règle des 3 sigma ou avec l'extension de NINA qui permet de déterminer un temps de pose optimal à partir des caractéristiques réelles du setup (mesurées avec SharpCap), j'arrive dans tous les cas à des temps de pose inférieurs à 30s avec le filtre IDAS LPS-D2. Il est même arrivé dans certains cas (assez rares quand même) que NINA me propose un temps de pose de 3s !!! Dans presque tous les cas, je me cale à 30s avec ce filtre, histoire de "standardiser" mes temps de pose pour les darks, bien que certains disent ne plus faire de darks ni bias avec les CMOS récents. Mais là, je ne peux pas remettre en cause ce type d'approche car mes connaissances dans ce domaine ne me le permettent pas. Dans quelques cas (M42, M45,..), il faut réduire considérablement le temps de pose à moins de 5s car à cette durée, certaines zones sont saturées. L'autre levier étant la réduction de la valeur de Gain pour récupérer de la dynamique. Voilà par exemple ce que Siril me donne sur une des étoiles des Pléiades avec une pose de 1s au Gain de 158 avec la 2400MC et le filtre LPS D2. Comme dit, il faut diminuer la valeur de Gain pour récupérer de la dynamique. Et puis j'en conviens, on peut accepter une certaine saturation au niveau des étoiles ! Autre exemple avec M42. Avec un filtre IDAS NB1 qui nécessite généralement des temps de pose de 2 à 3 fois ce qui est calculé avec le LPS-D2, les étoiles du trapèze sont saturées, mais quand même discernables sur le fond de la nébuleuse. Ici, je suis à 8s de temps de pose ! C'est sûr qu'avec la 2400MC, les temps de pose n'ont rien à voir avec mon ancienne caméra équipée d'un KAF8300 Toujours avec le filtre NB1, à 2s de temps de pose, le rouge n'est plus saturé au niveau des étoiles du trapèze :
  5. Cherche conseil de traitement pour M57

    Je vais tenter cette méthode pour voir si cela répond à la difficulté. Merci pour le conseil. Je pense que ça va être coton vu le peu de différence de luminosité par rapport au fond de ciel. Vu que je n'utilise pas Iris, je ne vais pas me lancer dans cette voie. Merci quand même
  6. NGC891 au newton de 300 et poses "relativement" courtes

    En ce qui me concerne, je vois plusieurs raisons (bonnes ou mauvaises) : - Ma RAF a un carrousel à 5 places et toutes sont occupées (obturateur pour darks, LPS-D2, NB1, NB3 et Antlia tri-band nouvellement acquis pour essais), donc pas de vide pour le moment pour du "sans filtre". Et vu que je suis en fixe, pas de souhait de ma part d'aller modifier la configuration. - Cet essai ne sera probablement pas reconduit compte-tenu de ce que ça génère en terme de complexité de traitement. A ce titre, j'avais commencé l'empilement sous Astro Pixel Procssor et que j'avais des problèmes de place dispo sur le SSD, j'ai basculé sous Siril pour tester. Et là, j'ai pu remarquer que Siril limite le nombre d'images à environ 2040. Vu que j'avais 2400 images sur une seule nuit, je suis passé à nouveau sous Astro Pixel Processor avec un SSD de 4To et en "croppant" les images pour en réduire la durée de traitement. - Mon ciel est bien pollué et le gradient est assez important en fonction des zones visées, notamment lors du suivi sur la nuit. - J'avoue ne jamais m'être posé la question sur l'utilité ou non d'un filtre anti-PL lorsqu'on fait de la galaxie en pose courte. Par ailleurs, de toutes les discussions que j'ai parcouru, je n'ai jamais vu ce point abordé (filtre ou pas en fonction du type d'objet, de la durée des poses et de la présence ou non de PL). Si tu as des références, je suis preneur
  7. NGC891 au newton de 300 et poses "relativement" courtes

    Salut Franck Il y a au moins 2 éléments de réponses à ta question. Si effectivement la 10Micron tient allègrement les poses de 300s, cette durée n'est pas forcément optimale pour la qualité des images. Dans NINA, il y a une extension qui permet de déterminer le temps de pose idéal et ce en fonction de l'équipement utilisé, notamment sur la base des caractéristiques réelles de la caméra. Cette extension s'appuie sur les résultats de tests réalisés avec SharpCap. J'ai fait les tests en question avec SharpCap pour la 2400MC qui est sur le newton de 300 et pour la 2600MC qui est sur la lulu de 80. Les résultats obtenus sont conformes aux spécifications annoncées par ZWO et si on compare les graphiques obtenus avec SharpCap avec ceux de ZWO, c'est identique. Il était important pour moi de m'assurer que je ne partais pas avec des valeurs erronées dans NINA. Bref, dans NINA, on lance la procédure (en clair, on fait une pose de x secondes, au choix) et le temps de pose "optimal" est déterminé. Avec le newton de 300 qui a quand même une bonne surface de collecte et la 2400 qui est très sensible de par la taille de ses pixels, NINA n'annonce systématiquement un temps de pose bien inférieur à 30s avec le filtre LPS-D2. A titre de comparaison, la même procédure réalisée avec la lulu de 80 et la 2600MC me donne un temps de pose "optimal" de plus de 300s, ce qui est cohérent avec ce que tu réalises avec ta TSA120. Il y a également la "règle des 3 sigma" évoquée par Colmic sur WA. En faisant les mesures telle que préconisées, j'arrive grosso modo aux mêmes résultats. Je ne vais pas reprendre les explications qui amènent à ces démarches, je me contente d'appliquer les principes évoquées qui sont cohérents. De plus, poser plus longtemps avec la 2400MC amène très rapidement à une saturation des étoiles ou des zones très lumineuses. A titre d'exemple, sur les Pléiades, les étoiles principales sont saturées à moins de 5s si je reste au gain de 150 (équivalent Gain 100 pour la 2600). Idem pour le cœur de la nébuleuse d'Orion. Dès que possible pour faire de nouveaux tests, je mettrai le Gain à 0 pour récupérer de la dynamique et voir ce que je peux faire en temps de pose. Mais la problématique de saturation se pose D'une manière générale, je me cantonne à des poses de 30s avec le filtre LPS-D2. Le temps de pose total reste bien évidemment l'objectif principal. Alors oui, ça fait beaucoup d'images à traiter. Comme Haltea le souligne, je voulais également faire le test afin de vérifier/valider l'intérêt des poses plus courtes pour avoir un gain sur la FWHM. En Plaine d'Alsace, force est de constater que le ciel n'est pas bon du tout. Les étoiles scintillent toute l'année d'une manière assez importante. Et effectivement, cet essais avec des poses de 5s montrent un gain sur la FWHM des images. Il faudrait que je fasse d'autres essais afin de confirmer cette approche. L'idéal serait très certainement de descendre encore au niveau temps de pose, mais là , .... on passe en vidéo.
  8. NGC4565 et ses copines

    Bonjour à tous Ayant repris le traitement d'images après 2 ans d'abstinence , voici la première du lot à paraitre. Il s'agit de la bien connue NGC4565 qui se situe à environ 38 millions d'année-lumière de notre modeste planète. Il y a 240 poses de 120s réalisées avec mon newton de 300 en f/d4 sur une monture 10Micron GM2000HPS. La caméra est une ASI2400MC et le filtre utilisé est un IDAS LPS-D2. A noter que ce filtre a une forte tendance à créer des reflets au niveau des étoiles très brillantes. Un petit coup de CloneStamp sur une version StarNet a permis de supprimer ces halos disgracieux. Le acquisitions ont été réalisées à l'aide de NINA dans mon abri 100% piloté à distance et en tout automatique. Le pré-traitement et l'empilement ont été réalisés avec AstroPixelProcessor (APP). La première phase du traitement a également été effectué avec APP. Quelques reprises sous PIX, notamment avec un "petit" coup de BlurXterminator et un ajustement des courbes de niveau. Voici le champ complet : La version annotée pour y repérer les petites copines, notamment NGC4562 située également à 38 millions d'année-lumières et NGC4555, beau coup plus lointaine à 334 millions d'année-lumières. Un petit crop sur NGC4565 : La courbe de suivi de la FWHM sur les 240 poses : Je suis en moyenne à 4". Il faut dire que sous mon ciel en Plaine d'Alsace, il est très rare que je descende en dessous de cette valeur. Voilà, si vous avez des commentaires ou des conseils, je suis à l'écoute. Jean-Pierre
  9. NGC4565 et ses copines

    Merci @danielo et @astrogatel J'ai des branches d'araignée en acier inox poli de 1mm d'épaisseur, ce qui permet d'éviter les aigrettes sur la majeure partie des étoiles. Les aigrettes n’apparaissent que sur les étoiles très brillantes. J'ai également des masques anti-aigrettes qui se clipsent sur les branches de l'araignée, mais qui ne sont pas en place pour le moment.
  10. NGC4565 et ses copines

    Oui, je confirme. Et chez moi, c'est souvent pire que ça. Toute l'année, les étoiles forment une guirlande de Noël qui clignote en permanence. Je note. J'attends d'éventuelles remarques complémentaires pour passer à la V2. Il y a presque toujours une couche de ..... brume, pollution, .... bref, de la cochonnerie qui recouvre la plaine. On ne la voit pas quand on est en bas, mais dès qu'on monte un peu en altitude sur les contreforts vosgiens, on voit bien cette couche grise qui recouvre la plaine : Merci à @XavS, @ALAING et à ceux qui ont "liké".
  11. Bonsoir tout le monde Suite aux informations parues lors du JT de ce midi sur la présence d'aurores boréales visibles sous nos latitudes, j'ai parcouru les images de ma allsky et bonne surprise, il y a effectivement la présence visible d'une aurore boréale au Nord. Malgré la présence importante de nuages, la zone est visible. Je suis dans la région de Colmar dans le 68. C'est loin d'avoir l'esthétique des photos prises par @frank-astro . Mais bon, ça laisse toujours un petit souvenir de l'événement : Jean-Pierre
  12. Aurore boréale capturée par la allsky

    Je fais une petite digression par rapport à mon sujet originel, mais comme je disais, on peut identifier un petit bolide qui passe par là avec la allsky,. Et bien justement, je pense qu'un petit est bien passé dans le ciel à 19h17. Il n'y a rien sur les images avant et après. Et vu la trace, il n'y a pas trop d'équivoque :
  13. Aurore boréale capturée par la allsky

    Vu la faible luminosité de cette aurore visible sur l’image caméra, je ne suis même pas convaincu qu’elle était visible à l’oeil nu.
  14. Aurore boréale capturée par la allsky

    Merci. Il et vrai que la visu du time laps de la allsky est une activité quotidienne. Si besoin, ouverture des poses unitaires pour pouvoir analyser plus précisément les images. Cela m'a permis de découvrir ça et là, un petit bolide qui passe
  15. Bonjour à tous Je viens faire appel probablement à une très petite partie des utilisateurs de NINA. Je dispose d’un CloudWatcher Lunatico depuis des années dans mon observatoire en remote …. quelque part dans mon jardin pas si grand que ça Les différents setups sont entièrement pilotés à distance, intégrant notamment tout le repli du matériel en automatique en fin de séquence acquisition. Il n’y a en fait qu'un maillon de cette chaine que je ne maitrise pas du tout car je ne l’ai jamais mis en œuvre. Jusqu’à présent, je lance toujours mes séquences lorsque les prévisions météos annoncent un ciel dégagé sur la nuit. Par contre, avec des épisodes de mauvais temps comme on en rencontre assez souvent, il y a parfois quelques opportunités à saisir. Un de ces derniers soir, j’ai ainsi faire une séquence de 2h de durée. Ce n’est pas beaucoup, mais si j’arrive à en faire plusieurs, je serai bien content et ça me permettra d’avoir du grain à moudre. De plus, je ne cherche pas à profiter des différents « trous » de nuages qui pourrait se présenter durant la nuit, mais uniquement de replier le matériel une fois pour toute dès que des nuages pointent le nez. Pour l'anecdote, le soir où j'ai pu lancer une séquence en début de soirée, Météoblue annonçait ds passages nuageux mais pas de pluie durant la nuit. Au bout du créneau de 2h dont j'ai pu profiter, j'ai préféré replier le matériel plutôt que de prendre des risques, malgré l'annonce de trouées annoncées. Et fort heureusement, car lorsque j'ai regardé le time lapse de la nuit de la allky, il avait bien plu Et c’est bien le Cloudwatcher qui peut rentrer dans la boucle de commande. J’ai installé le driver ASCOM du CloudWatcher, sachant que ce boitier est connecté et géré par un autre ordinateur. Il faut juste aller récupérer le fichier dont le driver à besoin sur l’ordi de gestion du CloudWatcher. Jusque là, tout fonctionne dans NINA, l’état sûr ou non est bien rapatrié conformément aux critères spécifiés dans le CloudWatcher : Maintenant, je voudrais utiliser cet "état" dans le séquenceur de NINA. Concernant les moniteurs de sécurité, il n’y a manifestement qu’un seule commande à utiliser « Wait until safe ». Cette commande dispose de 2 paramètres : nombre de tentatives et action en cas d’erreur. De cette dernière, je traduis « État non sûr » rencontré ! Dans ce contexte, il me semble logique qu’il faut choisir l’option « Passer aux instructions de fin de séquence » qui contient toutes les commandes de repli des équipements. Là ou je ne suis sûr de rien, c’est à quel endroit de la séquence il est préférable/nécessaire de placer cette commande ? D’autre part, je souhaiterais que le repli ne s’effectue pas dès la 1ère détection de nuages, mais après quelques mesures de confirmation. Cela est-il possible ? C'est peut-être le rôle du critère "Nombre de tentatives". Voici ce que j’imagine comme « premier » essai de séquence intégrant le CloudWatcher. J’ai simplement insérer la commande « Wait until safe » dans la partie « Instructions d’imagerie de la cible ». J'ai mis arbitrairement 5 dans nombre de tentatives sans vraiment savoir ce que ça implique. Est-ce que l'indicateur est testé 5 fois de suite ? Si l'état est vu "sûr" dès le 1er test, on continue directement la séquence ? et si au bout de 5 tests, l'état n'est pas "sûr", on va directement en fin de séquence ? Et combien cela prend t'il de temps ? : En fin de séquence, j’ai ajouté un "jeu d’instruction séquentiel" qui effectue le repli en 2 phases via des scripts VBS, qui sont totalement indépendant de NINA, hormis leur lancement : - Déconnexion de la monture pour éviter toute commande intempestive. - Script pha01 : mise en position vertical du tube pur fermeture de l’obturateur, mise en position park de la monture, fermeture du toit, mise à l’arrêt de la GM2000 puis coupure de l’alimentation de la monture - Réchauffement de la caméra. - Déconnexion de tous les équipements. - Script pha02 : coupure des alimentations des équipements du train optique. Voila, si vous pouviez me donner votre avis sur le sujet. Merci à vous Jean-Pierre
  16. Aurore boréale capturée par la allsky

    Merci à tous, mais je n’y suis pas pour grand chose. C’est la allsky qui a tout fait alors qu’elle est en train de se les peler dans le froid
  17. Aurore boréale capturée par la allsky

    En fait, hier soir à 18h14, en jetant un coup d’œil sur le suivi allsky, j'ai vu une légère trace rouge sur l'image. Sur le moment, je me suis demandé ce que ça pouvait être, sans aller plus loin. D'autant que je m'attendais absolument à la présence d'une aurore boréale. Le phénomène s'est manifestement amplifié par la suite. Ce soir, je surveille d'un peu plus près, histoire de peut-être assisté de nouveau à ce magnifique spectacle, mais avec la couverture nuageuse du moment, dur dur !
  18. Logiciel CollimationCircles

    Petit complément dans la réflexion ; l'OCAL, que j'ai déjà testé en réel, dispose d'un objectif dont la focalisation est motorisée, ce qui permet de faire la netteté sur les différents constituants du train optique, en partant du porte-oculaire jusqu'aux branches de l'araignée. Les différentes mises au point sont nécessaires pour faire un travail propre. Refaire la manip avec une caméra équipée d'un objectif à focalisation manuelle nécessite de retirer x fois la caméra du PO au fil des itérations nécessaires, qui peuvent s'avérer nombreuses dans certains cas. Je pense qu'on en arrive vite à saturation, à moins de repérer les points de focalisation clés pour éviter de trop perdre son temps. Pour les plus bricoleurs, il y a également la possibilité de créer une mise au point manuel à l'extérieur de l'adaptateur de caméra sur le PO. Cela permet d'éviter les x démontages. Autre point : le développeur préconise une caméra PI HQ. L'inconvénient est que cette caméra est à raccorder sur un RPI, qui doit lui même est connecté à un moniteur "simple". Avec une caméra "standard" (ASI ou autre), il est possible de la raccorder directement sur l'ordi utilisé pour l'astro. En pesant les avantages et inconvénients du système, je ne suis pas convaincu que le système soit bien rentable par rapport à un OCAL, le programme qui dessine les cercles à l'écran n'étant qu'un des maillons d'une chaine un peu plus complexe. Il n'y a qu'un seul cas de figure (à mon sens) où on peut utiliser une caméra d'acquisition sans objectif (celle du setup) avec des cercles dessinés à l'écran, c'est lorsqu'on défocalise une étoile pour faire la collimation. Dans ce cas, on trace 2 cercles qu'il représente les parties extérieure et intérieure du donut que représente l'étoile défocalisée. Sur ce point, il était possible de charger sur le site de Pierro-Astro un petit logiciel qui permettait de tracer des cercles concentriques à l'écran, justement pour faire de la collimation. Je n'ai pas vérifié, mais ce petit programme est peut-être toujours disponible. Je l'utilisais à l'époque ou j'effectuais la collimation de mon Meade RCX400 qui disposait d'une lame de correction motorisée (3 moteurs) pour faire la MAP ou la collimation. C'était une autre époque.
  19. Logiciel CollimationCircles

    J’ai été voir la discussion sur cloudynight mais je n’ai rien trouvé d’explicite sur l’utilisation des cercles. De fil en aiguille, je suis allé sur le site de Saimons Astronomy. Et là, bingo, on finit par comprendre comment ces cercles peuvent aider à la collimation. Sans ce qui suit, le tracé de ces cercles n’a aucune utilité ! En fait, il faut utiliser un Raspberry Pi avec une caméra Pi HQ avec son objectif. La caméra équipée se place sur le porte oculaire et à partir de là, on peut effectuer la collimation. Le principe est le même que dans l’utilisation d’un OCAL. Il est important que le support de la caméra, qui se place dans le PO soit parfaitement fabriqué car tout défaut va entraîner un défaut de collimation.
  20. Fonctionnement camera refroidie

    Ben si, tu vas sur cette page du site ZWO et tu trouveras les explications : https://i.zwoastro.com/zwo-website/manuals/ZWO_Clean_Camera_And_Redry_Desiccant_Quick_Guide.pdf Par contre, il n’y normalement pas lieu d’intervenir car la buée se dépose généralement côté extérieur de la vitre de protection du capteur, zone qui est soumise à l’humidité ambiante et donc au risque avéré de condensation. Certaines caméras sont maintenant équipées nativement d’une résistance pour éviter le phénomène. Avant d’ouvrir la caméra, il faut constater visuellement le dépôt de buée à l’intérieur du boîtier. Pour réduire le risque de condensation , il est préférable de moins descendre en température. -10° est une température suffisante pour ce type de capteur CMOS. Ce n’est plus la peine de descendre plus bas comme c’était le cas avec les CCD. Et comme dit plus haut, avec une baisse de 35° annoncée par ZWO (pas tout à fait atteignable de ce que j’ai pu constater avec mes caméras 2400 et 2600), en travaillant à -10°, tu auras plus de chance de pouvoir descendre à cette température en été, ce qui permet également d’avoir des bibliothèques de darks et bias à une seule température. Soit également conscient que la condensation peut se produire sur les nombreuses surfaces du train optique (réducteur optique, correcteur, lentilles, miroir secondaire, ....). Quand le phénomène se produit, il faut le localiser afin de mettre en œuvre la « contre-offensive » adaptée Concernant la réalisation des flats en automatique avec NINA, je confirme que ça marche très bien, contrairement à SGP qui n’y arrivait pas avec certains filtres.
  21. Astrophoto, matériel, et... observatoire !

    Vu que tu as une dalle en béton, le mieux ne serait-il pas de couler un pied béton ? Pilier qui serait plus rigide qu'un tube métallique. Il "suffit" de percer 4 trous dans la dalle pour y sceller chimiquement des fers tors, puis de couler un pilier en béton dans un tube PVC de 200 à 250mm de diamètre. La hauteur du pied prenant en compte la hauteur de la monture et du tube à l'horizontal avec une marge pour la platine de fixation et pour changer éventuellement de diamètre du newton. Le seul inconvénient aujourd'hui est que tu n'es pas en remote et un pied solidaire de la dalle transmet les vibrations. Il faut lancer la séquence et ne plus intervenir dans l'abri sauf motif impérieux. En général, on désolidarise la fondation du poteau de la dalle, ce qui est le cas chez moi. J'avais testé la propagation des vibrations. entre dalle et pilier et entre pilier et équipement astro. J'avais lancé une acquisition et je déplaçais la monture à basse vitesse de manière à avoir un filé d'étoiles. Je montais sur une chaise et je sautais sur la dalle. Aucune trace de vibration au niveau du filé d'étoiles. Par contre, donner un petit coup avec un doigt sur le pilier se voyait clairement sur le filé d'étoiles, un bel encéphalogramme ! Un des intérêts d'un abri est de pouvoir l'utiliser (si volonté) en remote. Je suppose que pour l'électricité, il faut que tu creuse une tranchée. Il serait bon de passer une gaine supplémentaire afin d'y passer un câble Ethernet. C'est toujours plus facile à faire maintenant même si tu ne l'utilises pas immédiatement.
  22. Astrophoto, matériel, et... observatoire !

    Cela fait depuis 2016 que je dispose d’un abri à toit roulant. L’ensemble du matériel y est conservé depuis et je n’ai jamais eu de problème (cosmétique ou fonctionnel). Il est important que l’abri soit ventilé en permanence pour éviter une trop forte humidité. Sur chaque face de l’abri, j’ai une grille de ventilation diamètre 100 en partie basse. De plus, avec le toit roulant, il y a un jeu d’environ 15mm sur toute la périphérie. Vu que j’ai plusieurs capteurs de température et hygrométrie, même en cas de pluie de longue durée, je ne monte jamais au delà des 80% d’hygrométrie dans l’abri, ce qui évite le risque de condensation. Dans ce cas de figure, il ne faut surtout pas mettre une bâche sur l’équipement au risque de confiner l’humidité avec dépôt de rosée. J’avais installé une bouche avec ventilateur électrique sur une des faces de l’abri, mais ça ne changeait absolument rien au niveau de l’hygrométrie. Concernant le design de ton abri, il est effectivement bien sympathique. Par contre, j’imagine que tu a un cône de visée relativement réduit côtés Est et Ouest. Tu pourrais récupérer un bon paquet de degrés en augmentant la hauteur du pied. Il faudra néanmoins placer le tube en positon horizontale pour fermer l’abri.
  23. Une nouvelle allsky en service

    Je me demande si le fait d'utiliser openweathermap est vraiment pertinent. Pourquoi ne pas utiliser un deuxième BME280 pour avoir les valeurs locales à l'extérieur afin d'être totalement autonome ?
  24. Une nouvelle allsky en service

    Mon fils a habité en Bretagne pendant 1 an dans une maison ancienne, c'était pareil, ciré et bottes aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur C'était la galère pour faire sécher les habits à l'intérieur. OK, mais il y a un petit problème : lorsque je regarde ton suivi de valeurs, le chauffage se met en route à 23h25 (j’arrondis pour simplifier), la température est de 21° et le point de rosée à 16°, ce qui fait 5° et pas 3° comme tu l'écris, mais bon, à voir. A 23h46, la chauffe s'arrête et la température est de 43°, le point de rosée à 36°. L'écart de température mesurée est de 22°, ce qui est énorme ! Il y a bien longtemps que la chauffe aurait dû arrêter. A moins que ce soit toi qui mette en route et arrête la chauffe et pas le programme pour le moment.
  25. Une nouvelle allsky en service

    Effectivement, mon ASI120MM qui est restée durant 6 ans sans broncher dans la allsky a perdu de sa jolie robe rouge : Et après cette durée, la caméra fonctionne toujours. C'est quand même du bon matos, d'autant que le capteur monte encore plus en température que l'air ambiant. Je crois me rappeler avoir vu le capteur à plus de 60° en période de forte chaleur Je l'ai remplacé par une 224MC qui dormait dans son carton, pour avoir une image en couleur (plus esthétique qu'utile) mais c'est quand même moins sensible qu'une caméra NB.