jackbauer 2

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Tout ce qui a été posté par jackbauer 2

  1. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    "...Astro continue de chercher, cette licence FAA pour le vol Starship 3 doit être quelque part par ici !..."
  2. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    D'après Musk le 3ème vol est pour la fin de la semaine, en fonction de la météo (donc peut-être pas pour jeudi comme annoncé) Il espère 6 (six) autres vols pour cette année... ()
  3. observatoire les makes à la réunion

    J'y suis passé en 2016 avec l'AFA pour l'éclipse annulaire ; J'avais également remarqué que le site de l'observatoire n'était pas idéal mais les gens du (sympathique) staff m'ont répondu que l'endroit devait rester accessible pour recevoir le public. ça ne serait plus le cas s'ils déménageaient à Mafate par exemple...
  4. Le projet était connu depuis quelques années, mais cette fois les chinois officialisent leur mission de retour d' échantillons de la planète rouge. Lancement prévu en 2028 et retour des échantillons en 2030, soit un an avant les américains et européens. En cas de succès, et si les délais sont tenus, l'Empire du Milieu en tirerait un immense prestige et une "grande première" dans le domaine spatial... https://spacenews.com/china-is-planning-a-complex-mars-sample-return-mission/ La Chine planifie une mission complexe de retour d’échantillons sur Mars La Chine travaille sur une mission complexe visant à collecter des échantillons de roches martiennes et à les livrer sur Terre en s’appuyant sur les succès des récentes missions lunaires et martiennes. La mission, susceptible de s’appeler Tianwen-2, pourrait être lancée dès 2028 dans le but de renvoyer des échantillons vers 2030. Une telle mission n’a jamais été tentée auparavant. Une présentation de Zhang Rongqiao, concepteur en chef de la mission Tianwen-1, au forum sur l’espace lointain à Shenzhen le 18 octobre, indique un changement dans le profil de la mission d’un lancement unique à l’utilisation de deux lancements dans la même fenêtre de lancement. Des déclarations antérieures sur la mission suggéraient d’utiliser une seule future fusée super lourde Longue Marche 9. Au lieu de cela, la mission utilisera probablement les lanceurs Longue Marche 3B et Longue Marche 5. La présentation de Zhang indique que la Longue Marche 3B lancera un atterrisseur et un véhicule d’ascension dans un véhicule attachée à un module de propulsion, l’orbiteur et la capsule de rentrée seront lancés avec la Longue Marche 5. L’ambition de la Chine de mener à bien cette mission sans précédent a été énoncée précédemment et a été incluse dans les plans de développement de l’Administration spatiale nationale chinoise pour la période 2021-2025. La mission aurait récemment passé un examen important et pourrait, potentiellement, livrer à la Terre les premiers échantillons de roche échantillonnés de Mars. Une telle mission aurait une valeur scientifique énorme, fournissant des informations sur la composition et la géologie de Mars et peut-être même des preuves de vie telles que des fossiles ou des biosignatures. Cependant, il y a un concurrent de premier plan dans ce qui pourrait être considéré comme une course aller-retour vers Mars. La NASA et l’ESA collaborent déjà pour mener une mission de retour d’échantillons martiens. Le rover Perseverance a atterri sur Mars en février, et en septembre a recueilli les premiers échantillons pour une éventuelle livraison ultérieure sur Terre. Les lancements d’un rover dirigé par la NASA et d’un rover de l’Agence spatiale européenne, pour ramasser les échantillons et les envoyer en orbite autour de Mars, et d’un orbiteur dirigé par l’ESA pour le retour sur Terre, doivent être lancés au plus tôt en 2026, avec des échantillons de retour en 2031. La mission de la Chine s’appuie sur les capacités développées et démontrées par deux missions phares. En juillet 2020, la Chine a lancé sa première mission interplanétaire indépendante qui a impliqué l’atterrissage réussi du rover Zhurong à énergie solaire sur Mars. Le rover a démontré des technologies cruciales d’entrée, de descente et d’atterrissage, notamment une coque aérodynamique, un parachute supersonique, des systèmes de capteurs et la rétropulsion nécessaires à un atterrissage en douceur sur Mars. La mission Chang’e-5 a été lancée en novembre 2020 et un peu plus de trois semaines plus tard a livré de nouveaux échantillons lunaires sur Terre. La mission a prouvé la capacité de rechercher et de forer des échantillons, de lancer sans aide depuis la Lune et d’un rendez-vous et d’un amarrage automatisés en orbite lunaire. Un retour d’échantillon de Mars devra combiner et même améliorer ces capacités tout en fonctionnant indépendamment à des centaines de millions de kilomètres de la Terre. Zhang a déclaré lors d’une conférence de presse post-zhurong en mai que de grands défis technologiques nous attendait. « Nous avons besoin d’environ deux à trois ans pour nous attaquer aux technologies de base avant de mener le développement de l’ingénierie », a-t-il déclaré. Zhang Rongqiao a déclaré lors d’une conférence de presse de la CNSA en juin que les technologies nécessaires au décollage de Mars sont plus proches de celles nécessaires pour décoller de la Terre plutôt que de la Lune, comme l’a démontré Chang’e-5. La mission chinoise utilisera un atterrisseur pour extraire des échantillons et n’inclura pas de rover. L’utilisation d’un rover dans la mission de la NASA et de l’ESA ajoute de la complexité mais permet de collecter une plus grande gamme d’échantillons. Manquer la fenêtre de lancement de fin 2028 signifierait un délai de 26 mois jusqu’à la prochaine opportunité de lancement. Compte tenu des défis liés à une telle mission, de tels retards sont possibles pour les missions chinoises et NASA-ESA. Avant de tenter sa mission sans précédent sur la planète rouge, la Chine tentera de collecter des matériaux de l’astéroïde géocroiseur Kamoʻoalewa en utilisant deux méthodes d’échantillonnage distinctes avant de les livrer sur Terre. Cette mission, dont le lancement est prévu pour 2024 et provisoirement nommé d’après l’amiral et explorateur de la dynastie Ming Zheng He, se dirigera ensuite vers une comète de la ceinture principale 311P / PANSTARRS après avoir déposé des échantillons sur Terre. La mission pourrait fournir à la Chine une expertise et une expérience supplémentaires en matière d’échantillonnage et d’exploration de l’espace lointain avant l’ambitieuse tentative de retour d’échantillons sur Mars.
  5. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Une nouvelle image mise en ligne ; Traduction automatique : https://webbtelescope.org/contents/media/images/2024/110/01HQNV4GP6PR6E7ZSJXRRBQQDS?news=true Cette image de la caméra NIRCam (Near-Infrared Camera) de la région de formation d’étoiles NGC 604 montre comment les vents stellaires des jeunes étoiles brillantes et chaudes creusent des cavités dans le gaz et la poussière environnants. Les stries orange vif sur cette image signifient la présence de molécules à base de carbone connues sous le nom d’hydrocarbures aromatiques polycycliques, ou HAP. Au fur et à mesure que l’on s’éloigne des cavités de poussière immédiates où l’étoile se forme, le rouge plus profond signifie l’hydrogène moléculaire. Ce gaz plus froid est un environnement privilégié pour la formation d’étoiles. L’hydrogène ionisé par le rayonnement ultraviolet apparaît sous la forme d’une lueur fantomatique blanche et bleue. NGC 604 est située dans la galaxie du Triangle (M33), à 2,73 millions d’années-lumière de la Terre. Il offre aux astronomes l’occasion d’étudier une forte concentration d’étoiles très jeunes et massives dans une région relativement proche.
  6. Pour les luniens (ce soir sur Arte)

    C'est somptueux ! Traduction automatique : Une pleine lune de plancton Qu'est-ce qui brille dans la nuit ? Cette soirée présentait une combinaison de lueurs habituelles et inhabituelles. La lueur la plus courante provenait peut-être de la Lune, un objet potentiellement familier. La descente presque verticale de la pleine Lune résulte du fait que l’observateur se trouve près de l’équateur terrestre. Lorsque la Lune se couche, l'air et les aérosols de l'atmosphère terrestre diffusent préférentiellement la lumière bleue, ce qui fait que le satellite réfléchissant le Soleil apparaît rougeâtre lorsqu'il est proche de l'horizon. La lueur la plus inhabituelle provenait peut-être du plancton bioluminescent, probablement des objets moins familiers. On pense que ces créatures microscopiques brillent en bleu principalement pour surprendre et dissuader les prédateurs. Dans ce cas, la lueur était principalement causée par des vagues contenant du plancton qui s’écrasaient sur la plage. L'image a été prise sur l'île de Soneva Fushi, aux Maldives, il y a un peu plus d'un an. Crédit et droit d'auteur : Petr Horálek / Institut de physique d'Opava https://twitter.com/apod/status/1767340212978647293
  7. Exoplanètes : dernières découvertes

    Article de Camille Gévaudan pour Libération https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/observée-par-le-télescope-james-webb-toi-270-d-une-planète-entre-deux-eaux/ar-BB1jAQ6g?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=c30d589616a74156b20f5431415f9138&ei=33 Observée par le télescope James-Webb, TOI-270 d, une planète entre deux eaux L’univers regorge de milliards de planètes : c’est désormais une certitude grâce aux progrès récents des télescopes, qui ne cessent de détecter de nouveaux astres en orbite autour des étoiles. La question n’est plus de savoir si d’autres planètes existent en dehors de notre système solaire. Elles sont omniprésentes. Les astronomes du XXIe siècle s’appliquent désormais à caractériser ces exoplanètes, c’est-à-dire définir leurs caractéristiques, et on n’est pas au bout de nos surprises. Ces mondes sont souvent très différents du nôtre…. y compris quand ils nous ressemblent de prime abord. Deux astrophysiciens de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, ont ainsi trouvé une exoplanète riche en eau et en hydrogène, exactement comme dans l’atmosphère de la Terre. Mais il fait chaud sur cette planète située à 73 années-lumière d’ici. Très chaud. A tel point qu’on ne sait pas bien dans quel état se trouve toute son eau : sous forme de vapeur dans une atmosphère super dense ? Ou au sol sous la forme liquide d’un océan, mais à la limite de l’ébullition ? Le débat est ouvert. Des températures infernales Les données sur lesquelles s’appuient les chercheurs viennent du télescope spatial James-Webb (JWST), lancé fin 2021 par la Nasa. On lui avait confié il y a quelques mois l’observation du système planétaire TOI-270, parce qu’il est intéressant, avec ses trois planètes qui orbitent très près de l’étoile au centre. La planète la plus proche est une «super-Terre», rocheuse et juste un peu plus grande que notre planète-mère, qui fait le tour de son étoile en trois jours. Les deux autres sont des «sous-Neptune» qui tournent autour de l’étoile en six et onze jours seulement, et la plus éloignée des deux, TOI-270 d, a montré la présence de molécules d’eau quand le télescope Hubble l’a observée il y a quelques années. Les télescopes spatiaux captent la lumière émise par les astres, dont on peut ensuite analyser finement les différentes longueurs d’onde pour comprendre comment elle a été filtrée par l’atmosphère des exoplanètes par exemple, selon les molécules chimiques qui la composent. Et d’après ce qu’on sait de la chimie de TOI-270 d, c’est «une candidate planète-hycéan», expliquent les deux chercheurs britanniques en introduction de leur étude, publiée cette semaine dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics. Une planète-hycéan est un mot-valise inventé justement par l’astronome qui a dirigé l’étude, Nikku Madhusudhan, pour définir une planète avec un océan d’eau liquide sous une atmosphère riche en hydrogène. Des conditions qui paraissent idylliques pour d’éventuelles formes de vie… enfin, sur le papier. Car il ne faut pas oublier que TOI-270 ne se situe qu’à 10,5 millions de kilomètres de son étoile, soit 14 fois moins que la distance la Terre-Soleil, et que les températures y sont donc infernales. Si l’eau de TOI-270 d était regroupée en océan, celui-ci «pourrait monter à 100 degrés Celsius ou davantage», estime Nikku Madhusudhan dans le Guardian. Ce qui est techniquement possible, car l’atmosphère de cette planète est ultra-dense et «sous une haute pression atmosphérique, un océan aussi chaud pourrait rester liquide.» La pression de l’atmosphère, des centaines de fois supérieure à celle de la Terre, pourrait écraser le liquide au sol et l’empêcher de s’évaporer. Seule la surface serait recouverte d’une couche de vapeur. Plus précisément, il faut imaginer un océan en deux parties très différentes l’une de l’autre, car la planète a deux faces. L’une est en permanence tournée vers son étoile, et très chaude. L’autre tourne le dos à l’étoile et reste bien plus tempérée. «L’océan serait extrêmement chaud du côté jour. Le côté nuit pourrait potentiellement être habitable», c’est-à-dire propice au développement de la vie, juge Madhusudhan. «Comme un fluide épais et chaud» Ou alors, il n’y a pas d’océan. Une autre étude internationale menée par Björn Benneke, astrophysicien canadien de l’université de Montréal, qui vient juste d’être proposée à publication et n’a pas encore été validée, s’appuie sur les mêmes observations du télescope James-Webb pour privilégier une hypothèse différente. «La modélisation climatique [de TOI-270 d] indique qu’un océan d’eau liquide est très improbable, et que si l’eau existe à l’intérieur de la planète, elle doit être dans une phase supercritique», avance cette étude. Un fluide supercritique n’est ni liquide ni gazeux. Il existe dans des conditions de pression tellement intense que la frontière entre gaz et liquide disparaît, et il possède des caractéristiques de ces deux états à la fois. «C’est comme un fluide épais et chaud», essaye d’expliquer Björn Benneke au Guardian. Pour ses collègues et lui – 31 chercheurs ont cosigné cette autre étude –, la température en surface de la planète avoisine les 4 000° C et il y a très peu de chances que l’eau puisse rester liquide. Donc elle ne serait pas sur la planète mais autour d’elle : «Nous avons trouvé que la vapeur d’eau est très abondante dans l’atmosphère de TOI-270 d, dont elle est peut-être le principal composant par sa masse.» Eau et hydrogène seraient mêlés, à l’état supercritique, enveloppant le cœur rocheux de la planète. TOI-270 d est donc une mauvaise candidate si on cherche des exoplanètes où la vie pourrait exister, même si elle semble abriter du disulfure de carbone qui est un marqueur de processus biologiques sur Terre. De toute façon, on est encore à des années-lumière de pouvoir trouver ou prouver l’existence de la moindre bactérie extraterrestre à l’aide d’un télescope. «Nous devons faire très attention à la manière dont on communique nos découvertes sur ce type d’astres. C’est facile pour le public de conclure trop vite qu’on a trouvé de la vie ailleurs», rappelle Madhusudhan. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on avance à pas de géant dans l’étude à distance des exoplanètes, au point de savoir mesurer leur degré d’«habitabilité». Et c’est déjà un progrès. Représentation schématique des distances qui séparent la Terre du Soleil et l'étoile TOI-270 de sa planète TOI-270 d. La taille des astres n'est pas à l'échelle. Les distances le sont à peu près. Trois scénarios possibles pour les planètes de type sous-Neptune, présentés dans l'étude dirigée par le Canadien Björn Benneke. A gauche, une planète-hycéan avec un océan d'eau liquide (bleu foncé) surmonté par une atmosphère riche en hydrogène. A droite, le scénario privilégié pour TOI-270 d : l'eau et l'hydrogène sont mélangés pour former une atmosphère à l'état supercritique, ni liquide ni gazeux.
  8. Pour info, l'AFA organise deux voyages en Islande pour voir l'éclipse : https://boutique.afastronomie.fr/voyages 12 jours 5.800 € 7 jours 3.250 € 2 mn 13 de totalité contre env. 1mn 45 en Espagne ; Par contre c'est évidemment plus cher et pas d'aurores boréales à cette époque de l'année...
  9. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    glou glou...
  10. Cette fois il n'est plus question d'un lancement en 2028 mais "autour de 2030" (peut-être se sont-ils rendus compte que de toute façon les américains/européens ne seront pas prêts avant eux...) La mission de retour d'échantillons sur Mars de la CNSA, Tianwen-3, est en bonne voie pour 2030 avec deux lancements - l'un pour la combinaison Lander Ascent et l'autre pour la combinaison Orbiter Return, tous deux utilisant la fusée Longue Marche 5. Source : https://m.weibo.cn/status/O4kg4khW8
  11. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Ceci est une animation. C'est tellement bien fait que sans être averti on aurait du mal à se rendre compte que ce ne sont pas des images réelles....
  12. mars 2020 rover

    Temps nuageux sur Mars...
  13. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Enfin de la belle et bonne lecture !!
  14. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Cette fois pas question d'échec pour ce 3ème lancement ! 1. Pour conserver un minimum de crédibilité dans le programme lunaire 2. Pour ne pas se faire devancer par Bezos et sa fusée New Glenn dont le 1er vol s'annonce pour bientôt....
  15. Le projet SPHERE

    Un nouveau communiqué de l'ESO (en français) : https://www.eso.org/public/france/news/eso2405/?lang Une étude exceptionnelle révèle les secrets de la naissance de planètes autour de dizaines d'étoiles Grâce à une série d'études, une équipe d'astronomes a apporté un nouvel éclairage sur le processus fascinant et complexe de la formation des planètes. Les images exceptionnelles, prises à l'aide du Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire Européen Austral (ESO) au Chili, représentent l'une des plus grandes études jamais réalisées sur les disques de formation de planètes. La recherche rassemble les observations de plus de 80 jeunes étoiles autour desquelles pourraient se former des planètes, fournissant aux astronomes une mine de données et un aperçu unique de la façon dont les planètes se forment dans les différentes régions de notre galaxie. (suite du communiqué avec le lien) Disques où se forment des planètes dans trois nuages de la Voie Lactée : Disques de formation de planètes dans le nuage d'Orion : Disques où se forment les planètes dans le nuage du Taureau : Disques où se forment les planètes dans le nuage du Chamaeleon : Le disque de formation de planètes de MWC 758 vu par SPHERE et ALMA :
  16. Concept de mission très intéressant puisqu'il s'agit d'essayer d'intercepter un objet non détecté au moment du lancement, comme par exemple Oumuamua. Traduction automatique du communiqué de l'ESA : https://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/ESA_s_new_mission_to_intercept_a_comet «Comet Interceptor» a été sélectionnée comme nouvelle "mission de classe rapide" de l’ESA dans le cadre de son programme Cosmic Vision. Composé de trois vaisseaux spatiaux, il sera le premier à visiter une comète primitive ou un objet interstellaire venant tout juste de commencer son voyage dans le système solaire interne. La mission rejoindra une comète non encore découverte, survolant la cible choisie à l’approche de son orbite terrestre. Ses trois engins spatiaux effectueront des observations simultanées à partir de plusieurs points autour de la comète, créant ainsi le profil 3D d’un objet «dynamiquement nouveau» contenant du matériel primitif ayant survécu à l’aube du Système solaire. «Les comètes primitives ou nouvelles dynamiquement sont totalement inexplorées et constituent des cibles incontournables pour l’exploration d’engins spatiaux à courte portée afin de mieux comprendre la diversité et l’évolution des comètes», déclare Günther Hasinger, directeur scientifique de l’ESA. "Les énormes réalisations scientifiques de Giotto et de Rosetta - nos missions héritées des comètes - sont sans égal, mais il est maintenant temps de tirer parti de leurs succès et de visiter une comète primitive ou d'être prêts pour le prochain objet interstellaire de type" Oumuamua "." Qu'est-ce qu'une "mission rapide" ? Comet Interceptor est une mission "rapide" ou de classe F. Le «rapide» fait référence au temps de mise en œuvre, avec une durée totale de développement allant de la sélection à la préparation au lancement d’environ huit ans. Les missions de classe F, dont la masse au lancement est inférieure à 1 000 kg, partageront le trajet dans l’espace avec une mission de classe moyenne, tirant parti de l’espace supplémentaire dans le lanceur et du point L2 de Lagrange Sun-Earth, qui se trouve à 1,5 million de kilomètres derrière la Terre vue du Soleil. L2 Comet Interceptor devrait être lancé en 2028 en tant que co-passager avec le satellite dédié aux exoplanètes ARIEL. Les deux missions seront envoyées au point L2 et à partir de là, Comet Interceptor se dirigera vers la cible choisie à l'aide de son propre système de propulsion. Le processus de sélection a également été rapide. À la suite d'un appel lancé en juillet 2018, la communauté des sciences spatiales a soumis 23 sujets, et six équipes ont ensuite été invitées à présenter des propositions plus détaillées. Parmi eux, Comet Interceptor a été choisi par le Comité du programme scientifique d’aujourd’hui pour passer à une phase de définition plus détaillée. "Nous remercions la communauté des sciences spatiales pour leurs excellentes propositions, qui couvraient un large éventail de sujets novateurs qui pourraient être explorés dans le respect des directives de la classe F", a déclaré le Directeur Hasinger. "Ce type de mission innovante jouera un rôle important en complétant le programme scientifique de l'ESA dans la planification des prochaines décennies d'exploration scientifique de notre univers. "Nous sommes également heureux de maintenir la philosophie de la mission" rapide "en sélectionnant Comet Interceptor dans un délai d'un an à compter du lancement du premier appel à propositions. Quoi de neuf avec Comet Interceptor? Comet Interceptor comprend trois engins spatiaux. Le vaisseau spatial composite attendra à L2 une cible appropriée, puis voyagera ensemble avant que les trois modules ne se séparent quelques semaines avant l’interception de la comète. Chaque module sera équipé d’une charge scientifique complémentaire, offrant différentes perspectives du noyau de la comète et de son environnement de gaz, de poussières et de plasma. De telles mesures «multipoints» amélioreront considérablement les informations 3D nécessaires pour comprendre la nature dynamique d’une comète vierge alors qu’elle interagit avec l’environnement de vent solaire en constante évolution. La suite d'instruments de la mission s'appuiera sur le patrimoine d'autres missions, notamment une caméra basée sur celle qui vole actuellement sur l'ExoMars Trace Gas Orbiter, des instruments à poussière, des champs et à plasma, ainsi qu'un spectromètre de masse, comme ceux utilisés par Rosetta Les précédentes missions cométaires, notamment les vaisseaux spatiaux pionniers de l’ESA, Giotto et Rosetta, ont rencontré des comètes à courte période. Ce sont des comètes avec des périodes orbitales de moins de 200 ans qui ont approché le Soleil de nombreuses fois le long de leur orbite dans une période relativement récente et qui ont subi des changements importants: la comète de Rosetta, 67P / Churyumov-Gerasimenko, tourne autour du Soleil tous les 6 ans et demi. La comète 1P / Halley, visitée par Giotto et d'autres engins spatiaux en 1986, revient dans notre ciel tous les 76 ans. Comet Interceptor est différent car il vise une comète visitant le système solaire interne pour la première fois - peut-être du vaste nuage de Oort censé entourer les confins du royaume du Soleil. En tant que telle, la comète contiendra du matériel qui n'a pas subi beaucoup de transformation depuis la naissance du système solaire. La mission offrira donc un nouvel aperçu de l'évolution des comètes lors de leur migration vers l'intérieur, à partir de la périphérie du système solaire. Bien que beaucoup plus rare, un autre exemple de cible potentielle est l'intrus provenant d'un autre système stellaire, comme le célèbre 'Oumuamua qui a survolé notre Soleil sur une orbite fortement inclinée en 2017. L'étude d'un objet interstellaire offrirait la possibilité d'explorer comment des corps semblables se forment et évoluent dans d'autres systèmes stellaires. Dans le passé, de «nouvelles» comètes n’ont été découvertes que quelques mois, voire plusieurs années, avant de passer par leur approche la plus proche du Soleil, délai trop court pour planifier, construire et lancer une mission spatiale et pour pouvoir la rejoindre. objet spécifique avant qu’il ne s’éloigne à nouveau du Soleil. Les avancées récentes en matière d’études au sol permettent de scruter le ciel plus en profondeur et d’avertir plus tôt. Pan-STARRS est actuellement la machine de découverte de comètes la plus répandue, avec plus de la moitié des nouvelles comètes par an non répertoriées. Le LSST, actuellement en construction au Chili, augmentera considérablement le catalogue de nouvelles comètes. Dans tous les cas, la destination de Comet Interceptor n’a pas besoin d’être connue pendant la préparation de la mission ; l’engin spatial peut être prêt et attend dans l’espace pour une rencontre adéquate avec une comète, et devrait terminer sa mission dans les cinq ans suivant son lancement.
  17. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    C'est du lourd... En observant la galaxie GN-z11, Webb a peut-être révélé un halo de gaz dans lequel se sont formées les étoiles de population III, c'est à dire les toutes premières étoiles de l'histoire de l'univers !! https://science.nasa.gov/missions/webb/webb-unlocks-secrets-of-one-of-the-most-distant-galaxies-ever-seen/ En regardant profondément dans l’espace et le temps, deux équipes utilisant le télescope spatial James Webb ont étudié la galaxie exceptionnellement lumineuse GN-z11, qui existait lorsque notre univers âgé de 13,8 milliards d’années n’avait que 430 millions d’années1. Initialement détectée avec le télescope spatial Hubble, cette galaxie - l’une des plus jeunes et des plus éloignées jamais observées - est si brillante qu’elle met les scientifiques au défi de comprendre pourquoi. Maintenant, GN-z11 livre certains de ses secrets. Une équipe étudiant GN-z11 avec Webb a trouvé la première preuve claire que la galaxie abrite un trou noir supermassif central qui accrète rapidement de la matière. Leur découverte fait de ce trou noir supermassif actif le plus éloigné jamais repéré. “Nous avons trouvé du gaz extrêmement dense qui est courant à proximité des trous noirs supermassifs accrétant du gaz”, a expliqué le chercheur principal Roberto Maiolino du Cavendish Laboratory et du Kavli Institute of Cosmology de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni. “Ce sont les premières signatures claires que GN-z11 héberge un trou noir qui engloutit de la matière.” “La NIRCam de Webb a révélé une composante étendue, retraçant la galaxie hôte, et une source centrale et compacte dont les couleurs sont compatibles avec celles d’un disque d’accrétion entourant un trou noir”, a déclaré l’enquêteur Hannah Übler, également du Cavendish Laboratory et du Kavli Institute8. Ensemble, ces éléments montrent que GN-z11 héberge un trou noir supermassif de 2 millions de masses solaires dans une phase très active de consommation de matière, ce qui explique pourquoi il est si lumineux. Une deuxième équipe, également dirigée par Maiolino, a utilisé le NIRSpec (Near-Infrared Spectrograph) de Webb pour trouver un grumeau gazeux d’hélium dans le halo entourant GN-z119. “Le fait que nous ne voyions rien d’autre que de l’hélium suggère que ce grumeau doit être assez pur”, a déclaré Maiolino. “C’est quelque chose qui était attendu par la théorie et les simulations à proximité de galaxies particulièrement massives de ces époques - qu’il devrait y avoir des poches de gaz pur survivant dans le halo, et celles-ci peuvent s’effondrer et former des amas d’étoiles de population III.” Trouver les étoiles de population III jamais vues auparavant - la première génération d’étoiles formées presque entièrement d’hydrogène et d’hélium - est l’un des objectifs les plus importants de l’astrophysique moderne. Ces étoiles sont censées être très massives, très lumineuses et très chaudes. Leur signature attendue est la présence d’hélium ionisé et l’absence d’éléments chimiques plus lourds que l’hélium. La formation des premières étoiles et galaxies marque un changement fondamental dans l’histoire cosmique, au cours duquel l’univers a évolué d’un état sombre et relativement simple vers un environnement très structuré et complexe que nous voyons aujourd’hui. Lors d’observations futures avec Webb, Maiolino, Übler et leur équipe exploreront GN-z11 en profondeur, et ils espèrent renforcer le cas des étoiles de population III qui pourraient se former dans son halo. La recherche sur le grumeau de gaz pur dans le halo de GN-z11 a été acceptée pour publication par Astronomy & Astrophysics. Les résultats de l’étude du trou noir de GN-z11 ont été publiés dans la revue Nature le 17 janvier 2024. Les données ont été obtenues dans le cadre du JWST Advanced Deep Extragalactic Survey ( JADES ), un projet conjoint entre les équipes NIRCam et NIRSpec
  18. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    D'après SpaceX la répétition générale s'est très bien déroulée la nuit dernière. Mais toujours en attente du feu vert de la FAA pour le 3ème tir ! Quelques photos spectaculaires :
  19. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Quoi de neuf chez SpaceX ces dernières 24h ?
  20. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Un autre papier qui donne le sentiment que décidemment, Webb fait progresser la science. Le sujet est ardu, mais David Larousserie dans le Monde fait une présentation claire : Le communiqué de l'université Paris-Saclay : https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/le-telescope-james-webb-assiste-en-direct-la-destruction-dun-ocean-terrestre-tous-les-mois extrait :
  21. Tout d'abord présentation de la jeune société Varda Space Industries : https://fr.wikipedia.org/wiki/Varda_Space_Industries extrait : Varda Space a lancé son premier véhicule spatial de 300 kg, Winnebago-1 composé d'une plate-forme Photon, d'une « usine spatiale 0-g » et d'une capsule de rentrée, sur une fusée Falcon 9 le 12 juin 2023 (mission de covoiturage Transporter-8), pour démontrer sa capacité à produire des produits pharmaceutiques en microgravité. Le retour de la capsule sur Terre, initialement prévu pour la mi-juillet dans l'Utah Test and Training Range, est reporté sine die car, initialement lancée sans licence de rentrée, elle se voit en septembre refuser cette autorisation par la FAA. Le 14 février 2024, la FAA accorde la licence de rentrée à Varda, pour l'Utah Test and Training Range et le Dugway Proving Ground voisin8. Winnebago-1 atterrit le 21 février 2024 dans l'Utah Test and Training Range. La version longue ; mettez plein écran et avec le son :
  22. La rentrée atmosphérique comme si vous y étiez

    Quelques photos de cette aventure (la 6 et la 8 sont des vues d'artistes, montrant la séparation de la capsule et son satellite et le frottement dans l'atmosphère)
  23. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Cette étude fait la "Une" du magazine Science :
  24. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    Tous les programmes d'observations acceptés pour le cycle 3 par catégories : https://www.stsci.edu/jwst/science-execution/approved-programs/general-observers/cycle-3-go