jackbauer 2

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  1. Le 05/03/2024 à 00:00, jackbauer 2 a dit :

    C'est du lourd... En observant la galaxie GN-z11, Webb a peut-être révélé un halo de gaz dans lequel se sont formées les étoiles de population III, c'est à dire les toutes premières étoiles de l'histoire de l'univers !!

     

    Eric Simon reviens en détail sur cette affaire :

    https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/03/lazote-des-galaxies-primitives-fruit.html#more

     

    L'azote des galaxies primitives, fruit d'étoiles de population III supermassives

     

    Une équipe d'astrophysiciens démontre que les toutes premières étoiles, des étoiles de Population III, qui auraient une masse entre 2000 et 9000 M⊙ chacune permettent d'expliquer les rapports N/O, C/O et O/H qui ont été observés dans les galaxies à très haut redshift : les galaxies GN-z11 et CEERS 1019. Ils publient leur étude dans Astronomy & Astrophysics.


  2. https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-europa-clipper-survives-and-thrives-in-outer-space-on-earth

     

    Fascinante image de la sonde placée dans la chambre de torture. Le grand voyage n'est plus très loin....

     

    extrait traduit :

     

    L’orbiteur a également subi des tests de vibrations, de chocs et d’acoustique. Au cours des tests de vibration, le vaisseau spatial a été secoué à plusieurs reprises – de haut en bas et d’un côté à l’autre – de la même manière qu’il sera bousculé à bord de la fusée Falcon Heavy de SpaceX pendant le décollage. Les tests de choc ont impliqué des pièces pyrotechniques pour imiter la secousse explosive que le vaisseau spatial subira lorsqu’il se séparera de la fusée pour effectuer sa mission. Enfin, des tests acoustiques ont permis de s’assurer qu’Europa Clipper peut résister au bruit du lancement, lorsque le grondement de la fusée est si fort qu’il peut endommager le vaisseau spatial s’il n’est pas assez robuste.

    « Il y a encore du travail à faire, mais nous sommes sur la bonne voie pour un lancement à temps », a déclaré Evans. « Et le fait que ces tests aient été si réussis est un énorme point positif et nous aide à nous reposer plus facilement. »

     

     

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  3. Le New Space à la française ça existe !

    La start-up LATITUDE, crée à Reims il y a quelques années développe le micro-lanceur Zéphyr 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Latitude_(entreprise)#Zéphyr

     

    extrait :

     Latitude (anciennement Venture Orbital Systems) est une start-up française basée à Reims. Elle produit le micro-lanceur Zéphyr et son moteur imprimé en 3D Navier afin de proposer des services de lancement orbital adapté aux nano-satellites.

     

    Bonne nouvelle pour LATITUDE : elle vient de décrocher son premier contrat 

    https://twitter.com/stan_maximin/status/1772189996511838673

     

     

    25/03/2024. C'est officiel. Après plusieurs mois d'échanges, discussions et négociations, je suis fier d'accueillir le CNES  et l'Etat comme premiers clients de Zephyr. Notre lanceur à haute cadence verra un satellite estampillé au nom de notre agence spatiale pour son premier lancement commercial. Cette étape cruciale vient récompenser l'expertise et la passion de l'ensemble de nos équipes et partenaires. Quelle fierté de voir leurs efforts à Reims, à Vatry, en Ecosse, à Paris ou encore au Luxembourg se concrétiser par ce contrat. Bien sûr. Même si nous avons les yeux portés vers les étoiles, nous gardons les pieds sur terre. La route est encore longue avant d'atteindre nos 50 lancements par an. Nous continuons à aller de l'avant, étape par étape et cela passe par une année 2024 remplie : réception des étages de Zephyr, plusieurs campagne d'essais à Vatry, mise en route de notre outil industriel et enfin essais moteurs. Mais pour ce soir, merci au CNES  merci au gouvernement FR  #Lançons La France

     

    Site web :

    https://www.latitude.eu/

     

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  4. Il existe déjà un fil consacré à tout ce qui concerne SpaceX ("L' Odyssée de la Tesla dans l'espace"), un autre sur Ariane, d'autres créés ponctuellement sur d'autres sociétés. Le secteur du lancement spatial connait une révolution depuis quelques années, avec un foisonnement de nouvelles entreprises qui se lancent dans l'aventure, que ce soit en Amérique, en Chine (énormément), en Europe, en Asie...

    Je prend l'initiative de créer ce fil pour regrouper tout ce secteur en expansion, afin d'éviter que cette section du forum ne soit envahie de fils qui ne concernent pas directement les étoiles et les planètes....

     

    Mais je continuerais à alimenter le fil de SpaceX, consacré plus généralement à toute l'actualité Muskienne ! ;)

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  5. ????

     

    https://www.msn.com/fr-fr/voyage/actualite/la-chine-dit-avoir-créé-un-réacteur-nucléaire-étirable-pour-voyager-jusqu-à-mars-à-une-vitesse-jusqu-alors-inimaginable/ar-BB1kk8JW?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=49e14202957b4d688bb7593253ad4183&ei=17

     

    La Chine dit avoir créé un réacteur nucléaire "étirable" pour voyager jusqu'à Mars à une vitesse jusqu'alors inimaginable

     

    Une dizaine d’instituts de recherche chinois ont annoncé avoir réussi à créer un réacteur nucléaire qui permettrait d’atteindre Mars à une vitesse jamais vue et dans un vaisseau extensible. Les technologies sur lesquelles il se base sont inédites.

     

    Cela pourrait révolutionner la course à l’espace. Alors que des entreprises privées, notamment SpaceX d’Elon Musk, ne cessent de faire des essais de lancement de vaisseaux dans l’espace, la Chine n’est pas en reste. Le South China Morning Post rapporte ce 19 mars que des chercheurs issus de dix instituts de recherche chinois auraient réussi à développer une technologie de fission nucléaire qui pourrait permettre de propulser un vaisseau dans l’espace d’une manière inédite et plus efficace.

    Cette nouvelle technologie s’appuie sur la capacité à rétrécir considérablement la taille d’un réacteur de 1,5 mégawatt nécessaire à la bonne propulsion du vaisseau. Sur terre, ce réacteur pourrait tenir dans un conteneur et peser moins de 8 tonnes. Dans l’espace, il saurait se déployer pour atteindre la taille d’un immeuble de 20 étages.

    Un design plus simple à mettre en place et à armer sur les rampes de lancement. Selon les scientifiques derrière ce projet, cela pourrait également permettre une meilleure viabilité des vaisseaux, mais aussi une plus grande vitesse de déplacement dans l’espace.

     

    Un réacteur pour concurrencer les avancées d’Elon Musk

    Si la Chine travaille sur des manières d’améliorer le transport spatial, c’est notamment pour être la première à faire un aller-retour habité sur Mars. Selon les estimations des scientifiques chinois, la méthode de la fission nucléaire pourrait permettre de faire le voyage en trois mois au lieu de sept pour les vaisseaux développés par SpaceX, qui fonctionnent à l’énergie fossile.

    La technologie utilisée pour arriver à ce résultat se fonde sur l’utilisation de lithium pour refroidir le réacteur. En effet, après une fission nucléaire à partir de noyaux d’uranium, ce réacteur produirait des températures allant jusqu’à 1 276 degrés Celsius. Bien plus élevé que ce que l’on trouve dans les centrales nucléaires.

    La combinaison inédite de deux technologies permettrait le fonctionnement du réacteur chinois

    Ce sont justement ces très hautes températures qui permettent aux composants chimiques sous forme liquide de se gazéifier et ainsi d’agir comme propulseurs. Le tout pendant, si on en croit les premiers tests effectués, dix ans.

    L’utilisation du lithium pour refroidir le réacteur est ce qui permet à cette invention d’être rétrécissable. Mais cela ne serait rien sans l’échangeur de chaleur, fait en tungstène, capable à la fois de procéder à des échanges d’énergie sans polluer les composants avec d’autres et d’empêcher le passage de radiation. L’équipe de chercheurs a également dit vouloir utiliser des outils d’intelligence artificielle pour trouver les défauts potentiels du réacteur et pouvoir les éviter en amont.

     

    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3255889/starship-rival-chinese-scientists-build-prototype-engine-nuclear-powered-spaceship-mars

     

     

     

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  6. D'après leur dernière mise à jour, les efforts des techniciens portent leur fruit. Décidément ça devient une habitude avec les européens, GAIA avait les mêmes problèmes en début de mission...

     

     https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Euclid/Operations_begin_to_de-ice_Euclid_s_vision


    Mise à jour du 20 mars : Les premiers résultats confirment le succès des opérations
    La vision nette d’Euclid est restaurée. L’analyse initiale des données d’Euclid valide l’approche de dégivrage mise au point par l’équipe. Une analyse plus approfondie des résultats est en cours et une mise à jour suivra dans les prochains jours.

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  7. Je poste la 2ème partie du communiqué de l'ESA, qui indique la méthode avec laquelle ils vont prudemment tenter de rétablir une bonne vision du télescope :

     

    https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Euclid/Operations_begin_to_de-ice_Euclid_s_vision

     

    Un tout nouveau plan pour décontaminer Euclide à 1,5 million de km de distance


    « Une mission complexe nécessite une réponse unie de la part d’équipes de toute l’Europe, et je suis incroyablement reconnaissant pour les efforts et les compétences que tant de personnes ont consacrés à cette mission », a déclaré Ralf Kohley, scientifique des opérations d’Euclid Instrument qui a coordonné l’intervention.

    « Il a fallu travailler avec les équipes du centre technique de l’ESTEC aux Pays-Bas, du centre des opérations scientifiques de l’ESAC à Madrid et de l’équipe de contrôle de vol du centre de contrôle de mission de l’ESOC à Darmstadt – mais nous n’aurions pas pu le faire sans le consortium Euclid et les contributions essentielles que nous avons reçues du maître d’œuvre du vaisseau spatial Thales Alenia Space et de son partenaire industriel Airbus Space. »

     

    L’option la plus simple serait d’utiliser la procédure de décontamination développée bien avant le lancement et de chauffer l’ensemble du vaisseau spatial. Les équipes du centre de contrôle de la mission envoyaient l’ordre d’allumer tous les appareils de chauffage à bord pendant plusieurs jours, augmentant lentement les températures d’environ -140 °C à, dans certaines parties du vaisseau spatial, à -3 °C.
    Cela nettoierait l’optique, mais chaufferait également toute la structure mécanique du vaisseau spatial. Lorsque la plupart des matériaux chauffent, ils se dilatent et ne reviennent pas nécessairement exactement au même état après un refroidissement d’une semaine, ce qui signifie une différence potentiellement subtile dans l’alignement optique d’Euclid. Cela ne suffira pas pour une mission aussi sensible où les effets peuvent être remarqués sur l’optique à partir d’un changement de température d’une fraction de degré seulement, nécessitant au moins plusieurs semaines de recalibrage fin.

     

    « La plupart des autres missions spatiales n’ont pas d’exigences aussi strictes en matière de « stabilité thermo-optique » qu’Euclid », explique Andreas Rudolph, directeur de vol Euclid au centre de contrôle de mission de l’ESA.

    « Pour atteindre les objectifs scientifiques d’Euclid de créer une carte 3D de l’Univers en observant des milliards de galaxies jusqu’à 10 milliards d’années-lumière, sur plus d’un tiers du ciel, nous devons maintenir la mission incroyablement stable – et cela inclut sa température. La mise en marche des chauffages dans le module de charge utile doit donc être effectuée avec une extrême prudence.
    Pour limiter les changements thermiques, l’équipe commencera par chauffer individuellement les parties optiques à faible risque du vaisseau spatial, situées dans des zones où l’eau libérée est peu susceptible de contaminer d’autres instruments ou optiques. Ils commenceront par deux miroirs d’Euclid qui peuvent être réchauffés indépendamment. Si la perte de lumière persiste et commence à avoir un impact sur la science, ils continueront à réchauffer d’autres groupes de miroirs d’Euclide, vérifiant à chaque fois le pourcentage de photons qu’ils récupèrent.

    De petites quantités d’eau continueront d’être libérées à l’intérieur d’Euclid pendant toute la durée de vie de la mission, de sorte qu’une solution à long terme est nécessaire pour dégivrer régulièrement ses optiques sans prendre trop de temps précieux pour la mission – Euclid a six ans pour terminer son étude.


    (...)


    « Le dégivrage devrait restaurer et préserver la capacité d’Euclid à collecter la lumière de ces anciennes galaxies, mais c’est la première fois que nous effectuons cette procédure. Nous avons de très bonnes suppositions sur la surface à laquelle la glace adhère, mais nous n’en serons pas sûrs tant que nous ne l’aurons pas fait.

     

    Mischa conclut : « Une fois que nous aurons isolé la zone touchée, nous espérons pouvoir simplement réchauffer cette partie isolée du vaisseau spatial à l’avenir, selon les besoins. Ce que nous faisons est très complexe et très précis, ce qui nous permet de gagner un temps précieux à l’avenir – je suis extrêmement enthousiaste à l’idée de découvrir où cette glace d’eau s’accumule et dans quelle mesure notre plan fonctionnera.

     

    Malgré la fréquence de ce problème de contamination pour les engins spatiaux fonctionnant dans des conditions froides, il existe étonnamment peu de recherches publiées sur la façon dont la glace se forme sur les miroirs optiques et son impact sur les observations. Non seulement Euclid pourrait révéler la nature de la matière noire, mais il pourrait également faire la lumière sur un problème qui tourmente depuis longtemps nos yeux errants dans l’espace, scrutant la Terre et l’Univers.

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  8. !!

    "...Une couche de glace aussi fine qu'un brin d'ADN s'est formée sur les instruments d' Euclid . Problème courant pour les engins spatiaux, cela pourrait constituer un problème potentiel pour une mission qui nécessite une précision remarquable..."

     

     

    Traduction automatique du début de l'article :

     

    Quelques couches de glace d’eau – de la largeur d’un brin d’ADN – commencent à avoir un impact sur la vision d’Euclide ; un problème courant pour les engins spatiaux dans le froid glacial de l’espace, mais un problème potentiel pour cette mission très sensible qui nécessite une précision remarquable pour étudier la nature de l’Univers sombre. Après des mois de recherche, les équipes d’Euclid à travers l’Europe testent maintenant une nouvelle procédure pour dégivrer les optiques de la mission. En cas de succès, les opérations valideront le plan des équipes de mission visant à maintenir le système optique d’Euclid aussi libre de glace que possible pour le reste de sa vie en orbite.

     

    La vision d’Euclide s’embrume alors qu’il s’avance « à l’extérieur »

    Au cours des derniers mois, alors qu’ils peaufinaient et étalonnaient les instruments d’Euclid après le lancement et préparaient le début de la première étude de la mission, les experts en opérations scientifiques ont remarqué une diminution faible mais progressive de la quantité de lumière mesurée à partir d’étoiles observées à plusieurs reprises avec l’instrument visible (VIS).

    Euclid est confronté à un problème courant auquel les engins spatiaux sont confrontés une fois qu’ils arrivent dans l’espace : l’eau absorbée par l’air lors de l’assemblage sur Terre est maintenant progressivement libérée de certains composants du vaisseau spatial, évacuée par le vide de l’espace.

    Dans le froid glacial du nouvel environnement d’Euclide, ces molécules d’eau libérées ont tendance à coller à la première surface sur laquelle elles atterrissent – et lorsqu’elles atterrissent sur l’optique de cette mission très sensible, elles peuvent causer des problèmes.

    « Nous avons comparé la lumière des étoiles qui passe par l’instrument VIS avec la luminosité enregistrée des mêmes étoiles à des époques antérieures, observées à la fois par Euclid et par la mission Gaia de l’ESA », explique Mischa Schirmer, scientifique de l’étalonnage pour le consortium Euclid et l’un des principaux concepteurs du nouveau plan de dégivrage.

     

    Certaines étoiles de l’Univers varient en luminosité, mais la majorité sont stables pendant plusieurs millions d’années. Ainsi, lorsque nos instruments ont détecté un déclin faible et progressif des photons entrants, nous avons su que ce n’était pas eux, mais nous.

    On s’attendait toujours à ce que l’eau puisse progressivement s’accumuler et contaminer la vision d’Euclide, car il est très difficile de construire et de lancer un vaisseau spatial depuis la Terre sans qu’une partie de l’eau de l’atmosphère de notre planète ne s’y infiltre.

     

    Pour cette raison, il y a eu une « campagne de dégazage » peu de temps après le lancement où le télescope a été réchauffé par des chauffages embarqués et également partiellement exposé au Soleil, sublimant la plupart des molécules d’eau présentes au lancement sur ou très près des surfaces d’Euclide. Une fraction considérable, cependant, a survécu, en étant absorbée dans l’isolation multicouche, et est maintenant lentement libérée dans le vide de l’espace.

     

    Après une énorme quantité de recherches – y compris des études en laboratoire sur la façon dont de minuscules couches de glace sur les surfaces des miroirs diffusent et réfléchissent la lumière – et des mois d’étalonnages dans l’espace, l’équipe a déterminé que plusieurs couches de molécules d’eau sont probablement gelées sur des miroirs dans l’optique d’Euclid. D’une épaisseur de quelques à quelques dizaines de nanomètres, soit l’équivalent de la largeur d’un brin d’ADN, le fait que la mission détecte de si petites quantités de glace témoigne remarquablement de la sensibilité de la mission.

    Alors que les observations et la science d’Euclide se poursuivent, les équipes ont mis au point un plan pour comprendre où se trouve la glace dans le système optique et atténuer son impact maintenant et à l’avenir, si elle continue à s’accumuler.

     

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  9. https://www.latribune.fr/economie/international/spacex-construit-un-reseau-de-satellites-espions-pour-le-renseignement-americain-993180.html


    SpaceX construit un réseau de satellites espions pour le renseignement américain


    SpaceX construit actuellement un réseau de centaines de satellites espions dans le cadre d'un contrat classé défense passé avec le Bureau de reconnaissance nationale (NRO),une agence américaine de renseignement, a indiqué l'agence de presse Reuters


    SpaceX construit actuellement un réseau de centaines de satellites espion dans le cadre d'un contrat classé défense passé avec le Bureau de reconnaissance nationale (NRO),une agence américaine de renseignement, a indiqué l'agence de presse Reuters, en faisant état de cinq sources au fait du programme, preuve d'un renforcement des liens entre la société spatiale du milliardaire américain et les agences de sécurité nationale.

     

    Starshield
    Le réseau est construit par la filiale Starshield de SpaceX en vertu d'un contrat de 1,8 milliard de dollars (1,65 milliards d'euros) conclu en 2021 avec le NRO, une agence de renseignement qui exploite des satellites espions, ont ajouté les sources.

    Ce projet montre à quel point SpaceX est impliqué dans des projets de renseignement et de défense américains et illustre les investissements croissants du Pentagone dans un vaste système de satellites d'orbite basse destiné à soutenir les troupes au sol.
    Elon Musk, également fondateur et directeur général du constructeur de voitures électriques Tesla et propriétaire du réseau social X - ex-Twitter -, a récemment connu  des tensions avec certains responsables de l'administration de Joe Biden, soucieux de voir les communications satellite Starlink en Ukraine, contrôlées par Elon Musk et utilisées par l'armée ukrainienne, échapper à l'autorité de l'armée américaine dans une zone de guerre.

    Reuters n'a pas été en mesure de déterminer quand le nouveau réseau de satellites deviendrait opérationnel. SpaceX, premier opérateur mondial de satellites, n'a pas répondu aux demandes de commentaires sur le contrat, son rôle et son déploiement.

    Dans un communiqué, le NRO a confirmé de son côté avoir pour mission de développer un système sophistiqué de satellites, mais a refusé de faire tout autre commentaire.

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