vaufrègesI3

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  1. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity continue de progresser vers le Sud en longeant le canal de sable et la crête "Gediz Vallis" qui le surplombe. Il examine et analyse le substrat rocheux brisé dans son espace de travail et continue d’acquérir des images du dépôt de débris rocheux au sommet de la crête. Deux nouvelles étapes : environ 14 mètres le 18 avril (sol 4159) et 12 mètres le 21 avril (sol 4162) Avec un plan d’activités de trois sols comportant des observations prévues pour étudier de multiples cibles rocheuses avec des textures ondulées intéressantes qui "parlent", des roches flottantes aux tons sombres, et la crête. Avec deux cibles scientifiques de contact, de nombreuses observations à distance ciblées et non ciblées, et un trajet prévu, Curiosity a un plan d’activités bien rempli. POSITION AU 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL : HAZCAM AVANT – 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) : Devant le rover un gros bloc avec des ondulations en surface NAVCAM - 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) : Noter l'omniprésence des roches à textures ondulées MASTCAM - 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) : Ondulations en surface du gros bloc face au rover - avec présence d'une roche flottante sombre Roches flottantes sombres isolées (au milieu des roches natives issues de la roche mère locale) En décembre 2022 Curiosity avait repéré des rides de courant d'eau sur les contreforts du mont Sharp dans la "Marker Band Valley", là où on ne les attendait pas vraiment… Voir image ci-dessous : L'équipe de Curiosity avait donc été surprise de découvrir la preuve la plus claire de la formation d'anciennes ondulations d'eau dans les lacs. Il y a des milliards d'années, les vagues à la surface d'un lac peu profond remuaient les sédiments au fond du lac, créant au fil du temps des textures ondulées laissées dans la roche. "C'est la meilleure preuve d'eau et de vagues que nous ayons vue au cours de toute la mission", avait déclaré Ashwin Vasavada chef de projet, scientifique de la mission. "Nous avons parcouru plus bas de multiples dépôts lacustres et n'avons jamais vu de telles preuves – et maintenant nous les avons trouvées dans un endroit que nous pensions être sec." HAZCAM AVANT – 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : NAVCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : PANO NAVCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) – Jan van Driel : MASTCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : PANO MASTCAM – 20 AVRIL 2024 (SOL 4161) – Neville Thompson : La crête supérieure "Gediz Vallis" semble constituée de débris issus de couches supérieure du mont Sharp. Il est probable qu’ils aient été emportés lors d’un glissement de terrain. Selon Ashwin Vasavada - je le cite “Parce que le tas de débris qui en résulte se trouve au-dessus de toutes les autres couches de la vallée, c’est clairement l’un des éléments les plus récents du mont Sharp”. Ci-dessous image de l'extrémité Sud de la crête dont le sommet est constellé de roches flottantes sombres (que l'on retrouve plus clairsemées mais bien présentes dans l'ensemble de la vallée - voir images MasCam ci-dessus) : https://www.gigapan.com/gigapans/234637
  2. Punaise... je t'aime d'amour George !!! Il faut souligner aussi qu'Einstein était parfaitement en ligne avec Poincaré sur ces aspects Henri Poincaré et Albert Einstein, malgré des différences significatives dans leurs philosophies respectives de la connaissance scientifique (le premier conciliait à sa manière des éléments d'empirisme et de conventionnalisme, tandis que le second professait un réalisme et un rationalisme critiques), avaient en commun cette conviction (parmi plusieurs autres), d'une importance centrale par rapport au sujet qui nous occupe ici, que les idées scientifiques, dans l'élaboration des théories physiques et mathématiques, sont des “libres constructions de la pensée”. Ils l'entendaient en ce sens qu'elles ne sont pas induites de manière logique et univoque, nécessaire et contraignante, des données de l'expérience, et qu'elles ne sont pas davantage inscrites dans une structure innée ou a priori de la pensée. C'est dans cet espace de liberté que l'idée de création, dans le travail scientifique qui mène à la découverte, fait son entrée. Poincaré et Einstein ont tous deux insisté de la manière la plus nette sur cet aspect qui était, à leurs yeux, le caractère le plus important de l'activité de connaissance, et qui fut effectivement au centre de leurs épistémologies. Puiser dans le dynamisme de l'imaginaire revient à utiliser le jeu libre de l'intelligence créatrice, et d'une certaine manière, son déploiement peut atteindre une profondeur que le réel perçu par les sens ne peut découvrir. Pour Einstein, la perspicacité ne vient pas de la logique ou des mathématiques. . Elle est venue, comme pour les artistes, de l'intuition et de l'inspiration. Comme il l'a dit à un ami: "Quand j’examine moi-même mes méthodes de pensée, j’en viens à conclure que le don de l'imagination a signifié plus pour moi que le talent pour absorber la connaissance absolue. Toutes les grandes réalisations de la science doivent commencer à partir de la connaissance intuitive. Je ne crois que dans l'intuition et l'inspiration". Ainsi, sa déclaration célèbre pour le travail créatif dans la science, "L'imagination est plus importante que la connaissance". Einstein a décrit d'abord ses processus de pensée intuitive lors d'une conférence de physique à Kyoto en 1922 quand il a indiqué qu'il a utilisé des images pour résoudre ses problèmes et trouvé des mots plus tard. Einstein explicitait cette idée audacieuse à un spécialiste de la créativité en 1959, disant à Max Wertheimer qu'il n'a jamais pensé dans les symboles logiques ou des équations mathématiques, mais dans les images, les sentiments, et même des architectures musicales. Dans d'autres interviews, il a attribué sa perspicacité scientifique et son intuition principalement à la musique. "Si je n'étais pas physicien je serais probablement un musicien. Je pense souvent à la musique. Je vis mes rêves dans la musique. Je vois ma vie en termes de musique .... Dans la vie je reçois plus de joie de la musique". Notre culture moderne déteste tout ce qui n’est pas réductible à une définition conceptuelle. Mais vouloir définir l’intuition c’est la réduire à une de ses multiples expressions qui appartiennent à un vaste spectre de phénomènes allant de l’inspiration visionnaire à l’instinct en passant par toutes les dimensions – corporelle, émotionnelle, intellectuelle, créatrice et spirituelle – de l’être humain. Ce qui fait justement la spécificité de l’intuition, c’est qu’elle est irréductible : impossible de réduire ce "regard intérieur" à une de ses manifestations puisque, se situant toujours au-delà, il les transcende tous. L’intuition apparaît comme la voix d’un mystère qui dépasse nos facultés de raisonnement. Pour se familiariser avec elle, il faut donc quitter le terrain objectif du phénomène ou celui abstrait du concept pour rejoindre le sien, celui d'une expérience subjective véhiculée à travers le langage poétique de l’analogie et de la métaphore. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir cette icône de la science qu'est Albert Einstein faire l’apologie de l’intuition et de l’imagination en mettant en question l’hégémonie d’une rationalité abstraite fondée sur le déni de la subjectivité. Une hégémonie qui réduit la conscience humaine à l’intellect en la coupant ainsi d’une participation intuitive au flux créateur de la vie/esprit. Intuitions et concepts constituent les éléments complémentaires de toutes nos connaissances, de sorte que ni les concepts sans intuitions correspondantes, ni l'intuition sans concepts ne peuvent donner de connaissances.
  3. Les écrits d'A.B. sont très souvent agaçants, exaspérants même parfois car empreints de formules empesées, d'expressions tarabiscotés, voire carrément absconses, tout ceci rendant sa prose extrêmement peu accessible voire surtout.. incompréhensible. Ce qui est forcément rédhibitoire.. J'ai longtemps fait abstraction de la forme car ce monsieur peut être passionnant à lire ou écouter sur le fond, mais voilà, aujourd'hui j'arrive plus à "digérer", c'est difficile à expliquer. Concernant le critère poppérien, un tabou qu'il s'amuse à remettre en question, j'imagine qu'il y a une bonne part de posture là dedans (genre "retenez moi ou je fais un malheur"), car en fait il faut surtout noter qu'il se garde bien de transgresser, au contraire.. Mais c'est sans doute un faux problème, car comme le souligne @George Black, force est de constater que la science, pour avancer, prend souvent quelques distances avec ce critère. Perso j'apprécie davantage A.B. dans ses conférences, même s’il y est parfois volontiers théâtral, surtout lorsque qu’il y instille des intermèdes poétiques… un peu "lourdingues" (en tout cas à mon goût, et j'adore la poésie). Dans ses écrits on retrouve cette théâtralisation.. en exacerbée, mais il lui arrive aussi de savoir mettre en perspective. Oui, il y a du bon et du "moins bon" en chacun d'entre nous ..Par exemple quand on parle du "Système solaire" on traduit généralement ces termes en pensant d'abord à la gravitation qui organise le bal des planètes autour du soleil. Or voici ce qu'en dit A.B. : "Bergson voyait notre corps se prolonger jusqu’aux étoiles ; l’astrophysique étend le Soleil jusqu’à la Terre. Son bord est arbitraire, rien n’impose de le limiter au mince disque lumineux perçu aux longueurs d’ondes visibles. Du point de vue du bain de particules énergétiques qu’il émet ou des lignes de champ magnétiques qui se déploient depuis ses pôles, notre planète est, strictement parlant, à l’intérieur de son étoile." En effet, en toute rigueur, nous sommes à bien "à l’intérieur de notre étoile". C'est sans doute que je suis complètement con (ou à moitié intelligent, c'est pareil), mais pour moi cette approche est bien plus parlante, plus évocatrice, plus puissante pour décrire le "réel".. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi ainsi auparavant. Dans l'absolu l'esprit scientifique nous apprend à nous défaire de la représentation subjective au sens le plus ordinaire : celle des partis pris, des prises de position idéologiques, des vues partiales, fantaisistes, des spéculations, des préjugés divers et variés. Il obéit à des méthodes d’élaboration, des procédures de vérification, des tests de falsifications. Avec un langage le plus souvent mathématique, l'expérimentation et l'observation ont été érigées en ligne de démarcation entre le juste et le faux. Ainsi "un mode du réel" s’impose effectivement et avec efficacité. Mais malheureusement la nature n'offre pas vraiment à l'observateur des faits bien propres, rangés, étiquetés, absolus. Dans ce cadre, bien des théories scientifiques sont des "constructions" provisoires, classées en termes de probabilités plus ou moins hautes. Et l'histoire des sciences révèle aussi une nécropole d'idées défuntes. Néanmoins les théories dominantes installent un paradigme, c'est à dire un modèle explicatif qui s’installe dans la conscience collective des scientifiques d’une époque et devient une référence commune, à consolider si possible ou à remettre en question partiellement ou totalement (mais avec des "billes", comme on dit communément). Sachant que plus on avance dans le domaine et plus il semble que la physique "mécaniste" et la représentation "atomiste" laissent place au "murmure quantique" et aux fluctuations du vide comme probable fondement de notre Univers matériel.. et donc de NOUS même.. L'image que nous pouvons avoir de "l'essence" de la matière en est radicalement changée, et même si elle est particulièrement complexe à appréhender, c'est un nouveau paradigme.. Capra écrit : "La théorie quantique nous oblige à considérer l'Univers, non comme une collection d'objets physiques, mais comme un réseau complexe de relations entre les diverses parties d'un tout. Le monde dit "matériel" n'est rien d'autre en définitive qu'un tissu complexe d'évènements dans lesquels les relations se forment, se combinent, se superposent, déterminant par là la trame de l'ensemble". Dans "La connaissance objective" Popper écrit : "Ce que nous sommes capables de déterminer, c’est, au mieux, la fausseté de nos théories". Il qualifie sa méthode de "méthode critique" car il s’agit d’une "méthode d’essai et d’élimination des erreurs qui consiste à proposer des théories et à les soumettre aux tests les plus rigoureux que nous puissions concevoir". Tout peut trouver un sens et une place chez Popper car une assertion qui ne peut être soumise à des tests en raison de sa forme logique peut, dans les meilleurs cas "jouer dans la science le rôle d’un stimulus : elle peut suggérer un problème". Ainsi, pour Popper, n’y a-t-il rien d’absolu dans la base empirique de la science objective. "Toutes nos théories restent des suppositions, des conjectures, des hypothèses". Ce qui est au centre, pour Popper, c’est le progrès de la science et non son fondement, il écrit d’ailleurs dans "La logique de la découverte scientifique" : "Ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité. La vérité joue le rôle d’une idée régulatrice . Nous testons pour la vérité, en éliminant la fausseté". Il écrit plus loin : "L’idée de vérité est donc absolutiste mais il est impossible de prétendre à une certitude absolue : nous sommes des chercheurs de vérité mais nous n’en sommes pas les détenteurs". Le fait que la science soit un édifice inachevé et inachevable rend l’être humain plus humble et donc plus lucide quant à ses théories. Ce qu’il y a de rationnel dans la connaissance réside uniquement dans son caractère dynamique, c’est-à-dire dans sa possibilité de croître. La science ne conduit pas à la Vérité absolue, mais elle a le grand mérite de permettre de lever le voile sur des parts de réel. Car la science, contrairement à la pensée mythique, est avant tout partielle et ne vise donc pas à tout expliquer à la fois. Dans tous les cas, Popper a apporté à la philosophie des sciences une originalité dans laquelle l’erreur a sa légitimité et son rôle à jouer. Le scientifique a le droit de se tromper car en se trompant, il s’intègre encore dans le processus de la découverte scientifique. Il y a toujours une perfectibilité possible de nos théories, il y a donc toujours une perfectibilité possible de l’être humain. Plus l’humanité avance dans les siècles et plus nos connaissances se perfectionnent et se rapprochent de la vérité. Et l’épistémologie poppérienne dépasse la science proprement dite puisqu’elle nous invite à une réflexion sur l’être humain.
  4. Honte à toi !.. Dans ces conditions comment veux-tu maîtriser les linéaments du dicible et le concept d’Un, dans sa dimension ontique et métaphysique, souvent associé au néoplatonisme de Plotin, voire à Platon lui-même dans son opposition au multiple ?!?!.. Franchement..
  5. Merci du rappel.. Hélène Courtois le mérite bien.. On a souvent parlé d'elle et de Laniakea par ici... "D'aucuns" auraient même eu le privilège de la rencontrer ..
  6. C'est explicitement le discours d'Aurélien Barrau... Ben.. je le cite donc : "Que la cosmologie soit une "manière de faire un monde", une parmi tant d’autres, sans lien particulier avec la vérité ou le réel, sans ambition hégémonique et sans prétention totalisatrice, n’affaiblit aucune contrainte ni ne relâche aucune exigence quant à la rigueur de la démarche. Dans une visée physico-mathématique – au sein donc d’un monde particulier, contractuellement choisi mais dont l’élégance et l’efficace sont avérées – la cosmologie est extrêmement contrainte. Elle obéit à des méthodes d’élaboration, des procédures de vérification, des tests de falsifications qui n’ont, bien évidement, plus rien de contractuel au sein de ce monde. Lorsque le langage mathématique a été choisi, lorsque la corroboration expérimentale ou observationnelle a été érigée en ligne de démarcation entre le juste et le faux, lorsque la succession des paradigmes a été acceptée comme ligne de déploiement historique de la discipline, un mode du réel s’impose effectivement. Il est sans doute aisé de montrer que les lignes de démarcation qui furent dessinées entre science et non-science sont toujours inexactes et souvent caricaturales, à commencer par le critère de réfutabilité poppérien qui ne correspond ni à la pratique ni à l’idéal de la démarche scientifique. Feyerabend rappelle, non sans raison, que "la vérité est ce qu’un style de pensée présente comme étant la réalité" et que "l’acceptation d’un tel style n’a rien d’un critère objectif". La science se développe en effet comme l’un des beaux-arts, suivant ce qu’il nomme "une homologie de structure beaucoup plus que formelle". Mais quelque chose qui n’est ni essentiellement une méthode, ni principalement un langage, distingue l’approche scientifique. Sa singularité réside précisément, dans l’invention d’un monde un peu plus hétéronome que les autres. La science, et en particulier la cosmologie, met en position d’être surpris." FIN DE CITATION Débrouillez vous avec ça...
  7. Allez... CADEAU !!!!!!!!!!!!!!! .............
  8. Actualités de Curiosity - 2013

    Gros plans sur les roches dont la texture a été décrite par les membres de l'équipe en ces termes : "écailles de dragon" ... "traces de pneus" On va dire que les "traces de pneus"... ça manque un peu d'exotisme.. on va l'évacuer . Mais peu importe... Il semble clair que l'érosion éolienne a œuvré ici à "produire" cette texture, ce qui l'est moins c'est de comprendre comment elle a réussi à aligner ce genre "d'écailles" de façon si harmonieuse sur chacune des fines strates de ces roches. Nul doute que les processus physico-chimiques subis par ces roches sédimentaires au cours de leur diagénèse ont pu aussi, en bonne part, favoriser l'obtention d'un résultat aussi surprenant. MASTCAM - 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) : "What is That??" En couleur : Dans la même zone explorée actuellement, Curiosity a rencontré un autre type plus commun de roches sédimentaires, mais dont la finesse des stratifications est remarquable. Ce qui est difficile à intégrer dans nos esprits de "terriens", c'est que lorsque nous explorons la surface de Mars (non renouvelée par une tectonique) nous parcourons des roches qui se sont formées il y a des milliards d'années et dont beaucoup sont exposées à la surface depuis au moins des dizaines ou des centaines de millions d'années. Il n'y a aucun moyen de ressentir de manière innée l'incroyable ancienneté de ces formations rocheuses tant l'esprit humain à son échelle ne mesure pas facilement les vastes éons de temps qui nous séparent des lieux que nous explorons.
  9. Actualités de Curiosity - 2013

    Hier soir 17 avril est intervenue une importante mise à jour sur les sites Web NASA de Curiosity et de Perseverance. Celle-ci a modifié assez profondément leur architecture visuelle. Plus dérangeant, on ne retrouve plus les sites Web Nasa des cartes de parcours des rovers Curiosity et Perseverance ! Même Olivier de Goursac s’en est inquiété sur UMSF.. Espérons que ce n’est que provisoire et simplement en cours de "restructuration", sinon il va être compliqué de continuer à suivre ces missions.. En tout cas j’ai été bien inspiré de copier la carte du déplacement de Curiosity du 17 avril juste avant sa "disparition". Environ 19 mètres, toujours en longeant le canal et la crête dont il s’est un peu éloigné. Les roches sont tellement étonnantes que la Nasa a titré sa dernière mise à jour ainsi : "What is That??" (Qu’est-ce que c’est ??). POSITION AU 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) : POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL : HAZCAM AVANT – 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) : NAVCAM - 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) : Vers l'arrière et le Nord - au bout de la vallée à gauche "Chenapau" qui cache en partie "Deepdale" et à droite "Oronico". À droite de l'image et plus proches, les contreforts de "Kukenan". Vue arrière vers le canal et la crête Vers l'Ouest - "Texoli" à gauche, "Wilkerson" à droite et le canal et la crête en avant plan Et puis ces blocs rocheux surprenants aux motifs de surface "vertigineux" (dixit les géologues) et qui actuellement font l'objet de multiples investigations. PANO NAVCAM - 17 AVRIL 2024 (SOL 4158) – Jan van Driel : Je cite Michelle Minitti, géologue planétaire : "Lors de la plupart des sols de planification, l'équipe scientifique fait de son mieux pour équilibrer la collecte de nouvelles observations "typiques" et "inhabituelles". La ligne de démarcation entre les deux est subjective, mais elle s'appuie sur les observations collectives du rover en matière d'imagerie et de chimie au fil des semaines, des mois, voire des années. Nous voulons des observations "typiques" pour nous assurer que nous capturons le type de lithologie dominant et que nous en gardons une trace systématique. Nous voulons des observations "inhabituelles" parce qu'elles peuvent indiquer un changement dans le type de roche ou dans la chimie qui révèle un nouveau processus ou régime géologique sur le mont Sharp" FIN DE CITATION MOSAÏQUES MASTCAM - Neville Thompson : SOL 4152 - 11 AVRIL 2024 : Vers l'Ouest et la crête - le canal au premier plan puis la crête et la butte "Wilkerson" à droite https://www.gigapan.com/gigapans/234590 SOLS 4152-4154 - 11 et 13 AVRIL 2024 : http://www.gigapan.com/gigapans/234598 SOL 4154 - 13 AVRIL 2024 : Superbe vue de la crête et de ses roches sombres http://www.gigapan.com/gigapans/234609 CHEMCAM RMI - 16 AVRIL 2024 - Neville Thompson : Vue rapprochée des roches sombres sur la crête http://www.gigapan.com/gigapans/234612
  10. Houla !! Vaste sujet,..pour le moins "épineux".. O.K. mais moi je m'amusais simplement à suggérer une "solution à la Elon" .. Mais je suis mauvaise langue, car l'éducation.. notre grand Guide et Maître y a pensé aussi ! : ... heu.. ducon toi même !! pffff..
  11. Sauf que le "créateur" n'a pas tout fignolé, ça arrive encore bien trop souvent ce genre de problème, je crois pouvoir en parler malheureusement, ça peut tomber sur n'importe qui, et parfois très très tôt, bien avant l'adolescence ou la majorité.. Et par ailleurs quand on voit toutes ces petites racailles décervelées qui, dès l'école primaire ou/et le lycée, passent le plus clair de leur temps à emmerder le monde, voler, harceler, violenter/violer.. on peut en arriver à se demander si dans ce cadre la solution muskienne radicale n'aurait pas son utilité ..
  12. Il faut nuancer car il me semble que cette étude ne se résume pas à ça.. c'est une analyse assez fine du cheminement puis de la bifurcation totale de certains chercheurs vers des hypothèses assez/très marginales, et les conséquences éventuelles pour leurs auteurs et la science en général - voir Extrait ci-dessous : Dans les dernières pages on peut trouver le C.V. des deux auteurs :
  13. Actualités de Curiosity - 2013

    Et ces roches façon peau de crocodile le sont tout autant Dans la nouvelle mise à jour Nasa/JPL postée le 16 avril, la géologue Michelle Minitti en parle avec enthousiasme ! : Je cite Michelle Minitti, géologue planétaire (c'est moi qui surligne) : "Mais la véritable révélation de la journée a été la cible "Sawblade". Sawblade fait partie des blocs visibles en haut de l'image ci-dessus - [j'en ai produit une autre ci-dessous] - dont la texture a été décrite par les membres de l'équipe avec des termes tels que "ondulé", "traces de pneus" et "écailles de dragon". Nous avons vu beaucoup de roches stratifiées au cours des 12 dernières années sur Mars, mais celles-ci se distinguent vraiment par le motif vertigineux qu'elles tracent à la surface des roches. ChemCam vérifiera la chimie et la texture de Sawblade et Mastcam acquerra une mosaïque de l'ensemble des blocs afin que nous puissions observer de plus près ces nouvelles merveilles sauvages." FIN DE CITATION Agrandissement de l'image de ces blocs de roches stratifiées extraordinaires - cliquer sur l'image :
  14. J'ai cherché l'origine de cette mention d'une astrophysique "stabilisée et sanctionnée" qui ne sortait certainement pas de nulle part.. J'ai trouvé cette copieuse étude critique de la TRE (Théorie de Relativité d'Echelle) et celle de la trajectoire de son auteur, Laurent Notalle : https://archipel.uqam.ca/481/1/gingras_bontems_SSI.pdf On y trouve bien cette mention dans cet EXTRAIT DU RÉSUMÉ d'introduction - je cite : Capture d'écran des deux premières pages de cette étude :
  15. Actualités de Curiosity - 2013

    Malgré les difficultés, la longue et incroyable balade martienne continue ! Mais la progression sur ce terrain copieusement couvert de gros blocs rocheux est toujours aussi délicate !. Sur les trois étapes des 10, 11 et 14 avril le rover a parcouru successivement 16,5 mètres, 9 mètres et 20 mètres (en légère montée). L’un des objectifs est de se rapprocher de la crête (et donc du canal) pour l’imagerie. L’étape du 11 avril s’est arrêtée prématurément au bout de 9 mètres (arrêt de sécurité) la roue avant droite de Curiosity restant perchée sur un bloc rocheux proéminent. L’équipe ayant déterminé que l’équilibre n’était malgré tout pas instable ils ont pu dégager le bras robotique et l’utiliser en toute sécurité pour les activités scientifiques de contact à cet endroit.. POSITION AU 14 AVRIL 2024 (SOL 4155) : CONTEXTE : POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL : Je cite Abigail Fraeman, géologue planétaire - 10 avril : "Le dimanche 7 avril (sol 4148), Le terrain extrêmement rocailleux n'a pas posé de problème aux conducteurs du rover, et nous avons appris ce matin que le trajet planifié le 10 avril (sol 4151) s'est achevé avec succès. Le plan des 11 et 12 avril (sols 4152/4153) prendra la forme familière d'un "touch and go à deux sols". Dans ce type de plan, nous effectuons les activités scientifiques de contact et la conduite sur le premier sol, puis nous passons le second sol à effectuer des observations scientifiques "non ciblées", qui peuvent être planifiées sans connaître la position du rover. Pour la cible scientifique de contact, l'équipe a décidé d'étudier un morceau du substrat rocheux devant nous qui est suffisamment plat pour être brossé et ensuite analysé par MAHLI et APXS. Nous avons baptisé cette cible "Burro Pass". Nous recueillerons également quelques données de télédétection avant de partir, en pointant la Mastcam et la ChemCam RMI sur diverses caractéristiques géologiques autour de nous, et en zappant une roche plus sombre avec le laser de la ChemCam sur une cible que nous avons nommée "Graveyard Peak". Nous ferons ensuite nos bagages et roulerons quelques dizaines de mètres vers le sud-ouest, en nous rapprochant de la crête Gediz Vallis pour obtenir de bonnes opportunités d'imagerie." HAZCAM AVANT 10 AVRIL 2024 (SOL 4151) : NAVCAM - 10 AVRIL 2024 (SOL 4151) : PANO NAVCAM - 10 AVRIL 2024 (SOL 4151) – Jan van Driel : Je cite Conor Hayes, étudiant diplômé de l'Université de York - 12 AVRIL : "Au fur et à mesure que nous avançons dans Gediz Vallis, le sol devant nous est de plus en plus jonché de gros rochers émergeant du sable. S'ils sont certainement utiles pour la géologie, ces rochers ralentissent souvent notre progression, car même notre équipe de planificateurs chevronnés ne peut pas anticiper tous les défis que Mars aime nous lancer. Le 11 avril (sol 4152), nous avions prévu un trajet d'un peu plus de 20 mètres pour nous rapprocher du bord du canal de Gediz Vallis. Lorsque nous sommes arrivés ce matin, nous avons appris que le parcours s'était terminé prématurément après environ neuf mètres. Une analyse rapide des images de la Hazcam frontale prises après le déplacement a révélé que la roue avant droite de Curiosity était perchée sur l'un des nombreux rochers situés le long de l'itinéraire prévu. Bien que l'on ait d'abord craint que cela nous empêche de dégager le bras en toute sécurité pour les activités scientifiques de contact à cet endroit, il a finalement été déterminé qu'il n'y avait aucun risque que le rover se déplace de son perchoir si nous le faisions." HAZCAM AVANT – 11 AVRIL 2024 (SOL 4152) : Face au soleil NAVCAM - 11 AVRIL 2024 (SOL 4152) : PANO NAVCAM - 11 AVRIL 2024 (SOL 4152) – Jan van Driel : Citation Conor Hayes (suite) : "Bien que nous n'ayons pas atteint l'emplacement prévu au bord du canal, le programme de ce week-end est encore très riche sur le plan scientifique. Nous commençons par deux heures d'activités, en commençant par une LIBS (Laser-Induced Breakdown Spectrometer) ChemCam de la cible rocheuse "Kaweah River". La caméra ChemCam RMI « longue distance » prendra ensuite une mosaïque de « Fascination Turret », qui a fait l'objet de nombreux messages de mise à jour de la mission au cours des dernières semaines. Une fois que ChemCam aura terminé son travail pour ce premier sol (4153), nous disposerons d'une heure complète d'imagerie Mastcam. Cette heure commence par des images de documentation de la cible LIBS, puis se poursuit par une mosaïque de la zone vers laquelle nous nous dirigerons. Nous prendrons ensuite des photos de la "Montagne Goodale", un bloc de roche fracturée orienté verticalement situé à environ 6,5 mètres de notre position actuelle. La principale activité de la Mastcam pour ce plan est une mosaïque d'une cuvette rocheuse visible sur les images orbitales. Mastcam termine son premier sol avec une mosaïque de quelques rochers à droite du rover. Ces deux heures se terminent par un film suprahorizon de la Navcam pour observer la poussière et l'activité nuageuse au-dessus de Gale, ainsi que par une ligne de visée de la Navcam pour mesurer la quantité de poussière dans le cratère. Après une sieste dans l'après-midi, Curiosity se réveillera environ une heure avant le coucher du soleil pour effectuer quelques activités sur le bras. Tout d'abord, APXS sera employé sur la cible "Hetch Hetchy". Nous effectuerons ensuite un "test de hauteur de brosse" du DRT. Le DRT sera abaissé à trois hauteurs différentes au-dessus de la cible « Hetch Hetchy » et tournera pour frôler la cible. En plus des images Navcam et Hazcam qui accompagnent généralement les activités DRT, MAHLI prendra des images de Hetch Hetchy avant et après chaque hauteur afin de déterminer dans quelle mesure la brosse DRT élimine la poussière à chaque distance de la cible. Pendant la nuit, APXS effectuera deux longues intégrations, d'abord de sa cible d'étalonnage, puis de Hetch Hetchy avant que le bras ne soit rétracté. Le deuxième sol (4154) contient plus de temps scientifique. Une fois de plus, nous commençons par une observation LIBS, cette fois-ci des "lacs jumeaux", situés à mi-chemin entre Kaweah River et Hetch Hetchy. Nous prendrons ensuite une autre mosaïque RMI de Fascination Turret, puis nous prendrons une image de la deuxième cible LIBS de ce plan avec la Mastcam. Comme à l'accoutumée, des observations en sciences de l'environnement complètent le deuxième sol, avec une série de courts films à la recherche de tourbillons de poussière autour du rover et une mosaïque Navcam du pont du rover pour surveiller comment la poussière accumulée se déplace avec le vent et pendant que nous roulons Après avoir quitté notre emplacement actuel, le troisième sol de ce plan (4155) sera consacré à l’activité scientifique à distance non ciblée. Cela comprend une activité ChemCam AEGIS (Autonomous Exploration for Gathering Increased Science) (*) ainsi qu'un autre film suprahorizon, un film sur les tourbillons de poussière et une mosaïque du pont du rover après le trajet. En milieu d'après-midi, Curiosity se réveillera brièvement pour effectuer une observation avec la Mastcam tau afin de mesurer la quantité de poussière dans l'atmosphère. Après avoir dormi toute la nuit, nous nous réveillerons une dernière fois avant de confier le rover à l'équipe de planification de lundi 15 avril pour effectuer des observations scientifiques environnementales tôt dans la matinée : un autre film tau et suprahorizon de la Mastcam, un film zénithal et une autre ligne de visée de la Navcam. Comme toujours, REMS, RAD et DAN s'acquitteront avec diligence de leurs tâches tout au long de ce plan." HAZCAM AVANT – 14 AVRIL 2024 (SOL 4155) : NAVCAM - 14 AVRIL 2024 (SOL 4155) : Au bord du canal La finesse et la beauté des rides de sable martien sont toujours saisissantes PANO NAVCAM - 14 AVRIL 2024 (SOL 4155) – Jan van Driel : PANO MASTCAM – 7 AVRIL 2024 (SOL 4148) – Neville Thompson : https://www.gigapan.com/gigapans/234576 MOSAÏQUES MASTCAM - Neville Thompson : 10 AVRIL 2024 (SOL 4151) : http://www.gigapan.com/gigapans/234558 7 au 11 AVRIL (SOLS 4148 à 4152) : http://www.gigapan.com/gigapans/234551 (*) Le système de visée autonome baptisé AEGIS fonctionne selon deux modes. En mode "raffinement de pointage autonome" , le système corrige les erreurs de pointage transmises par les opérateurs terrestres afin d’obtenir une plus grande fiabilité lors des analyses LIBS. En mode "sélection de cible autonome", AEGIS identifie les cibles géologiques au sein des images transmises par les caméras de navigation du rover et choisit lui-même les cibles qui correspondent aux paramètres spécifiés par les scientifiques de la mission. ChemCam procède alors à leur analyse sans demander validation au centre de commande. AEGIS peut sélectionner tout seul des zones d’intérêt correspondant à différents types de contexte géologique. Ce mode confère à ChemCam une plus grande autonomie lui permettant d’opérer même lorsque les communications avec la Terre sont impossibles ou interrompues.