Serendipity

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  1. Une Honte scandaleuse

    Il faut arrêter de délirer sur Christophe Colomb découvrant l'Amérique quand on pense à la Lune, Mars ou Europe ! Il y a sur Terre des régions infiniment plus clémentes que Mars en comparaison, et pourtant, qui restent des déserts humains (Antarctique, Sahara, terres intérieures en Australie,...). Colomb est parti d'un monde fertile pour un autre monde fertile. Là on voudrait partir d'un monde fertile pour des mondes stériles. Et je ne parle même pas de l'espace. Il est parfaitement délirant, comme le font certains, d'agiter le drapeau de notre monde qui serait mourant pour justifier d'aller se réfugier sur des mondes morts depuis longtemps ! Certains me rétorqueront qu'on pourrait très bien terraformer Mars pour la coloniser. Ce n'est pas faux. Mais si nous sommes forts au point de modifier le climat de Mars, pourquoi ne pas commencer par sauvegarder le notre ? Devant un monde qui serait mourant, plutôt que de prendre soin de notre monde, tâche au combien plus facile qui n'y parait, certains se réfugient derrière des fantasmes axés sur des technologies et des moyens économiques totalement hors de notre portée pour des siècles encore. L'exploration est une chose, la colonisation en est une autre. L'acte d'exploration peut se passer de l'humain en tant qu'entité voyageuse. De tout temps, la colonisation repose sur la perspectives de nouvelles richesses (terres cultivables, ressources énergétiques et minières,...). C'est d'ailleurs cette perspective qui a permis à Colomb de faire financer son exploration. Sinon, il ne serait resté qu'un marin rêveur ! Von Braun n'avait pas compris cela ! La colonisation du Système Solaire est morte-née dans les années 1970 faute de retour industriel et économique pérenne !!! Et j'insiste sur le pérenne ! Je ne parle pas des épi-retombées économiques liées au développement des missions Apollo. Ariane Espace tourne parce qu'il y a un business économique derrière ! Et c'est ce business qui indirectement contribue à permettre la continuité de l'exploration. L'argent est le nerf de la guerre ! Les rêves sont une chose, mais sans business, pas de fric, et sans fric pas de rêves réalisés ! Demandez à Musk ou à Branson. D'ailleurs, aujourd'hui c'est une problématique que connaissent bien les scientifiques qui travaillent dans la conception d'expériences coûteuses ! On peut brandir tant que l'on veut l'ineffable besoin de rêve et d'exploration des humains, mais sans fric on va nul part, à moins d'avoir la certitude qu'il y a moyen de se faire du fric là où on va ! Ça peut ne pas plaire, ce que je dis ne vend pas du rêve, mais explorer ça demande du pognon ! Énormément de pognon ! Alors il faut qu'il vienne de quelque part, qu'il y ait au moins un retour sur investissement.
  2. Une Honte scandaleuse

    ... je ne vois pas l'intérêt qu'il y a à savoir cuisiner la turgoule pour aller dans l'espace !?
  3. Une Honte scandaleuse

    Tu dérailles ? Je ne vois pas ce que la recette du bœuf Stroganoff a à voir avec l'astronomie !?
  4. Une Honte scandaleuse

    On se demande quel est l'idiot qui a dit un truc pareil ? Probablement un physicien jaloux qui rêvait d'aller dans l'espace quand il était petit et qui n'a pas pu à cause de son physique de nain trapu
  5. MICROSCOPE et le principe d'équivalence

    1. Personne en physique ne croît sérieusement qu'il faille abandonner le principe de Popper, sinon quelques personnages médiatiques mais qui demeurent isolés dans la communauté scientifique concernant leurs positions à ce sujet. Surtout quand ce refus témoigne de la difficulté qu'ils ont à admettre qu'ils ont suivi des pistes stériles. D'autres surfent sur les univers parallèles car cela vend du rêve. Ce qui est étonnant, c'est que les modèles impliquant la possibilité de mondes cachés sont testables. Curieusement, les marchands de rêve en parlent peu, car si on venait à prouver l'existence de mondes cachés, cela désenchanterait le rêve et casserait le business de ces marchands de rêve. 2. La physique a pour but, par définition, d'interpréter ce que l'on observe et de faire des prédictions quant à ce que l'on va observer. Cela implique expérimentation et mesure. Si on sort de ce cadre, alors ce n'est plus de la physique, mais de la métaphysique, ou de la philo à deux balles, au choix. 3. La physique part nécessairement d'ansatz, i.e. d'hypothèses mathématiques dont on suppose qu'elles constituent des hypothèses de départ raisonnables pour construire une théorie testable et en accord avec ce que l'on observe. Le principe fondamental de la dynamique (F = m*a) ou le principe d'équivalence sont de telles hypothèses, corroborées ou imposées par l'expérience, d'où la nécessité de repousser les limites de la confirmation de telles hypothèses. Dans le cadre d'une théorie, reposant donc nécessairement sur des postulats de départ, tout le reste est démontrable rigoureusement. L'expérience vise à repousser les limites de la validité d'une théorie. Elle n'infirme pas la théorie, elle en pose les limites. 4. La limite aujourd'hui dans les avancées scientifiques est fixée essentiellement par des contraintes de moyens. Russel Stannard, dans son livre "Vers la fin des découvertes, Approchons-nous des limites de la science ?" expose très bien cette limite, non pas du fait que nous serions en passe de tout savoir, non pas du fait qu'il existerait une sorte de limite métaphysique, mais du fait que nous atteignons une limite pratique, matérielle, budgétaire,... 5. Aujourd'hui, dans la recherche d'une nouvelle physique, il existe une communauté naissante qui montre que l'on peut faire de la nouvelle physique à bas coût. Seulement, il faut bien dire ce qui est, la communauté de la physique des hautes énergies contribue à maintenir l'idée qu'en dehors de leur business, point de salut.
  6. Première comète interstellaire de l'histoire?

    Pour dire aussi que l'Univers, c'est grand, vraiment très grand... et vide... vraiment très vide. Nous de sommes que des petites impuretés à l'état de traces infimes dans un vide quasi parfait.
  7. Tient, à ceux qui trouvent que nous sommes rétrogrades... il faut dire qu'un titre comme : "eVscope est si nos vieux télescopes ne valaient plus grand chose !!!!", c'est tout de même une sacrée provoc ! Tient une question, Daft Punk, économiquement, ils sont français ou américains... je dis ça, je ne dis rien...
  8. En même temps, j'ai déjà vu des concerts où les gens passaient du temps à le regarder à travers leur tablette ... .... Si je comprends l'intérêt de la démarche, et que je te donne raison là-dessus, reste que ta phrase résonne pour moi comme celle de l'article de Futura que je mentionnais au début du fil. C'est comme ces jeunes qui flashent sur les arts martiaux parce que c'est cooooooollll, s'inscrivent en club, puis lâchent au bout de quelques mois parce que l'entraînement les saoule ! Ben oui, la science, quand on veut vraiment en faire, ça demande du boulot ! D'ailleurs, il est amusant de voir que c'est précisément ce qui entraîne des abandons dans les parcours scientifiques : la prise de conscience progressive du boulot que ça demande ! (Abandon modulé de la classe de 1ère S jusqu'à la licence, et même parfois en doctorat, selon le niveau de résistance et d’opiniâtreté.). Maintenant, si ces jeunes veulent démarrer l'astro suite à une belle prestation de l'eVscope, évidemment cela va dépendre des revenus des parents, mais je pense que l'achat va plutôt aller sur un 114/900 à 200 euros... et encore, ça pourrait bien être une petite lunette à 50 euros !!! Et là, ça sera la déception d'autant plus cuisante à mon avis ! Et ta remarque va devenir : "Et les petits, qui auraient pu voir des nébuleuses et des galaxies, sont allés se coucher en n'en voyant pas et en se disant peut-être que l'astronomie, ça demande d'être riche si on veut voir quelque chose soi-même." Pour ma part, j'ai un vieux 114/900 qui ne m'a pas coûté trop cher, une cam, un PC d'occasion et des softs gratuits... l'ensemble pour moins de 600 euros. Et encore, le PC, il me sert pour le boulot, donc il est détourné pour l'astro ! Bon sang ! 2000 euros pour l'eVscope, c'est déjà une somme ! C'est pas un produit Lidl pour reprendre l'expression utilisée plus haut. Vous vous rendez compte de ce que l'on a déjà comme optique pour 2000 euros !? Donc, in fine, l'eVscope est un appareil avec un budget pour famille friquée, ou pour un astram qui a les moyens ou l'envie d'y mettre 2000 euros. Pour ma part, les astrams qui ont les moyens de mettre 2000 euros dans du matos... ben je sais justement quel matos ils ont Donc quoi ? C'est un instrument de club pour démonstration publique... Ok cool ! Là-dessus on est d'accord. Mais en club, je présenterais aussi ce que l'on voit dans un instrument plus classique ! Que les gens ou les jeunes motivés se rendent compte que derrière l'apparente simplicité de l'eVscope se cache énormément de science et de technique, mais aussi de travail de la part de ses concepteurs. Par ailleurs, je note que la plupart des jeunes un peu geek que je connais dans mon entourage adorent le "do it yourself". Et les jeunes ont plus de temps que nous autres "vieux" accaparés entre le boulot et les enfants (à moins d'être très vieux et en retraite ). Donc, j'aurais envie de dire : Si il y a bien un moment dans ta vie où tu as le temps de faire naître ta passion et de la vivre quasi à temps plein, c'est bien quand tu es jeune.
  9. Mais bon, d'autres ont raison ici... la conversation tourne en boucle, et on ne répond pas à la seule vraie question : Y aura-t-il une version du système monté sur un Clavius ?
  10. Serendipity est un personnage non genré, parce qu'on ne devrait jamais juger une personne sur son genre Amusant de voir que ceux qui critiquent un manque d'ouverture à l'innovation semblent avoir quelques problèmes avec ça ! Justement, peut-être que certaines réactions viennent d'une expérience dans le domaine des nombreux flops d'idées qui semblaient incontournables ! Certains défendent le truc comme certains défendent la réalité des ovnis en prenant pour exemple la découverte des météorites. D'autres sont plus prudents depuis qu'on leur a promis voiture à eau, et autres Clavius Et oui ici c'est du business... Or, l'énorme battage médiatique semble aller dans le sens du : "on créer le besoin". Mais bon, effectivement, c'est dans l'air du temps. D'ailleurs, je signale que de nombreux établissements secondaires y ont déjà recours... pour une somme dérisoire sinon inexistante, sans compter le traditionnel 114/900 comme instrument d'initiation qui à une époque répondait au programme en TS. Mais bon, je suis convaincu qu'avec un excellent lobbying on peut changer un peu les programmes pour justifier auprès des établissements scolaires un investissement de 2000 euros ! Comme c'est le cas avec les calculatrices ! Par ailleurs, la critique que tu opposes c'est la méthode de l'homme de paille ! Toute critique est impossible, on est taxé de rétrograde ! Alors que dans le fond, comme on l'a dit, la vraie innovation, c'est le stacking et traitement en temps réel. Et ce que certains ne veulent pas entendre, c'est que ce n'est pas ça qui est critiqué.
  11. Ce n'est pas ce que j'ai dit dans mon message. Je disais que le core business du système c'est le logiciel qui traite en live l'imagerie, et que tout le reste du matos fait déjà partie du matériel de la plupart des astrams. Je ne remets pas en cause ce que cela permet de faire ni la conception du logiciel. Si on dispose d'un système plug and play (tant au niveau matériel qu'informatique) qui fait la même chose sur du matériel existant, il me semble qu'il y aura une clientèle pour ça si on sait le valoriser. Or ici, l'objectif n'est pas de distribuer ce logiciel même sous licence, visiblement. Ici, on a clairement un système pensé pour être sorti de la boite, et hop on y va ! Ce n'est pas fait pour les astrams mais pour le grand public... C'est pensé, à travers la comm, pour faire du business. C'est le MacScope ! Ce que je pense, c'est que le traitement en live a de l'avenir,... le reste, je n'en suis pas certain.e. C'est un télescope, pas l'invention de la FreeBox
  12. Une question ... Finalement, qu'avons-nous ? Un télescope, un capteur CCD, un algorithme de traitement, un écran monté dans un oculaire. Bref, un instrument qui fait du stacking et du traitement d'image en live. Ok, c'est super... (si si). Mais in fine... à part le design et le système tout en un façon Mac, quoi de neuf ? Mais comme ça a déjà été dit, pourquoi ne pas monter un système "amovible" à monter sur n'importe quel matos existant ? Business ? Si je ne dis pas de bêtise, j'ai cru comprendre que REVOLUTION IMAGER cité plus haut le fait déjà ? So ? What else ? Finalement, le cœur du système de l'eVscope, c'est le logiciel à mon sens ! Du coup, autre remarque... Un télescope ? fastoche ! Un capteur ? fastoche ! Un écran ? Un PC ? fastoche ! Combien de temps avant que quelqu'un propose en open source, et complètement gratuit, le soft qui fasse tout ce job ? Quid alors du joli business autour de l'eVscope ? Parce que finalement, il est là le truc : Faire du traitement d'image et du stacking en live, rien de plus... or, si je suis d'accord pour dire qu'effectivement ça a quelque chose de génial et que d'ici quelque temps tout le monde en usera... je suis aussi d'avis pour dire que rapidement tout le monde fera du homemade ! L'eVscope deviendra un business marginal pour des gens qui n'y connaissent rien.
  13. ...à la lire, visiblement, cet appareil est le Coronado du ciel profond. Ils disent eux-mêmes que ce n'est pas fait pour le planétaire, et la technologie limite l'utilisation d'un diamètre plus grand à cause des turbulences. Donc ce n'est pas fait non plus pour faire de la haute résolution. Sinon, technologiquement, je reconnais qu'il y a du taf ! Mais in fine, c'est comme un Mac c'est puissant, mais ciblé et peu évolutif.
  14. Aller, je provoque encore ! Certains observatoires ont des petits instruments, connectés au web, et qui transmettent leurs données en live. Il est par exemple possible pour des établissements scolaires, de prendre un abonnement, et à distance d'agir sur ces instruments pour faire de l'observation en live, même si c'est par écran interposé. Je propose un IScope, connecté au web et à un de ces instruments réels de haute qualité mais localisés ailleurs dans le monde (et là où il y a d'excellentes conditions). Quand j'oriente l'instrument, il repère la zone observée, se connecte à l'instrument distant, qui renvoie une image sur l'écran situé au niveau de l'oculaire. J'ai déjà l'accroche : "Observez comme aux Canaries, quel que soit le temps qu'il fait, c'est possible".