bon ciel

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Tout ce qui a été posté par bon ciel

  1. la fin de la matière noire .....

    Les astronomes qui comptabilisent toute la matière normale - les étoiles, les galaxies et le gaz - dans l'univers d'aujourd'hui sont venus embarrassantment en deçà de la matière totale produite au Big Bang il y a 13,6 milliards d'années. En fait, plus de la moitié de la matière normale - la moitié des 15 % de la matière de l'univers qui n'est pas la matière noire - ne peut être prise en compte dans les étoiles et le gaz brillants que nous voyons. https://news.berkeley.edu/2025/04/11/half-of-the-universes-hydrogen-gas-long-unaccounted-for-has-been-found/ De nouvelles mesures, cependant, semblent avoir trouvé cette matière manquante sous la forme d'hydrogène gazeux ionisé très diffus et invisible, qui forme un halo autour des galaxies et est plus gonflée et étendue que les astronomes pensaient. Les résultats non seulement soulagent un conflit entre les observations astronomiques et le meilleur modèle éprouvé de l'évolution de l'univers depuis le Big Bang, mais ils suggèrent également que les trous noirs massifs au centre des galaxies sont plus actifs qu'on ne le pensait, faisant venir le gaz beaucoup plus éloigné du centre galactique - environ cinq fois plus loin, l'équipe trouvée. « Nous pensons qu’une fois que nous nous éloignons de la galaxie, nous récupérons tout le gaz manquant », a déclaré Boryana Hadzhiyska, boursier postdoctoral de Miller à l’Université de Californie à Berkeley, et premier auteur d’un article rendant compte des résultats. « Pour être plus précis, nous devons procéder à une analyse minutieuse avec des simulations, ce que nous n’avons pas fait. Nous voulons faire un travail prudent. » « Les mesures sont certainement cohérentes avec la recherche de tout le gaz », a déclaré sa collègue, Simone Ferraro, une scientifique chevronnée au Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) et à l’UC Berkeley qui a vu des indications de ce halo de l’hydrogène ionisé dans des analyses publiées il y a trois ans. Les résultats de l'étude, co-écrit par 75 scientifiques d'institutions du monde entier, ont été présentés lors de récentes réunions scientifiques, postées en préimpression sur arXiv et font l'objet d'une évaluation par les pairs à la revue Physics Research Letters. Hadzhiyska et Ferraro sont des chercheurs du Berkeley Center for Cosmological Physics dans le département de physique de l'UC Berkeley, ainsi qu'à Berkeley Lab. Giclées de crêche Alors que la matière noire encore mystérieuse représente l'essentiel - environ 84 % - de la matière dans l'univers, le reste est la matière normale. Seulement environ 7 % de la matière normale se présente sous la forme d'étoiles, alors que le reste est sous la forme d'hydrogène gazeux invisible - la plupart de celui-ci ionisé - dans les galaxies et les filaments qui relient les galaxies dans une sorte de réseau cosmique. Le gaz ionisé et les électrons associés enchaînés dans ce réseau de filaments sont appelés milieu intergalactique chaud-chaud, trop froid et trop diffus pour être vus avec les techniques habituelles à l' disposition des astronomes, et est donc resté insaisissable jusqu'à présent. Dans le nouvel article, les chercheurs ont estimé la distribution de l'hydrogène ionisé autour des galaxies en empilant des images d'environ 7 millions de galaxies - toutes à environ 8 milliards d'années-lumière de la Terre - et en mesurant le léger gradation ou un léger éclaircissement du fond micro-ondes dû à une diffusion du rayonnement par les électrons dans le gaz ionisé, l'effet cinématique Sunyaev-'el'el. « Le fond cosmique des micro-ondes est au fond de tout ce que nous voyons dans l’univers. C’est le bord de l’univers observable », a déclaré Ferraro. « Vous pouvez donc l’utiliser comme un rétroéclairage pour voir où se trouve le gaz. » Les images de la galaxie utilisées - toutes les galaxies rouges lumineuses - ont été collectées par l'instrument spectroscopique à l'énergie noire (DESI) sur le télescope à 4 mètres de Mayall à l'observatoire national Kitt Peak à Tucson, en Arizona. L'instrument, construit par une collaboration ayant son siège au Berkeley Lab, levé des dizaines de millions de galaxies et de quasars pour construire une carte 3D couvrant l'univers jusqu'à 11 milliards d'années-lumière de la Terre afin de mesurer l'effet de l'énergie noire sur l'expansion de l'univers. Des mesures du fond micro-ondes cosmiques (CMB) autour de ces galaxies ont été effectuées par le télescope de cosmologie Atacama (ACT) au Chili, qui a fait les mesures les plus précises à ce jour du CMB avant d'être mis hors service en 2022. L'analyse a été réalisée en collaboration avec Bernardita Ried Guachalla, étudiante diplômée à l'Université de Stanford; Emmanuel Schaan, scientifique du SLAC National Accelerator Laboratory à Menlo Park; et des équipes DESI et ACT. Retour d'information galactique Les astronomes ont généralement pensé que des trous noirs massifs aux centres des galaxies expulsent le gaz dans des jets de matière seulement pendant leurs années de formation, lorsque le trou noir central écrase le gaz et les étoiles et produit beaucoup de radiations. Cela les distingue comme ce que les astronomes appellent les noyaux galactiques actifs (AGN), ou quasars. Si, comme le suggère la nouvelle étude, le halo de l'hydrogène ionisé autour des galaxies est plus diffus, mais aussi plus étendu, que la pensée, cela implique que les trous noirs centraux peuvent en fait devenir actifs à d'autres moments de leur vie. « Un problème que nous ne comprenons pas concerne les AGN, et l’une des hypothèses est qu’ils s’enflamment et s’éteignent de temps en temps dans ce que l’on appelle un cycle de service », a déclaré Hadzhiyska. Les astronomes se réfèrent à l'expulsion du gaz et à sa retomber dans le disque galactique en tant que retour d'information qui régule la formation de nouvelles étoiles dans toute la galaxie. Ferraro, Schaan et leurs collègues ont fait état de commentaires plus étendus dans les travaux précédents en 2020, lorsque Schaan était boursier postdoctoral à Berkeley Lab. Mais les nouveaux travaux intègrent plus de galaxies et produisent une mesure plus précise. Les travaux ultérieurs de Ried Guachalla ont confirmé les résultats avec l'échantillon spectroscopique DESI, et ont été capables d'étudier le gaz dans des galaxies plus proches, soulignant que le gaz n'est pas distribué uniformément autour d'elles, mais suit des « filaments cosmiques » qui imprègnent l'Univers. Hadzhiyska a noté que les simulations actuelles de l'évolution des galaxies devront intégrer ce retour d'information plus vigoureux dans leurs modèles. De nouveaux modèles le font déjà pour produire des simulations plus fortes en meilleure conformité avec les nouvelles données. L'identification de la matière manquante, ou baryons, dans l'univers a également des implications pour d'autres aspects de l'évolution cosmique. «La connaissance de l’endroit où se trouve le gaz est devenue l’un des principaux facteurs limitants pour tenter d’obtenir la cosmologie des études actuelles et futures. Nous avons en quelque sorte frappé ce mur, et c’est le bon moment pour répondre à ces questions », a déclaré Ferraro. « Une fois que vous savez où se trouve le gaz, vous pouvez demander : “Quelle est la conséquence des problèmes cosmologiques” ? » D'une part, l'expulsion du gaz des cœurs de ces galaxies massives remet en question l'hypothèse que le gaz suit la matière noire, a déclaré Hadzhiyska. La sous-estimation de cette expulsion de gaz peut introduire des incohérences dans les modèles cosmologiques, tandis que les nouveaux résultats peuvent en fait résoudre certains problèmes sur la façon dont l'univers est agressant. « Un grand nombre de personnes sont intéressées par l’utilisation de nos mesures pour faire une analyse très approfondie incluant ce gaz », a-t-elle déclaré. « Les gens en astronomie se soucient beaucoup de cela pour comprendre la formation et l’évolution des galaxies. » La technique utilisée par l'équipe, l'effet cinématographique de Sunyaev-zel'dovich, pourrait également être utilisée pour sonder l'univers primitif, a déclaré Hadzhiyska. Cela pourrait fournir des informations sur la structure à grande échelle de l'univers et les lois de la physique dans l'univers primitif et permettre aux scientifiques de tester la gravité et la relativité générale. La collaboration DESI est financée par les États-Unis. Département de l'énergie. Kitt Peak fait partie du National Optical-Infrared Astronomy Research Laboratory (NOIR Lab), qui est soutenu par la National Science Foundation (NSF). L'ACT a été financé par la NSF et géré par l'Université de Princeton.
  2. "Le JWST n'en est encore qu'au début de ses observations mais ce que laisse entendre McGaugh est qu'il est possible que l'on voit déjà avec lui le début de la confirmation d'une tendance déjà présente depuis quelques temps, c'est-à-dire une tension de plus en plus forte entre les prédictions du Modèle cosmologique standard et les observations des galaxies primitives au point que l'on pourrait bientôt aboutir à une réfutation de l'existence de la matière noire et une confirmation de la théorie Mond" https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/cosmologie-observations-james-webb-refutent-elles-theorie-matiere-noire-profit-mond-99810/ https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-record-galaxie-vue-seulement-300-millions-annees-apres-big-bang-43384/ bonne lecture.
  3. Bonnes nouvelles du JWST (James Webb Space Telescope)

    surtout que l'étoile est une naine ou l'on sait que les éruptions sont fréquentes sur ce type d'étoile et peu enclin au développement de la vie
  4. la voie lactée

    Des scientifiques écoutent le "chant" des étoiles pour déchiffrer l'histoire de la Voie lactée Des chercheurs ont étudié les fréquences des séismes stellaires des étoiles géantes. Leur analyse a révélé que leurs vibrations se stabilisent à un certain stade, permettant ainsi de tirer des informations importantes sur l’histoire des étoiles et de la Voie lactée. Pour comprendre l’histoire et le fonctionnement internes des astres, des chercheurs ont tendu l'oreille au chant des étoiles. À la surface des étoiles, des bulles de gaz éclatent et créent d’énormes vibrations qui se propagent à travers elles : c’est ce que l’on appelle des séismes stellaires. Dans le cadre d’une étude publiée dans Nature, l’équipe s’est penchée sur les signatures de fréquences d'une large gamme d’étoiles géantes de l’amas stellaire M67. Claudia Reyers, auteur principale de l'étude, explique leur démarche et leurs découvertes sur le site The Conversation. Étudier les séismes stellaires des amas d’étoiles "Les astronomes cherchent depuis longtemps à comprendre comment des étoiles comme notre Soleil évoluent au fil du temps", a déclaré la chercheuse. Le meilleur moyen d’y parvenir, selon elle, est d’étudier les amas : des groupes d'étoiles qui partagent la même composition et la même histoire. Le choix de l’équipe s’est porté sur l’amas M67, situé à près de 3 000 années-lumière de la Terre, car les étoiles de cet amas ont une composition chimique similaire à celle du Soleil. À l’aide des observations de la mission K2 du télescope spatial Kelper, l’équipe a pu suivre l’évolution de leur cycle de vie stellaire durant la phase où elles deviennent des géantes rouges. Cela leur a offert la possibilité de détecter les variations de fréquences de chaque étoile. "Tout comme les séismes aident à étudier l'intérieur de la Terre, les séismes stellaires révèlent ce qui se cache sous la surface d'une étoile", explique l’auteure de l’étude. Chaque étoile chante une mélodie, avec des fréquences différentes selon sa structure interne et ses propriétés physiques. "En étudiant les fréquences de chaque étoile dans un amas, nous pouvons nous accorder sur la "chanson" unique de l'amas", ajoute-t-elle. Comprendre l’histoire de la Voie lactée Les chercheurs n’ont pas choisi d’étudier les géantes rouges par hasard. À ce stade de leur cycle, les étoiles sont à un âge avancé, elles ont épuisé tout l'hydrogène dans leurs noyaux. À ce moment-là, les vibrations créées à leur surface atteignent une région plus sensible de leurs couches internes. C’est alors que les scientifiques ont découvert que les vibrations générées à la surface peuvent ainsi se stabiliser et produire des fréquences résonantes similaires, donnant l'impression que l'étoile est "bloquée à jouer la même partie de sa mélodie". Contrairement aux précédentes théories, les chercheurs ont démontré qu’étudier ces vibrations internes apporte des informations cruciales sur l’évolution des étoiles. "Notre étude a ouvert de nouvelles façons de déchiffrer l'histoire de notre galaxie", déclare Claudia Reyers. Voici à présent pour les chercheurs un nouvel outil leur permettant d’étudier de nouveau les données sismiques déjà existantes. "Avec des années d'observations sismiques provenant de toute la Voie lactée, nous pouvons maintenant revenir à ces étoiles et "écouter" à nouveau, cette fois en sachant quoi écouter", conclut-elle.
  5. la voie lactée

    cette sacrée voie lactée nous réserve parfois de sacrées surprises Le disque de la Voie lactée est entouré d'une enveloppe gazeuse d'une température inimaginable. Cette découverte récente intrigue les chercheurs, qui cherchent à comprendre les mécanismes derrière cette chaleur extrême, de l'ordre de plusieurs millions de degrés. Depuis plusieurs décennies, les astronomes savent que notre galaxie est entourée d'un vaste halo de gaz. Ce gaz, bien que difficile à observer en raison de sa faible densité, s'étend jusqu'à 700 000 années-lumière et affiche une température de quelques millions de degrés Kelvin. Les forces gravitationnelles de la Voie lactée pourraient expliquer une partie de ce phénomène, mais de nouveaux indices laissent penser que des processus encore plus énergétiques sont à l'œuvre. Des chercheurs de l'Institut de recherche Raman (RRI) et leurs collaborateurs ont récemment analysé des signaux émis par cette matière chaude. À travers des études publiées dans The Astrophysical Journal, ils proposent un modèle liant cette chaleur aux étoiles massives en fin de vie. Ces étoiles, après leur explosion en supernovae, projettent de grandes quantités d'énergie et enrichissent le gaz environnant en éléments chimiques complexes. Ces explosions, qui surviennent dans des régions du disque galactique où la formation d'étoiles est intense, seraient responsables d'un réchauffement constant du gaz environnant. Ce gaz, porté à des températures de 10 millions de degrés Kelvin, se dilate et forme un halo chaud autour du disque stellaire. En se déplaçant, une partie de ce gaz retourne vers le disque ou s'échappe dans l'espace intergalactique. L'analyse des spectres lumineux de quasars distants a confirmé la présence de gaz enrichi en éléments comme le magnésium et le soufre. Ces signatures chimiques, résultant de réactions nucléaires au cœur des étoiles massives, ont donné des indices cruciaux sur la composition du gaz chaud et sur son origine. Ce gaz absorbe également la lumière des sources lointaines, créant des raies d'absorption distinctives. Un autre phénomène intriguant est lié aux étoiles dites "évadées". Ces étoiles, expulsées du disque galactique, explosent parfois en supernovae en dehors de celui-ci, créant des poches localisées de gaz chauffé. Ce modèle pourrait aider à mieux comprendre les processus énergétiques au sein de la Voie lactée. En analysant les émissions X et en étendant les observations à d'autres fréquences, les chercheurs espèrent affiner ces hypothèses et percer les mystères de ce gaz brulant.
  6. Présentation...+ mon cas...;o) LX200 10"

    Comment poses tu ton télescope sur la table EQ?.
  7. la voie lactée

    trois découvertes de la mission spatiale européenne Gaia, qui prend sa retraite après avoir cartographié la Voie lactée avec une précision inédite https://www.francetvinfo.fr/sciences/astronomie/en-images-on-vous-presente-trois-decouvertes-de-la-mission-spatiale-europeenne-gaia-qui-prend-sa-retraite-apres-avoir-cartographie-la-voie-lactee-avec-une-precision-inedite_7135299.html Lancée en 2013, la sonde doit être désactivée jeudi mais l'important volume de données qu'elle a collectées va alimenter la recherche pendant encore au moins plusieurs décennies. Elle a déjà marqué l'histoire de l'astronomie et des sciences. Lancée en 2013, la sonde Gaia, qui avait pour mission de cartographier en trois dimensions notre galaxie, la Voie lactée, doit être désactivée jeudi 27 mars. Ce clap de fin est loin de signer l'arrêt des travaux : le volume de données collectées est tel qu'il faudra encore cinq ans pour finir de les traiter, sans compter le temps de les analyser. Franceinfo décypte trois découvertes de cette mission d'archéologie galactique initiée par l'Agence spatiale européenne (ESA). 1 La vraie forme de la Voie lactée et son disque tordu La sonde Gaia a joué au géomètre de notre galaxie pendant douze ans, relevant les positions de 1,7 milliard d'étoiles et d'autres corps célestes. Les spécialistes parlent d'astrométrie, c'est-à-dire la mesure des astres dans le ciel. Pour chacun, elle l'a fait avec une précision inédite, et à plusieurs reprises. Un travail qui a permis la réalisation d'images de la Voie lactée d'une grande finesse. Voici une représentation de notre galaxie, vue de dessus, avec une flèche situant notre système solaire. "Gaia a changé notre perception de la Voie lactée. Même certaines idées de base ont été revues", commente sur le site de l'ESA(Nouvelle fenêtre) Stefan Payne-Wardenaar, visualisateur scientifique à l'Institut d'astronomie Max-Planck, en Allemagne, qui a réalisé ces images. Parmi les idées fondamentales évoquées, il cite le "gauchissement du disque", c'est-à-dire sa torsion. En effet, si on le regarde depuis la tranche, le disque de la Voie lactée n'est pas plat mais ondulé, comme une roue voilée. Ce constat était connu mais les données de Gaia ont permis de mieux caractériser cette irrégularité et d'affiner les hypothèses sur son origine. Des astronomes ont suggéré, dans un article publié en 2020 dans la revue scientifique Nature Astronomy(Nouvelle fenêtre), que la torsion du disque n'était pas statique : selon eux, elle change d'orientation en faisant le tour du centre galactique, à la façon d'un disque vinyle déformé. Sauf que la rotation ne se fait pas ici à la vitesse de 33 ou 45 tours par minute mais d'une révolution en 600 à 700 millions d'années. Les experts avancent que le phénomène trouverait son origine dans la collision en cours avec une petite galaxie voisine, celle du Sagittaire. La rencontre avec cette dernière, qui s'étale sur des centaines de millions d'années, engendre selon eux des oscillations verticales, semblables aux vaguelettes que provoque un caillou lancé dans l'eau. La forme du disque n'est pas le seul élément sur lequel Gaia a permis d'approfondir les connaissances. Désormais, on sait par exemple que les étoiles proches du centre sont plus riches en fer que celles situées à l'extérieur, dans les bras spiraux de la galaxie. 2 La Voie lactée a subi dans sa jeunesse une importante fusion avec une autre galaxie Gaia avait comme objectif de retracer l'histoire de la galaxie dans laquelle nous vivons. Mission nettement accomplie, juge sans détour auprès de franceinfo Piercarlo Bonifacio, directeur de recherche au CNRS. Les relevés de la mission ont apporté des "preuves" confirmant ce que les spécialistes pressentaient depuis longtemps : la Voie lactée a rencontré dans sa jeunesse, il y a 10 milliards d'années, la galaxie naine Gaïa-Encelade. A l'époque, la Voie lactée était beaucoup plus petite qu'aujourd'hui et le rapport entre les deux galaxies était d'environ quatre pour un, expliquait en 2018 l'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS(Nouvelle fenêtre). C'est pourquoi il s'agit d'une "fusion majeure", selon les termes de Piercarlo Bonifacio. Les données recueillies ont permis aux équipes scientifiques de Gaia de simuler cet événement en vidéo. Celle-ci permet d'observer la danse de plus en plus rapprochée, la façon dont les étoiles de Gaïa-Encelade (matérialisées en rouge) ont peu à peu incorporé la Voie lactée, et comment elles ont fini par totalement s'y mêler. Les vestiges de Gaïa-Encelade sont désormais présents dans une large partie de notre galaxie, sans pour autant être répartis de façon uniforme. Les étoiles qui appartenaient à cette galaxie naine se retrouvent aujourd'hui en grande partie dans le halo qui entoure la Voie lactée (Nouvelle fenêtre): elles se caractérisent par le fait qu'elles sont plus pauvres en calcium, magnésium ou silicium que les étoiles nées localement, a expliqué Alejandra Recio-Blanco, astronome au Laboratoire Lagrange de l'Observatoire de la Côte d'Azur, très impliquée dans la mission Gaia, lors d'une conférence(Nouvelle fenêtre) mi-mars. D'autres fusions ont jalonné la Voie lactée, qui d'ailleurs se rapproche actuellement de la galaxie du Sagittaire. Toutes ces accumulations lui ont permis de croître et de devenir l'une des plus imposantes de son groupe local, qui en compte des dizaines d'autres(Nouvelle fenêtre). Mais ces incorporations n'ont pas toutes eu autant d'impact que celle avec Gaïa-Encelade. De plus, l'ensemble de ces remous doit être relativisé. Piercarlo Bonifacio souligne que la Voie lactée a une vie "calme par rapport à la moyenne des galaxies", qui ont parfois connu des fusions "plus violentes". Certains scientifiques, ajoute-t-il, font l'hypothèse que c'est grâce à cette tranquillité que la vie a pu apparaître dans la Voie lactée. 3 BH3, un type de trou noir encore jamais vu dans notre galaxie La grande précision des mesures systématiques et répétées de Gaia permet de détecter des objets qui ne font pas partie de son cœur de mission. La sonde a notamment débusqué trois discrets petits trous noirs, bien différents des monstres supermassifs au centre des galaxies qui peuvent faire des millions de masses solaires ou davantage. Parmi ceux trouvés par Gaia, le dernier,(Nouvelle fenêtre) appelé BH3, a fait sensation. "Ça a été marquant parce que j'ai vu les scientifiques vraiment réjouis par cette découverte et vraiment excités", se souvient Antoine Guerrier, coordinateur technique, dans une vidéo de l'agence spatiale française(Nouvelle fenêtre). Pourquoi cet engouement ? Les deux premiers à avoir été découverts, BH1 et BH2, sont des trous noirs stellaires, c'est-à-dire issus de l'explosion d'une étoile, affichant une taille conventionnelle d'environ 20 masses solaires. BH3, lui, avec ses 33 masses solaires, fait partie d'un calibre qui n'avait encore jamais été observé dans notre galaxie. C'est le premier exemple connu de trou noir stellaire massif de la Voie lactée, et "sa masse est plus grande que ce que prédisent la plupart des modèles d'évolution stellaire", souligne le Centre national des études spatiales(Nouvelle fenêtre). Jusqu'ici, les trous noirs stellaires de grande masse avaient été détectés lors de fusions de trous noirs, dans des galaxies lointaines, grâce aux ondes gravitationnelles. BH3 est un objet rare et sa position relativement proche, à 2 000 années-lumière, offre la possibilité de l'"étudier en détail", s'est réjoui en juillet 2024 Pasquale Panuzzo, ingénieur de recherche au CNRS, lors d'un séminaire de l'Observatoire de Paris(Nouvelle fenêtre) intitulé "Gaia BH3, un trou noir extraordinaire" (vers 25' dans la vidéo). Ce trou noir dormant présente également la particularité de tourner dans le sens contraire des autres étoiles de la galaxie. Une différence liée au fait que BH3 appartient à un ancien amas d'étoiles, appelé ED-2, qui a été absorbé par la Voie lactée. Le trou noir n'a pas fini de livrer tous ses secrets : les spécialistes s'attendent à de nombreuses études sur BH3 pour mieux le connaître, retracer son origine et son parcours. Sans compter que des cousins de BH3 pourraient également émerger d'analyses en cours et à venir. Au-delà de ce cas précis, les relevés de Gaia sont promis à une longue vie. "La publication des données finales doit avoir lieu en 2030, rappelle à franceinfo Paola Sartoretti, ingénieure de recherche à l'Observatoire de Paris. Mais l'héritage va durer, je pense, des décennies et des décennies."
  8. la voie lactée

    des tornades spatiales proches du trou noir de la Voie lactée, révélées par le télescope ALMA https://www.geo.fr/sciences/l-oeil-de-geo-des-tornades-spatiales-proches-du-trou-noir-de-la-voie-lactee-revelees-par-le-telescope-alma-225314 Des "tornades spatiales" ont été capturées pour la première fois avec une netteté exceptionnelle grâce à l'observatoire ALMA, au Chili. Ces tourbillons cosmiques, observés près du trou noir central de notre galaxie, pourraient disperser des molécules complexes dans l'espace. C’est la première fois que des images aussi nettes de "tornades spatiales" nous parviennent. Elles ont été capturées à l’aide de l’observatoire d’astronomie ALMA, perché dans le désert d’Atacama au Chili. D’après l’étude publiée par les chercheurs dans la revue Astronomy & Astrophysics, elles seraient même 100 fois plus nettes que les précédentes. Une résolution jamais atteinte qui a aidé l’équipe à révéler certains détails étonnants, rapporte Live Science. À la chasse aux tornades spatiales Les "tornades spatiales" sont des structures en forme de tourbillons qui se trouvent près des trous noirs supermassifs. Pour en observer, les chercheurs ont dirigé ALMA vers le trou noir qui se trouve au centre de notre galaxie. Autour de lui se trouve une région connue sous le nom de "zone moléculaire centrale". Particulièrement turbulente, cette région est remplie de nuages de gaz et de poussière interstellaires, principalement sous forme de molécules, d'où son nom. De nombreux phénomènes astrophysiques s’y produisent, comme la formation d'étoiles et l'interaction de gaz avec le trou noir. L’équipe a alors cherché à savoir pourquoi ces nuages sont incessamment en mouvement. Ils ont utilisé ALMA pour identifier certains composés moléculaires, comme le monoxyde de silicium, qui est particulièrement utile pour détecter les ondes de choc, au sein du tourbillon. Ils ont ainsi pu détecter des détails jamais observés auparavant, notamment un nouveau type de filament long et mince. D’étranges filaments minces "Contrairement à tous les objets que nous connaissons, ces filaments nous ont vraiment surpris", a déclaré Kai Yang, astronome à l'Université Jiao Tong de Shanghai et auteur principal de l'étude. En effet, ces filaments formés sous l’effet des ondes de choc semblent se déplacer rapidement et dans une direction opposée aux autres structures qui les entourent. D’après l’étude, il s’agirait de tornades spatiales. "Ce sont des flux violents de gaz, ils se dissipent rapidement et distribuent efficacement des matériaux dans l'environnement", ont indiqué les auteurs. Pour les scientifiques, ces tornades - en plus d’émettre du monoxyde de silicium - pourraient disperser des molécules organiques complexes comme du cyanure de méthyle et du cyanoacétylène, dans toute la zone et même au-delà. "La haute résolution angulaire et la sensibilité extraordinaire d'ALMA ont été essentielles pour détecter ces émissions de lignes moléculaires associées aux filaments minces, et pour confirmer qu'il n'y a pas d'association entre ces structures et les émissions de poussière", a déclaré Yichen Zhang, astrophysicien à l'Université Jiao Tong de Shanghai. De futures recherches aideront les chercheurs à déterminer l’étendue de ces filaments et à savoir comment ils contribuent au cycle moléculaire de la région.
  9. M45 les pleades

    il y avait longtemps que je voulais la photographier . c'est un incontournable du ciel profond et du catalogue Messier nommé M45 les pléiades un amas d'étoiles ouvert j'avais déjà fait des essais avec mon newton ASA 10N lien mais son champs était trop grand pour une ASI2600mm pro a cette focale j'ai profité du temps clément au mois de janvier pour passer plusieurs heures à la photographier avec ma FSQ106EDX4 et mon Asi6200 mm pro 22x10mn luminance avec filtre NGS1 12x10mn filtre rouge Antlia 12x10mn filtre vert Antlia 12x10mn filtre bleu Antlia lors d'une discussion on m'a confirmé que dans cet amas résidait une naine brune nommée "tiede 1" suivant Wikipédia ,Teide 1 est une naine brune de l'amas ouvert des Pléiades, située à une distance d'environ 430 années-lumière de la Terre dans la constellation zodiacale du Taureau[. Confirmée en 1995, elle est la première naine brune jamais observée. sa magnitude apparente étant de 16,215 il était donc logique que je puisse la détecter sur l'image résultante j'ai donc cherché visuellement et je pense l'avoir retrouvée bon ciel Christophe
  10. la voie lactée

    je viens de rajouter le lien. ce site en dit plus sur ces recherches en 2023 https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/05/observation-directe-dune-etoile.html Kishalay De (MIT) et ses collaborateurs ont repéré ZTF SLRN-2020 avec le Zwicky Transient Facility (ZTF) un instrument qui scrute le ciel chaque nuit depuis l'observatoire Palomar en Californie.
  11. la voie lactée

    Un nuage moléculaire géant vient d'être découvert dans la Voie lactée. Cette structure, située à 23 000 années-lumière, pèse l'équivalent de 160 000 fois notre Soleil. Grâce au radiotélescope Green Bank, une équipe d'astronomes a identifié ce nuage baptisé M4.7-0.8. Il se trouve au milieu d'une voie poussiéreuse de la barre galactique, une région clé pour le transport de matière vers le centre de notre galaxie. Les observations ont été publiées sur arXiv. Restez toujours informé: suivez-nous sur Google Actualités (icone ☆) Un nuage moléculaire géant vient d'être découvert dans la Voie lactée. Cette structure, située à 23 000 années-lumière, pèse l'équivalent de 160 000 fois notre Soleil. Grâce au radiotélescope Green Bank, une équipe d'astronomes a identifié ce nuage baptisé M4.7-0.8. Il se trouve au milieu d'une voie poussiéreuse de la barre galactique, une région clé pour le transport de matière vers le centre de notre galaxie. Les observations ont été publiées sur arXiv. Les nuages moléculaires géants comme M4.7-0.8 sont des berceaux d'étoiles. Leur étude permet de comprendre comment les galaxies se forment et évoluent. Ce nuage s'étend sur près de 200 années-lumière et présente une température de poussière très froide, autour de 20 K. Deux structures principales ont été distinguées dans M4.7-0.8: le 'Nexus' et le 'Filament'. Le Nexus correspond à la zone d'émission de monoxyde de carbone la plus brillante, tandis que le Filament montre une morphologie allongée. Ces caractéristiques suggèrent des processus dynamiques. Les chercheurs ont également repéré deux zones potentielles de formation d'étoiles, nommées Knot B et Knot E. La zone Knot E, en particulier, présente une structure cométaire qui intrigue les scientifiques. Elle pourrait être un globule de gaz en évaporation, mais des études supplémentaires sont nécessaires. Une structure en forme de coquille a aussi été observée dans M4.7-0.8. Elle présente un bord brillant en émission d'ammoniac et une cavité centrale. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives sur les mécanismes de formation stellaire. Cette étude souligne l'importance des nuages moléculaires géants dans l'évolution galactique. M4.7-0.8, avec ses caractéristiques uniques, offre une occasion rare d'étudier ces processus en détail. Les prochaines observations pourraient révéler davantage d'informations sur la formation des étoiles.
  12. la voie lactée

    En mai 2020, des astronomes ont observé une étoile s'illuminant soudainement, signe d'un événement cosmique majeur. Selon les premières analyses, qui étaient basées sur des observations de télescopes terrestres, les astronomes avaient conclu qu'il s'agissait de l'éclat d'une planète se faisant engloutir par une étoile similaire au Soleil. A ceci près que cette dernière, plus âgée, était déjà passée au stade suivant de son évolution, celui de géante rouge. En se transformant en géante rouge, l'étoile a gonflé et en quelque sorte avalée sa planète trop proche d'elle. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-telescope-james-webb-confirme-on-vu-exoplanete-tomber-etoile-121170/#xtor%3DRSS-8 Planète engloutie C'était en tout cas le scénario publié dans un article de la revue Nature en 2023. Aujourd'hui, de nouvelles données obtenues avec le télescope James Webb indiquent que ce n'est pas tout à fait ce qui s'est passé. L'engin a pu analyser la lumière de l'étoile qui est située à 12.000 années-lumière dans la constellation de l'Aigle. Les chercheurs ont découvert que l'étoile n'était pas aussi brillante qu'elle aurait dû l'être si elle avait évolué en géante rouge, ce qui indique qu'elle n'a pas gonflé pour engloutir la planète, contrairement au sentiment général. Les chercheurs suggèrent plutôt que la planète orbitait très près de l'étoile, et qu'elle appartenait à la classe des Jupiter chauds. Au fil des millions d'années, elle s'est rapprochée de plus en plus de l'étoile et a fini par frôler son atmosphère. "A partir de ce moment, le processus de chute s'est accéléré", explique Morgan MacLeod, l'un des auteurs de la nouvelle publication dans The Astrophysical Journal. En tombant, la planète a commencé à se désagréger autour de l'étoile et à la fin de sa chute, elle a expulsé du gaz des couches externes de l'étoile. Des conséquences inattendues Alors que les chercheurs s'attendaient à observer un nuage de poussières froides en expansion autour de l'étoile, le James Webb a révélé la présence d'un disque circumstellaire chaud de gaz moléculaire. De plus, la finesse des instruments a permis de détecter certaines molécules dans ce disque d'accrétion, dont le monoxyde de carbone. "Je ne m'attendais pas à observer ce qui présente les caractéristiques d'une région de formation planétaire, même si aucune planète ne se forme ici, suite à un engloutissement", s'étonne Morgan MacLeod. La capacité à caractériser ce gaz ouvre de nouvelles questions aux chercheurs sur ce qui s'est réellement passé une fois la planète entièrement engloutie par l'étoile.
  13. la voie lactée

    Une exoplanète aussi incroyable que passionnante https://www.cite-espace.com/actualites-spatiales/2m1510-ab-b-une-exoplanete-tres-singuliere/ Le système stellaire avait été précédemment détecté par une autre installation du Paranal nommée SPECULOOS (Search for habitable Planets EClipsing ULtra-cOOl Stars) et basée sur quatre télescopes automatiques de 1 m de diamètre. Oui, le nom est bel et bien un clin d’œil au célèbre biscuit ! L’étoile double en question est de plus d’un genre particulier puisque la paire consiste en deux naines brunes cataloguées 2M1510 A et B. Une naine brune est trop petite pour être pleinement considérée comme une étoile, car elle ne peut pas maintenir une réaction de fusion de l’hydrogène. En revanche, elle peut amorcer la fusion du deutérium. L’exoplanète 2M1510 (AB) b (le petit b identifie ce monde) tourne donc autour de ce duo de naines brunes selon une orbite polaire. «Une planète en orbite, non seulement autour d’une binaire, mais aussi autour d’une naine brune binaire, en plus d’être sur une orbite polaire, c’est plutôt incroyable et passionnant», s’enthousiasme Amaury Triaud, professeur à l’Université de Birmingham et co-auteur de l’étude. Le système stellaire avait été précédemment détecté par une autre installation du Paranal nommée SPECULOOS (Search for habitable Planets EClipsing ULtra-cOOl Stars) et basée sur quatre télescopes automatiques de 1 m de diamètre. Oui, le nom est bel et bien un clin d’œil au célèbre biscuit ! L’étoile double en question est de plus d’un genre particulier puisque la paire consiste en deux naines brunes cataloguées 2M1510 A et B. Une naine brune est trop petite pour être pleinement considérée comme une étoile, car elle ne peut pas maintenir une réaction de fusion de l’hydrogène. En revanche, elle peut amorcer la fusion du deutérium. L’exoplanète 2M1510 (AB) b (le petit b identifie ce monde) tourne donc autour de ce duo de naines brunes selon une orbite polaire. «Une planète en orbite, non seulement autour d’une binaire, mais aussi autour d’une naine brune binaire, en plus d’être sur une orbite polaire, c’est plutôt incroyable et passionnant», s’enthousiasme Amaury Triaud, professeur à l’Université de Birmingham et co-auteur de l’étude.
  14. à propos d'une émission tv sur le climat saharien

    il faut se référer aux cycles de glaciation pour expliquer en partie ce phénomène qui est mal compris . le déplacement des plaques continentales est aussi à prendre en compte. au jurassique le Sahara était à l'équateur A l'inverse en regardant une émission sur la 5 (sur l'ADN ancien) ils expliquent que le nord du groeland était autrefois une zone pleine de vie avec des températures élevées avant de devenir ce que l'on connait . c'était il y a 2 millions d'années et il y faisait plus chaud qu'actuellement . le Sahara devait être un enfer
  15. petite ..... t'es modeste . les chances que 6 femmes soient dans le même vaisseau sans un seul homme c'est comme jouer au loto. la société s'est transformée et est devenue misandre mais ça c'est une autre histoire
  16. la voie lactée

    Sagittarius C: l'un des environnements les plus extrêmes de la Voie lactée https://universemagazine.com/en/sagittarius-c-one-of-the-milky-ways-most-extreme-environments/ Le télescope spatial James Webb a étudié la source de l'émission radio Sagittaire C. Il s'est avéré être l'un des environnements les plus extrêmes de la Voie lactée. Ici, à seulement 200 années-lumière du trou noir supermassif est un nuage de gaz géant dans lequel naissent de nouvelles luminaires. Environnement extrême dans la Voie lactée Le Sagittaire C est l'un des environnements les plus extrêmes de la Voie lactée. Cette région nuageuse de l'espace est à environ 200 années-lumière du trou noir supermassif au centre de notre galaxie. Ce nuage massif et dense de gaz interstellaire et de poussière s'est effondré sur lui-même pendant des millions d'années pour former des milliers de nouvelles étoiles. Dans une nouvelle étude, une équipe de scientifiques a utilisé les observations du télescope spatial James Webb de la NASA pour étudier le Sagittaire C en détail. L'étude a été dirigée par l'astrophysicien John Bally de l'Université du Colorado à Boulder, Samuel Crowe de l'Université de Virginie, Ruben Fedriani de l'Institut astronomique andalou de Grenade et leurs collègues. Les données qui en résultent peuvent aider à résoudre un mystère de longue date sur les régions cachées de la galaxie, ou ce que les scientifiques appellent la zone moléculaire centrale): La densité de gaz interstellaire est élevée dans cette région. Alors pourquoi moins de nouvelles étoiles naissent-elles ici que les scientifiques ne l'avaient jamais prévu ? Les chercheurs ont découvert que de puissantes lignes de champ magnétique semblent imprégner le Sagittaire C, formant des brins longs et brillants d'hydrogène gazeux chaud qui ressemblent un peu à des nouilles spaghetti - un phénomène qui pourrait ralentir la vitesse de formation d'étoiles dans le gaz environnant. «C’est dans une partie de la galaxie avec la plus forte densité d’étoiles et des nuages massifs et denses d’hydrogène, d’hélium et de molécules organiques», a déclaré Bally, professeur au département des sciences astrophysiques et planétaires de CU Boulder. « C’est l’une des régions les plus proches dont nous savons qu’elle a des conditions extrêmes similaires à celles de l’univers jeune. Pépinière stellaire L'étude met en lumière la naissance turbulente et la mort des étoiles de la Voie lactée. Les étoiles ont tendance à se former sous ce que l'on appelle les « nuages moléculaires », c'est-à-dire dans les régions de l'espace contenant des nuages denses de gaz et de poussières. La plus proche de la pépinière stellaire de la Terre se trouve dans la nébuleuse d'Orion, juste en dessous de la ceinture d'Orion. Là, les nuages moléculaires se sont effondrés pendant des millions d'années, formant un amas de nouvelles étoiles. Ces sites actifs de formation d'étoiles prédisent également leur propre disparition. Quand de nouvelles étoiles grandissent, elles commencent à émettre beaucoup de radiations dans l'espace. Ce rayonnement, à son tour, souffle sur le nuage environnant, privant la région de la matière nécessaire pour créer de nouvelles étoiles. « Même le Soleil, nous le croyons, s’est formé en un énorme groupe comme celui-ci », explique Bally. « Plus de milliards d’années, toutes nos étoiles sœurs se sont éloignées. Dans une autre étude publiée aujourd'hui dans la même revue, les auteurs ont plongé profondément dans la croissance de la formation de « protostars » dans le Sagittaire. Leurs données révèlent une image détaillée de la façon dont ces jeunes étoiles émettent des radiations et soufflent du gaz et de la poussière autour d'elles. Champs magnétiques dans la zone du Sagittaire C Dans son étude, Bally a étudié l'apparence inhabituelle du Sagittaire C. Il a expliqué que si la nébuleuse d'Orion apparaît principalement lisse, le Sagittaire C est tout à fait différent. Des dizaines de filaments brillants sont tissés dans cette région, dont certaines sont longues de plusieurs années-lumière. Ces filaments sont constitués de plasma, un gaz chaud de particules chargées. « Nous ne nous attendions certainement pas à voir ces filaments », a déclaré Ruben Fedriani, co-auteur de l’étude et chercheur postdoctoral à l’Institut d’astronomie d’Andalousie en Espagne. "C'était une découverte totalement inattendue." Bally a noté que le secret des filaments du Sagittaire C et la nature de sa formation d'étoiles se résument probablement à des champs magnétiques. Le trou noir supermassif, qui a une masse environ quatre millions de fois celle de notre Soleil, est situé au centre de la galaxie. Le mouvement du gaz tourbillonnant autour de ce monstre est capable d'étirer et d'amplifier les champs magnétiques environnants. Ces champs forment à leur tour le plasma du Sagittaire C. Bally soupçonne que la nébuleuse d'Orion semble beaucoup plus lisse parce qu'elle est dans un environnement magnétique beaucoup plus faible. Les scientifiques savent depuis longtemps que les régions intérieures de la galaxie sont des lieux de naissance importants pour les nouvelles étoiles. Mais certains calculs suggèrent que cette région devrait produire beaucoup plus de jeunes étoiles que nous n'observons. Dans les CM, les forces magnétiques peuvent être suffisamment fortes pour résister à l'effondrement gravitationnel des nuages moléculaires, limitant le taux de formation de nouvelles étoiles. Malgré cela, l'époque du Sagittaire C pourrait arriver à la fin. Les étoiles de la région ont déjà époustouflé une grande partie de son nuage moléculaire, et cette pépinière pourrait disparaître complètement en quelques centaines de milliers d'années.
  17. Tache solaire AR 4054 du 7 avril 2025

    le type de lunette que tu possèdes permet elle de laisser passer les UV ?
  18. Asiair ou astrostation

    le soucis n'est pas tellement de faire mieux mais d’être à jour continuellement : de ne pas trainer des bugs et que la hotline soit réactive .
  19. Asiair ou astrostation

    apparemment certains n'accrochent pas . deux semaines d'existances https://www.webastro.net/petites_annonces/touptek-stellavita---astrostation-equivalent--asiair_100267.htm
  20. NEAF 2025

  21. Difficile à dire quand on voit qu un focuser titan à 1500€ dans les PA n arriva pas à trouver d acquéreur. Côté vente en ce moment c est plutôt la soupe à la grimace.
  22. effectivement mais elle le fera répercuter sur l'acheteur français soit 20.6% . au final le prix reste le même qu'annoncé pour un français pour les USA il faudra payer les formalités douanières, les frais monétaires ,le cout du transport , le containers , le THC ,ect .....et c'est pas donné ! le pire les délais d'approvisionnement entre le chargement, le voyage maritime, le passage en douane , le transport routier , le transis dans un lieu de stockage provisoire , le passage chez le vendeur et enfin la livraison finale . bon courage pour l'astram américain . depuis le brexit c'est un enfer rien que pour livrer du matériel de France vers Angleterre.
  23. Elle a même pas eut besoins de lâcher sa bombe. L explosion des obligations sur 10 ans ont rappelé a trump qui decidait. Le Japon est aussi le deuxième créancier des states.
  24. J ai voulu recommander des câbles pour mon tcf leo.... reponse du magasin : vu les conditions actuelles voyez directement avec le fabricant. Ça donne envie d acheter américain.