Dès le 18e siècle, la famille Herschel entre 1780 et 1860 a permis lélaboration du New General Catalogue (NGC) et de lIndex Catalogue (IC). Mais une classification élaborée na pu commencer quavec linvention de la photographie. En observant les clichés, Wolf en 1908, Knox-Shaw en 1915, Curtis en 1918, Reynolds en 1920 et Lundmark en 1926 ont jeté les bases de la classification de Hubble.
Plusieurs types de classification existent mais les deux plus complètes sont celle de Hubble et celle de De Vaucouleurs.
La classification de Hubble reconnaît 4 formes principales : elliptique, lenticulaire, spirale et irrégulière ; réparties selon une séquence appelée "diagramme du diapason".
Les elliptiques notées "E" suivi d'un nombre entre 0 et 7 selon le degré d'aplatissement de l'ellipse apparente. Du fait que leur luminosité peut varier dans un rapport dun million, les plus faibles sont désignées par dE (d pour dwarf, naine).
Les spirales notées "S" et les spirales barrées notées "SB". Chaque type est réparti en sous-types dépendant de la dimension du noyau et de l'aspect plus ou moins resserré des bras spiraux. En ce qui concerne les galaxies spirales, les Sa ont les bras spiraux les plus fortement resserrés, les Sb ont les bulbes centraux relativement plus petits, et les Sc ont des bras ouverts et de petits noyaux.
Exemple de galaxie spirale : galaxie du Sombrero
Les galaxies lenticulaires de type S0 et SB0 (pour les barrées) sont les galaxies intermédiaires entre les elliptiques et les spirales. Elles ressemblent aux elliptiques par le gros bulbe central, le fait quelles ne contiennent ni gaz ni poussières. Par contre, leur enveloppe discoïde plus ou moins étendue les apparente aux spirales.
Elles sont aussi sous-divisées comme les spirales et les elliptiques. Il y a trois groupes : S01, S02 et S03. Les S01 présentent beaucoup de traits communs avec les elliptiques E7, tandis que les S03 sont proches des spirales.
Les irrégulières notées "Irr" n'ont pas de noyau ni de structure bien définis. Les galaxies de type Irr I suivent la fréquence en forme de diapason dans la mesure où elles donnent l'impression de posséder des bras spiraux ayant été détruits et ne formant plus qu'un ensemble confus de matière. Les galaxies de type Irr II ont une structure totalement dépourvue d'ordre.
La classification de De Vaucouleurs est plus précise que celle de Hubble (1959).
Il divise la classe Sc en quatre catégories (Scd, Sd, Sm et Im) pour expliquer le passage continu des spirales Sc dites tardives aux irrégulières.
Il désigne, à présent, les spirales normales par SA et fait apparaître une nouvelle classe intermédiaire entre les normales et les barrées, SAB. Ces classes sont encore sous-divisées par le type s, dont les bras séchappent dune barre, et le type r, dont les bras naissent à partir dun anneau.
De plus, la lettre R désigne les galaxies qui ont un anneau extérieur, et les lettres m et f différencient celles qui ont les bras massifs de celles qui ont les bras filamenteux.
La classe des irrégulières Irr I est remplaçait par Im et Sm qui désigne respectivement les galaxies qui ressemblent aux nuages de Magellan et les spirales de structures voisine.
Les masses des galaxies vont :
Cela s'applique qu'aux parties visibles des galaxies. Si de nombreuses galaxies ont des halos massifs ou des couronnes de matière invisible, ces masses sont sous-estimées.
Cest le résultat de létude de 277 galaxies dans la région du Sculpteur jusquà une distance de 7 milliards dannées-lumière. Cette population serait représentative des galaxies sur 45% de lhistoire de lUnivers.
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la galaxie d'andromède situé à 2 millions d'années-lumière. | la galaxie du Triangle M33 d'un diamètre de 46 000 années-lumière.. | Une galaxie ellitiptique : M87 |
Les galaxies proviendraient d'un nuage massif d'hydrogène et d'hélium qui se seraient contracté sous l'effet de la gravité ; le type de galaxie obtenu dépend probablement de la vitesse de rotation de la matière dans le nuage et du taux de formation d'étoiles.
Dans un nuage en contraction lente ayant une vitesse de rotation assez rapide et transformant la plus grande partie du gaz en étoiles, tôt dans la vie de la galaxie, produit une lenticulaire ou une elliptique contenant peu de gaz. Ces galaxies sont dominées par des vieilles étoiles rouges de la première génération, puisque après la première période de formation d'étoiles, il était resté peu de gaz pour former d'autres générations d'étoiles. Les collisions entre galaxies produiraient les galaxies spirales
En revanche dans un nuage à contraction rapide ayant une vitesse de rotation moins élevée, la formation des étoiles s'est faite quand le nuage était encore sphérique, mais le gaz a dû prendre rapidement la forme d'un disque en rotation rapide ce qui a donné une spirale. Stimulées par leur environnement, elles ont très vite formé des étoiles et pris une forme lenticulaire. Les elliptiques seraient le résultat de collision entre des galaxies spirales. Les spirales anémiques et les lenticulaires sont dues aux actions de champ de gravité.
La plupart des galaxies émettent plus de 95% de leur rayonnement dans lIR à cause de la poussière interstellaire.
Les Antennes sont le résultat dune collision entre 2 galaxies, doù cette forme dantenne. Elles ont un diamètre dun million dannées-lumière. La collision engendre léjection dans des sens opposés dune partie de la matière. Il y a une forte émission de IR qui serait due aux poussières chauffées.
La Voix Lactée va prochainement dévorer une galaxie naine qui est situé à seulement 80000 années-lumière, cest-à-dire quelle est déjà à lintérieur du disque, et qui sétire sur 10 000 années-lumière.
La distribution des amas ne semble pas homogène. On observe des régions vides qui côtoie des régions denses comme " le Doigt de Dieu " dans la constellation de Bérénice. Il pointe une autre région dense qui est le " Grand Mur ".
Environ 90% des galaxies cohabitent dans des amas ou superamas de galaxies. 20% des galaxies font partie dun amas galactique contenant des centaines voire des milliers dautres galaxies. Celles-ci sont distantes entre elles de quelques dizaines de millions dannées, ce qui est peu compte tenu de leur taille.
Certains amas sont très réguliers et ont une distribution sphérique tel que la Coma. On suppose ainsi quils sont plus vieux car ils paraissent stables. Les amas sont dits réguliers sils possèdent une symétrie sphérique et une forte condensation centrale de galaxies.
Dautres, comme celui dHercule, sont irréguliers. Ils seraient en corps de formation. Mais daprès les mesures de Rosat, une nouvelle détermination de la vitesse des galaxies et une nouvelle analyse des données dEinstein, on en déduit que lamas de la Coma est constitué de 2 sous-amas en train de fusionner. Selon les observations en rayons X, au moins la moitié des amas proches est dans ce cas. Les amas riches et symétriques seraient alors en pleine formation. Ces structures existaient déjà il y a 5 milliards dannées, selon les observations damas de redshift 0.8 menées par le programme CFRS (Canada-France-Hawaï Redshift Survey) entre 1993 et 1995.
Les amas de galaxies ne contiennent pas que des galaxies. Ils contiennent un gaz très chaud à dix millions de degrés et sûrement de la matière noire. La masse dun amas riche de quelques milliers de milliards de masses solaires serait répartie en 5% de galaxies, 15% de gaz chaud et 80% de matière noire. Ces résultats proviennent des études depuis les années 30. A lépoque, Fritz Zwicky étudiait le mouvement des galaxies de la Coma afin de calculer la masse. Il étudiait la vitesse radiale de la galaxie grâce au spectre. En 1987, une autre observation vient confirmer ces mesures : les arcs gravitationnels. A partir de la forme de larc, on en déduit la masse de lastre perturbateur. Quant au gaz chaud, sa découverte date des premières observations du ciel en X (1970). La source du rayonnement intense en X est les électrons du plasma, gaz ionisé porté à une température de 10 millions de degrés.
Doù vient ce gaz chaud ? Serait-il un reste du gaz primordial ou sest-il échappé des galaxies suite à de violentes formation détoiles ?
Il semble que le gaz soit dorigine primordiale mais la présence de fer montre quil y a contamination ultérieure. Le gaz sétale dans le champ de gravité de lamas : il est en équilibre hydrostatique.
La densité des amas semble varier énormément, à la fois dun amas à lautre et aussi à lintérieur de lamas. Au cur de la Coma, on trouve surtout des galaxies elliptiques et lenticulaires et les spirales réapparaissent à mesure que lon sécarte du centre. Les spirales ont leur structure perturbée, on les appelle des " spirales anémiques ". Par contre dans lamas de Virgo, le cur renferme des spirales. Le centre de lamas est constitué par les galaxies cD " central dominant ". Elles se seraient formées dans des régions plus denses que la moyenne. Dans la deuxième hypothèse, la densité importante de la région aurait permis des collisions plus nombreuses de galaxies.
Le cur des amas riches et réguliers est constitué de 70% delliptiques et de lenticulaires ; alors quà la périphérie, la population ressemble à celle des galaxies isolées dites " de champ " : 70% de spirales et dirrégulières, 20% de lenticulaires et 10% delliptiques. Daprès lAméricain Alan Dressler, la densité moyenne de galaxies détermine sa population : plus cette densité est élevée, plus on trouve de galaxies elliptiques et lenticulaires. Dans un amas, les spirales sont fortement appauvries en hydrogène atomique, comme le révèle la raie spectrale H21. Plus on sapproche du centre, moins les spirales contiennent dhydrogène, jusquà 5 fois moins quune galaxie isolée.
2 712 amas ont été découvert par Georges Abell. Pour lui, un amas est une concentration contenant au moins 50 galaxies. Il sagit damas très denses. Il remarqua que les amas semblaient faire partie dun superamas. Le terme " superamas " nimplique pas une relation dynamique entre les divers membres. Structures les plus vastes connues, les superamas sont de longs filaments constitués de nombreux amas de galaxies. Les superamas contiennent généralement des dizaines damas disposés en chapelet. La densité de matière dans les vides intergalactiques est 100 à 1 000 fois plus faible que dans les superamas.
Vierge. Le superamas de la Vierge, dont la Voix Lactée fait partie, semble être animé dune vitesse de 600 km/s en direction du " Grand Attracteur ". Il est aussi appelé superamas Local. Décrit par De Vaucouleurs dans les années 50, il est centré sur lamas de la Vierge et contient une cinquantaine damas.
Hercule. Son cur présente la particularité de contenir principalement des galaxies spirales et non elliptiques. Il sétend sur plus de 260 millions dannées-lumière. Il est constitué de 6 amas dAbell reliés les uns par les autres par dautres galaxies. Selon le programme informatique, il contient 42 amas dAbell.
Hydre-Centaure
Persée. Il est le superamas le plus grand car il sétend sur plus dun milliard dannées-lumière. Il est situé dans les constellations de Persée et de Pégase.
Coma-A1367 : il contient plus dun million de galaxie et occupe un volume de 1023 années-lumière cube. Il est situé dans les constellations de la Chevelure de Bérénice et du Lion à 300 millions dannées-lumière et couvre 20° du ciel.
A présent, 102 superamas potentiels ont été découverts à partir dun programme informatique basé sur la méthode de percolation. Elle consiste à, dans un premier temps, balayer une sphère de 130 millions dannées-lumière centrée sur un amas dAbell donné. Il recherche alors un autre amas dAbell dans ce volume. Dès quil en trouve un, il considère que ces 2 amas font partie de la même formation et explore un volume identique centré sur le second amas. Le programme sélectionne toutes les régions où les amas dAbell sont proches et donc où la probabilité davoir un superamas est élevée.
En 1981, R. Kirshner découvrit une région dans la constellation du Bouvier totalement vide. Le diamètre de cette région de vide intersidéral délimitée par des " parois " de galaxies est de 250 millions dannées-lumière. Elle est caractérisée par labsence totale de galaxies spirales et elliptiques. Il semble néanmoins que, selon Kirshner et Moody, il y ait des galaxies naines très peu brillantes.
Dans le superamas du Coma, la distance entre les filaments est dune centaine de millions dannées-lumière. Ce sont là encore des régions vides.
Ces observations ont conduit à exprimer une nouvelle théorie de structure de lUnivers : " la théorie des bulles ". Les galaxies et amas formeraient des bulles dont la plus grande aurait un diamètre comparable à celui du vide intergalactique.
En utilisant un programme informatique recherchant les régions de rayons supérieurs à 80 millions dannées-lumière ne contenant aucun amas dAbell, 29 vides intergalactiques potentiels, tous de forme sphérique ou ellipsoïdale, ont été découverts.
Ce sont des astres qui ont un noyau très brillant et qui ont lapparence dune étoile mais dont leur luminosité est égale ou supérieure au reste de la galaxie. Ils ont un diamètre inférieur à 1 année-lumière et une masse centrale comprise entre 10 millions et 10 milliards de masses solaires. Il sagit de millions détoiles ou un gaz porté à haute température. Ils émettent un fort rayonnement en radio, IR, visible, X et gamma. Ils expulsent des jets cosmiques de gaz qui ont des dimensions allant de lannée-lumière au million dannées-lumière. Ces jets sont constitués de particules ultrarapides, accélérées à des vitesses proches de la lumière, qui donnent naissance à un rayonnement non thermique : soit par effet synchrotron (particules déviées de leur trajectoire, comme dans un accélérateur de type synchrotron), soit par collisions avec dautres particules. Ces collisions doivent être lorigine du rayonnement gamma observé par Egret.
NGC 4261 est une des galaxies les plus brillantes de lamas de la Vierge. Elle émet un puissant rayonnement radio, dû probablement à la présence dun trou noir supermassif de 10 milliards de masses solaires.
Grâce au VLBA, une équipe de lInstitut Max Planck a observé en 1997 la limite externe du disque daccrétion de NGC 1068 dans la Baleine. Le disque de gaz ionisé mesure 3 années-lumière.
Ce sont des NGA. Découvertes en 1943 par C. Seyfert, ces galaxies ont un noyau très brillant qui est le siège de mouvements importants de gaz. Leurs spectres présentent des raies très brillantes et, pour lhydrogène, très larges, ce qui implique des vitesses de plusieurs milliers de km/s. Il y a 5% des galaxies qui renferment un noyau de Seyfert. Elles se distinguent par un excès de lumière dans le visible, lUV, lIR, les rayons X et les ondes radio. On les classe selon deux types : les Seyfert 1 qui ont des raies larges et les Seyfert 2 qui ont des raies étroites.
Les galaxies de Seyfert sont légèrement moins lumineuses que les quasars. Si le noyau a une magnitude absolue inférieure à 23, alors cest une galaxie de Seyfert. Si sa magnitude est supérieure, cest un quasar.
Nom proposé par M. Schmidt pour quasi stellar objects du fait de leur faible éclat relatif. Les plus lointains observés sont à 14 milliards dannées-lumière. Il sagit des astres les plus lointains que lon puisse voir. Le premier quasar découvert en 1963 est 3C273 et il est à 2 milliards dannées-lumière. En réalité, le premier détecté a été 3C48 deux ans auparavant mais il na pas été classé dans cette catégorie. La raie la plus intense émise par les quasars est la raie alpha de la série de Lyman de lhydrogène atomique.
Du fait de leur petite taille et de la puissance émise, lidée quils seraient peut-être alimentés par des trous noirs se généralise.
Au-delà dun redshift z = 4, on nobserve pratiquement plus de quasars. Ou bien la poussière est si ténue quelle empêche de voir ces astres, ou bien ils nexistaient pas à cette époque. Selon Keel et White, les galaxies ninfluent probablement pas sur lobservation à très grand redshift.
Il y a à peine 10% des quasars qui sont de puissants émetteurs radio. Les émissions radio proviennent des jets de matière de particules relativistes. Mais ces émissions ne sont observables que si la direction des jets coïncide avec la lignée de visée. Les quasars radio seraient situés dans des galaxies elliptiques géantes et les non-radio dans des galaxies spirales. Selon létude de 33 quasars radio et non-radio situé à la même distance, environ 4 milliards dannées-lumière, réalisée par des astronomes de luniversité dEdimburg à partir des images prises par le HST et le télescope Ukirt, tous les quasars seraient situés dans des galaxies elliptiques géantes.
Le HST a observé 4 quasars compris entre 3 et 4 milliards dannées-lumière. Il semble quils ne résident pas dans une galaxie-hôte. Ceci est en contradiction avec lidée que les quasars soient des curs actifs de galaxies. Les quasars seraient un premier stade des galaxies, avant la création des étoiles.
A partir des mesures effectuées par les télescopes de lIram, A. Omont a découvert chez les quasars à très grand redshift lémission dondes millimétriques dues à la présence de poussières de certaines molécules comme le monoxyde de carbone (CO). Le CO dont la synthèse résulte des réactions nucléaires stellaires indique que les premières galaxies ont commencé très tôt (un milliard dannées après le big-bang)et de manière très active (taux de formation 100 à 1 000 fois plus important quactuellement) à former des étoiles.
Le quasar BR 1202, situé à z = 4.69, contient des énormes quantités de monoxyde de carbone, ce qui implique quun milliard dannées après le big-bang, lastre avait déjà connu 2 ou 3 générations détoiles.
Les quasars et les BL Lac qui ont une forte émission de photons gamma sont appelés "blazars", contraction de BL Lac et quasar. Ce sont des sources de lumière dintensité extrêmement variable. Elles se caractérisent par labsence de raies.
Lastre le plus lumineux de lUnivers est le quasar du Lynx APM 08279 +5255 : redshift z = 3.87, luminosité L = 1 000 milliards de Soleil, magnitude absolue M = -33.
Objet | Type | Constellation | z | v (en km/s) | % c |
Mrk 421 | Quasar-BL Lac | UMa | 0.031 | 9 150 | 3.1 |
Mrk 205 | quasar | Dra | 0.07 | 20 250 | 6.8 |
3C273 | quasar | Vir | 0.158 | 43 665 | 14.6 |
0735+178 | quasar-BL Lac | Gem | 0.424 | 102 000 | 34 |
3C232 | quasar | Leo | 0.533 | 121 000 | 40.3 |
Q 0957+561 | quasar | UMa | 1.39 | 210 400 | 70.2 |
0014+813 | quasar | Cep | 3.41 | 270 500 | 90.2 |
OQ 172 | quasar | Boo | 3.53 | 272 000 | 90.7 |
2000-330 | quasar | Sgr | 3.78 | 274 600 | 91.6 |
PC 1247+3406 | quasar | Cnv | 4.897 | 283 000 | 94.4 |
Ce sont des galaxies ayant une forte émission dans les ondes radio. Ce sont, en général, des galaxies elliptiques géantes qui possèdent 2 gigantesques lobes symétriques sétendant sur des centaines de milliers dannées-lumière et doù provient le rayonnement radio. Des jets de matière éjectés du noyau à des vitesses relativistes relient les 2 lobes. Généralement symétriques en radio par rapport au noyau, ces jets peuvent rester rectilignes sur des centaines de milliers dannées-lumière, ceci suppose lexistence dun intense champ magnétique capable de les canaliser. Par contre, en optique, ils sont toujours asymétriques.
La radiogalaxie 4C41.17 se situe à 12 milliards dannées-lumière et elle est lun des plus lointains astres connus.
La radiogalaxie B2 0902+34, située dans la constellation du Lynx, a été découverte en 1988. Elle est constituée détoiles très jeunes, moins de 10 millions dannées.
Découvertes dans les années 70 par B. Markarian, ces galaxies se distinguent par une intense émission dans lUV. 2 000 galaxies de Markarian ont déjà été répertoriées. 10% dentre elles sont des galaxies de Seyfert
Markarian 421, de type BL Lac et détectée en avril 1992, est une source gamma ultraénergétique qui a libéré à deux reprises successivement (enregistré les 7 et 15 mai 1996) un flux de photons dun TeV.
Markarian 273 est une NGA situé à 500 millions dannées-lumière. Son cur double, dont les composantes sont séparées de 1 darc soit 2 200 années-lumière, suppose la fusion de 2 galaxies.
Il sagit dun mirage occasionné par le passage dune masse importante comme un amas de galaxie entre nous et un autre amas de galaxie. Le premier qui en a émis lhypothèse était Albert Einstein qui considérait que la gravitation nétait plus une force véhiculée par un boson mais une conséquence de la courbure de lespace-temps.
Il existe deux sortes de mirages gravitationnels :
Objet | Type | Constellation | z | v (km/s) | % c |
Cl 2244-02 | amas de galaxies | Aqr | 0.328 | 82 800 | 27.6 |
arc de Cl 2244-02 | mirage gravitationnel | Aqr | 2.238 | 247 000 | 82.6 |
Abell 370 | amas de galaxies | Cet | 0.37 | 91 000 | 30.5 |
arc dAbell 370 | mirage gravitationnel | Cet | 0.724 | 149 000 | 49.6 |