Observatoire du Prieuré Gradignan

Table équatoriale

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Cette table équatoriale (ici sur la terrasse du T1M au Pic du Midi) est dérivée (mais de loin à vrai dire) de la "Milburn Wedge". Le secret est simple: de l'alu, de l'alu et encore de l'alu. La portabilité est discutable, la stabilité ne l'est pas.

Ah oui: la "Milburn Wedge" vaut dans les US$400; cette table ne m'a rien coûté...

La partie horizontale est constituée d'une plaque d'aluminium de 30 mm d'épaisseur; il en est de même de la plaque perpendiculaire à l'axe polaire, qui peut venir se plaquer exactement sur la première en position horizontale (montage azimuthal).

La grande plaque fait 500 mm par 180 mm par 30mm; la petite plaque fait 2800 mm par 230 mm par 30mm

Les "carrés"  (en fat des rectangles dans ma réalisation) latéraux font 30 mm par 25mm par 310 milimètres de long.

L'axe du trou fileté qui reçoit la vis du trépied Meade est situé à 190 mm de l'extrémité opposée à la tige filetée de réglage (c'est l'extrémité Nord). En fait j'ai réalisé trois trous filetés à 160, 175 et 190mm, ce qui procure une latitude d'équilibrage de la monture. Il m'a fallu emprunter un taraud au pas américain.

Bien entendu toutes ce cotes ne sont pas gravée dans le marbre et peuvent donc être modifiées sans le moindre problème.

De grosses vis à tige rectifiée servent d'axe de rotation, et une tige filetée de 15 mm de diamètre sert au réglage de l'angle polaire.

La principale astuce de cette conception plus que rustique est que cette table est parfaitement adaptée au LX200: il est en effet facile de passer du mode équatorial au mode azimuthal et vice versa.

Plus de détails ci-dessous:

La plaque supérieure en position polaire; on distingue les trous de fixation du LX200.
 

La même plaque de profil.
 

Utilsation de vis rectifiées disponibles pour une meilleure précision; on pourrait tout aussi bien utilser du tube d'acier ou d'aluminium, ou encore de la tige filetée ou des vis de grand diamètre pour confectionner cette articulation.
 

Autre vue de l'articulation.
 

L'échancrure montrée ici est justifiée par la passage de la tige filetée en position polaire; en fait c'est la plaque inférieure qui est tout simplement un peu trop longue...
 

Détail de la pièce en bronze (autre pièce de récupération) qui est munie d'un trou lisse; la tige est maintenue par des écrous de part et d'autre; les deux écrous sous cette pièce sont "souqués" définitivement puisqu'ils définissent la colatitude du lieu d'observation. On peut les régler à nouveau au besoin.


La chape où vient s'articuler la tige filetée de diamètre 14: c'est une pièce récupérée mais facile à réaliser ou même à trouver toute faite.


Vue d'ensemble de la table équatoriale  en configuration azimuthale: la plaque orientable repose à plat sur la plaque de base.
 

Une autre vue en position azimuthale.
 

Vue de profil: on voit que la plaque supérieure est munie de deux pièces de section rectangulaire de 25 par 30, vissées sur tout la longueur, plus longues que la plaque supérieure pour permettre l'articulation, et qui portent à un bout l'axe d'articulation.
 

 Cette pièce est en forme de U et comporte de chaque côté une molette; une petite barre à section carrée est fixée sur le trépied Meade et pénètre à l'intérieur du U; les deux vis moletées viennent  appuyer de part et d'autre de cette barre et permettent un réglage en azimuth (à gauche et à droite du pôle).


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copyright © 2001-2010 robert soubie ; dernière modification le 30 janvier 2010 00:08