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1. PrincipeConsidérons un point P du miroir (figure
1). L'onde lumineuse issu de celui-ci peut être décomposée
en deux : une composante due à la réflexion du miroir (trait
gras), une autre due à la diffusion par diffraction sur les défauts
du type micromamelonnage
(en pointillés). La diffusion s'effectue dans un angle solide relativement
important (cône en pointillé) alors que la réflexion
s'effectue selon la loi de Descartes. La composante de réflexion
a une intensité bien plus importante que celle de diffusion et est
déphasée par rapport à cette dernière de /4.
La lame de phase a deux effets sur la composante
de réflexion : elle atténue considérablement son intensité
de manière à la ramener dans l'ordre de grandeur de l'intensité
de la diffusion, et elle la déphase de /4
(en retard).
Un objectif (dispositif imageur) fait converger
les deux ondes au point image P'. L'intensité du point image est
le résultat de l'interférence des deux ondes. Si les deux
ondes sont en phase (déphasage de /4
- /4
= 0) le point est brillant. Si les deux ondes sont en opposition de phase
(déphasage de /4
+ /4
= /2)
le point est sombre. Les défauts responsables de la diffusion par
diffraction apparaissent ainsi par contraste.
2. PratiqueLe contraste de phase se pratique à l'aide
d'un appareil de Foucault dont le biseau est remplacé par une lame
de phase. Une lame de phase est une lame de verre optique dont une étroite
bande centrale (0,4 à 0,5 mm, bande noire sur le schéma)
a été semi - aluminée. On peut aussi photographier
une bande claire sur fond sombre. Le négatif (TP 2415) sert alors
de lame de phase.
Pour un exemple de test par contraste phase, avec
tous les paramètres, voir le
test d'un miroir de 460.
Après avoir remplacé le couteau de
Foucault par la lame de phase, actionner le mouvement longitudinal et le
mouvement tranversal de l'appareil afin de superposer la lame de phase
avec l'image de retour de la source lumineuse.
Placer l'oeil derriere la lame de phase. Actionner à nouveau
les mouvements de l'appareil de manière à observer une image
ressemblant à celle présentée ci-dessous. L'état
de surface du miroir à très petite échelle est alors
observable sous forme de "micromamelonnage", plus ou moins accentué.
Fig. 4 : Images observées
au contraste de phase. Ces deux images montrent un fort micromamelonnage
qui nuit au contraste des images.
(A) Photographie argentique (TP 2415) sur un miroir de 600 : pour les paramètres de prise de vue, voir le test d'un miroir de 460 (B) Photographie numérique avec un Nikon Coolpix 990 sur un miroir de 250. |
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