L'idée d'un spectrographe haute résolution est née lors de la huitième école d'astrophysique d'Oléron (CNRS) en Mai 2003. La présentation des domaines d'étude des différents professionnels et les premiers résultats obtenus au T620 d'AstroQueyras avec un spectrographe sur banc ont vite donné envie à Christian Buil de pousser la résolution de ses spectrographes. Il fit rapidement la conception du Lhires: un spectrographe de résolution 10000. Avec l'aide de Sylvain Rondi, il fit en 2004 la conception du Lhires2 puis en 2005 du Lhires3 avec de nombreux avantages dont une fente réfléchissante pour permettre le suivi pendant la pose. |
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François Cochard fit en 2005 l'industrialisation du Lhires III avec un vrai travail de CAO en amont. Ce fût aussi un travail collectif avec des échanges nombreux sur le sujet. L'objectif était de proposer un spectrographe léger, compact, rigide, de résolution supérieure à 10000, conçu pour des télescopes au rapport f/d=10, à un prix économique. Cet objectif a été atteint!
En Juillet, lors d'une mission sur Beta Lyrae à Saint-Véran, les premiers spectres furent obtenus. Ce fût même l'occasion de comparer les spectres obtenus avec le spectrographe à échelle MuSiCoS sur le T620 et ceux obtenus avec un Lhires3 sur le T60 du Pic du Midi par une autre mission... une première en spectrographie amateur.
De nombeux essais furent aussi faits lors du stage pratique de l'OHP en Août 2005. Ce fût aussi l'occasion pour Patrick Fosanelli de participer au développement d'une fente plus performante. En Septembre & Octobre 2005, le prototype fût amélioré et une source moins chère de réseau fût trouvée. Des essais avec un réseau de 150tt furent également fait avec des résultats concluants.
Un peu comme MuSiCoS pour les professionnels, l'un des objectifs du Lhires III est de fournir à la communeauté amateure un spectrographe facilement duplicable. Cela permet ainsi d'avoir un parc d'instruments homogène, facilitant la comparaison des données.