Pascal C03 4 433 Posté(e) 29 novembre 2024 il y a 38 minutes, Alain 31 a dit : Pour moi il y a quelque chose qui coince dans la sémantique. Mon ami, depuis plus d'un siècle et demi, il n'est plus possible de décrire le Monde par des éléments de langage mais par les seules équations que peu de gens comprennent. (en tous cas, moi, je ne les comprends pas !) 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain 31 6 773 Posté(e) 29 novembre 2024 il y a 40 minutes, Pascal C03 a dit : Mon ami, depuis plus d'un siècle et demi, il n'est plus possible de décrire le Monde par des éléments de langage mais par les seules équations que peu de gens comprennent. (en tous cas, moi, je ne les comprends pas !) Ok, alors il me semble vain de parler de ces équations même entre experts puisque la sémantique à leur sujet est impropre. Ne faudrait-il pas que ces équations restent dans leur imaginaire ? Ou bien qu'ils communiquent par télépathie ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
404-Not found 487 Posté(e) 29 novembre 2024 il y a une heure, Pascal C03 a dit : Mon ami, depuis plus d'un siècle et demi, il n'est plus possible de décrire le Monde par des éléments de langage mais par les seules équations que peu de gens comprennent Ben oui, il suffit de demander combien de gens comprennent les équations de Newton, et on sera fixé ! 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kaptain 6 311 Posté(e) 29 novembre 2024 L'imagination humaine étant voisine de la nullité totale, nous ne pouvons imaginer (nous faire une image dans la tête) qu'à partir de nos pauvres sens et de ce qu'ils perçoivent. Il n'est que de voir comment nous nommons les constellations : taureau, bélier, que des référentiels familiers, rien de plus… Les abeilles voient l'ultraviolet, de quelle couleur peut-il bien être ? 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marco polo 710 Posté(e) 29 novembre 2024 (modifié) Ce qui est certain, c'est qu'Enstein n'avait pas seulement une vision mathématique de la relativité générale. S'il a écrit ce texte sur "l'éther" tel qu'il le concevait lui, et donc bien en 1920, avec le risque d'engendrer des confusions avec l'ether banni par l'expérience de Michelson et Morley, c'est bien pour exprimer son interprétation de la nature physique de "son" espace-temps. Et il ne savait pas, à l'époque, que le vide contenait une forme d'énergie, et que des particules virtuelles pouvait s'y former. Même s'il lui est arrivé de se tromper sur la physique quantique, sa théorie de la gravitation tient toujours debout avec vigueur. Ce qu'il dit, si je ne me trompe pas, c'est que cet espace-temps, en tant que "milieu" ne peut pas être pondérable, ni avoir de mouvement propre... Ce n'est donc pas de la matière telle que définie dans le modèle standard... Et j'ajoute, avant que quelqu'un d'autre intervienne,quel dommage qu'il ne soit plus là pour essayer d'interpréter la présence de cette matière noire... Peut-être aurait-il trouvé une solution, ou une extension à sa propre théorie Modifié 29 novembre 2024 par marco polo 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Superfulgur 18 884 Posté(e) 29 novembre 2024 Il y a 1 heure, marco polo a dit : ni avoir de mouvement propre Il se dilate, quand même, enfin, je suppose. J'y comprend queud, en fait, mais est ce que les cosmologiss eux-mêmes ont une "vision" de l'espace-temps, du vide quantique, des trous noirs, du multivers.......................... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PascalD 4 779 Posté(e) 30 novembre 2024 (modifié) J'y comprends pas forcément grand chose non plus, mais quand même, un point de détail: il me semble que c'est l'espace qui se dilate, quand il est vu d'un observateur particulier dit "comobile", autrement dit qui voit l'Univers comme homogène et isotrope. Pas l'espace-temps. Et d'autre part faut se méfier des homonymes: le "vide" de la mécanique quantique n'est pas le même "vide" que celui de la relativité générale. Sauf erreur, en relativité générale classique (celle qui est validée par les observations, pas les trucs spéculatifs qui essayent d'ajouter de la MQ dedans) le vide c'est un espace-temps qui ne contient ni matière ni énergie (au sens E=mc² : la partie droite de l'équation d'Einstein vaut zéro) et donc il ne reste dans les "constituants" de l'équation que la métrique et une éventuelle constante cosmologique, ce qui donne un "Univers de De Sitter" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_de_de_Sitter Ceux qui croient que la place de la constante cosmologique est à droite du signe "=" parce que ça corresponds à une énergie, et pas à gauche comme classiquement, se retrouvent avec juste le tenseur métrique à gauche et zéro à droite... Ce qui donne si je ne m'abuse un espace-temps statique (plat) Modifié 30 novembre 2024 par PascalD 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jmco 81 Posté(e) 30 novembre 2024 Bonjour et merci de débattre de ces questions essentielles (au sens propre) « Le vide c’est ce qui reste quand on a tout enlevé » Mais on l’a mis où ce que l’on a enlevé ? Dans le vide, puisqu’il n’y a plus que le vide où le mettre. Donc le vide et son « contenu » sont indissociables ! En fait il n’y a que des champs quantiques soumis à des équations traduisant leur densité d’énergie qui fluctue en permanence dans l’espace et dans le temps. Les « pics » de ces fluctuations, localisés dans l’espace et le temps, correspondent aux particules Et ce que nous appelons « le vide » correspond à la densité d’énergie la plus faible possible pour tous ces champs dans une région de l’espace et du temps, énergie qui reste elle-même soumise à des fluctuations permanentes autour de son niveau moyen ; les pics d’énergie de ces fluctuations sont les particules virtuelles Je n’ai peut-être rien compris ; c’est juste ce que je crois avoir compris ... Mais peut-être est-ce une compréhension virtuelle ? Merci de me dire ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 30 novembre 2024 Il y a 15 heures, Alain 31 a dit : Le vide est donc rempli de particules virtuelles qui apparaissent avant de disparaître. Je suppose que lorsqu'elles disparaissent d'autres apparaissent, même pendant un temps très court. Il Faudrait donc que le virtuel existe sinon le vide serait vide. Reste à savoir comment le virtuel peut exister . Virtuel définition : qui est à l'état de simple possibilité. Alors est-ce que la simple possibilité est une certitude d'existence ? Pour moi il y a quelque chose qui coince dans la sémantique. C'est normal car il n'y a rien de véritablement intuitif dans tout ça. Je livre ce très bref laïus très synthétique et incomplet (car bien sûr édulcoré de pas mal de considérations complémentaires). Il est simplement extrait ou issu de mes modestes et laborieuses lectures sur le sujet.. J'imagine quand même que ça puisse aider à "débroussailler" un peu le sujet. On pourrait définir simplement une particule virtuelle comme suit : une particule virtuelle est une particule ayant une courte durée d'existence. Bien entendu, le mot "court" est tout relatif. L'important est que la particule apparaît, existe un certain temps sans être observée (sans interaction), puis disparaît. Le fait que des particules puissent être créées ou détruites est un fait acquis de longue date. Ce phénomène est maintenant largement observé dans les accélérateurs de particules où la collision de deux électrons, par exemple, peut donner lieu à l'émission de gerbes de nombreuses particules, certaines beaucoup plus massives que les électrons initiaux. Des particules virtuelles apparaissent et disparaissent ainsi en permanence en raison des fluctuations quantiques du vide. En 1948, le physicien néerlandais Hendrik Casimir prédit que deux plaques parallèles conductrices non chargées doivent se rapprocher sous l’effet d’une force attractive dont l’origine serait les fluctuations du vide. Depuis, l’effet Casimir a été vérifié plusieurs fois expérimentalement. Les particules virtuelles sont une conséquence du principe d’incertitude de la mécanique quantique. Dans sa forme première, le principe d’incertitude, énonce que la position et la vitesse d’une particule ne peuvent pas être mesurées simultanément avec une précision arbitraire Cette incertitude est une propriété intrinsèque de la particule. On utilise d'ailleurs parfois l'expression de "principe d'indétermination" au lieu de "principe d'incertitude". Disons plutôt que la particule a un état bien précis mais que sa traduction en concepts physiques classiques tels que position et impulsion n'est pas si simple. Noter aussi que si l’énergie peut souffrir d’incertitude, ce n’est pas le cas de la charge électrique. Ainsi, lorsqu’un électron apparaît temporairement à partir de rien, il doit nécessairement être accompagné d’un antiélectron pour que la charge totale de l’ensemble reste constante et nulle. Ainsi lorsqu’une particule virtuelle apparaît en empruntant de l’énergie au vide, elle est toujours accompagnée d’une antiparticule virtuelle car la charge électrique de l’ensemble doit rester nulle. Leur présence peut néanmoins être détectée par des effets indirects qu’elles induisent sur les particules ordinaires. Ainsi, par exemple, un électron n’est jamais isolé dans l’espace. Il est en réalité entouré d’un nuage de particules et d’antiparticules virtuelles qui vont légèrement affecter certaines de ses propriétés. Ce phénomène a été vérifié puisque quelques caractéristiques de l’électron ne se comprennent que si l’on fait appel à l’influence de ce nuage. La différence majeure entre une particule ordinaire et une particule virtuelle est que cette dernière n’existe que le temps d’une interaction ou d’une fluctuation du vide. Une particule ordinaire, comme le photon d’un rayonnement électromagnétique, peut traverser l’espace pendant plusieurs années sans disparaître. Même si les particules virtuelles n’ont pas nécessairement la même masse que leurs homologues ordinaires, elles possèdent toutefois les mêmes autres caractéristiques physiques : charge, spin, moment magnétique, etc. Donc si la particule n’existe que durant le processus auquel elle participe, elle est considérée comme virtuelle. Les particules virtuelles occupent une place importante en théorie quantique des champs, car elles jouent le rôle de médiateurs des interactions fondamentales entre les fermions. Dans ce cas, elles sont appelées « bosons de jauge », car les interactions fondamentales obéissent à la symétrie de jauge décrite par le Modèle Standard. Ces bosons de jauge sont : le photon pour l’électromagnétisme, le gluon pour l’interaction nucléaire forte, les bosons W/Z pour l’interaction nucléaire faible, le méson pi pour l’interaction nucléon-nucléon dérivée de l’interaction forte... et l’hypothétique graviton pour la gravitation. 3 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mercure 1 108 Posté(e) 30 novembre 2024 (modifié) il y a une heure, vaufrègesI3 a dit : un électron n’est jamais isolé dans l’espace. Il est en réalité entouré d’un nuage de particules et d’antiparticules virtuelles qui vont légèrement affecter certaines de ses propriétés. Merci de ce résumé auquel je souscris entièrement à l'exception du point ci dessus probablement liée à mes connaissances limitées. Est-il possible d'indiquer quelles sont les particules du nuage qui entoure l'électron? Modifié 30 novembre 2024 par Mercure 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 30 novembre 2024 Il y a 2 heures, Mercure a dit : Est-il possible d'indiquer quelles sont les particules du nuage qui entoure l'électron? On peut se représenter le déplacement d’un électron dans le vide avec une vitesse constante de la façon suivante : l’électron en se déplaçant interagit en permanence avec un nuage de particules virtuelles constituées notamment de couples électron-positron ; la collision statistique de l’électron originel avec un positron virtuel va détruire la particule initiale pour la remplacer par l’électron restant du couple virtuel électron-positron qui vient d’être partiellement détruit et qui va lui-même devenir réel en absorbant l’énergie issue de la collision sous forme de photon. Ce ne sera ainsi jamais la même particule que l’on mesure et qui semble se déplacer, même si les mesures réalisées semblent montrer une continuité. La substitution est parfaite en ce sens que l’évolution de l’électron semble être celle d’une particule unique, isolée, qui obéit aux lois cinématiques classiques ou relativistes. Certaines caractéristiques de l’électron, comme le spin, ne semblent pouvoir bien se comprendre qu’en faisant appel à l’influence de ce nuage tourbillonnant autour de la particule. Ces particules virtuelles interviennent également dans les effets observés d’écrantage partiel de la charge de la particule en mouvement. Si l’on se réfère à la définition de la causalité en tant que transfert d’une quantité conservée, et en utilisant l’équivalence totale entre masse d’une particule et énergie, on est fondé à conclure que la relation entre particules réelles et virtuelles correspond à un échange d’énergie. Le vide serait donc bien en ce sens un réservoir d’énergie même si sa valeur moyenne globale est nulle, un réservoir hypomicroscopique comme le définissait De Broglie. Mais si sa valeur moyenne est nulle, il est capable de fluctuations produisant localement une énergie réelle pendant un temps limité, la raison de cette apparente contradiction restant une question ouverte. Une interprétation possible serait de considérer le modèle d’un vide comme un océan qui serait perturbé de façon aléatoire par des vagues : en l’absence de vague, l’océan peut être considéré comme d’énergie nulle, ou de point zéro, dans la mesure où elle ne se manifeste pas ; les vagues, qui représentent les fluctuations, transportent une énergie de type mécanique qui peut être extraite au moins de façon temporaire. Avec un modèle de vide de ce type, nul besoin de définir une énergie négative. (Texte extrait d'une de mes sources que je recommande) : https://cea.hal.science/cea-03518323/document 1 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
404-Not found 487 Posté(e) 30 novembre 2024 (modifié) Il y a 2 heures, vaufrègesI3 a dit : On pourrait définir simplement une particule virtuelle comme suit : une particule virtuelle est une particule ayant une courte durée d'existence. Merci pour ce résumé que je trouve fort intéressant ! Concernant le point que je cite on peut (doit) rajouter qu'une particule virtuelle ne peut pas être observée, c'est un concept qui est utilisé pour décrire des processus d'interaction qui se produisent à une échelle subatomique. C'est surtout dans ce sens qu'elle est virtuelle. Par ailleurs une caractéristique importante des particules virtuelles est que, contrairement aux particules réelles, elles ne sont pas soumises à la conservation stricte de l'énergie pendant leur existence. Modifié 30 novembre 2024 par 404-Not found 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 30 novembre 2024 il y a 16 minutes, 404-Not found a dit : Concernant le point que je cite on peut (doit) rajouter qu'une particule virtuelle ne peut pas être observée, c'est un concept qui est utilisé pour décrire des processus d'interaction qui se produisent à une échelle subatomique. C'est surtout dans ce sens qu'elle est virtuelle. Oui, mais j'insiste un peu : si cette particule n'est pas observable directement... c'est d'abord du fait de sa durée de vie très brève ==> Cause/effet .. Je pinaille aussi hein .. Note que la présence de particules virtuelles peut néanmoins être détectée par des effets indirects connus qu’elles peuvent induire sur les particules ordinaires. 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kaptain 6 311 Posté(e) 30 novembre 2024 C'est fou le nombre de choses qui influent énormément sur notre univers, qu'on détecte indirectement, mais qu'on ne voit vraiment jamais : des particules "virtuelles", de la "matière noire". Étrange… On a parfois l'impression qu'on ne comprend rien à la réalité du monde, qu'on écrit des belles équations mais que sur le fond on pige que dalle… 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kirth 4 542 Posté(e) 30 novembre 2024 Il y a 5 heures, Kaptain a dit : On a parfois l'impression qu'on ne comprend rien à la réalité du monde, qu'on écrit des belles équations mais que sur le fond on pige que dalle… Y'a pire. Ma femme, j'y pige toujours que dalle, et en plus elle n'a même pas été mise en équations. 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 30 novembre 2024 il y a 24 minutes, Kirth a dit : Ma femme, j'y pige toujours que dalle Y'en a qu'ont essayé ... Sauf que c'est bien plus ardu que la M.Q... Courage !! 9 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain MOREAU 8 417 Posté(e) 1 décembre 2024 Si des femmes nous lisent actuellement, j'chuis pas sûr qu'elles nous pigent davantage ! 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain 31 6 773 Posté(e) 1 décembre 2024 Il y a 11 heures, vaufrègesI3 a dit : Sauf que c'est bien plus ardu que la M.Q... Courage !! Attention ! Ceci n'est que le TOME I Le TOME II est en cours d'impression, c'est un travail de longue haleine réalisé avec l'IA, il devrait sortir avant 2026 1 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Daniel Bourgues 1 855 Posté(e) 4 décembre 2024 (modifié) Le 29/11/2024 à 19:06, Alain 31 a dit : Pour moi il y a quelque chose qui coince dans la sémantique. Pas du tout... rappel: la sémantique c'est l'étude du sens et de la signification des signes, notamment dans le langage écrit ou parlé... effectivement le virtuel est ce qui existe à l'état de simple possibilité ; qui a en soi toutes les conditions essentielles à sa réalisation. il peut donc exister... Et il a été expliqué plus haut que le vide quantique contient de l'énergie et que cette énergie peut être empruntée pour créer furtivement de la matière... je ne vois donc pas où est le problème sémantique... Oups, désolé, je n'avais pas vu la date de la publi à laquelle je viens de répondre, comme je l'ai chopée depuis e-phone elle était en bas de page... et donc pas vu non plus qu'il y avait une page suivante avec d'autres réponses... ça fait un bon moment que je n'étais pas venu... Modifié 4 décembre 2024 par Daniel Bourgues 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain 31 6 773 Posté(e) 5 décembre 2024 (modifié) Il y a 21 heures, Daniel Bourgues a dit : Pas du tout... rappel: la sémantique c'est l'étude du sens et de la signification des signes, notamment dans le langage écrit ou parlé... Ah ok c'est moi qui utilise improprement le mot "sémantique" Je suis resté dans la culture du passé, en un mot je sème antique quoi... Je reformule donc : Il me semble vain de parler de ces équations, même entre experts, puisque le phrasé, les mots, seront impropres à traduire leurs significations. Autrement dit ces équations sont quelque peu intraduisibles par le langage courant (même alternatif) Alors pas étonnant qu'elles ne soient pas accessibles à ceux qui ne sont pas experts et vous l'aurez compris, dans ce domaine, je les représente bien. Pour moi une particule même de très courte durée de vie existe tant qu'elle n'a pas disparu. Ensuite pourquoi pourrait-on la qualifier de virtuelle si elle n'existe plus ? Je suis d'accord pour dire que le virtuel peut exister mais j'ai du mal à comprendre que ce que l'on nomme virtuel existe nécessairement ou alors je ne comprends pas bien le sens du mot. A bientôt, je vais soigner mon mal de tête Modifié 5 décembre 2024 par Alain 31 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 5 décembre 2024 il y a 30 minutes, Alain 31 a dit : Je suis d'accord pour dire que le virtuel peut exister mais j'ai du mal à comprendre que le virtuel existe nécessairement ou alors je ne comprends bien le sens du mot. Tu as raison dans l'absolu, mais ici ce terme est utilisé (oui, un peu abusivement) pour décrire quelque chose qui, du fait de son existence très brève, ne peut être "vu" qu'en utilisant des équations, ou par ses effets indirects. La distinction entre particules réelles et virtuelles est fondée sur la mesurabilité et la variabilité de leur "durée de vie". Les particules virtuelles sont des constructions théoriques qui ne sont pas directement observables et ont une existence éphémère dictée par des principes théoriques, tandis que les particules réelles ont des durées de vie qui sont observables et peuvent s'étendre sur un large éventail de temps. Il est vrai qu'ici on lui donne un sens particulier qui peut s'apparenter à celui utilisé sur Internet, par ex dans un forum où, au lieu de rencontrer des gens physiquement "en personne", on fait des rencontres dites "virtuelles", ce qui ne signifie pas que ces personnes n'ont pas d'existence (quoiqu'il semble parfois y avoir certaines I.A. mal dégrossies qui cherchent à s'y immiscer... sur Astrouf on en connaît, comme ........... et puis .............. sans doute aussi ........... mais ce sont des exceptions ) De même pour une "visite virtuelle" d'un appartement ou d'une maison sur ordinateur, ou les "écoles virtuelles" accessibles sur internet pour une formation à distance.. etc... 2 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
DarkSyde 245 Posté(e) 5 décembre 2024 Bonjour Peut être que pour "clarifier" cette distinction réel / virtuel, on peut faire le raisonnement suivant. Imaginons une particule réelle chargée (par ex. un élection autour d'un noyau) plongée dans un champ électrique. Nous savons que cette particule réelle interagit avec le champ électrique par l'intermédiaire de boson de jauge, ici des photons vecteurs du champ électrique. En effet, sa "trajectoire" est modifiée ou confinée par le champ. Mais nous ne pourrons jamais (?) détecté ces photons directement (?) mais nous en voyons l'effet (stabilité de l'atome, "trajectoires" dans les détecteurs..) donc elles sont virtuelles mais ont un effet réel ! Attention, je ne parle pas d'émission /absorption de photons réels par un atome, changement de niveau d'énergie du système électron-noyau. On peut mesurer /détecter ces photons émis /absorbés, ils sont donc réels de notre point de vue (opérateur annihilation-création en mécanique quantique). Pour ma part, je pense de plus que l'interaction avec le champ se fait par l'échange de deux bosons avec le vide (opérateur annihilation-création) : un émis et un autre absorbé par la particule réelle, et réciproquement par le vide. Le bilan énergétique de cet échange virtuel étant "nul", le vide a retrouvé son état de vide quantique moyen, la particule a conservé son énergie de masse au repos mais a pu voir son impulsion modifiée (et donc potentiellement son énergie cinétique) d'où la "trajectoire" confinée ou courbée. Mais ces bosons ne sont pas détectés /détectables, ils sont bien virtuels de notre point de vue, annihilation-création simultanée et réciproque dans un temps infime qui empêche une propagation dans l'espace vers un détecteur. On peut critiquer ce raisonnement mais moi il me "rassure" et m'apporte un certain "confort intellectuel" au sujet de ces concepts réel/virtuel... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain MOREAU 8 417 Posté(e) 5 décembre 2024 Le summum du paradoxe étant atteint avec le concept de "réalité virtuelle" (je l'adore celui-ci ! ) Comme le yin et le yang, on ne peut concevoir le virtuel sans s'attaquer au réel. Et là que ce soit au sens physique ou métaphysique bon courage les amis : j'ai peur que la 16 et les cahuettes ne suffisent pas... Vous avez de l'aspirine ? 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
DarkSyde 245 Posté(e) 5 décembre 2024 il y a 42 minutes, Alain MOREAU a dit : "réalité virtuelle" C'est un paradoxe, que dis-je c'est un oxymore, une contradiction... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Daniel Bourgues 1 855 Posté(e) 5 décembre 2024 (modifié) Il y a 5 heures, Alain 31 a dit : Ah ok c'est moi qui utilise improprement le mot "sémantique" En fait non, je n''en ai rappelé la définition que pour être certain qu'on parle bien de la même chose puisque pour toi "il y a quelque chose qui coince dans la sémantique." En revanche c'est le sens précis du mot virtuel qui semble te poser problème... Il y a 5 heures, Alain 31 a dit : Je suis d'accord pour dire que le virtuel peut exister mais j'ai du mal à comprendre que ce que l'on nomme virtuel existe nécessairement ou alors je ne comprends pas bien le sens du mot. N'étant pas physicien, donc non spécialiste, je me garderai de chercher à approfondir les réponses calées de @vaufrègesI3 et @DarkSyde, je resterai donc purement sur le plan du vocabulaire de base. étymologiquement, il vient du latin "virtualis" désignant "ce qui est en puissance, ce qui peut advenir". La définition générale de virtuel désigne donc quelque chose qui a le potentiel d'exister ou d'agir, mais qui n'est pas encore réel. Je passerai sur la notion de virtuel en terme de philosophie pour laquelle il n'est pas un mensonge mais une représentation, ce qui nous emmènerait trop loin donc restons dans le concret... (si je puis dire ) en rappelant également son sens dans le domaine du numérique, où Il désigne des environnements d'expériences simulées, comme la réalité virtuelle, dans laquelle les utilisateurs interagissent avec des représentations numériques d'objets ou d'environnements. Dit plus simplement dans la pratique, on a par exemple les claviers virtuels ou pianos virtuels qui sont des interfaces numériques qui imitent leurs équivalents physiques sans avoir de présence matérielle. On a bien là une interaction directe et sensible avec des systèmes informatiques de manière intuitive et immersive. Ils existent sans exister... Pour en arriver donc au fait que les particules virtuelles sont des particules avec les mêmes propriétés intrinsèques que les particules ordinaires, mais qui ont la faculté d'apparaître et disparaître "spontanément" à partir des fluctuations quantiques, éphémères et non directement observables comme il a été bien expliqué, pour servir de médiateur des interactions fondamentales. Je ne vois donc pas où serait la couille dans le potage, rien ne coince dans la sémantique... il y a une heure, Alain MOREAU a dit : Le summum du paradoxe étant atteint avec le concept de "réalité virtuelle" il y a 38 minutes, DarkSyde a dit : C'est un paradoxe, que dis-je c'est un oxymore, une contradiction... Ben pourquoi? un clavier virtuel ça existe non? il est réellement virtuel sans avoir à être matérialisé puisqu'on l'utilise et que ça fonctionne même très bien... c'est juste qu'il n'a pas de réalité physique... on le fait apparaître et disparaître quand on en a besoin...c'est donc une réalité virtuelle, je ne vois là ni paradoxe ni oxymore... Modifié 5 décembre 2024 par Daniel Bourgues 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites