lyl 4 483 Posté(e) 23 septembre 2017 (modifié) A propos de la limite de champ apparent : ciel et oculaire. Sur un coulant 2" la limite intérieure : il faut bien un peu d'épaisseur de tube entre 50,8mm le coulant et l'intérieur de l'oculaire, surtout si tu mets un filetage M48x0,75 au bout. Pour un M48x0,75, le diamètre mineur interne est environ 47,188mm (tolérance pour visser : déduit à partir d'ici https://www.thorlabs.com/navigation.cfm?guide_id=2327 ) 1,8 - 1,9 mm d'épaisseur de tube : ça donne le max de field stop pour A'B' ci-dessous à cette valeur. Si tu veux un peu de contrôle des réflections internes, on réduit avec un striage/micro-bafflage à 46mm Donc, avec l'oculaire tu ne fais qu'examiner l'image que procure le telescope sur le plan focal. A l'effet de distorsion de l'oculaire près, (formule complexe) Extrait du site de Meudon : https://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_optique-geometrique/og-introduction.html focales de l'objectif (f'1) et de l'oculaire (f'2) Côté ciel sur un 250f30, alpha ~=0,35° ramené à l'oculaire avec son grossissement apparent de x94 = 33° Derrière ensuite on s'assure qu'avec la position de l'oeil par rapport à la lentille, on puisse examiner tout cet angle. Ca dépend des 40mm de diamètre utile lentille et du relief d'oeil autour de 32/37mm et de la taille de la pupille de sortie ~2,7mm pour le f30 (flute, le cassegrain de jmpg86 est à f24 : mais ça revient au même) Modifié 23 septembre 2017 par lyl correction typo Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
astrocg 395 Posté(e) 23 septembre 2017 amusant ce retour vers le futur longue focale ... comme au XIXème siècle sauf que là avec des miroirs mais la démarche de myriam me plait beaucoup quand je dis qu'avec des F/D > 10 on peut faire du grand champ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lyl 4 483 Posté(e) 23 septembre 2017 Oui, c'est du retour vers le futur. L'intérêt de la chose, sur ces scopes à longue focale c'est d'augmenter la luminosité de l'image. Le fait qu'on se limite en terme d'angle côté oeil donne du jeu sur la conception. Autant soigner la conception de l'oculaire pour quelques raisons : 1) Avec l'âge, on aime pas la courbure de champ : retoucher la mise au point à cause de ça c'est casse-pied pour les vibrations. Ca revient à la mode en ce moment avec les oculaires FF d'APM. 2) pour le confort d'observation aussi, je suis vieille école là dessus, limiter toutes les perturbations : côté oeil et champ. 3) parce que l'oeil humain apporte beaucoup d'aberrations dés que tu dépasses 1mm de pupille de sortie, moins mon oeil bouge, mieux je perçois les détails. (voir l'article sur CN). J'ai fait le pari que sur ces gros scopes longue focale, c'est la qualité d'image qui prime, on cherche les trous de turbulence, autant penser au confort, quand jmpg86 et bricodob m'ont lancée sur ce truc, il parlait plutôt de Jupiter, la Lune ... Voici quelques vieilles constatations des années 50 (... encore Texereau, là il parle du télescope à f/6 mais c'est pas grave, c'est la notion de pupille d'oeil qui m'intéresse ) voir aussi les commentaires de Texerau sur le plössl quand la pupille atteint 3mm à 15° de champ** page 186 http://atom.lylver.org/AstroSurf/PDF/Texereau/chapitre11.pdf Citation pour interpréter la qualité de l'image obtenue avec un faible grossissement donnant une pupille d'environ 6 millimètres, il faudra penser non seulement aux défauts de l'oculaire, mais à ceux de l’œil qui joueront cette fois un rôle plus important que les petites aberrations résiduelles sur l'axe présentées par l'objectif. Enfin, dans ce dernier cas (faisceau à f / 6 ; pupille de 6 millimètres), apprécier la qualité des images au bord du champ n'a pour ainsi dire pas de sens car les défauts de 1'œil interviennent de façon variable, pratiquement non reproductible : en mettant les choses au mieux, l’anneau oculaire coïncide avec la pupille de l’œil ; ce dernier, pour observer un objet au bord du champ, tourne dans son orbite autour d’un centre notablement plus en arrière. Il en résulte une diaphragmation en œil de chat, dissymétrique par rapport à la région axiale de la cornée qui, seule, possède une qualité optique suffisante. et aussi d'un doc de la NASA que j'ai commenté sur CN https://www.cloudynights.com/topic/584228-viewing-through-a-44-47-degree-eyepiece/?p=7992750 ** à f/30 on atteint quasiment tout le champ et l'écartement des lentilles aide aussi jusqu'à une certaine limite. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bricodob300 553 Posté(e) 23 septembre 2017 Bonjour Lyl, je suis admiratif sur tes recherches concernant les oculaires optimisés pour grands rapports f/D. Surtout que jusqu'à présent le choix disponible est quasiment inexistant dans le commerce. En attendant mes optiques je continue d'observer la lune au c8 avec une tête binoculaire. Je pense que là est le vrai confort. La turbu est moins perceptible, le champ paraît plus grand et pas de fatigue oculaire. JP 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lyl 4 483 Posté(e) 30 septembre 2017 (modifié) Juste pour finaliser : celui-là c'est le Clavé 54mm qui a plus de piqué en f/D plus court. Les lentilles de haute qualité donne une très belle image d'interférence type anneau de newton : j'ai eu des difficultés à les sortir tellement le traitement anti-reflet est efficace, le smartphone à un mal de chien sur un telle luminosité transmise par le premier reflet.Du coup avec le deuxième rebond sur le mur blanc ça marche. Comme quoi notre oeil a une meilleure efficacité sur les zones qu'il veut observer. Et le test sur le terrain un fois la lentille EO haute précision traitée à sa place ! Smartphone sans support ! pas si dur que ça sur cet oculaire. image avec netteté renforcée sous GIMP La diffusion autour de "Carrefour" : c'est le smartphone L'oeil humain est vraiment meilleur sur ce coup là. Modifié 1 octobre 2017 par lyl 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites