BERTRAND76 1 612 Posté(e) 19 janvier Le 16/01/2025 à 21:39, vaufrègesI3 a dit : La poussière a tout envahi elon va envoyer ses larbins mettre un coup de plumeaux .... encore et toujours merci pour ces fabuleuses aventures ......... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 22 janvier Après le désastre des incendies de Los Angeles les affaires semblent doucement reprendre leur cours au JPL. Pour le rover (et nous même ) le voyage continue ! Curiosity poursuit son contournement de la pointe Nord de la butte "Texoli "et, comme prévu dans mon dernier message, il s’est dirigé vers deux petits cratères d'impacts imbriqués nommés "Rustic Canyon" et "Runyon Canyon". Le plus grand des deux, "Rustic Canyon" (environ 20 m), a fait déjà l'objet d'une RMI longue distance de ChemCam ainsi que d'observations passives pour obtenir des données chimiques. Je cite Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire – 17/01/2025 : "Contrairement aux roches laminées de couleur pâle sur lesquelles nous roulons actuellement, comme celles de l'espace de travail d'aujourd'hui, les roches de Rustic Canyon sont plus sombres, plus massives, mais aussi plus chaotiques. La Mastcam prendra à nouveau des mosaïques de la paire de cratères, ce qui sera très utile pour comprendre le contexte et l'évolution. Nous avons appris qu'un petit trajet de 45 mètres nous mènerait vers le cratère, nous ferons donc un petit détour et, en supposant que nous réussissions ce week-end, nous arriverons aux roches de Rustic Canyon pour les travaux scientifiques de la semaine prochaine." Fin de citation Le 16 janvier, Curiosity a roulé au Sud-Ouest sur environ 38 m, puis encore 37 m le 20 janvier. POSITION AU 20 JANVIER 2025 (SOL 4429) : À la fin de la deuxième étape du 20 janvier, Curiosity est désormais situé très proche du bord Nord des cratères Fin première étape HAZCAM AVANT – 16 JANVIER (SOL 4425) : On devine le cratère à l'avant NAVCAM - 16 JANVIER (SOL 4425) : Au Nord Ouest les remparts réapparaissent Vue des deux cratères non loin Roches stratifiées spectaculaires Vues à l'avant vers les cratères MOSAÏQUE NAVCAM - 16 JANVIER (SOL 4425) – Jan Vacek : MOSAÏQUE MASTCAM - 16 JANVIER (SOL 4425) – Jan Vacek : MOSAÏQUES MASTCAM - 16 JANVIER (SOL 4425) – Neville Thompson : MASTCAM - 19 JANVIER (SOL 4428) : HAZCAM AVANT - 19 JANVIER (SOL 4428) : Le spectromètre APXS sur une roche après brossage, et plus bas à droite un autre brossage déjà réalisé MAHLI - 19 JANVIER (SOL 4428) : Gros plan du brossage Fin deuxième étape HAZCAM AVANT – 20 JANVIER 2025 (SOL 4429) : Au bord du cratère de 20 m ! NAVCAM - 20 JANVIER 2025 (SOL 4429) : Les roches ici, au bord du cratère, sont différentes (éjectas ?) MOSAÏQUE NAVCAM - 20 JANVIER 2025 (SOL 4429) – Jan Vacek : Curiosity est au bord du cratère de 20 m En arrière plan le flanc Nord de la butte "Texoli" et tout en haut à gauche les yardangs apparaissent encore (en clair) 4 7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Meade45 768 Posté(e) 23 janvier Faite attention, ca s'rait ballot qu'il s'enlisa ici après tant de péripéties ! Il me plait d'imaginer qu'ici, il y eut peut-être oasis et cocotier... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 24 janvier Le 23/01/2025 à 08:55, Meade45 a dit : Il me plait d'imaginer qu'ici, il y eut peut-être oasis et cocotier... Tu as une imagination peut-être un peu trop débordante .. Ci-dessous, le véritable paysage (sans cocotiers, donc un peu plus austère ... mais toujours aussi fascinant) avec le panoramique traditionnel de l'excellent Jan van Driel à la fin de la dernière étape du 20 janvier (sol 4429) : Mosaïques MastCam de la fin d'étape précédente du 16 janvier 2025 (sol 4425) par Neville Thompson : 1 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Meade45 768 Posté(e) 24 janvier Le 23/01/2025 à 08:55, Meade45 a dit : Faite attention, ca s'rait ballot qu'il s'enlisa ici après tant de péripéties ! Pourquoi donc? On nous dit bien qu'un flot, que dis-je un torrent a dévalé Gediz Vallis, il fut un temps. Alors pourquoi pas, un lac, de la végétation. Tiens c'est vrai d'ailleurs, on nous parle toujours que de l'eau mais quid de la végétation ? Y en t-il eue ? et si oui, alors après sédimentation, coup de chaud, pression, pourquoi pas du Pétrole ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 25 janvier Il y a 23 heures, Meade45 a dit : On nous dit bien qu'un flot, que dis-je un torrent a dévalé Gediz Vallis, il fut un temps. Alors pourquoi pas, un lac, de la végétation. Tiens c'est vrai d'ailleurs, on nous parle toujours que de l'eau mais quid de la végétation ? Y en t-il eue ? Très probablement pas. Plus haut j’avais écrit ceci : L'instrumentation de Curiosity base sa recherche sur l'analyse d'éléments réduits à l'état de molécules organiques complexes ou d'acides aminés. Ses instruments n'analysent donc pas le "vivant" en tant que tel, mais les traces organiques qui peuvent révéler son existence (passée ou présente).. Et les plantes constituent l’un des trois grands groupes (règnes) d’organismes multicellulaires dans lesquels les êtres vivants sont répartis. Les deux autres sont celui des humains/animaux et celui des mycètes (champignons). On note la présence de noyaux et mitochondries dans leurs cellules, organismes dits eucaryotes. Une majorité de chercheurs considère que les fossiles connus sur Terre comme étant les plus anciens eucaryotes seraient âgés de 2,1 à 2,7 milliards d’années. La cellule animale est apparue la première par absorption par une cellule primitive d’une bactérie devenant un organite de celle-ci, la mitochondrie. La cellule animale devant se nourrir de constituants organiques préexistants, elle est nommée "hétérotrophe". Puis, la cellule végétale s’est formée dans un second temps il y a environ 1,6 milliard d’années (*). Les plantes partagent donc jusqu’à un certain point des caractéristiques cellulaires communes du vivant et l’étude de leur comportement au sein des écosystèmes semble indiquer qu’elles n’ont pas à "verdir" de leurs cousins très éloignés. Il existe bien sûr une différence ontologique radicale entre la vie végétale et la vie animale car les plantes se définissent aussi par ce qu’elles n’ont pas : une conscience intentionnelle. Mais "l’unité du vivant" se caractérise d’abord au niveau cellulaire… et sur Mars à la recherche de la possible existence de traces d’organismes unicellulaire (bactéries..). Les plantes, organismes multicellulaires, n'ont très certainement pas eu le temps/les conditions pour y naître et se développer. (*) Sur Terre la cellule végétale s’est formée dans un second temps par l’absorption additionnelle d’une algue bleue photosynthétique (cyanobactérie) par une cellule animale devenant à son tour un autre organite de celle-ci, le chloroplaste. Cette nouvelle cellule capable de produire sa propre matière organique, dite "autotrophe" à partir de sels minéraux puisés dans le sol et de dioxyde de carbone assimilé grâce à l’énergie solaire a donné naissance à la phylogénie de la lignée verte. 3 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 28 janvier Il faut avoir conscience de ce vivent, ou ont vécu les habitants de Los Angeles, et entre autre les membres du JPL qui habitent pour la plupart dans cette région. Voici ce qu’écrit le 24 janvier Natalie Moore, spécialiste des opérations de mission, en préambule à la dernière mise à jour : "Les incendies continuent de brûler dans le sud de la Californie, affectant continuellement de nombreux membres de notre mission. Ici, à San Diego, où nous utilisons les Mastcams (ainsi que MAHLI et MARDI) depuis le MSSS (Malin Space Science Systems), nous pouvons voir les flammes à l'extérieur, près de la frontière mexicaine. Heureusement, nous sommes tous sains et saufs et il n'y a pas de danger immédiat pour le moment. C'est une bénédiction de pouvoir encore planifier des activités pour Curiosity, et nous avons bénéficié d'un plan de week-end standard et complet pour nous changer un peu les idées." - Le 24 janvier (sol 4432) Curiosity a terminé l’examen des cratères "Rustic Canyon" et "Runyon Canyon" et a pris la direction Nord-Ouest pour se recentrer en parcourant 29 m pour s’éloigner de "Texoli." - Le 27 janvier (sol 4435) environ 33 m direction Sud-Ouest. POSITION AU 27 JANVIER 2025 (SOL 4435) : PREMIÈRE ÉTAPE HAZCAM AVANT – 24 JANVIER 2025 (SOL 4432) : NAVCAM - 24 JANVIER 2025 (SOL 4432) : Vers l'Ouest - au loin la butte baptisée "Gould Mesa" MAHLI – 24 JANVIER 2025 (SOL 4432) : Le rover vérifie régulièrement ses roues en prenant des photos. "C'est une activité que nous effectuons périodiquement pour évaluer l'état et la santé des roues", explique Remington Free, membre de l'équipe Curiosity. "Pour une documentation complète de l'état de nos roues, nous parcourons sept mètres en trois heures environ". Curiosity a six roues et certaines sont plus abîmées que d'autres. C’est encore et toujours la roue centrale côté droit qui est la plus dégradée. Elle présente un trou béant par lequel on peut voir le moyeu. La même après rotation.. Celle là n'est pas très florissante non plus Autres images sur les roues les plus abimées MAHLI – 26 JANVIER 2025 (SOL 4434) : MAHLI et APXS ont étudié les cibles de l'espace de travail "Little Jimmy" (une matière grise lisse) et "Acton" (un conglomérat de gravillons). Mosaïques de Kevin Gill MAHLI a pris ensuite une autre série d'images sur "Wildhorse" (une météorite potentielle !) : DEUXIÈME ÉTAPE HAZCAM AVANT - 27 JANVIER 2025 (SOL 4435) : NAVCAM - 27 JANVIER 2025 (SOL 4435) : Vers le Nord-Ouest et les remparts Nord de Gale - à droite la butte "Wilkerson" On est 800 m plus haut que la vallée en partie visible ici, et à environ 35 km des remparts. MOSAÏQUE NAVCAM en 3D – 10 DÉCEMBRE 2024 (SOL 4389) – Olivier de Goursac : Tout près de la butte "Texoli" à gauche 5 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Meade45 768 Posté(e) 29 janvier Pauvre Curiosity, bientôt sur les jantes ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 29 janvier Il y a 13 heures, Meade45 a dit : Pauvre Curiosity, bientôt sur les jantes ! Chaque roue dispose de trois fines jantes Pour la résistance structurelle il existe une jante verticale sur chaque bord de la roue (Inner rim et Outer rim) .. On trouve une autre jante située à peu près au tiers intérieur de la roue (Stiffening rim), qui agit en raidisseur structurel auquel sont attachées les rayons souples (Wheel flexures). Voir l'image ci-dessous : Les roues de Curiosity sont en aluminium et mesurent 50 cm de diamètre sur 40 cm de large. Les nervures en zig zag sont des chevrons qui ont également un rôle structurel. Entre les chevrons existe une peau d'aluminium ultra-mince de 0,75 millimètre d'épaisseur dont le rôle essentiel est d'éviter aux roues de trop s'enfoncer dans le sable, mais elle n'a aucun rôle structurel. Comme vue plus haut c'est la roue centrale côté droit qui est la plus dégradée, mais en fait rien de bien nouveau depuis au moins deux années terrestres. Sur cette roue et toutes les autres les trois jantes semblent encore intactes, mais elles vont être mises à rude épreuve si on juge du terrain à venir parsemé de gros blocs rocheux .. PANO NAVCAM - 24 JANVIER 2025 (SOL 4432) -Jan van Driel : MOSAÏQUES MASTCAM - Neville Thompson : 22 JANVIER 2025 (SOL 4431) : Le cratère "Rustic Canyon" 20 JANVIER 2025 (SOL 4429) : Au bord du cratère - les roches claires sont des éjectas de l'impact 3 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 31 janvier (modifié) Le 29 janvier petite étape de 24 mètres dans le prolongement de la précédente – direction Nord-Ouest. Le rover en est à un total de 33,570 km. POSITION AU 29 JANVIER 2025 (SOL 4437) : CONTEXTE : HAZCAM AVANT - 29 JANVIER 2025 (SOL 4437) : NAVCAM - 29 JANVIER 2025 (SOL 4437) : Vers "Texoli" - le cratère "Rustic Canyon" est en haut à gauche de l'image Vers l'arrière au Nord-Est Ci-dessous l'image comprend un bloc cunéiforme proéminent au premier plan, cible d'imagerie appelée "Vasquez Rocks" - nommée d'après un site en Californie du Sud qui a été un lieu de tournage populaire pour les films et la télévision, y compris plusieurs épisodes de "Star Trek". Même roche vue à l’étape précédente (27/01 – sol 4435) et sous un autre angle - Plus loin à l'Ouest la butte "Goult Mesa": MOSAÏQUE MASTCAM - 29 JANVIER 2025 (SOL 4437) – fredk : Un très beau gâteau... mais "fossilisé" : "Vasquez Rocks" en gros plan MOSAÏQUE MASTCAM - 29 JANVIER 2025 (SOL 4437) – Kevin Gill : PANO NAVCAM - 29 JANVIER 2025 (SOL 4437) – Jan van Driel : Je cite Susanne Schwenzer, géologue planétaire – 27/01/2025 : "La planification a été particulièrement intéressante car nous devions décider si nous voulions aligner les observations ChemCam et APXS les unes sur les autres et nous concentrer sur une seule cible, ou si nous voulions deux cibles différentes. En tant que responsable de l'équipe géoscientifique, mon rôle est de faciliter cette discussion, mais c'est toujours amusant - et facile. De nombreux collègues viennent avec des raisons bien préparées pour expliquer pourquoi ils veulent que telle ou telle observation fasse partie du plan du jour, et j'apprends toujours quelque chose de nouveau sur Mars, ou sur la géologie, ou sur les deux, lorsque ces discussions ont lieu. Après avoir soigneusement pesé tous les arguments, nous avons opté pour une danse coordonnée d'observations de contact et de télédétection sur une cible rocheuse que nous avons baptisée "Desert View". L'APXS commencera la danse, suivi de la ChemCam active et d'une image RMI sur le même site. MAHLI clôturera la danse en prenant l'image de la cible APXS qui, à ce stade, présentera les puits laser. Une telle observation coordonnée nous permettra de voir comment la roche réagit à l'interaction avec le laser. Nous l'avons fait à plusieurs reprises et avons souvent appris des choses intéressantes sur la minéralogie de la roche." CHEMCAM RMI – 27 JANVIER 2025 (SOL 4435) : La cible "Desert View" Mais il y a plus de 10 ans, il y a eu un exercice de coordination encore plus ambitieux : "Sur le sol 687, l'imagerie d'une cible appelée « Nova » a été chronométrée de manière à ce que la Mastcam capture l'étincelle laser sur l'image. Bien que cela soit utile à des fins d'ingénierie, en tant que minéralogiste, je veux voir l'effet sur la roche. Cette roche cible martienne appelée « Nova », montrée ci-dessous, présentait une concentration croissante d’aluminium alors qu’une série de tirs laser du rover pénétraient à travers la poussière à la surface de la roche. Ce motif est typique de nombreuses roches examinées avec l’instrument ChemCam. Au cours des deux premières années qui ont suivi l’atterrissage de Curiosity dans le cratère Gale de Mars en août 2012, les chercheurs ont utilisé le laser et les spectromètres de ChemCam pour examiner plus de 600 cibles rocheuses ou sol. Le processus, appelé spectroscopie de claquage induit par laser, frappe une cible avec des impulsions d’un laser pour générer des étincelles, dont les spectres fournissent des informations sur les éléments chimiques présents dans la cible. Plusieurs tirs laser sont tirés en séquence, chacun faisant exploser une fine couche de matériau de sorte que le tir suivant examine une couche légèrement plus profonde. La photo de gauche provient de la caméra Remote Micro-Imager de ChemCam, prise lors du 687e jour martien, ou sol, (12 juillet 2014). Elle montre une partie de la surface de "Nova" d’environ 4 centimètres de large, centrée à l’endroit où les tirs laser ont frappé la roche de la taille d’une balle de baseball sur ce même sol." CHEMCAM RMI – 12 JUILLET 2014 (SOL 687) : La cible rocheuse "Nova" Le graphique de droite montre la luminosité de l’étincelle résultante à une gamme de longueurs d’onde détectées à partir de chacun des 10 premiers tirs laser sur un total de 100 tirs tirés au même point sur la roche. Les premiers clichés ont généré moins de luminosité à une longueur d’onde diagnostique pour la teneur en aluminium, par rapport aux clichés après que la couche de poussière sur la roche ait été éliminée par ces premiers clichés. Le zapping laser de cette roche par ChemCam a été le tout premier au cours duquel la caméra MAHLI (Mars Hand Lens Imager) montée sur le bras de Curiosity a pris des images qui ont capturé l’étincelle générée par un laser frappant une roche sur Mars (*). Susanne Schwenzer (suite) : "ChemCam complètera également la couverture de la butte "Gould Mesa" par le "Remote Micro Imager "avec une observation RMI verticale conçue pour couvrir toutes les belles couches de la mesa, à l'instar d'une colonne stratigraphique." "La Mastcam regardera le cratère "Rustic Canyon" pour obtenir un nouvel angle. Les cratères sont tridimensionnels et le fait de les observer de tous les côtés permettra de déchiffrer la nature de ces petits cratères et d'exploiter pleinement la fenêtre qu'ils offrent sur le sous-sol." "La Mastcam présente deux autres mosaïques, "Condor Peak" et "Boulder Basin", qui examinent toutes deux des éléments intéressants du paysage :"Condor Peak"3 sur une butte nouvellement visible (voir la carte de position), et "Boulder Basin" sur des cibles rocheuses dans le champ proche, afin de vérifier que les structures et les textures sont toujours les mêmes, ou de documenter tout changement éventuel." Une fois les activités scientifiques ciblées terminées, le rover poursuivra sa route le long de l'itinéraire prévu, afin de voir ce que Mars a à offrir lors de la prochaine étape. FIN DE CITATION (*) Le laser ChemCam fonctionne selon le principe d'un "LIBS" (Laser Induced Breakdown Spectroscopy) : Un faisceau laser est tiré vers une structure intéressante (roche ou sol) située à 5 ou 6 mètres. Un laser est un pinceau de lumière bien particulière, caractérisée par une longueur d'onde unique, et des photons qui sont tous absolument identiques (un phénomène que les physiciens appellent "cohérence"). Au point d'impact (une surface de moins d'un millimètre carré), le pinceau laser va porter le matériau à une température de 8 000°C pendant quelques milliardièmes de seconde. A cette chaleur, n'importe quelle roche ou minéraux rentre en fusion et est instantanément vaporisé. L'énergie déposée par le laser de puissance va provoquer l'émission d'un petit nuage de plasma (matière ionisée).Trois spectromètres travaillant dans l'ultraviolet, le bleu et le visible vont alors analyser finement l'étincelle lumineuse résultant de l'impact du laser, dont les photons sont récupérés par le miroir du télescope. Les données collectées permettent ainsi de déterminer la composition élémentaire de l'échantillon visé. De nombreux éléments peuvent être analysés, même ceux présents en très petites quantités à l'état de trace. ChemCam peut entre autre détecter le sodium, le magnésium, l'aluminium, le silicium, le calcium, le potassium, le titane, le manganèse, le fer, l'hydrogène, l'oxygène, le béryllium, le lithium, le strontium, l'azote, le phosphore, etc. Le laser, fixé sur le mât pivotant, est accompagné d'une micro-caméra (Remote Micro Imager - ou RMI) conçue pour fournir des images détaillées qui servent de contexte aux mesures chimiques. Modifié 31 janvier par vaufrègesI3 3 1 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 6 février Curiosity poursuit son exploration et son contournement de "Texoli" en se dirigeant vers le Sud-Ouest. L'objectif principal demeure les grandes structures en caissons nommées "Boxworks" situées beaucoup plus haut avant les "yardangs". Deux déplacements le 31 janvier (env. 30 mètres) et le 03 février (env. 23 mètres) sur un terrain toujours aussi encombré de gros blocs rocheux. Un troisième déplacement a été tenté le 05 février. Il était prévu de rouler sur 36 mètres… mais le parcours s’est arrêté au bout de 4 mètres. Très probablement encore un arrêt de sécurité en raison d’un (trop) gros bloc devant une des roues. POSITION AU 3 FÉVRIER 2025 (SOL 4444) : Je cite Conor Hayes – 31/01/2025 : "Dans l'hémisphère nord de la Terre, les jours rallongent lentement, apportant avec eux la promesse de la fin de l'hiver. Alors que nous attendons le retour de températures plus clémentes, à un peu plus de 100 millions de kilomètres de là, Curiosity commence à ressentir la morsure de la saison froide. L'une des particularités de la configuration orbitale de Mars est que l'aphélie (lorsque Mars est le plus éloigné du Soleil) se produit environ un mois et demi avant le solstice d'hiver austral. Cela signifie que les hivers de l'hémisphère sud (où se trouve Curiosity) sont à la fois plus longs et plus froids que ceux de l'hémisphère nord. Par conséquent, nous devons consacrer une plus grande partie de notre énergie à maintenir le rover au chaud, ce qui limite le temps que nous pouvons consacrer à la science. Notre trajet du plan de mercredi 29 janvier (sol 4437) s'est achevé avec succès (un véritable exploit compte tenu du terrain actuel !). L'une de nos roues s'est retrouvée perchée quelques centimètres plus haut sur un rocher, ce qui nous a empêché d'utiliser APXS ou DRT mais nous avons quand même pu détacher le bras pour prendre quelques images MAHLI. Le plan du 31 janvier (sol 4439) démarre avec une paire d'activités coordonnées ChemCam et Mastcam. La première de ces deux activités se concentre sur des fractures polygonales intéressantes (*) devant lesquelles nous avons fini par nous garer. ChemCam utilisera son laser LIBS sur ces fractures avant qu'elles ne soient imagées par Mastcam." HAZCAM AVANT – 31 JANVIER 2025 (SOL 4439) : NAVCAM - 31 JANVIER 2025 (SOL 4439) : PANO NAVCAM - 31 JANVIER 2025 (SOL 4439) – Jan van Driel : MOSAÏQUE MASTCAM - 31 JANVIER 2025 (SOL 4439) – Kevin Gill : MASTCAM - 31 JANVIER 2025 (SOL 4439) : Les images ci-dessous montrent les roches qui sont pleines de concrétions grumeleuses et de veines brillantes remplissant les fractures. Ces caractéristiques sont "diagénétiques", ce qui signifie qu'elles se sont formées après la mise en place initiale de la roche, lorsque les eaux souterraines ont traversé le substrat rocheux et laissé des dépôts minéraux derrière elles. Comme elles sont plus dures que leur roche hôte, ces caractéristiques diagénétiques sont plus résistantes à l'érosion. Au cours de plusieurs millénaires, le vent a abrasé la roche autour d'elles, laissant les bosses, les ailerons et les crêtes que vous voyez dépasser des affleurements. DEUXIÈME ÉTAPE – 3 février HAZCAM AVANT – 03 FÉVRIER 2025 (SOL 4442) : NAVCAM - 03 FÉVRIER 2025 (SOL 4442) : PANO NAVCAM - 03 FÉVRIER 2025 (SOL 4442) – Jan van Driel : MAHLI-04 FÉVRIER 2025 (SOL 4443) : ChemCam tirera son laser sur une météorite potentielle nommée "Allison Mine", et Mastcam suivra pour documenter Tirs laser sur "Allison Mine" : TROISIÈME ÉTAPE – 5 février HAZCAM AVANT - 05 FÉVRIER 2025 (SOL 4444) : C'est peut-être la roche visible ici devant la roue avant gauche qui a bloqué le rover (au bout de 4 mètres de parcours) NAVCAM - 05 FÉVRIER 2025 (SOL 4444) : (*) FRACTURES POLYGONALES : MASTCAM - 31 JANVIER 2025 (SOL 4439) : MAHLI - 02 FÉVRIER 2025 (SOL 4441) : William Rapin de l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de France et auteur principal de l'article ci-dessous décrivant la découverte, affirme que la formation de fissures de boue comme celles trouvées par Curiosity est une indication claire du changement saisonnier où des conditions humides et sèches se produisent à plusieurs reprises. William Rapin et l’équipe de recherche disent que ces dépôts de sel sont la première preuve fossile directe d’un climat martien cyclique en cours où des saisons humides et sèches se sont produites dans son passé ancien. "C’est la première preuve tangible que nous avons vue que l’ancien climat de Mars avait des cycles humides-secs aussi réguliers" , a déclaré Rapin, soulignant que de tels cycles peuvent même être une exigence "pour l’évolution moléculaire qui pourrait conduire à la vie". Cycles humides et secs soutenus sur la planète Mars primitive (Article publié dans la revue Nature le 9 août 2023) https://www.nature.com/articles/s41586-023-06220-3.epdf?sharing_token=i2Fb9ZGlSDfctEwUM0kLaNRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0MUvLFC2Uvf9g7xHeSIeyjdNB6oFVdpSVi3t3TJRKWUbQY0v2rYQrwlIYIorRHuBpufOk1eJV_wpOF9X83gcpAUdX1TC_q4ZMC6qXh4Iqm-O1obaJw7AzYpw5LKaUTrQ6A%3D Quelques EXTRAITS : Nous présentons ici des observations réalisées par le rover Curiosity dans le cratère Gale, qui indiquent qu'un cycle sec-humide à haute fréquence s'est produit dans les premiers environnements de la surface martienne. Nous observons des crêtes polygonales centimétriques exhumées, enrichies en sulfate et reliées par des jonctions en Y, qui témoignent de fissures formées dans la boue fraîche à la suite de cycles humides-sèches répétés et d'intensité régulière. Au lieu d'une activité hydrologique sporadique induite par des impacts ou des volcans, nos résultats indiquent l'existence d'un climat cyclique soutenu, voire saisonnier, sur planète Mars primitive. En outre, comme les cycles humides et secs peuvent favoriser la polymérisation prébiotique, le bassin évaporitique de Gale pourrait avoir été particulièrement propice à ces processus. Les motifs polygonaux observés sont physiquement et temporellement associés à la transition entre les argiles smectiques et les strates sulfatées, une transition minérale distribuée à l'échelle mondiale. Cela indique que la transition Noachien-Hespérien (il y a 3,8 à 3,6 milliards d'années) a pu maintenir un régime climatique semblable à celui de la Terre et des environnements de surface favorables à l'évolution prébiotique. /…/ La présence précoce d'environnements habitables et même d'environnements de surface perpétuellement humides a été bien établie. On sait cependant peu de choses sur l'épisodicité à court terme et la périodicité potentielle des premiers régimes hydroclimatiques. Les processus post-dépôt induits par les fluctuations à court terme d'un régime hydroclimatique laissent le plus souvent des empreintes superficielles (par exemple, des fissures de boue). Bien que ces empreintes superficielles soient sujettes à l'érosion, elles sont néanmoins essentielles pour comprendre les environnements de surface du passé. Plus généralement, les modèles très divergents de la saisonnalité et de l'épiso-dicité du cycle de l'eau et de l'aridité de la première planète Mars sont peu contraignants. Nous présentons ici des motifs polygonaux bien préservés exhumés de strates d'âge hespérien (environ 3,6 milliards d'années) qui indiquent un cycle humide-sec et donnent des indications sur le potentiel hydroclimatique et astrobiologique de la planète Mars primitive. /…./ L'étude de centaines de mètres de strates sédimentaires par le rover Curiosity a permis de documenter d'anciens environnements de surface aqueux, allant d'environnements fluvio-lacustres à des environnements de lacs ou de marges de lacs plus intermittents. Après des années d'exploration de strates dominées par des mudstones à smectite dans la partie inférieure de la succession stratigraphique, le rover est arrivé à une unité sulfatée, marquant une transition environnementale majeure, caractéristique des terrasses stratifiées. Des motifs polygonaux omniprésents à l'échelle centimétrique dans l'unité stratigraphique sulfatée basale se manifestent sous la forme de crêtes droites qui s'entrecroisent avec des jonctions triples. /…/ La composition chimique documentée par l'instrument ChemCam montre une augmentation significative de l'enrichissement en sulfate de calcium (Ca) et en sulfate de magnésium (Mg) variable au sein des crêtes polygonales et d'autres roches nodulaires, tandis que la roche hôte lisse dans les noyaux des polygones a une composition basaltique en vrac avec des détections sporadiques de sulfate de calcium, mais est principalement pauvre en sulfate. /…/ Compte tenu de la répétition apparente et de la faible profondeur de dessiccation (quelques centimètres), les cycles humides et secs pourraient avoir été saisonniers, mais pourraient également s'être produits à des échelles de temps plus courtes. La période au cours de laquelle ces cycles humides et secs ont imprimé leur signature est incertaine mais peuvent être estimées en tenant compte de la distribution verticale des polygones. Les crêtes polygonales sont identifiées à plusieurs endroits dans une stratigraphie de 18 m d'épaisseur. 3 8 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 9 février Dans mon dernier message j’écrivais : "Un troisième déplacement a été tenté le 05 février (sol 4444). Il était prévu de rouler sur 36 mètres… mais le parcours s’est arrêté au bout de 4 mètres. Très probablement encore un arrêt de sécurité en raison d’un (trop) gros bloc devant une des roues." Confirmation dans la dernière mise à jour – je cite Conor Hayes : "Le trajet du 5 février s'est terminé prématurément, après environ 4 mètres au lieu des 36 mètres prévus. Nous avons d'abord pensé que cela était dû au fait que notre roue avant gauche avait heurté le côté d'un gros rocher (voir l'image ci-dessous), mais après avoir mis la main sur les données de conduite, il s'est avéré que le moteur de direction de la roue avant droite indiquait qu'un rocher se trouvait également de ce côté, de sorte que Curiosity a interrompu la conduite pour attendre de nouvelles instructions de la Terre." Conor Hayes – (suite) : "Au cours de la nuit précédant la planification d'aujourd'hui, Mars a atteint une longitude solaire de 40 degrés. La longitude solaire est la façon dont nous aimons mesurer où nous nous trouvons dans une année martienne. Chaque année commence à 0 degré et avance à 360 degrés à la fin de l'année. Pour les membres de l'équipe des sciences de l'environnement (ENV), le 40e degré est un moment particulier, car il marque le début de notre campagne annuelle d'observation de la ceinture de nuages de l'aphélie (Aphelion Cloud Belt - ACB). À cette époque de l'année, la calotte polaire nord est exposée à la lumière du soleil, ce qui entraîne sa sublimation et la libération de vapeur d'eau dans l'atmosphère. En même temps, l'atmosphère est généralement plus froide, car Mars est proche de l'aphélie (sa distance la plus éloignée du Soleil). Ces deux facteurs combinés signifient que l'atmosphère de Mars est très favorable à la formation de nuages pendant cette période de l'année. Gale se trouve juste à la limite sud de l'ACB, c'est pourquoi nous commençons à prendre plus de vidéos de nuages afin d'étudier comment l'ACB change pendant la saison nuageuse." "Le froid continue de poser des problèmes d'alimentation électrique, nous avons donc dû établir des priorités pour nos activités d’aujourd'hui (6 février – sol 4445). Malgré la défaillance de la conduite, nous avons reçu la bonne nouvelle qu'il était possible de désarrimer le bras en toute sécurité, ce qui nous a permis d'organiser un ensemble complet d'activités MAHLI, APXS et DRT. Mais avant cela, nous commençons comme d'habitude par quelques activités de télédétection, notamment des observations ChemCam LIBS et Mastcam de "Beacon Hill" (un substrat rocheux en couches près du rover) et une mosaïque ChemCam RMI de la partie supérieure de la butte de Texoli." "Après une sieste de 3½ heures pour recharger nos batteries, nous nous lançons dans les activités du bras. Celles-ci commencent par des images MAHLI des cibles d'étalonnage MAHLI et APXS, puis se poursuivent par des observations MAHLI et APXS." "Bien que nous fassions une autre courte sieste, nous ne rangeons pas encore le bras car nous avons deux longues intégrations APXS après le coucher du soleil. Le bras est finalement rangé environ une heure et demie avant minuit." FIN DE CITATION Le deuxième sol (7 février – sol 4446) de ce plan d’activités a commencé par d'autres activités de télédétection, en particulier par la ChemCam LIBS sur une roche nommée "Mission Point". Suit une série d'images Mastcam de fractures polygonales dans le socle rocheux (voir les images MAHLI du sol 4447 plus bas). Le 7 février (sol 4446) s’est terminé avec un long trajet (réussi) de 40 mètres vers l'ouest. POSITION AU 7 FÉVRIER 2025 (SOL 4446) : HAZCAM AVANT - 7 FÉVRIER 2025 (SOL 4446) : NAVCAM - 7 FÉVRIER 2025 (SOL 4446) : C'est le Nôôôôrd . L'hiver il y a moins de poussières dans l'atmosphère et les remparts réapparaissent plus nettement Au Nord-Ouest PANO NAVCAM - 7 FÉVRIER 2025 (SOL 4446) – Jan van Driel : MAHLI - 8 FÉVRIER 2025 (SOL 4447) : Une structure rocheuse fracturée, des fissures soulignées par des dépôts de minéraux, dépôts révélateurs de circulations fluides sur des durées géologiques. Première cible (brossée) Plus près Deuxième cible Plus près MOSAÏQUES MASTCAM – Neville Thompson - Du 24 au 31 JANVIER 2025 (SOL 4432 à 4439) : Vues du terrain et de son foisonnement de blocs rocheux en regardant vers le Nord Ouest (depuis quatre étapes successives de stationnements) - 31 JANVIER 2025 (SOL 4439) : En haut image de la butte "Texoli "(versant Ouest) 4 7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 13 février Curiosity poursuit son long chemin vers les structures "en caissons" nommées "bosworks", une série de grandes et longues crêtes observées depuis l’orbite, organisées en "toiles d’araignées" et situées bien plus haut au Sud, une ascension qui devrait aboutir au mieux à l’automne 2025. Le trajet prévisionnel (en blanc) longe plusieurs de ces structures, mais l’objectif semble être celui désigné le plus au Sud. C'est pas gagné ! Mars se dirige vers un temps plus froid, ce qui signifie plus d'énergie utilisée pour réchauffer le rover. L’alimentation en électricité devient un défi pour mener à bien les activités et les déplacements. Chaque arrêt nécessite de longues pauses de recharges pour permettre les activités et documenter "une merveilleuse géologie" au fur et à mesure de l’avancée et de la montée en altitude. Une géologie qui fait souvent montre d’une diversité surprenante. DEUX NOUVELLES ÉTAPES – distances parcourues : Le 10 février – sol 4449 = 36 mètres Le 11 février – sol 4450 = 40 mètres Le 10 février il était prévu que le rover roule sur environ 50 mètres. Mais Curiosity a stoppé au bout de 36 m en raison de la limite programmée de temps de trajet . Je cite Natalie Moore, spécialiste des opérations de mission chez Malin Space Science Systems : "Les données sont arrivées sur Terre vers 17h30 et nous ont indiqué que nous avions conduit jusqu'à la limite de temps de conduite de la journée du 10/02 (sol4449) - en nous arrêtant à environ 36 mètres de l'endroit où nous nous trouvions vendredi. Malheureusement, notre roue avant droite était perchée sur de hauts rochers et nous ne pouvions pas quantifier le risque de chute si nous désarrimions le bras. Nous avons donc décidé de jouer la carte de la sécurité et de garder le bras arrimé. Même si nous n'avons pas pu planifier les activités scientifiques "au contact", nous tirons le meilleur parti de notre plan d’activités avec près de 90 minutes de télédétection. La Mastcam prendra une mosaïque stéréo d'environ 24 images de la butte Wilkerson au nord, et la ChemCam tirera son laser sur un rocher de notre espace de travail nommé "Carbon Canyon", et visera trois mosaïques RMI distinctes ! Nous essaierons ensuite de rouler jusqu'à la limite de l'heure de la journée, soit environ 15 heures, heure locale de Gale, ce qui nous permettra, nous l'espérons, d'atteindre mercredi 11 février un endroit plus stable pour les activités scientifiques au contact." POSITION AU 11 FÉVRIER 2025 (SOL 4449) : PREMIÈRE ÉTAPE HAZCAM AVANT - 10 FÉVRIER 2025 (SOL 4449) : Noter la présence de la roche sur laquelle est perchée la roue avant droite NAVCAM - 10 FÉVRIER 2025 (SOL 4449) : La butte "Gould Mesa" PANO NAVCAM - 10 FÉVRIER 2025 (SOL 4449) – Jan van Driel : MOSAÏQUE NAVCAM - 10 FÉVRIER 2025 (SOL 4449) – Honza_JV : À droite "Wilkerson" DEUXIÈME ÉTAPE HAZCAM AVANT - 11 FÉVRIER 2025 (SOL 4450) : Face à "Gould Mesa" NAVCAM - 11 FÉVRIER 2025 (SOL 4450) : En avançant dans cette nouvelle vallée, on re-découvre la butte "Dragtooth" derrière "Wilkerson" Sommet de la butte "Wilkerson" PANO NAVCAM - 11 FÉVRIER 2025 (SOL 4450) – Jan van Driel : MOSAÏQUE NAVCAM - 11 FÉVRIER 2025 (SOL 4450) – Jan van Driel : Vers le Sud et au loin vers les "boxworks" - à gauche le versant Ouest de la butte "Texoli" PANO MASTCAM – 08 FÉVRIER 2025 (SOL 4447) – Neville Thompson : Somptueux panorama tourné vers le Nord, la vallée et les remparts Nord 6 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 8 503 Posté(e) 13 février Très chouette panoramique 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 13 février il y a 24 minutes, serge vieillard a dit : Très chouette panoramique En effet. Noter à l'extrême gauche du pano la présence d'un grand cratère dit "lobé" au pied des remparts Nord. Je l'avais évoqué page 178 de ce fil en juillet 2021. EXTRAIT DU PANO : LOCALISATION - à gauche de l'image - Cratère nommé "Slang Pos": Le cratère "Slang Pos" (5 km de diamètre) vu par Curiosity depuis une position plus favorable Plusieurs milliers de cratères à éjectas lobés ont été détecté à la surface de Mars. La formation des lobes caractérisant ce type d’éjecta se forment notamment par la présence de glace d’eau dans le sous-sol qui a pour effet de fluidifier les éjectas au moment de l’impact. Ceux-ci auraient alors un comportement dynamique proche des coulées de boue. C’est le cas du cratère ci-dessous nommé "Slang Pos" situé sous les remparts Nord du cratère Gale. Ces cratères sont souvent désignés sous l’appellation imagée de "cratères splotch".. VU PAR MRO : PANO NAVCAM 3D - 11 02 2025 (SOL 4450) - Olivier de Goursac : 4 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 14 février (modifié) Curiosity capture des nuages colorés dérivant au-dessus de Mars Vidéo sans titre (4).mp4 Curiosity a capturé ces nuages noctilucides, ou crépusculaires, à la dérive dans un enregistrement de 16 minutes réalisé le 17 janvier. (Ce clip en boucle a été accéléré environ 480 fois). Les panaches blancs qui tombent des nuages sont de la glace de dioxyde de carbone qui s’évaporerait plus près de la surface martienne. NASA/JPL-Caltech/MSSS/SSI Bien que les nuages martiens puissent ressembler à ceux que l’on voit dans le ciel de la Terre, ils comprennent du dioxyde de carbone gelé ou de la glace sèche. Des nuages teintés de rouge et de vert dérivent dans le ciel martien dans une nouvelle série d'images capturées par le rover Curiosity à l'aide de sa Mastcam - son principal ensemble d'« yeux ». Prises pendant 16 minutes le 17 janvier (le 4 426e jour martien, ou sol, de la mission de Curiosity), ces images montrent les dernières observations de ce que l'on appelle les nuages noctilucides (du latin «nuit brillante»), ou nuages crépusculaires, teintés de couleurs par la diffusion de la lumière du soleil couchant. Parfois, ces nuages créent même un arc-en-ciel de couleurs, produisant des nuages iridescents ou « nacrés ». Trop peu visibles à la lumière du jour, ils ne le sont que lorsque les nuages sont particulièrement hauts et que le soir est tombé. Les nuages martiens sont constitués soit de glace d’eau, soit, à des altitudes plus élevées et à des températures plus basses, de glace de dioxyde de carbone. (L’atmosphère de Mars est composée à plus de 95 % de dioxyde de carbone.) Ces derniers sont le seul type de nuages observés sur Mars produisant de l’iridescence, et ils peuvent être vus près du sommet des nouvelles images à une altitude d’environ 60 à 80 kilomètres. Ils sont également visibles sous forme de panaches blancs tombant dans l’atmosphère, se déplaçant jusqu’à 50 kilomètres au-dessus de la surface avant de s’évaporer en raison de la hausse des températures. Apparaissant brièvement au bas des images, des nuages de glace d’eau se déplaçant dans la direction opposée à environ 50 kilomètres au-dessus du rover. L'aube des nuages crépusculaires Les nuages crépusculaires ont été observés pour la première fois sur Mars par la mission Pathfinder de la NASA en 1997. Curiosity ne les a repérés qu'en 2019, lorsqu'il a acquis ses toutes premières images d'iridescence dans les nuages. C'est la quatrième année martienne que le rover observe ce phénomène, qui se produit au début de l'automne dans l'hémisphère sud. Mark Lemmon, spécialiste de l'atmosphère au Space Science Institute de Boulder (Colorado), a dirigé un article résumant les deux premières saisons d'observation des nuages crépusculaires de Curiosity, qui a été publié à la fin de l'année dernière dans les Geophysical Research Letters. "je me souviendrai toujours de la première fois que j'ai vu ces nuages iridescents et j'étais d'abord certain qu'il s'agissait d'un artefact de couleur", a-t-il déclaré. "Aujourd'hui, c'est devenu tellement prévisible que nous pouvons planifier nos prises de vue à l'avance ; les nuages apparaissent exactement à la même période de l'année". Chaque observation est l'occasion d'en apprendre davantage sur la taille des particules et le taux de croissance des nuages martiens. Ces informations permettent à leur tour d'en savoir plus sur l'atmosphère de la planète. Mystère des nuages La raison pour laquelle les nuages crépusculaires constitués de glace de dioxyde de carbone n'ont pas été repérés ailleurs sur Mars constitue un grand mystère. Curiosity, qui a atterri en 2012, se trouve sur le mont Sharp dans le cratère Gale, juste au sud de l'équateur martien. Pathfinder a atterri dans Ares Vallis, au nord de l'équateur. Le rover Perseverance de la NASA, situé dans le cratère Jezero de l'hémisphère nord, n'a pas vu de nuages crépusculaires de glace de dioxyde de carbone depuis son atterrissage en 2021. Lemmon et d'autres chercheurs pensent que certaines régions de Mars sont peut-être prédisposées à la formation de ces nuages. Les ondes gravitationnelles, qui peuvent refroidir l'atmosphère, pourraient être à l'origine de ces nuages : « On ne s'attendait pas à ce que le dioxyde de carbone se condense en glace ici, alors quelque chose le refroidit au point que cela puisse se produire. Mais les ondes gravitationnelles martiennes ne sont pas entièrement comprises et nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce qui provoque la formation de nuages crépusculaires à un endroit et pas à un autre ». Les nouveaux nuages du crépuscule apparaissent encadrés dans un cercle partiellement ouvert. C'est parce qu'ils ont été pris avec l'une des deux caméras couleur de Mastcam : la caméra gauche de 34 mm de focale, dont la roue à filtres est bloquée entre deux positions. L'équipe de Curiosity peut utiliser à la fois cette caméra et la caméra droite de 100 mm de focale, à plus haute résolution, pour l'imagerie couleur. Le rover a récemment terminé l'étude d'un endroit appelé Gediz Vallis channel et est en route pour un nouvel endroit où l'on trouve un réseau de fractures formées par les eaux souterraines qui ressemblent à des toiles d'araignée géantes lorsqu'on les observe depuis l'espace. Plus récemment, Curiosity a visité un cratère d'impact surnommé « Rustic Canyon », qu'il a capturé en images et dont il a étudié la composition des roches environnantes. Le cratère, d'un diamètre de 20 mètres, est peu profond et a perdu une grande partie de son bord à cause de l'érosion, ce qui indique qu'il s'est probablement formé il y a plusieurs millions d'années. L'une des raisons pour lesquelles l'équipe scientifique de Curiosity étudie les cratères est que le processus de cratérisation peut mettre à jour des matériaux enfouis depuis longtemps qui pourraient avoir mieux préservé les molécules organiques que les roches exposées aux radiations à la surface. Ces molécules ouvrent une fenêtre sur l'ancien environnement martien et sur la manière dont il aurait pu soutenir la vie microbienne il y a des milliards d'années, si tant est qu’elle se soit jamais formée sur la planète rouge. https://www.nasa.gov/missions/mars-science-laboratory/nasas-curiosity-rover-captures-colorful-clouds-drifting-over-mars/ Modifié 14 février par vaufrègesI3 3 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 16 février Ce n'est que trop rarement que nous mettons entre parenthèses la cavalcade continuelle de nos pensées pour nous laisser prendre au charme d'un paysage, pour nous laisser toucher la vie des couleurs, la danse des formes. Comme l'écrit Bergson, nous croyons "voir".. et en fait nous nous bornons souvent à "reconnaître", dans une sorte d'atonie de la sensibilité et de voile gris jeté sur les choses. Le monde des hommes est souvent émouvant, déroutant, entre laideur sinistre et beauté absolue. Mais on sait tous qu’il peut être éclairé par les lumières des sciences, de la philosophie, et le génie de la création artistique. Même parfois par un joli sourire dont on tombe amoureux . Sur un autre et nouveau monde tel que Mars, le spectacle peut parfois nous paraître déconcertant de par sa ressemblance étonnante avec des paysages terrestres... mais c’est justement ce qui suscite en nous cette perception étrange, et qui donne une forme de puissance particulière et spectaculaire aux images : Mosaïque d'images de Curiosity début septembre 2015 - en plus clair les "yardangs" Mosaïque d'images de Curiosity début novembre 2022 - Thomas Appéré Le 13 février Curiosity a prolongé de 35 m son parcours vers le Sud-Ouest, on l'espère en bonne position pour pouvoir utiliser son bras robotique sans danger pour sa stabilité. POSITION AU 13 FÉVRIER 2025 (SOL 4452) : Je cite Alex Innanen, scientifique spécialiste de l'atmosphère -12 février : "À mesure que nous approchons de l'hiver et qu'il fait de plus en plus froid dans le cratère Gale, Curiosity doit passer plus de temps à se réchauffer pour faire des choses comme conduire et faire de la bonne science. J'ai également observé quelques tempêtes hivernales qui sont attendues dans les prochains jours ici à Toronto. Heureusement, Curiosity n'a pas à faire face à des tempêtes de neige, et notre trajet du 11 février (sol 4450) s'était déroulé comme prévu, ce qui nous avait permis d'être en bonne position pour effectuer la science de contact, ce qui est un soulagement après avoir dû y renoncer le lundi 10 février (sol 4449)." "Curiosity continue de surveiller l'environnement dans le cratère Gale. Même si ce n'est pas la saison des poussières, nous continuons à surveiller la poussière autour de nous et dans l'atmosphère à l'aide d'une étude sur les diables de poussière et d'un tau (*). Mais nous nous intéressons tout particulièrement à l'évolution des nuages, que nous surveillons à l'aide de nos films zénithaux et suprahorizon habituels, ainsi que de notre étude de la fonction de phase du ciel (Phase Function Sky Survey), propre à la saison des nuages. Il s'agit d'une série de films couvrant l'ensemble du ciel que nous pouvons utiliser pour déterminer comment la lumière du soleil interagit avec les cristaux de glace d'eau individuels dans les nuages." HAZCAM AVANT – 13 FÉVRIER 2025 (SOL 4452) : En 3 D par Olivier de Goursac : NAVCAM - 13 FÉVRIER 2025 (SOL 4452) : L'action du vent est très sensible par ici et forme de superbes arabesques sur le sable Vers le Nord-Est à l'arrière - à gauche "Wilkerson" et au loin à droite la butte "Kukenan" Au Nord et très proche "Wilkerson" La butte "Dragtooth" émerge désormais presque totalement MOSAÏQUES MASTCAM – Neville Thompson Versant Ouest de la butte "Texoli" - 09 février 2025 (sol 4448) : Versant Nord de la butte "Wilkerson" – 11 février 2025 (sol 4450) (*) Pour mesurer la poussière dans l'atmosphère, il faut d'abord orienter la Mastcam vers le soleil et prendre une mesure de "tau", ce qui permet de déterminer la profondeur optique verticalement. La profondeur optique décrit la quantité de lumière "atténuée" (dispersée ou absorbée) au-dessus du rover. Une mesure de profondeur optique, ou tau, est définie comme le logarithme du rapport entre le flux d'énergie transmise à travers une couche de l'atmosphère, et le flux d'énergie reçu. En regardant directement le soleil avec Mastcam, la quantité d'énergie atteignant la surface peut être déterminée. C'est le flux transmis à travers la totalité de l'atmosphère. Combiné avec une estimation de l'énergie incidente du soleil au sommet de l'atmosphère de Mars (zénith) à partir des observations satellites (le flux reçu), une mesure fiable de la profondeur optique pour l'atmosphère entière peut être directement liée à la quantité de poussière présente. Une seconde mesure, une image Mastcam en direction des remparts Nord du cratère (suprahorizon), doit faire un calcul similaire de tau, mais donc horizontalement au lieu de verticalement. Pour info - mise à jour de la liste des articles rédigés par l'équipe scientifique de la mission : https://mars.nasa.gov/internal_resources/840/ 5 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
serge vieillard 8 503 Posté(e) 16 février (modifié) Comme ces ressentis sont bien dits. Le "tau", c'est exactement ça qu'il nous faudrait pour mesurer la transparence de nos ciels, je trouve plus utile , ou du moins complémentaire, à mesure SQM. Ça pourrait ce faire en mesurant le flux d'étoiles dont on connaît les caractéristiques. Modifié 16 février par serge vieillard 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 23 février Deux nouveaux déplacements vers le Sud-Ouest, dans la continuité des derniers, et dans le tracé du trajet prévisionnel. - 37 mètres le 17 février (sol 4456) - 42 mètres le 20 février (sol 4459) LES IMAGES DU SOL 4459 NE SONT PAS ENCORE PARVENUES SUR LE SITE NASA DE RÉFÉRENCE, ce qui est très inhabituel.. POSITION AU 20 FÉVRIER 2025 (SOL 4459) : CONTEXTE et trajet prévisionnel vers les boxworks : Les boxworks sont situés au Sud, en bas à gauche de l'image. En restant optimiste, Curiosity pourrait les atteindre en Septembre/Octobre 2025 Je cite Michelle Minitti, géologue planétaire – 18 février : "Au cours de cette journée de planification du mardi 18 février (sol 4457), inhabituelle (en raison du jour férié du lundi aux États-Unis *), nous avons planifié les activités en tenant compte des nouvelles contraintes liées au chauffage hivernal. Pour faire fonctionner Curiosity sur Mars, il faut tenir compte d'un certain nombre de facteurs - puissance, volume de données, rugosité du terrain, température - qui affectent l'opérabilité et la sécurité du rover. L'hiver signifie plus de chauffage pour réchauffer les engrenages et les mécanismes à l'intérieur du rover et des instruments, mais l'énergie consacrée au chauffage signifie moins d'énergie pour les observations scientifiques. Néanmoins, nous (et Curiosity) avons été à la hauteur de la tâche consistant à équilibrer le chauffage et la science, et nous avons planifié suffisamment d'observations pour réchauffer le cœur de l'équipe scientifique." "Nous avons ajusté DRT, APXS et MAHLI sur deux cibles rocheuses différentes qui présentent des caractéristiques de fracturation et de stratification différentes. Dans l'espace de travail, ChemCam a ciblé une exposition verticale propre de roches stratifiées et une zone de nodules résistants d'apparence grumeleuse". HAZCAM AVANT – 17 FÉVRIER 2025 (SOL 4456) : Un peu moins de gros blocs NAVCAM - 17 FÉVRIER 2025 (SOL 4456) : Plein Sud Plein Nord PANO NAVCAM - 17 FÉVRIER 2025 (SOL 4456) – Jan van Driel : MOSAÏQUES MASTCAM - 17 FÉVRIER 2025 (SOL 4456) : Espace de travail devant le rover (bras replié au bas de l’image) - fredk Les buttes "Wilkerson" et "Dragtooth" – Kevin Gill La documentation d'un élément qui a été et sera dans la ligne de mire pendant longtemps : la butte "Texoli" (illustrée ci-dessous) - était l'objectif de l'imagerie supplémentaire Mastcam et ChemCam. Les observations de structures sédimentaires potentielles sur le flanc de "Texoli" ont motivé l'acquisition d'une mosaïque RMI, et la possibilité de capturer des structures le long de sa face sud-est, sud et sud-ouest. Curiosity a capturé cette image de la butte "Texoli" lors du sol 4456, le 17 février 2025, une longue butte d'environ 160 mètres de haut avec de nombreuses couches que les scientifiques étudient pour en savoir plus sur la formation de cette région de la planète rouge. * "Presidents' Day" est un jour férié aux États-Unis en l'honneur des différents présidents. La fête est célébrée autour de l'anniversaire de George Washington (tous les 3èmes lundi de février). 4 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Pascal C03 4 433 Posté(e) 24 février Incroyables images ! Quand je pense que tout minot, j'attendais les premières images du Mariner IV. Et aujourd'hui, on "regarde" le sol martien comme un streetview quelconque. Quel travail Daniel ! Et aucune photo blaguounette... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 25 février Ce jour 25 février 2025 et après mûre réflexion, je mets un terme définitif à ma présence sur ce forum. Grâce à l’apport de nombre de ses membres, j’y ai beaucoup appris, échangé, et aussi pas mal rigolé ; mon grand âge m’ayant permis d'enfin comprendre qu’on peut être sérieux.. tout en évitant de se prendre trop au sérieux. Astrosurf parle de sciences, mais n’est ni capable, ni destiné à décortiquer totalement, encore moins à résoudre les petites ou grandes énigmes scientifiques. Il s’agit avant tout ici de les exposer le plus clairement possible, c’est déjà assez ardu. Dans ce cadre et quel que soit le sujet, l'humour peut avoir toute sa place, sans nuire aux échanges. Lorsque le sujet s’avère très pointu, "technique" ou très vaste, il constitue bien au contraire et le plus souvent un espace de dérive nécessaire, de "respiration" en quelque sorte. Enfin il me semble. Merci beaucoup à tous les amis qui, depuis des temps immémoriaux, m'ont souvent accompagné et parfois témoigné leurs encouragements et leur reconnaissance. Je souhaite très sincèrement longue vie à Astrosurf. Bonne continuation à tous ! Daniel 25 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 1 mars (modifié) Ce qui, sur Terre, tire sa poésie du végétal prend sur Mars un visage de pierre et de sable. Au milieu de ces montagnes et collines "d’ossements minéraux" figés dans leur gangue pierreuse, le paysage devient irréel à force d’être minéral. L’Homme en est proscrit. Tant de beauté pesante tient évidemment d’un autre monde, d’un concert de symphonies étranges de roches et de sable. En s’élevant, le soleil crée des ombres et sculpte une œuvre tout en mouvement, les formes évoluent, s’approfondissent ou se dérobent et soulignent inlassablement une magnifique et intense désolation. Au travers de mon propre regard, et depuis l’image d’un pied de Viking 1 sur le sol martien, plus que jamais la magie demeure, intacte. Modifié 1 mars par vaufrègesI3 6 9 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jean-Philippe Cazard 4 236 Posté(e) 2 mars Je viens de fermer ce fil de discussion après avoir supprimé tous les posts qui suivaient les derniers messages de @vaufrègesI3 qui indique son départ d'Astrosurf. Ce fil de discussion étant un fil "historique", j'ai pensé qu'il été préférable de laisser comme derniers posts, ceux de l'initiateur de ce formidable fil de discussion. Pour ceux qui n'ont pas suivi les raisons de son départ : A la suite de nombreuses dérives inacceptables sur plusieurs fils de discussion il a été décidé de "muscler" un peu la modération de ce forum. Cela été expliqué sur le fil de discussion épinglé en haut du forum "Astronomie générale". Suite à cette décision de "muscler" la modération divers posts hors-sujet ont été supprimés sur plusieurs fils de discussion, sans qu'aucune sanction ne sont toutefois prise. Parmi tous les posts "hors sujet" supprimés, il y en a un qui avait été posté par @vaufrègesI3 . A nouveau, je précise qu'aucune sanction n'a été prise à l'encontre des auteurs des posts hors-sujet supprimés. Vaufrège a décidé de quitter Astrosurf, je suis le premier à le regretter, mais c'est son choix et je le respecte. A tout moment, si Vaufrège le souhaite, il pourra bien sûr revenir et ce fil de discussion sera alors réouvert. Le webmaster 7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
grelots 3 253 Posté(e) 10 avril (modifié) Bon Daniel ( @vaufrègesI3)tu reviens stp Tu nous manques... Il ne se passe plus rien sur Mars??? Modifié 10 avril par grelots 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BERTRAND76 1 612 Posté(e) 10 avril (modifié) ben oui @vaufrègesI3 ce serai bien Modifié 10 avril par BERTRAND76 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites