Fourmi103

Actualités de Curiosity - 2013

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effectivement daniel ,le vent de sable !!
merci pour la progression de cette aventure même si ça tourne pas très bien pour le moment !
polo

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Salut Polo ..
En effet, pour Curiosity l'heure est grave..

Depuis l'incident survenu lors de la dernière tentative de forage, du côté du JPL il semble que l'on ait quelques difficultés à cerner le problème.

Sans possibilité de forer, Curiosity perd toute possibilité d'utiliser ses deux labos d'analyses d'échantillons, CheMin et SAM, des instruments qui représentent 80% de la charge utile ! Il serait peut-être encore possible d'utiliser la petite pelle pour excaver un sol meuble, mais en fait elle ne pourrait que ramasser du sable.

En février 2015, suite à un court circuit survenu dans le système de forage, Jim Erickson, chef de projet au JPL pour Curiosity déclarait : "Cette menace pour la capacité de forage du rover est une grave préoccupation pour la mission, les expériences SAM et CheMin sur les roches de Mars dépendent du forage pour les échan[tillons. La question du forage s'attaque à une de nos principales raisons d'être."


En effet, si la foreuse devenait inopérante, les capacités du rover à cerner les arcanes de la géologie, et plus encore la biologie, dans les roches martiennes seraient totalement compromises. Ce serait d'autant plus rageant que Curiosity est enfin arrivé en vue de sa "terre promise", désormais si proche et si lointaine à la fois .

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Depuis le début de la mission, on a la sourde impression qu'il font les maniaques, qu'ils traînent en route. Et évidemment, ce qui doit arriver arrive : l'échec au pied du mur. Ils n'avaient pas fait cette erreur avec les deux autres petits rovers qui eux, ont parfaitement rempli leur mission et bien au-delà ! J'enrage...

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C'est vrai qu'on avait cette impression de "trainer en route"...

Pas facile à gérer, ces missions...

S

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Ci-dessous, une carte concoctée par Emily Lakdawalla. Les cercles blancs représentent les sites de forage; Les cercles jaunes marquent quelques emplacements le long de la traversée entre "Yellowknife Bay" et "Kimberley" où ont été étudié certains sites d'intérêt scientifique, mais sans aucun forage.

Comme vous pouvez le voir sur cette carte, Curiosity a procédé à des forages assez fréquents depuis son arrivée à "Pahrump Hills", là où il a exploré pour la première fois la "formation Murray" et les strates inférieures de la couche sédimentaire formée sous le lac antique du cratère Gale. Vous pourriez vous demander : Pourquoi font-ils des forages si nombreux dans "Murray" ? C'est parce qu'en roulant vers le Mont Sharp, le rover se déplace vers le haut à travers l'unité de roche "Murray", et donc à travers le temps enregistré dans les couches, les couches supérieures étant bien sûr plus jeunes. Ils effectuent des forages à intervalles assez réguliers afin de déterminer systématiquement comment les minéraux et la composition évoluent dans le temps. "Pahrump Hills" était à une altitude de -4460 mètres sous l'altitude moyenne martienne. À partir de vendredi, le rover était à une altitude de -4336 mètres au-dessous de la moyenne, ainsi Curiosity a voyagé vers le haut sur 124 mètres au travers de la "formation Murray". L'équipe scientifique du rover estime que l'épaisseur totale de cette formation est de 180 mètres, donc Curiosity s'est élevé d'environ deux tiers sur son plan vertical. Il faudra ajouter environ 1500 mètres de parcours pour traverser le reste de la "formation Murray" jusqu'à l'unité géologique suivante (qui a une apparence nettement différente depuis l'orbite, s'agissant d'une unité riche en hématite).

Alors bien sûr il est possible de contester l'utilité de tous ces forages, sauf qu'ils sont parfaitement dans la ligne des objectifs de la mission et qu'ils permettront sans doute de mieux cerner les événements climatiques, hydrologiques et géologiques intervenus dans l'histoire de Mars.

Il faut souligner aussi que nous n'avons certainement pas tous les éléments pour juger en totale connaissance de cause, et il convient sans doute de modérer le propos pour juger de la pertinence de certains choix. Comme l'écrit Super, ces missions sont difficiles à gérer.

De mon point de vue, et sur la période de près deux ans qui court depuis la fin du forage à "Rocknest" en novembre 2012 jusqu'à l'arrivée à "Pahrump Hills" en septembre 2014, on peut avoir la nette impression que la progression était beaucoup trop lente, avec des temps d'arrêt sur des sites qui ne paraissaient pas forcément d'un intérêt scientifique essentiel pour la mission. Sachant que le problème de la détérioration précoce des roues a lui aussi pas mal ralenti la marche du rover..

Mais bon, attendons la suite, la situation est grave mais pas encore désespérée, loin de là..



Source : http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2016/12121400-curiosity-update-sols-1489-1547.html

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Un laïus de la Nasa que j'ai adapté et qui reprend certains éléments de mon dernier message, suivi d'un GIF, trop rapide à mon goût, mais assez explicite je crois :

Les deux images représentent le même endroit à deux époques, aujourd'hui et il y a des milliards d'années dans le cratère Gale, près de l'équateur de Mars. Depuis août 2012, la mission Curiosity étudie les couches de roches dans le plancher du cratère et vers le Mont Sharp pour obtenir des informations sur les conditions environnementales anciennes et leur évolution au fil du temps.

La première image montre un instantané actuel de la moitié nord du cratère Gale. Le nord est à gauche. Le sous-sol sous-jacent est la croûte martienne qui forme le bord du cratère (à gauche) et le pic central (à droite). Il y a environ 3,5 milliards d'années, les rivières ont introduit des sédiments dans le cratère, déposant des galets là où la rivière coulait plus rapidement, et du sable là où la rivière entrait dans le plan d'eau au centre du bassin ainsi que des limons. Le niveau du lac a augmenté au fil du temps à mesure que les sédiments s'accumulaient. Finalement ils ont été enterrés par une poussière sèche. Ces sédiments se sont ensuite transformés en conglomérat rocheux de grès à grains très fins (mudstone) et de poussières (duststone) étudiés par Curiosity dans la formation Murray. Le vent a ensuite sculpté le dépôt sédimentaire dans sa forme actuelle remontant vers le Mont Sharp, là où Curiosity est figuré schématiquement. La roche du sous-sol s'est fracturée lors de l'impact initial qui a formé le cratère, et les sédiments postérieurs se sont fracturés lorsqu'ils ont été enterrés.

La deuxième image montre un instantané dans le temps quand un lac était présent dans le cratère avec un système d'eau souterraine encore plus large. Les espaces entre les grains et les fractures étaient saturés d'eau à des niveaux inférieurs à la nappe phréatique (ligne bleue discontinue). Ces eaux souterraines ont circulées à cause de la gravité et de la topographie à l'intérieur et autour du cratère. Dans ce cas, les eaux souterraines en pression sous les hautes terres martiennes voisines ont pu s'écouler dans le cratère, où elle était moins confinée. Les eaux souterraines coulaient aussi vers le bas du lac. L'eau souterraine en circulation a conduit à des réactions chimiques qui ont dissous certains minéraux et précipité d'autres. Les environnements habitables de l'ancien cratère Gale - identifiés au cours de la première année de Curiosity sur Mars - ont évolué à la fois dans l'espace et dans le temps au-delà des seuls lacs. Elles s'étendent dans toute la sub-surface où les eaux souterraines étaient présentes et se sont prolongées bien après que les lacs aient disparu, l'eau souterraine ayant continué à circuler à travers les sédiments enterrés et fracturés.



Sources : http://mars.jpl.nasa.gov/multimedia/images/2016/now-and-long-ago-at-gale-crater-mars&s=2

et plus complet :
http://mars.jpl.nasa.gov/news/2016/mars-rock-ingredient-stew-seen-as-plus-for-habitability&s=2

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En rapport du deuxième lien que je livrais en fin de mon dernier message, lien dans lequel la Nasa aborde les résultats des analyses de Curiosity et leur rapport avec la problématique de vie, un très bon développement dans cet article de Futura-Sciences.. On y parle de "système dynamique" et "d'une complexité chimique favorable à l'habitabilité".


http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-vie-pu-exister-mars-curiosity-montre-nouvelle-fois-45182/#xtor=RSS-8

Du côté de Curiosity les tests sur le système de forage se poursuivent encore aujourd'hui 16 décembre (sol 1551), on espère avoir des (bonnes) nouvelles demain. Si le rover redevient pleinement opérationnel, je suis persuadé que le meilleur reste à venir, à tous les points de vue.

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Tiré de l'article de Futura Sciences une illustration intéressante :

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Oui Kaptain, c'est intéressant, mais je ne comprend vraiment pas l'utilité d'exagérer 14 fois(!) le plan vertical..

Par ailleurs, dans les commentaires il est écrit que ".. la Nasa n'a pas jugé utile de doter Curiosity d'instruments capables de débusquer des traces de vie actuelle". De vie "actuelle" probablement non, mais était-ce bien utile vu que les conditions martiennes "actuelles" l'interdit très très probablement ? Ce qu'il apparaît beaucoup plus pertinent de cibler sur Mars, c'est une possible émergence de vie PASSÉE, lorsque il y a 3,5 à plus de 4 milliards d'année, les conditions martiennes permettaient cette émergence. Cette vie passée, Curiosity est parfaitement équipé pour la détecter, sauf que l'affaire s'est révélée compliquée par la présence de composés acides en surface (perchlorates) qui ont la fâcheuse tendance à véroler l'analyse, c'est à dire à dénaturer les molécules originelles..

Des nouvelles du front :

Au 17 décembre (sol 1552) Curiosity est toujours immobilisé sur la zone nommée "Précipice" atteinte.. le 21 novembre. Le bras est déployé mais ne peut pas être utilisé pendant les tests. Les activités scientifiques sont réduites à quelques observations ChemCam, MastCam et NavCam.

Selon le scientifique Ryan Anderson, membre de l'équipe ChemCam, ce jour 17 décembre (sol 1552) l'équipe d'ingénierie est toujours au travail pour diagnostiquer les problèmes de forage. Les tests devraient se prolonger durant une partie de la journée du 18 décembre (sol 1553) puis, ce même sol, Curiosity devrait enfin pouvoir replier le bras robotique et reprendre la route vers une zone jugée "intéressante" à seulement environ une dizaine de mètres[/b].

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Cette série de diagrammes circulaires montre des similitudes et des différences dans les compositions minérales de "mudstones (*) sur 10 sites où Curiosity a recueilli des échantillons de roches et les a analysés avec l'instrument de Chimie et de Minéralogie "CheMin".

Les diagrammes sont dans l'ordre chronologique, avec une indication de l'élévation relative (exagérée 14 fois ). Le rover a d'abord échantillonné deux sites en 2013 sur le plancher du cratère Gale, plus tard il a commencé à grimper vers le Mont Sharp. Le graphique circulaire le plus à droite montre la composition de la cible "Sebina", échantillonnée en octobre 2016. Cinq cibles de roches forées et analysées ne sont pas incluses car non situées dans les "mudstones".

Les variations minéralogiques dans ces "mudstones" peuvent être dues à des différences en fonction des facteurs suivants : Les matériaux déposés par l'eau qui est entrée dans les lacs, les processus de sédimentation et de formation de roche, et la façon dont les roches ont été plus tard altérées.

Une tendance qui se distingue est que la jarosite minérale - figurée en violet - a été mise davantage en évidence à "Pahrump Hills" que sur les sites examinés plus tôt ou plus tard. La jarosite est un indicateur d'eau acide. Les couches de "mudstones" existantes au delà de "Pahrump Hills" ont des quantités à peine détectables de jarosite, indiquant un changement loin de conditions acides dans ces couches sus-jacentes - donc plus jeunes. Les minéraux argileux, montrés en vert, ont diminué en abondance sur les sites à mi-parcours de cette série, puis sont revenus lorsque le rover a grimpé plus haut à partir "de Murray Buttes" où la proportion est devenue voisine de 40%.

Chaque cible forée et analysée est identifiée par une abréviation de deux lettres: JK pour "John Klein", CB pour "Cumberland". CH pour "Confidence Hills", MJ pour "Mojave", TP pour "Telegraph Peak", BK pour "Buckskin, OD pour "Oudam", MB pour "Marimba", QL pour "Quela" et SB pour "Sebina".


(*) Les mudstones (terme d'origine anglaise) sont des roches sédimentaires à grains très fins composées à l'origine d'argile ou/et de boue.


Source : http://mars.jpl.nasa.gov/multimedia/images/2016/mudstone-mineralogy-from-curiositys-chemin-2013-to-2016&s=2

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En attendant la confirmation du déplacement du rover, déplacement annoncé pour aujourd'hui 18 décembre (sol 1553) sur une dizaine de mètres (premier déplacement depuis près d'un mois), l'image ci-dessous avec les annotations de distance et d'altitude, en rapport de la position actuelle de Curiosity, permet de mieux appréhender le terrain qui lui fait face..
Le terrain au niveau du premier triangle blanc est situé à 3 km de distance est à 340 mètres d'altitude au dessus du rover.. Ce qui permet de calculer la pente à 11,33 % . C'est à dire très loin des 45 % figurés sur les schémas explicatifs de la Nasa ...
Depuis Murray Buttes jusqu'à la position actuelle la pente était de 5,3 %, mais sur les 100 derniers mètres elle tournait autour de 10 à 12 %.


L]


Source : http://mars.jpl.nasa.gov/multimedia/images/2016/color-variations-on-mount-sharp-mars-white-balanced&s=2

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Je suis gêné par ta dernière photo, Daniel...

Il doit y avoir une distortion, un truc qui déconne, je sais pas, mais les distances/versus dénivelés me semblent bizarres...

Ca vous fait pas pareil ?

S

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Ben c'est comme sur la lune, la désaturation des couleurs avec la distance n'opère quasiment plus en l'absence d'atmosphère. Le relief à 3kms parait beaucoup plus près du coup, les distances sont "compressées". Ça le fait déjà beaucoup moins pendant les tempêtes de sable.

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"les distances/versus dénivelés me semblent bizarres"

À moi aussi je te rassure, mais je crois que c'est normal ... Pour la désaturation des couleurs, je ne sais pas, j'y comprend rien moi à ces trucs . Ce qui crée aussi la difficulté à appréhender le terrain, c'est aussi la perspective faussée par la crête riche en hématite située à environ 1500 m juste avant la zone grise. Cette zone grise se termine au loin sous le triangle blanc (voir aussi le plan plus haut). En fait cette zone grise présumée argileuse est au moins aussi étendue que celle entre le rover et la crête.
Quant au problème des dénivelés, vous savez tout ça.. on a déjà eu des discussions avec Damia sur ce sujet... Sur Terre, un dénivelé de 340 m à 3 km serait marqué visuellement par une élévation notable, une grosse colline quoi. Mais comme on le sait tous, Mars est deux fois plus petite que la Terre, son horizon s'abaisse donc très vite et selon les distances, les (relativement) faibles dénivelés sont effacés par la courbure importante de l'horizon de cette planète.

Je me souviens qu'après sa longue et difficile traversée de la plaine de "Merdiani", quand Oppy s'approchait enfin du cratère Endeavour, à moins de 1500 m on ne voyait au loin que les remparts les plus élevés. L'objectif "Cape York", plus proche mais plus faiblement élevé, demeurait totalement invisible. Il a fallu s'approcher bien davantage pour voir son relief apparaître peu à peu.
Je ne sais pas si mes réponses vous satisferons, c'est laborieux.. je fais de mon mieux, j'y arrive plus en vieillissant, et de plus le zona a du me bouffer les neurones ..


Sinon, des nouvelles du front : On a quelques images du 18 décembre (sol 1553) qui permettent de vérifier que le rover s'est enfin déplacé ! Curieusement, il semble que Curiosity soit revenu non loin de sa position du 17 novembre (sol 1521). J'écris "il semble" parce que cette nouvelle position demande à être confirmée.


Position probable donc au 18 décembre (sol 1553) – Phil Stooke :



IMAGES DU 18 décembre – sol 1553 :

HazCam avant (le rover tourne le dos au Mont Sharp et regarde vers "Murray Buttes") :


HazCam arrière :



NavCams :





Mosaïque de Sean Doran – images sols 1547 et 1552 :

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Peut-être aussi un effet de "tassement" des plans du à une longue focale sur la caméra ?

Sinon, la perspective atmosphérique, c'est ça :

Les lointains sont de plus en plus désaturés et moins denses que les premiers plans. Vieille magouille utilisée par les peintres...

[Ce message a été modifié par Kaptain (Édité le 19-12-2016).]

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Nan, Kaptain, ce n'est pas la lumière qui me choque, c'est la géométrie...

Regardez les deux premiers triangles.

3000 m 340 m de dénivelé.
3700 m 500 m de dénivelé.

Pour moi, ça cadre pas avec ce que je vois à l'écran, même en tenant compte de la remarque de Daniel sur la courbure : celle-ci vaut pour toutes les distances...

J'essaie d'imaginer que la caméra était un peu inclinée vers le haut, mais même comme ça, j'y arrive pas...

S

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Normalement les images composant le pano en question ont été prises par la MastCam gauche qui a une focale grand angle de 34 mm fermée à f/8, champ de vision de 15 par 20°.

La MastCam droite est un téléobjectif de 100 mm, fermé à f/10.


Edit : En fouinant un peu, il s'avère finalement que les trois images combinées dans la mosaïque ont été acquises par la caméra Mastcam droite 100 mm le 10 novembre 2016 (sol 1516). Avec cette focale, la perspective est pas mal écrasée..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 19-12-2016).]

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Je viens de réaliser que l'altitude par rapport au rover notée à 3700 mètres n'est que de 500 mètres.. c'est à dire 160 mètres seulement au dessus du triangle le plus bas..

En effet, y'a un hiatus quelque part. Logiquement le triangle le plus bas à 3000 m semble cohérent avec les chiffres. Pas celui à 3700 m, beaucoup trop haut pour une altitude de 500 m.. et donc la distance ne cadre pas non plus..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 19-12-2016).]

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Nouvelle position du 18 décembre (sol 1553) confirmée ! (voir l'image ci-dessous).. Curiosity a parcouru 7m40.
Le 20 décembre (sol 1555) les NavCams et MastCams procéderons à des observations atmosphériques. Puis la ChemCam analysera quatre cibles et la MastCam réalisera une mosaïque de cinq cibles. Plus tard il est prévu un léger repositionnement du rover en vue de "possibles" analyses de roches "au contact" en particulier avec l'APXS, le spectromètre à rayons X.. Selon le planétologue Ryan Anderson de l'équipe ChemCam, les 21 et 22 décembre devraient être "calmes".
Aucune nouvelle info concernant le système de forage.

Position au 18 décembre 2016 (sol 1553) :

Pano couleur de Damia – c'est la version colorisée du pano de Sean Doran plus haut avec des images des sols 1547 et 1552 – superbe ! :

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Les gens de l'équipe du rover, ils sont comme nous : Ils vont faire une longue pause pendant les fêtes, sauf que eux c'est dès le 21 décembre... Bon, ça ne veut pas dire que Curiosity va rester inactif. Tout d'abord un plan de 8 sols sera exécuté du 22 au 30 décembre (sols 1557 à 1565), plan axé sur la surveillance environnementale et la détection des changements.
Ensuite une nouvelle planification de 3 sols se déroulera du 31 décembre au 2 janvier (sols 1566 à 1568)qui sollicitera toutes les caméras, y compris le bras robotique avec Mahli et l'APXS pour intégrations sur deux cibles.

Le retour aux opérations normales est prévu le 3 janvier (sol 1569) avec une campagne d'étude de ces roches aux fractures étonnantes.
Espérons que nous aurons ensuite des infos sur l'efficience réelle du système de forage, instrument crucial sans quoi la mission perd l'usage de ses deux labos, c'est à dire l'essentiel de l'intérêt scientifique de la mission.


Ci-dessous une roche typique des affleurements autour de l'emplacement actuel de Curiosity.
Ces formes polygonales en surface semblent formées par la dessiccation de boues. De mon point de vue une autre explication pourrait mettre en jeu des phases successives et rapprochées de gels et de dégels.
On peut noter en tout cas que les différents niveaux de la "formation Murray" produisent des roches aux structures et textures ni tout à fait les mêmes ni tout à fait autres :
 


Image originale : http://www.flickr.com/photos/105035663@N07/31660962142/sizes/o/

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vaufy : pfeuuu; l'image est truquée...; ça se voi tout de suite... y'a pas de trou dans les roues

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