vaufrègesI3

Actualité d'Opportunity (suite)

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Les 22 pages du fil "Actualité des Mars Exploration Rover" commencent à peser bien trop lourd, poster devient compliqué.

Le fil avait été ouvert par Fourmi103 en début sept 2006, pas loin de 3 ans après l'arrivée des rovers sur Mars et, à l'époque, on considérait déjà leur longévité comme un exploit technique. Que dire alors aujourd'hui pour Opportunity, 8 années et demi après son atterrissage !?..
Je poste ici l'adresse du fil original pour pouvoir s'y référer (merci de ne plus l'alimenter) :


http://www.astrosurf.com/ubb/Forum1/HTML/001711.html

Espérons qu'Oppy, cet incroyable survivant, permettra encore d'ouvrir de belles et nombreuses pages, même si Curiosity lui volera sans doute très bientôt la vedette (à vérifier le 6 août vers 7h30


Je reposte donc ici mon dernier message :


La priorité du JPL est toujours d'explorer l'extrémité nord de cape York à la recherche de veines de gypse..
Autour du 20 Mai, le rover a encore bénéficié d'un petit "nettoyage" de ses panneaux solaires, probablement grace à un coup de vent. Au sol 2961 (23 mai 2012), la production d'énergie solaire était de 395 watt-heures


Hier 27 Mai, nouvelle avancée vers le nord :




L'extrémité de C.Y. face au rover :


Prenons de la hauteur (Phill Stooke-umsf) :


Depuis son départ de Greeley Haven, le rover a parcouru plus de 50m.
Position au 27 Mai (Tesheiner-umsf) :


A noter sur cette image l'accumulation d'une poussière collante sur un côté de "l'aiguille" de cadran solaire (le gnomon) du rover :


Sur le cercle de périphérie on peut lire "Mars" à gauche du gnomon. Au premier plan il est écrit "two worlds one sun" (deux mondes un soleil). Noter le coté du gnomon exposé au vent chargé de poussières rouges. Le cercle gris foncé représente l’orbite de la Terre et le cercle gris clair celle de Mars dont on voit la représentation sous forme d’un rond rouge. La représentation de la Terre est cachée par le gnomon dont on note que la partie basse s’orne d’une figure multi-dents en étoile qui représente le soleil.

Source : http://www.planete-mars.com/opportunity-a-nouveau-en-mouvement/

Tout en permettant d'apprécier le passage des heures et des saisons, l'ombre du gnomon sert à régler la luminosité de la caméra panoramique. La face supérieure richement colorée du cadran jouait aussi le rôle de mire d'étalonnage pour les couleurs. Des petits miroirs fixés sur les extrémités du cadran permettaient d'observer la couleur du ciel au cours d'une journée (mais la poussière a quasi tout recouvert, couleurs et miroirs). Les quatre côtés du cadran solaire sont ornés de petites plaques gravées qui portent un court texte accompagné de nombreux dessins d'enfants.


Source : http://www.nirgal.net/rover_2003.html

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 28-05-2012).]

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Heureux de pouvoir continuer à suivre les péripécies de OPPY sur ce nouveau fil. MERCI pour tout le temps que tu y consacres.

Question concernant la poussière sur les panneaux solaires.

L'espérance de vie d'Opportunity n'était pas assez grande pour prévoir un mécanisme de nettoyage des panneaux solaires. Mais est-ce qu'un tel mécanisme a été prévu pour Curiosity? Un petit balai au bout d'un bras articulé par exemple?

Bye,
Michel

[Ce message a été modifié par mnicole01ca (Édité le 29-05-2012).]

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Curiosity n'a pas de panneaux solaires à ma connaissance.

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Salut Michel ..

Pas de problème pour Curiosity qui dispose d'une source d'énergie indépendante de l'ensoleillement, à savoir un "générateur thermoélectrique à radioisotope" (RTG) à base de plutonium capable de fournir nominalement 2700 w/h par jour, c'est à dire plus de deux fois et demi d'énergie que les panneaux solaires des MER.
A signaler toutefois que dès 2011, avant le lancement, le JPL avait enregistré une dégradation prématurée du rendement des thermocouples du RTG (qui permettent de convertir la chaleur dégagée par le plutonium en électricité). Même si le JPL est resté très discret sur ce problème, on peut se poser des questions..

"L'espérance de vie d'Opportunity n'était pas assez grande pour prévoir un mécanisme de nettoyage des panneaux solaires

En fait, et bien au contraire, si la durée nominale de mission était fixée à seulement trois mois et le parcours à un petit kilomètre, c'était d'abord parce qu'on imaginait que la poussière allait assez rapidement recouvrir les panneaux solaires. Personne n'avait anticipé l'effet bénéfique régulier des tourbillons de vent martien (les "dust-devil") qui ont pu éviter l'obstruction complète des panneaux par la poussière tout au long de ces années..

Alors pourquoi n'a t'il pas été prévu de système pour nettoyer les panneaux ?.. C'est curieux en effet.. Et je n'ai pas eu connaissance de projet particulier sur ce point.. Il faut peut-être aller chercher une part d'explication au niveau des contraintes budgétaires. Même si les MER étaient loin d'être chichement dotés (850 millions de dollars), comme d'hab', on a certainement dû gratter quelque peu pour ne pas dépasser au final..

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quote:
Alors pourquoi n'a t'il pas été prévu de système pour nettoyer les panneaux ?

D'autant que d'un point de vue budgétaire et technique, les moyens existent sans faire de folies ! Curieux...

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Tourny : "D'autant que d'un point de vue budgétaire et technique, les moyens existent sans faire de folies ! Curieux..."

8Zi' : A priori, ça paraît même presque absurde.

Mais après réflexions, peut-être n'était-ce pas aussi évident que cela. Tout système doit être validé, testé, intégré, retesté et naturellement budgété... Le temps manquait un peu je crois.

Mais dit moi, quels sont précisémment les moyens techniques que tu évoques et comment peux-tu avoir une idée du coût que cela représenterait ?!?!...

Penses-tu à un système style "essuis-glace" ?... 40 Euros les deux chez Aresrover.

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Ce qui est clair, c'est que les concepteurs du rover avaient parfaitement conscience du problème : Pour preuve, la surface des panneaux solaires a bien été maximisée dans l'optique de pallier le plus longtemps possible aux dépôts de poussières inéluctables.. pour au moins trois mois, durée spécifiée dans le cahier de charge du rover.

Compte tenu de l'environnement martien, auquel s'ajoutent des contraintes draconiennes de masse, d'énergie et d'intégration, il n'est probablement pas très évident en effet qu'un système de dépoussiérage soit si simple à mettre en oeuvre.

Il faut bien dire aussi que les batteries, l'électronique et les divers mécanismes du rover n'inspiraient pas une confiance absolue. Il faut se souvenir que lors de la mission "Mars Pathfinder" en 1997, la raison exacte de la cessation de tout contact avec le lander et le rover "Sojourner" n'a pu être connue. On a supposé une défaillance de la batterie du lander (à cause du froid), mais on n'a acquis aucune certitude..

Cet aspect a été bien pris en compte pour les MER. Pour lutter contre les températures extrêmes sur mars et protéger leurs systèmes, il faut savoir que Spirit et Opportunity intègrent chacun 8 générateurs radio isotopiques (renfermant chacun 2,7 grammes de plutonium). Leur désintégration fournit une chaleur qui a sans aucun doute permis aux rovers de traverser plusieurs hivers malgré un très faible ensoleillement.. Pour ces hivernages, c'était loin d'être gagné, on partait dans l'inconnu..

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Passionnant, merci.........

Mais Daniel a écrit :

"Spirit et Opportunity intègrent chacun 8 générateurs radio isotopiques (renfermant chacun 2,7 grammes de plutonium). "

Il en aurait fallu combien, pour faire fonctionner tout le bazar, 250 grammes ?
Au fait, peux-tu nous rappeler pourquoi ils n'ont pas choisi cette option, qui semble bien meilleure que le solaire ?

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Malgré l'utilisation de RTG sur les sondes Viking en 1976, la NASA a renoncé à utiliser ce type de technologie pour les MER en raison bien sûr d'aspects politiques, mais aussi sans doute budgétaires.

Il faut se souvenir des controverses et des polémiques soulevées par les écolos bien avant le lancement de Cassini en Octobre 1997. Il faut dire que la sonde Cassini-Huygens embarquait pas moins de 32,8 kg de plutonium !!
A comparer aux 4,8 kg de MSL..

En intentant un procès, un juge de Californie avait même tenté d'interdire le lancement de la sonde !
C'est donc un élément qui a dû peser dans le choix final pour les MER.

Mais il a existé un autre problème, d'ordre technique et budgétaire.
Impérativement, la masse du rover devait être suffisamment légère pour permettre l’utilisation des fameux coussins gonflables (airbags), déjà utilisés avec succès pour l’atterrissage de la sonde Pathfinder. Malgré leur remarquable efficacité, les RTG ne sont pas exempts d'inconvénients. Les radiations qu'ils émettent peuvent perturber le bon fonctionnement de certains instruments qui doivent alors être blindés. En conséquence la masse du rover, même allégée des panneaux solaires, aurait été BIEN supérieure et aurait interdit la technique "airbags" (d'autant qu'en toute rigueur, le choix du RTG aurait logiquement entrainé l'emport d'une charge utile d'instruments plus importante).

Au final, le choix du RTG aurait induit un coût beaucoup plus élevé pour les MER, on aurait largement dépassé les 850 millions de dollars dépensés pour les deux rovers (2,5 milliards de dollars pour le seul Curiosity, mission il est vrai plus ambitieuse que celle des MER, purement géologique)

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 30-05-2012).]

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Position du rover au au 31 mai - sol 2969 (Tesheiner-umsf)

Au printemps, le soleil est encore relativement bas sur l'horizon, le rover doit donc conserver une légère inclinaison vers le nord afin de produire suffisamment d'énergie. Au 27 mai, Oppy s'est dirigé vers l'extrémité nord de Cap York, zone surnommée "the bench"..
La bonne nouvelle, c'est que de nombreuse veines de gypse sont visibles en surface dans cette zone, mais il va être nécessaire de rechercher une veine assez large pour que l'outil d'abrasion (RAT) puisse opérer correctement afin de préparer au mieux l'analyse par l'APXS..

Au 30 mai, le rover a parcouru 34,456 km (91 m parcourus depuis Greeley Haven)


Des veines de gypse partout, le rover a même roulé sur plusieurs d'entre elles :




Qu'il s'agisse de plâtre ou d'une autre forme de sulfate de calcium, ces veines ont probablement été formé à partir de l'action de l'eau sur des roches volcaniques.

Tout au long de son parcours à travers la plaine Meridiani, Opportunity a roulé sur un substratum rocheux composé de minéraux de sulfate de magnésium, de fer et de calcium qui indiquent un environnement humide datant de quelques milliards d'années. Ces environnements du lointain passé martien semblent généralement liés à une présence d'eau très acide.

L'intérêt de démontrer la présence de formations de gypse sur Mars (ou d'autres formes de sulfate de calcium hautement concentré), c'est que ces matériaux sont généralement produit dans des conditions neutres (cad par une eau non acide). Ceci tendrait à prouver, au moins localement, l'existence passée de conditions environnementales bien plus accueillantes pour la XXX (noter ma grande prudence )..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 01-06-2012).]

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quote:
(noter ma grande prudence )..

Tu as raison, il y en a un qui t'a à l'oeil !... Merci encore Daniel, d'alimenter ce fil avec plein de connaissances parallèles et passionnantes !

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Salut Kaptain ..
Entre nous, il a un "toc" > il déteste la XXX...
La preuve : Cette manie de déambuler dans les déserts stériles, c'est pour la fuir en fait..

Je vois pas d'autre explication..


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Tu vois ? J'en étais sûr : il guette, tapis dans l'ombre...

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Hier samedi 2 juin, le rover a reculé de quelque mètres sur ses propres traces pour voir de plus près la veine de gypse sur laquelle il avait roulé (voir l'image dans le message du 1er juin ci-dessus)..

Cette veine a été baptisé "Monte Cristo" (merci pour A. Dumas ). Avec un nom pareil, elle va surement révéler un "trésor" (géologique) ..

Il reste à vérifier qu'elle soit assez large et exploitable, à suivre :

Position au 2 mai - sol 2971 (Tesheiner-umsf) :

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Salut la liste,

pour préciser ce qu'a écrit Vaufrèges, les 2 MER embarquent des RHU (Radio-isotope Heater Units) et ceci en effet pour lutter contre le froid.
Ce sont huit pastilles contenant chacune 2,7 grammes de dioxyde de plutonium et qui produisent en permanence (au moins au début de la mission) de la chaleur générée par la radioactivité.
Rien à voir donc avec le RTG de Curiosity.

Quant au nettoyage des panneaux solaires (MPF et MER) : ce n'est pas trivial du tout.

Plusieurs techniques sont envisageables sur Mars. Comme l'appel à la gravité qui pourrait aider un peu si on inclinait les panneaux en les faisant vibrer... L'air de l'atmosphère pourrait aider aussi si on le comprimait pour en faire un jet canalisé vers les panneaux...

Mais est-il possible qu'au bout de quelques années, les panneaux se rayent et deviennent moins efficaces ?

GD

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Salut Dawido

Même le petit rover Sojourner embarquait trois RHU...

Il existe en effet la possibilité d'incliner les panneaux latéraux mobiles pour tenter de faire tomber la poussière, mais je ne crois pas vraiment qu'aujourd'hui on puisse se risquer à envisager cette manoeuvre du côté du JPL. Ils ne l'ont encore jamais tenté, sur aucun des deux rovers, à ma connaissance. Peut être en dernière extrémité ?..

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Oppy au travail le 5 juin sur la cible "Monte Cristo". Ici, c'est le micro imager qui est en action :

L'image du micro-imager (pano par Stu-umsf) :

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Vaufrèges,

exact pour MPF. Et si je me souviens bien, le JPL faisait tourner le processeur du bord à vide la nuit pour qu'il crée de la chaleur qui devait se dissiper dans la structure ensuite. Au petit matin, les batteries étaient presque vides et il fallait une bonne dose de Soleil pour refaire le plein... Sacré mic-mac quand même mais très astucieux et efficace.

Quant aux MER, tenter une manœuvre vibratoire de ce type "en dernière extrémité" me semble hasardeux : car il serait trop tard ;-)

En fait, ce type de solution ne peut être envisagée que pendant des périodes normales de fonctionnement de l'engin. Un genre de cure régulière en somme, préventive même et pas trop corrective. Ça demande de l'énergie et c'est justement ce que l'on souhaite récupérer. Donc tout juste trop tard, c'est trop tard ;-))) Et puis, faire vibrer une bécane somme toute fragile ne fait pas rire les ingénieurs. Souviens-toi de MPL et ses fichus tamis qui ne laissaient pas passer la poussière prélevée... La tête de l'équipe au contrôle mission quand ils ont fait vibrer le lander. Y z'étaient tous tendus...

Un autre scénario pourrait être un bras muni d'un plumeau. Mais là aussi, il est possible que les panneaux se rayeraient rapidement...

Gilles

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Dis donc Vaufrèges, "Monte Cristo", ils en ont de l'humour au JPL ;-))

En tous les cas l'image micro est splendide. Cette formation, qui a l'apparence d'un filon hydrothermale, présente une surface caractéristique de l'action efficace et prolongée du vent.
Ce n'est certes pas un dreikanter, mais tout de même bien la preuve d'un processus de corrasion.

Et puis, ce qu'il y a autour est fascinant. Dommage qu'on ne fasse plus de sédimentologie au JPL ! Regardez moi les petits graviers autour. On les oublierait presque alors qu'ils sont un livre à eux seuls ! Le vent agit sous différentes formes. Ici, la déflation est flagrante et son résultat est un tri des matériaux. Les plus grossiers sont restés en place. Nous avons là il me semble un vannage qui forme un véritable pavage de graviers. Rien d'exceptionnel, mais c'est beau ;-)

Allez un peu de géomorphologie, ça ne fait de mal à personne et ça nous manque ;-)


Gilles

[Ce message a été modifié par Dawido (Édité le 06-06-2012).]

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Merci Dawido > Les images "parlent" de l'érosion éolienne, mais il faut en connaître comme toi le "langage" étrange qu'exprime ces phénomènes .

L'érosion éolienne est en effet omniprésente sur Mars, et elle est à l'oeuvre depuis des millions ou milliards d'années, elle sculpte les matériaux.. et les paysages !..

Les rovers nous ont offert pas mal d'images saisissantes, en particulier ces formations de dunes à l'infini, ou les "vagues" formées à l'intérieur de cratères comme ici dans "Endurance" qu'Oppy avait visité en 2008 :

Ou cette perspective saisissante du désert de dunes que traverse le rover en février 2009 (sol 1791) :

Concernant la veine "Monte-Cristo", il ne fait guère de doute qu'il s'agisse de sulfate de calcium, probablement du gypse dont il sera intéressant de vérifier la pureté. C'est une preuve sans équivoque que de l'eau a coulé en grande quantité à l'intérieur de fractures rocheuses.

Le prochain objectif sera de diriger le rover vers le côté intérieur de Cap York côté sud. Mais dans le contexte d'ensoleillement actuel, le rover ne peut pas incliner ses panneaux solaires de plus de 5 degrés vers le sud pour des raisons de puissance. Il va donc falloir patienter un peu..

Le spectro de MRO indique sans équivoque que les minéraux argileux sont bien présents à Cap York, et bien plus encore plus au sud sur un versant de "Cape Tribulation" où un "filon-mère" de phyllosilicates semble attendre la visite du rover .

Malheureusement, les deux meilleurs instruments du rover pour les détecter (mini TES et Mössbauer) sont respectivement hors service ou trop gravement affaiblis. Identifier les phyllosilicates sera comme un défi, mais selon Steve Squyres "Il y a des choses que révèleront les données APXS s'il y a une concentration suffisamment élevée de phyllosilicates".

Ce qui est sûr, c'est que l'APXS pourra détecter les abondances élémentaires, par ailleurs l'imagerie fournira un contexte. Affaire à suivre dans les mois qui viennent, et espérons surtout qu'Opportunity pourra encore tracer la route dans sa 9ème année de présence active sur le sol martien..


La veine "Monte Cristo" (Stu-umsf) :


[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 08-06-2012).]

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