biver

Première comète interstellaire de l'histoire?

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Asp06, une "SLS" est bien plus puissante que le pétard mouillé qui a envoyé New Horizons, et on peut faire quatre fois moins lourd que New Horizons...

 

Encore une fois, cet objet est tellement unique (ou une prochaine comète/astéroïde incroyable) que je me demande si on ne peut pas envisager (dans un quart, un demi siècle) une petite sonde "sur étagère" et un lanceur en stand by...

 

Pour la solution proposée par Jackbauer 2, elle est fabuleuse sur les images 3D, mais dans le vrai monde réel de la réalité, les lasers qui sont censés propulser ce truc, on est pas près de les voir ;-) 

;-)

S

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tu feras seulement un flyby, c'est un peu court pour un objet si petit, non?

là aussi new horizons va nous faire une répétition de ce à quoi cela pourrait ressembler.

 

d'après WP, sls est pensée pour à terme amener un équipage vers un astéroïde. ça pourrait le faire, sur les étagères de dans vingt cinq ans.

 

Modifié par asp06

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Il y a 1 heure, Superfulgur a dit :

... je me demande si on ne peut pas envisager (dans un quart, un demi siècle) une petite sonde "sur étagère" et un lanceur en stand by...

S

 

Moi aussi.. Quelle frustration !!!.. À moins de faire de la  prospective à deux balles, à mon humble avis les moyens dont on disposera dans 25/50 ans pour anticiper et observer ce genre de phénomène rarissime sont assez difficiles à évaluer. On peut tout juste espérer que les agences spatiales étudient cette problématique.

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Je pense à un truc idiot à propos de ce bolide interstellaire : ne peut-on imaginer que l’espace intergalactique soit en fait rempli de milliards de « cendres » de formation d’étoiles depuis les débuts de l’univers ? Invisibles car trop loin et trop petits, pourraient-il être en nombre suffisant pour tenir lieu de matière noire ? Une hypothèse de ce genre a-t-elle été déjà émise ? 

Modifié par Kaptain

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Je pense que cela devrait donner une extinction très importante, ce qui n'est pas le cas (heureusement pour nous!).

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Il me semble que depuis la fin des programmes de recherche des années 90, aujourd'hui plus personne n'envisage sérieusement que la matière noire soit constituée de matière baryonique..

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Plus, si j'ai bien compris, dans les 4% en rouge, une petite partie qui aurait été mise en évidence sous forme de filaments de gaz diffus reliant les galaxies entre elles, donc faits de matière baryonique (15 à 30 % du total) ...

... et selon deux études récentes (sept. 2017) exploitant les données du satellite Planck & du catalogue de galaxies CMASS effectué par le Sloan Digital Sky Survey (SDSS).


"Astronomers Find the Missing Normal Matter in the Universe, Still Looking for Dark Matter, Though"
https://www.universetoday.com/137446/astronomers-find-missing-normal-matter-universe-still-looking-dark-matter-though1/

A Search for Warm/Hot Gas Filaments Between Pairs of SDSS Luminous Red Galaxies
https://arxiv.org/pdf/1709.05024.pdf

Missing Baryons in the Cosmic Web Revealed by the Sunyaev-Zel’dovich Effect
https://arxiv.org/pdf/1709.10378v1.pdf

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Il y a 14 heures, BobMarsian a dit :

Un petit rappel pour fixer les idées :

 

Pour dire aussi que l'Univers, c'est grand, vraiment très grand... et vide... vraiment très vide. Nous de sommes que des petites impuretés à l'état de traces infimes dans un vide quasi parfait.

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https://www.minorplanetcenter.net/mpec/K17/K17V17.html

 

Une nouvelle désignation pour notre voyageur interstellaire : Oumuamua

 

 Accordingly, the object A/2017 U1 receives the permanent designation 1I
and the name 'Oumuamua.  The name, which was chosen by the Pan-STARRS team, is
of Hawaiian origin and reflects the way this object is like a scout or
messenger sent from the distant past to reach out to us ('ou means reach out
for, and mua, with the second mua placing emphasis, means first, in advance of).

     Correct forms for referring to this object are therefore: 1I; 1I/2017 U1;
1I/'Oumuamua; and 1I/2017 U1 ('Oumuamua).
 

Modifié par jackbauer 2
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Merci, Jack ;), de surveiller les MPECs du MPC, ... c'est du boulot !

 

Pour mémoire, dans la série mythologie hawaïenne, on avait déjà le TNO "Haumea" et dans le style de dénomination : "Makemake", mais qui provient, lui, de celle de l'Île de Pâques (Rapa Nui) ...

 

PS :  3ème changement de nom après :  COMET C/2017 U1 (PANSTARRS)  le 25 oct.  et  A/2017 U1  le 27 oct. ...

Modifié par BobMarsian

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Ce 7 novembre, rien moins que trois publications sous arXiv, comme quoi en ce moment, ce visiteur interstellaire peut exciter la recherche & l'imagination :

 

"The rotation period and shape of the hyperbolic asteroid A/2017 U1 from its lightcurve"
     Matthew M. Knight et al. - https://arxiv.org/abs/1711.01402

"Implications for planetary system formation from interstellar object A/2017 U1"
     David E. Trilling et al. - https://arxiv.org/abs/1711.01344

"Origin of Interstellar Object A/2017 U1 in a Nearby Young Stellar Association?"
     Eric Gaidos et al. - https://arxiv.org/abs/1711.01300

 

... sans oublier celle publiée le 2 nov.  ( [v1] datée du 1er nov. ) :

 

"Pole, Pericenter, and Nodes of the Interstellar Minor Body A/2017 U1"

   Carlos de la Fuente Marcos  &  Raúl de la Fuente Marcos - https://arxiv.org/abs/1711.00445

Modifié par BobMarsian

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Le ‎29‎/‎10‎/‎2017 à 17:03, biver a dit :

La circulaire CBET 4450 relate ces observations: spectre plat rouge et absence d'activité,... Je ne sais pas si la couleur rouge générale du spectre est forcément signe de matière organique à la surface...

 

 Moi encore moins, mais je me base sur mes lectures ; Justement le papier de l'observation du 5m du Palomar vient d'être mise sur arXiv :

 

https://arxiv.org/abs/1711.02320

1I/'Oumuamua is Hot: Imaging, Spectroscopy and Search of Meteor Activity

 

Extrait :

 

5. DISCUSSION

The moderate spectral gradient of ’Oumuamua indicates that its surface is devoid of ultrared material that is common on outer solar system objects like KBOs. Various classes of KBOs are typically very red in color, with a spectral gradient & 20% (100 nm)-1, likely due to the irradiation of organic material resulting from the bombardment of energetic particles (Brunetto et al. 2006). The less reddish color of ’Oumuamua suggests that the object was either formed close to its original central star, or has lost its ultrared material due to close approach(es) to its original or other stars. It is difficult to say which scenario is more likely due to the chaotic nature of small body dynamics.

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Bonjour,


Les données spectrométriques  suggèrent que Oumuamua est assez différent des objets de la ceinture de Kuiper (qui ont tendance à être beaucoup plus rouge que lui). Son spectre se rapprocherait plutôt de celui qu'une surface rocheuse aurait après avoir été «altérée» par une longue exposition aux rayonnements spatiaux.


Des observateurs ont tenté d'enregistrer la courbe de lumière de l'objet pour déterminer sa période de rotation. Les observations de Matthew Knight (Université du Maryland)  montrent des variations de la luminosité apparente d'environ 1,2 magnitude. Knight et son équipe soupçonnent que l'objet est très allongé, au moins trois fois plus long que large, et tourne sur lui-même avec une période de 3 à 5 heures.


Le Hubble Space Telescope pourrait encore mieux nous renseigner sur les caractéristiques de 1I/2017 U1. On a accordé à une équipe d'astronomes, menée par Karen Meech (l'Université d' Hawaï) le temps d'observation pour étudier le visiteur interstellaire avant qu'il ne disparaisse rapidement dans les profondeurs de l'espace . "Nos travaux n'ont pas encore commençé," dit Meech, ils doivent se faire en trois séries d'observations,  la dernière, en fin d'année."


 Il y a naturellement eu une vague de spéculations sur l'origine d'Oumuamua.  Eric Mamajek (du Jet Propulsion Laboratory)  a déclaré que la vitesse d'entrée de l'objet dans le système solaire (26 km par seconde) diffère de moins de 5 km/s de la vitesse moyenne des étoiles se situant à moins de 25 parsecs (80 années-lumière). En tout état de cause, cette vitesse ne correspond pas à la vitesse relative des étoiles les plus proches de notre Soleil (quelques années-lumière). Toutes ces caractéristiques suggèrent que «Oumuamua a dérivé pendant un temps très long parmi les étoiles, probablement plusieurs milliards d'années.


http://www.skyandtelescope.com/astronomy-news/update-on-interstellar-object-oumuamua/
 

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http://www.eso.org/public/france/news/eso1737/?lang

 

eso1737fr — Communiqué de presse scientifique

Des observations de l’ESO témoignent de l’étrange nature du tout premier astéroïde interstellaire détecté à ce jour

Le VLT dévoile un objet de couleur rouge foncé et de forme allongée

 

Des astronomes ont pour la toute première fois étudié un astéroïde en provenance de l’espace interstellaire lors de sa traversée de notre Système Solaire. Des observations effectuées au moyen du Very Large Telescope de l’ESO au Chili et d’autres observatoires disséminés à la surface du globe ont montré que cet objet particulier a voyagé dans l’espace des millions d’années avant de pénétrer à l’intérieur de notre système stellaire. C’est un objet de couleur rouge foncé, de forme très allongée, de composition métallique ou rocheuse, qui ne ressemble en rien aux composants habituels du Système Solaire. Les résultats de cette étude paraîtront au sein de l’édition du 20 novembre 2017 de la revue Nature

 

L’épave d’un gigantesque vaisseau spatial ?

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Ciel ... mon calamari   images?q=tbn:ANd9GcRcwnHC4d5vXcrRjomPjNl  !

 

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Modifié par BobMarsian
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L’article du Figaro :

 

Citation

Détecté en octobre, cet étrange visiteur interstellaire a pu être observé par les plus grands télescopes au monde, révélant une forme très allongée qui a surpris les astronomes.

Le 19 octobre dernier, le télescope Pan-STARRS 1, à Hawaï, détecte un curieux objet dont la trajectoire laisse penser qu'il ne vient pas de notre Système solaire. Après plusieurs jours d'observation, la nouvelle se confirme. Ce petit corps n'est pas une comète venue des confins du système solaire puisqu'il n'orbite tout simplement pas autour du Soleil. Il ne fait que passer. C'est le premier visiteur extrasolaire que nous débusquons dans notre voisinage. La semaine dernière, il a été baptisé «‘Oumuamua» par ses découvreurs, ce qui signifie «éclaireur» ou «messager» en hawaïen. Comme il s'agit du premier astéroïde «interstellaire» identifié, il porte le numéro 1 et la lettre I. Ce qui donne 1I/‘Oumuamua dans la nomenclature officielle de l'Union astronomique internationale inventée pour l'occasion.

Moins d'un mois après sa découverte, le petit corps fait l'objet de son premier article scientifique dans la revue Nature ce lundi. Un délai de publication extrêmement réduit qui témoigne de l'importance symbolique de la découverte, mais pas uniquement. «Il y a au moins deux choses remarquables à propos de cet objet», souligne Patrick Michel, spécialiste des astéroïdes à l'Observatoire de la Côte d'Azur. «Son absence totale d'activité et sa forme hallucinante.»

Commençons par sa forme. Il est évidemment impossible de dresser un portrait aussi détaillé que la vue d'artiste ci-dessus. Néanmoins, les variations périodiques et importantes de luminosité de l'objet indiquent qu'il aurait une forme très allongée, comme un cigare, avec un rapport de un sur dix entre sa longueur et sa largeur. S'il mesurait 400 mètres de long, il en ferait par exemple 40 de large.

«Cela pourrait aussi être 800m et 80», précise Lucie Maquet, astronome à l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE). «Tout dépend de la façon dont il réfléchit précisément la lumière.» Il semble dans tous les cas très sombre, similaire au charbon. Kareen Meech, de l'Institut d'astronomie d'Hawaï, premier auteur de ces travaux, évoque «une apparence compliquée, ondulée».

Un astéroïde dense et métallique

«Il existe des objets allongés dans le Système solaire, mais pas de façon aussi extrême», souligne Patrick Michel. Cette forme est intrigante. Elle suppose que ‘Oumuamua est relativement solide pour ne pas s'être désintégré au moment où il a été chassé de son propre système planétaire. Selon toute vraisemblance, cela se serait produit assez tôt dans son histoire. «Son spectre (l'analyse de la lumière qu'il renvoie, NDLR) est très rouge et semble pointer vers un objet très primitif si on le compare à notre propre Système solaire», poursuit le spécialiste. «Il contiendrait beaucoup de métal et de matière organique.»

La deuxième surprise vient de son «absence d'activité». Les observations du Very Large Telescope de l'Observatoire européen austral (ESO), situé au Chili, comme celles des télescopes Gemini, situés au Chili et à Hawaï, sur lesquelles s'appuient les auteurs de l'étude de Nature, montrent bien que l'astéroïde n'est entouré d'aucune vapeur ou poussière. Son passage à proximité du Soleil, quatre fois plus près que l'orbite de la Terre, aurait pourtant dû vaporiser la glace résiduelle d'un tel objet. «Cela indiquerait que c'est un objet qui s'est formé près de son étoile, ce qui ne facilite pas les scénarios d'éjection hors de son système planétaire», estime Patrick Michel.

Il ne reste plus beaucoup de temps pour observer ‘Oumuamua avant qu'il ne disparaisse du ciel. «Sa vitesse très élevée, proche de 90.000 km/h, ne facilite pas son suivi», précise Lucie Maquet. Le visiteur s'éloigne ainsi inexorablement de nous. Son origine exacte n'est toujours pas claire. Il semble provenir de la région de l'étoile Vega, mais étant donné sa vitesse, il aurait mis 300.000 ans à parvenir jusqu'à nous. Or l'étoile n'était pas située à cet endroit du ciel à cette période... L'hypothèse la plus probable semble à ce jour que l'astéroïde ait erré pendant des millions d'années dans la Voie lactée avant qu'il ne croise notre route par hasard.

‘Oumuamua pourrait bien être le premier d'une longue série de visiteurs interstellaires. Selon les astronomes, un objet de ce type pourrait traverser notre Système solaire chaque année. Nous n'avions juste pas les moyens de les observer. Les télescopes de sondage systématique comme Pan-STARRS atteindraient tout juste la sensibilité requise pour les détecter. «Maintenant que nous avons découvert le tout premier rocher interstellaire, nous nous préparons à en observer d'autres!», s'enthousiasme Olivier Hainaut, astronome à l'ESO.

 

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extrait :

 

"... Selon les astronomes, un objet de ce type pourrait traverser notre Système solaire chaque année. Nous n'avions juste pas les moyens de les observer. Les télescopes de sondage systématique comme Pan-STARRS atteindraient tout juste la sensibilité requise pour les détecter. «Maintenant que nous avons découvert le tout premier rocher interstellaire, nous nous préparons à en observer d'autres!», s'enthousiasme Olivier Hainaut, astronome à l'ESO..."

 

Le LSST qui entrera en service dans quelques années sera sans doute en mesure de les repérer beaucoup plus tôt que dans le cas présent. Et peut-être de permettre d'envisager une mission ?

Modifié par jackbauer 2
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Oui, pour répondre à Superf. les éphémérides de 1I/2017 U1 (en tapant 2017 U1) peuvent se trouver su rle site de Horizon du JPL: https://ssd.jpl.nasa.gov/horizons.cgi

Il est aujourd'hui à 2 UA du soleil et 1.4 de la Terre et s'éloigne du Soleil à 38 km/s (137000 km/h) et de nous à 64km/s

 

Sinon je vois au moins 4 articles sur la courbe de lumière de 1I: de Jewitt et al., Bannister et al., Meech et al. et Bolin et al. (qui a fait une erreur dans la formule de periode de rotation critique... un carré de (a/b)² oublié...)

Ce sera important de combiner tout ça à un moment pour avoir le bon rapport des axes a:b:c de l'objet, car en allant de 10:1:1 à 4:1 on passe de densité critique de 20g/cm3 (de l'or quasiment:)) à 2.8 g/cm3 (plus classique).. - pour un objet sans cohésion qui ne se désintègre pas, mais tous en accord avec une période de rotation autour de 8h!

 

Nicolas

 

Modifié par biver
Erreur sur les rapport axiaux de Bannister et al.: 5.3:1 et non 5:3:1 (donc => densité 4.7!)
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... ou ici ---> http://www.minorplanetcenter.org/iau/MPEph/MPEph.html
... avec :
 - Designation/name :   1I
 - Ephemeris start date :   20171121
 - Observatory code :   007   (Observatoire de Paris)
 - etc ...
 
+ Paramètres d'orbite & observations :

http://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?object_id=1I&commit=Show

 

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@jackbauer 2 :

"L’épave d’un gigantesque vaisseau spatial ?"

Très probablement, oui :)

Je ne vois aucune autre explication rationnelle...

D'ailleurs dans l'article du Figaro cité par Kaptain, il est question d'un objet très rouge, qui "...contiendrait beaucoup de métal et de matière organique"

Tout à fait représentatif d'un vaisseau spatial extraterrestre communiste, nan ?

:)

D'autres idées plus pertinentes ?

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excellent article ! 

et le LSST qui doit scanner le ciel toutes les semaines... WOW ! ça va dépoter

 

 

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    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par Bungert
      Bonsoir à tous,
       
      Le beau ciel du 10 avril fut bref. La comète ne s'est pas montrée depuis, et devant cela s'annonce couvert... .
      Je n'attends pas pour rassembler les furtives apparitions de C 12P sur une planche.
      Le 10 au soir :  la Lune, Jupiter et Uranus accompagnaient le couchant de la voyageuse.
      Daniel Skywalker a fait un mp4 avec 50 vues;  (après les photographies,  je ne sais pas si le mp4 passe ici (?) ).
       
      La nuit du 10 au 11 fut transparente (mais seulement SQM 20,80). Le T310N Marcon a imagé jusqu'à l'aube, dont  Y CVn la rouge.
      Une étoile parmi les étoiles que nous contemplons  avec tristesse, Michel a suivi Alain et Gérard au firmament.
       
      Merci Daniel Skywatcher pour les empilements et le petit film.
      Bon ciel.
      f.
       
      Premier avril

       
      4 avril

       
      5 avril

       
      9 avril (le jour d'après !) Un barre nuageuse défile du Sud vers le Nord et masque Jupiter et la comète. Le croissant lunaire apparait dessous

       

       

       

       
      Ah ces nuages...la Lune et là.

       
      Enfin, mais c'est bas sur l'horizon.

       

       
      Le 10 :  beau ciel

       

       
      C 12P les 4, 5, 9, 10 avril.

       
      Y CVn le 11 au matin pour clore la nuit.

       
       
       
      Là ça devrait fonctionner :
       
      Z 4 12p_down.mp4
    • Par Sauveur
      Bonsoir !
       
      Bon ce soir c'est voilé d'ou un peu de temps pour posté pas de juju pour ce soir
       
      bon des images bruité peu de temps de pose et j'ai pas assez bossé 
       
      au Sony objo 200 c'est bruité je pense que l'iso  100 c'est vraiment pas top je ne vous l'avais pas présenté
       

       
      ca c'etait le 11
       

       
      Le 12
       

       
       
      C-2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) r pp  result_3060s
       

       
      crop
       

       
      hier en mode compo 571Mc en fichier ser 350ms gain a fond sans refroidissement c'était la surprise de la voie encore Ser traité Siril Asi3 pour le terrain
       
      c'est la dernière pour ma part
       

       
       
      Bon désoler je m'embrouille un peu car cp Juju comete lune  seestar du coup j'oublie et j'en oublie que je capture et traite vite fais puis je sais plus ou elle sont au moment de posté 
       
      Je vais demandé des vacances  
    • Par phenix
      hello les astrams
       
      voila  c était   ma  dernière sortie pour voir la comète 12p pons brooks , avant hier soir , 11.04 .
      elle est vraiment très basse sur l horizon ouest .
      j ai pris un peu de hauteur a st Vallier , pour avoir un ciel   propre  
       
      one shot sur la cendrée et les pléiades , addition de 3 poses de 6 sec pour pons brooks , avec as 3
      pano avec ice 
       
      canon eos 7d  +  sigma 85 mm  f/2
      iso 1600  
       
      bon weekend   a  toutes  et  tous  
      serge

    • Par Blink
      Et bien voilà !
       
       
      Hier soir 21h45
      Lu 102/520 + A7S
      Stack sur Siril de 6 poses de 15 sec à 1600 ISO
       
       
       

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