jackbauer 2

Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

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Il y a 2 heures, Kaptain a dit :

 Bonne précision puisqu'un navire était pile pas loin pour prendre la vidéo. 

Effectivement, de l'ordre d'1.2km, c'est pas mal du tout.

A moins qu'il y ait quelques dizaines de bateaux réparti en cercles autour du point théorique mais je n'ai pas de coté complotiste pour l'imaginer

 

Modifié par Mercure
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Et la prochaine fois, c'est au mètre près qu'il devra redescendre pour être attrapé par les bras de la tour du pas de tir... pas à 1km ou 100m près... !

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il y a une heure, biver a dit :

Et la prochaine fois, c'est au mètre près qu'il devra redescendre pour être attrapé par les bras de la tour du pas de tir... pas à 1km ou 100m près... !

 

Manifestement t'as pas la foi.. ou tu l'as perdue :|

Pourtant, et c'est profondément humain... quelque chose en nous appelle à faire confiance à quelqu'un qui nous dépasse, à "plus Grand que soi", à notre Guide Suprême Intergalactique.. 

Sachant par ailleurs qu'il vaut mieux ne pas trop le provoquer :ph34r:!

 

6664bb532b383_elon-musklanceflamme.jpeg.53adb6a42e3c246de56396f5713e44bd.jpeg

 

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Bonjour, ici une autre video qui explique:

 

 

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Il y a 11 heures, michelR a dit :

C'est le premier truc qui me vient à l'esprit mais je fais confiance à l'imagination humaine pour trouver une utilisation plus ou moins utile à ce lanceur. ;)

 

Moi ce qui me vient immédiatement à l'esprit, c'est que "je fais confiance à l'imagination humaine pour trouver une utilisation plus ou moins futile à ce lanceur." ;)

 

Modifié par Alain MOREAU
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Il y a 7 heures, vaufrègesI3 a dit :

Manifestement t'as pas la foi.. ou tu l'as perdue :|

Pourtant, et c'est profondément humain... quelque chose en nous appelle à faire confiance à quelqu'un qui nous dépasse, à "plus Grand que soi", à notre Guide Suprême Intergalactique.. 

Sachant par ailleurs qu'il vaut mieux ne pas trop le provoquer :ph34r:!

 

6664bb532b383_elon-musklanceflamme.jpeg.53adb6a42e3c246de56396f5713e44bd.jpeg

 

???

C'est pas Satan qui vomit toutes les flammes de l'Enfer d'habitude ? 👹

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Il y a 10 heures, michelR a dit :

Le bestiau peut satelliser 100 tonnes en orbite basse, voir 150 sans récupération du lanceur.

 

Non, le juste temps à employer serait un conditionnel futur s'il existait : "Le bestiau pourra pouvoir satelliser 100 tonnes en orbite basse, voire 150 sans récupération du lanceur." xD

(pardon pour les libertés que je prends avec le français, mais ils semble qu'on ne soit plus à cela près en 2024... enfin vous voyez l'idée ! :D)

Ce bestiau prototypesque autant qu'éléphantesque a déjà du mal à se satelliser à vide en l'état actuel - ceci avant qu'il n'ait fini de parfaire son armure de protection contre les coups et les coûts de chaleurs répétés...

Avant qu'il ne transporte efficacement de la charge "utile" dans l'espace (i.e. pour moins cher que de l'étage jetable), plus d'une tuile de sa protection trop légère rôtira encore en enfer... 

 

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Intéressant : hâte de voir si la nouvelle protection tiendra mieux le choc (thermique) comme promis par le sieur Elon, pour moins lourd afin de ménager la charge utile.

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Posté(e) (modifié)

au delà des "petits" problèmes du bouzin les soucis des astronautes seront d'un autre ordre :

Le 20 mai 2024, la planète Mars a été impactée par un puissant flux de particules et de radiations à la suite d'une forte éruption solaire. Un flux subi de plein fouet par les rovers, en raison de l’absence d’un champ magnétique martien. Les mesures permettent ainsi d’estimer que la dose de radiations a atteint l’équivalent de 30 radiographies !

 

grillés avant d'être arrivé sur mars  la lune .9_9

 

et apparemment il n'y a pas que ce soucis de radiations

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-voyage-vers-mars-serait-desastreux-astronautes-113956/#xtor%3DRSS-8

Modifié par bon ciel
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Posté(e) (modifié)

D'après Musk le prochain tir du Starship est pour fin juillet (et pour la 1ère fois le 1er étage devrait revenir se placer entre les pinces géantes : spectacle assuré !!)

 

Pendant ce temps à Boca Chica, on s'active :

 

https://x.com/StarshipGazer/status/1802721574996611244

"...Les nouvelles tuiles de bouclier thermique 2X plus résistantes et la nouvelle couche ablative secondaire sont actuellement appliquées sur Starship 30 en préparation pour le vol d'essai 5. C'est parti !..."

 

 

 

 

1b.jpg

 

Une 2ème tour de lancement est en construction :

 

3b.jpg

Modifié par jackbauer 2
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Le 03/06/2024 à 18:03, Superfulgur a dit :

A propos de Starpchit et du vol habité vers Mars, prévu en 2024 par Monsieur Musc, si j'ai bonne mémoire, il y a ce long et technique article, si ça intéresse quelqu'un de le lire et de nous faire un abstract...

 

 

http://www.nature.com/articles/s41598-024-54012-0?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR1_2_yThZNhQ5AsA997c0mOf1Pglx3y7CdMX2DqI-f0fl-zDG9w6auvHSA_aem_AbDt9_J0_j1LZdwoQRrYNASYi7kB64mj9rotXEymaao6B70wEvXomQBXsW3DssD0lvRb7mt8sjJWNGt6lKjmRQNv

 

J’ai lu cet article en détail, et j’en retiens que ce projet n’est pas aussi irréaliste que je le pensais...
(mais il l’est quand même un peu :D )

Je commence par résumer les points qui m’ont paru les plus importants. J’ai ajouté mes commentaires entre crochets.
L’article se base sur des documents de SpaceX parfois anciens, voire de simples déclarations d’Elon Musk. Comme beaucoup de données sont manquantes, elles ont été extrapolées à partir de systèmes existants, comme ISS ou la capsule Orion du programme Artemis.

Le scénario étudié prévoit l’envoi sur Mars de 4 vaisseaux inhabités envoyés en avance, plus 2 vaisseaux habités chacun par un équipage de 12 personnes. [ 24 astronautes en tout, est-ce vraiment nécessaire ? ]
Le trajet aller doit durer 180 jours maximum, le séjour sur Mars 500 jours, et le trajet retour 180 jours maximum.

Les caractéristiques du vaisseau sont :
- une masse d’ergols de 1200 tonnes
- une charge utile de 100 tonnes
- une poussée de 1500 tonnes

Le volume habitable choisi dans cet article est de 90 m³. C’est très limité. Pour un équipage de 12 personnes, le volume habitable minimum est estimé à 135 m³, et le volume habitable optimal à 240 m³.
La masse à vide du vaisseau est estimée à 204,2 tonnes, là où SpaceX annonce seulement 100 tonnes…

Les calculs du trajet aller ont été faits en prenant en compte une masse à vide de 204,2 tonnes.
- Pour un départ en janvier 2029, la charge utile pourrait atteindre 114 tonnes, ou bien, si on reste avec une charge utile de 100 tonnes, le trajet pourrait être abaissé à 177 jours (SpaceX annonce 140 jours).
- Pour un départ en 2033, la charge utile pourrait atteindre 178 tonnes, et si on minimise le temps de trajet, il pourrait être abaissé à 122 jours (SpaceX annonce 90 jours).
- Pour un départ en 2035, la charge utile maximale serait de 170 tonnes, et la durée de trajet minimale serait de 112 jours (SpaceX annonce 80 jours).

[ Sans surprise, on note de grandes différences entre les opportunités de lancement, mais il semble que dans tous les cas ou presque, ce trajet serait possible. ]


Le trajet du retour en revanche, même en autorisant une durée de 300 jours, est hors de portée…
La raison est que contrairement à ce qui se passe en orbite terrestre, le vaisseau n’est pas réalimenté en ergols une fois qu’il est en orbite martienne.
[ Cela dit, le déficit en terme de Delta V n’est pas énorme… ]


Pendant le séjour sur Mars, il faut impérativement fournir l’eau et l’oxygène pour 24 personnes, ainsi que les ergols pour le trajet de retour, ce qui représenterait 2526 tonnes,. Si cette quantité était envoyée depuis la Terre, il faudrait 26 vaisseaux cargos.
Une alternative plus raisonnable consiste à produire les fluides sur place.

Les technologies existent et ont été testées soit in situ (Moxie sur Persévérance), soit en laboratoire dans des conditions simulant l’atmosphère martienne. Il faudra bien sûr adapter ces technologies à une toute autre échelle, et prévoir la logistique pour leur mise en œuvre sur place.
L’eau devra être extraite du sol martien, ce qui impose un site d’atterrissage très proche de dépôts de glace sur le sol.
La masse totale estimée pour ce système de production de fluides et d’ergols est de 253 tonnes. Comme cela dépasse la charge utile d’un vaisseau, ce système devra être conçu pour être acheminé en plusieurs parties.

Pour fonctionner, ce système aura besoin de beaucoup d’énergie. Des panneaux solaires étant exclus, il est envisagé d’emporter deux petits réacteurs nucléaires de 2 MW, pesant 32 tonnes chacun.

5 rovers sont aussi prévus, ce qui donne, avec leurs équipements, une masse totale de 11 tonnes.

Enfin, il y a la question des consommables (oxygène, eau, nourriture). A l’heure actuelle, on ne sait pas recycler les liquides à plus de 90 %, et les gaz à plus de 95 %. Il faut donc prévoir des réserves pour toute la durée de la mission.
En cas de problème lors du trajet aller empêchant un atterrissage sur Mars, il est recommandé de prévoir le trajet de retour sur Terre, ce qui donnerait alors une mission d’une durée totale de 3 ans.
En additionnant la masse des 24 astronautes, de leur équipement, et des réserves de nourriture, d’eau et d’oxygène pour 3 ans, on obtient une masse de 126 tonnes.

Au total, la charge utile à emporter serait de 253 + 64 + 11 + 126 = 454 tonnes, qu’il faudrait répartir sur 6 vaisseaux, à la fois pour des questions de masse et d’encombrement.

Les annonces d’Elon Musk, prévoyant des trajets de 30 jours, ou des équipages de 100 personnes, sont jugées irréalistes dans un avenir raisonnable, chiffres à l’appui.

Enfin, plusieurs techniques cruciales sont actuellement très peu avancées, comme le ravitaillement d’ergols en orbite, le système de production d’ergols in situ, ou les petits réacteurs nucléaires autonomes. D'autre éléments peuvent aussi poser problème, comme les ascenseurs, qui risquent de se coincer à cause des tempêtes de sable…
Cela signifie qu’il faudra beaucoup de temps et d’argent pour mettre au point tous ces systèmes et les fiabiliser.

La conclusion de l’article est qu’une mission habitée vers Mars telle que décrite par SpaceX, n’est pas possible.


*********************************


On l’a vu, le point qui condamne la faisabilité du projet, c’est le trajet du retour.
J’ai essayé de jongler avec les équations fournies, pour autant que je les interprète correctement, afin de voir si d’autres configurations pourraient permettre ce retour.

Comme il est dit à plusieurs reprises dans l’article que l’allègement des masses est un objectif très important, j’ai commencé par chercher quelle masse à vide du vaisseau permettrait un retour en moins de 300 jours.
Le résultat serait de 120 tonnes. Passer de 204 à 120 tonnes paraît peu réaliste, sachant que la majeure partie de cette masse est constituée par la structure du vaisseau, les protections contre les rayonnements et contre les micrométéorites.

Si on fait varier la poussée, elle devrait approcher 3500 tonnes. En collant 12 à 14 raptors sous le vaisseau, ce serait a priori faisable. Mais pour les caser il faudrait que ce soit des moteurs avec une petite tuyère, et pas les gros moteurs "vacuum". J’ignore à quel point ça poserait problème.
D’autre part, le rapport poussée sur masse serait de 2,4, et je crains que ça ne provoque une accélération intolérable pour les équipages au décollage depuis Mars.
Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Une troisième possibilité serait d’utiliser un vaisseau beaucoup plus grand, inspiré de la version 3 du Starship annoncée récemment :

IMG_6812.png

On peut imaginer un vaisseau martien reprenant les données de ce tableau, avec une poussée de 2700 tonnes, et 2300 tonnes d’ergols. La masse à vide ne devrait pas dépasser dans ce cas 243 tonnes.
Compte tenu de la taille plus grande de ce vaisseau, il faut recalculer sa masse à vide. En appliquant des règles de trois à l’arrache sur les valeurs qui doivent être ajustées, je trouve 267 tonnes. Ça dépasse les 243 tonnes, mais de seulement 10 %, et vu les incertitudes sur mon estimation, on va dire que c’est envisageable.
Mais ce serait quand même un peu juste, et cela imposerait probablement une durée du retour autour des 300 jours…


La quatrième possibilité serait un transfert d’ergols en orbite martienne. Cette solution a été écartée dans l’article, au motif qu’elle n’a jamais été évoquée par SpaceX, et parce que cela rajouterait une complexité supplémentaire. Mais quand on voit la complexité d’ensemble d’une telle mission, au point où on en est, ça ne changerait pas grand-chose ! xD
Si SpaceX maîtrise un jour le transfert d’ergols en orbite terrestre, je ne ne vois pas ce qui l’empêcherait de faire de même en orbite martienne.
Il me semble aussi qu’un rendez-vous en orbite martienne est envisagé pour le retour des échantillons de Persévérance. Ce n’est donc pas une idée farfelue.
D’autre part, SpaceX a déjà montré sa très grande réactivité, et rien de ce qui est annoncé n’est gravé dans le marbre. C’est un peu la limite de cet article, qui s’en tient assez strictement aux déclarations passées de SpaceX...

On peut donc imaginer un vaisseau tanker de 150 tonnes de masse à vide (estimation au pif, mais un vaisseau non habité serait forcément plus léger), une capacité de 1350 tonnes d’ergols pour garder la même masse totale au décollage qu’un vaisseau habité, et toujours 1500 tonnes de poussée.
En prenant l’opportunité de lancement la plus pénalisante, soit un départ en 2029, il arriverait en orbite martienne avec 282 tonnes d’ergols à bord. Le transfert de cette quantité d’ergols à un vaisseau venant de décoller de Mars apporterait à ce dernier un delta V largement suffisant, dépassant de 1030 m/s la valeur nécessaire pour rentrer sur Terre en 300 jours.

Je n’ai malheureusement pas la possibilité d’estimer le temps de retour, vu que l’article ne détaille pas cette phase, mais vu les valeurs données pour le trajet aller, il fait peu de doutes que cette marge permettrait de réduire considérablement le temps de trajet.
De plus, rien n’oblige le vaisseau tanker à faire le trajet vers Mars en 180 jours ! Étant envoyé en avance, il pourrait prendre tout son temps pour atteindre l’orbite martienne, afin de conserver encore plus d’ergols pour le transfert.
Il apparaît donc qu’avec un seul transfert d’ergols en orbite martienne par vaisseau habité, le retour ne poserait plus de problème !
Je tiens toutefois à préciser que je décline toute responsabilité en cas d’envoi d’une mission habitée sur Mars sur la base de mes élucubrations. :P

Je pense de toute façon qu’un tel voyage ne se fera jamais, car le temps de développer les techniques à mettre en œuvre in situ, l’humanité se sera suffisamment enfoncée dans le chaos pour avoir d’autres préoccupations. Mais ceci est une autre histoire..

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Il y a 11 heures, Wargentin a dit :

J’ai lu cet article en détail, et j’en retiens que ce projet n’est pas aussi irréaliste que je le pensais...
(mais il l’est quand même un peu

 

Merci !!!

Jusque quelques remarques/questions. Déjà, 24 astronautes, ça semble parfaitement débile, on imagine plutôt des équipages de 6, 8, 10 personnes, mais 24, à part "c'est débile", je vois pas... Est ce qu'on gagnerait bcp à passer de 24 à 10 ? J'ai l'impression que ça changerait pas la teneur de l'article...

 

Par contre, un truc me turlupine. Aller sur Mars, des gonzes y pensent, en gros, depuis un demi siècle. Qu'on trouve l'idée débile ou pas, des gonzes y pensent. 

 

En particulier, la Mars Society et Robert Zubrin. Ces gens ont aussi fait des scénarios qu'ils croivent crédibles, réalistes, quelqu'un pourrait confirmer et donner les grandes lignes ?

 

En conclusion, de ce que tu dis, on comprend qu'aller sur Mars, c'est possible, revenir est plus compliqué. 

Mais tout à fait entre nous, je pensais pas qu'on était si loin. A force d'être lobotomisé par monsieur musc, je croivais qu'avec deux ou trois starpchitt et bcp de ponyon, c'était finalement comme Apollo, en un poil plus lourd. Apparemment, nan.

 

Merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!

S

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Je suis d’accord, 2 Starships habités, et 12 astronautes par Starship, ça paraît démesuré, et je ne vois pas ce qui le justifie.
Avec un seul Starship de 6 ou 8 personnes, le volume habitable disponible serait déjà plus raisonnable, et en cas d’échec de la mission, ça ferait aussi moins de morts. :D
Mais à part ça, c’est vrai que ça ne changerait pas grand-chose sur le fond, les masses principales n’étant pas liées au nombre d’astronautes.

Je ne connais ni la Mars Society, ni Robert Zubrin. Il faut croire que moi aussi j’ai été endoctriné par la propagande muskienne…

Revenir de Mars est compliqué si on s’interdit le ravitaillement en ergols. Dans le cas contraire, et si je ne me suis pas trompé dans mes calculs, ce serait parfaitement faisable.
Chacun peut interpréter cette étude à sa façon. Pour moi elle a eu l’effet inverse : je pensais qu’un voyage habité vers Mars était complètement inenvisageable, compte tenu des besoins faramineux en énergie d’un tel voyage. Mais avec des transferts d’ergols en orbites terrestre ET martienne, plus un réacteur nucléaire sur Mars, alors les chiffres montrent que c’est physiquement possible, ce que je n’aurais jamais pensé.

Finalement, il y a quand même une loi constante sur laquelle on peut s’accorder. Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’astronomie et à l’espace en 1986, il se disait que l’Homme sur Mars était envisageable à horizon d’une vingtaine d’années. Quatre décennies plus tard, le constat est à peu près le même, on ne pourra pas aller sur Mars avant une vingtaines d’années.
Ça laisse bon espoir aux générations futures qu’elles pourront aussi voir l’Homme sur Mars dans une vingtaine d’années. xD

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Il y a 17 heures, Wargentin a dit :

Je pense de toute façon qu’un tel voyage ne se fera jamais, car le temps de développer les techniques à mettre en œuvre in situ, l’humanité se sera suffisamment enfoncée dans le chaos

 

Je ne crois pas que la plupart des gens réalisent à quel point ces techniques sont complexes, ni estiment le temps et l'ingéniosité nécessaires pour pouvoir en maitriser une bonne part. Même les spécialistes du spatial ont manifestement  du mal à avoir une vue d'ensemble sur le sujet tant il fait appel à des compétences hyper pointues et multiples, impossibles à acquérir et à intégrer chez un seul individu.

Ce qui amène malheureusement certains d'entre eux, le plus souvent guidés par leur foi ou leurs intérêts, à énoncer des con.... ries énormités.

Il est surtout très difficile de faire des prévisions sur la progression et l'évolution exacte des technologies dans ce cadre et dans le temps, 10/20 ou 30 ans.

 

Au delà des scénarios et des technologies, il existe avant tout des problèmes énormes et cruciaux posés aux humains "martionautes" sur les plans de la physiologie et de la psychologie :  rien ne pourra se faire sans des garanties sérieuses pour la santé mentale et physique des équipages. Ce qui est vraiment trrrrès loin d’être le cas pour l'heure, c'est même à mon sens là où se posent le plus de questions et de difficultés pour ce long voyage et ce long séjour. 

 

Sur le plan physiologique les solutions n'existent pas vraiment, au point qu'il est envisagé des modifications biologiques et cybernétiques sur les humains pour adapter la biologie des colons martiens afin qu’ils puissent survivre, travailler.. et se reproduire ! Ce qui conduirait à modifier notre ADN pour pour améliorer nos capacités musculaires, osseuses et cérébrales. Ces traits pourraient être rendus héréditaires afin que les colons de Mars les transmettent à leurs descendants. Bref, pas gagné, on est encore très largement dans la science fiction. 

 

Quant à la santé mentale :| c'est le pompon !....

Je vous recommande cette lecture du paragraphe "Les facteurs humains : Freud sur Mars !" sur cette page :  https://www.nirgal.net/homme2.html

 

Je cite : "L'isolement dans un milieu clos a ensuite des effets plus graves au delà de 30 jours, comme l'on montré de multiples études dans le domaine du spatial ou dans des environnements bien particuliers (bases en Antarctique, sous marins) :

- Baisse d'énergie et diminution des capacités intellectuelles.

- Baisse de la productivité et des compétences.

- Augmentation de l'hostilité envers les collèges et les supérieurs, irritabilité.

- Fatigue, anxiété, repli sur soi, état dépressif, diminution de l'efficacité des communications.

- Comportements impulsifs, réactions psychophysiologique et psychosomatique.

 

Alors tout ça ne donne pas très envie d'aller batifoler sur Mars.. surtout entassés à 12 dans un seul Starpschiiit surchargé :|-_-.. 

 

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il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

Quant à la santé mentale :| c'est le pompon !....

 

 

En résumé, on pourrait dire vapété ? (Que ce soit le contenant ou le contenu ?)

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Il y a 1 heure, vaufrègesI3 a dit :

Je ne crois pas que la plupart des gens réalisent à quel point ces techniques sont complexes, ni estiment le temps et l'ingéniosité nécessaires pour pouvoir en maitriser une bonne part. Même les spécialistes du spatial ont manifestement  du mal à avoir une vue d'ensemble sur le sujet tant il fait appel à des compétences hyper pointues et multiples, impossibles à acquérir et à intégrer chez un seul individu.

 

Je trouve cette phrase vraiment bizarre. Les Américains sont allés six fois sur la Lune en une quinzaine d'années de développement techno seulement. L'ISS a accueilli des dizaines d'astronautes en 20 ans. Des gonzes ont vécu (en temps cumulé),  un ou deux ans dans l'espace. Bref, aller sur Mars semble (si on est fan de ces trucs) une continuité absolument naturelle.

 

Je sais pas si on ira ou pas (on est sur Mars depuis 1976, je trouve ces projets débiles) mais je me demande si tu exagères pas la difficulté humaine : les gonzes qui partiraient pour cet objectif (hallucinant, historique, si on est là dedans) seraient vraiment motivés, à mon avis.

 

S

 

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il y a 10 minutes, Superfulgur a dit :

Les Américains sont allés six fois sur la Lune en une quinzaine d'années de développement techno seulement. L'ISS a accueilli des dizaines d'astronautes en 20 ans. Des gonzes ont vécu (en temps cumulé),  un ou deux ans dans l'espace. Bref, aller sur Mars semble (si on est fan de ces trucs) une continuité absolument naturelle.

 

Je ne te suis absolument pas sur ce point..

Aller sur Mars, c'est d'une toute autre dimension qu'aller pendant 3 ou 6 mois, voire très exceptionnellement un ou deux ans flemmasser en orbite basse, protégé en bonne part du rayonnement solaire ou cosmique, en pouvant communiquer avec la Terre de façon instantanée et en la voyant là, bien présente, au lieu d'un minuscule point lumineux depuis Mars, en se disant qu'il reste possible d'y retourner rapido si nécessaire, en n'ayant pas à supporter les mêmes gugusses pendant trois ans, en pouvant être ravitaillé régulièrement.. etc.. etc..

Quant je constate par ailleurs que la Nasa se sent obligée de "vendre" son programme lunaire Artemis au public ricain pour soi-disant se préparer au voyage et au séjour sur Mars, c'est se moquer du monde (entre autres la Lune ne servira jamais de "relais" pour aller vers Mars, c'est une hérésie). Les problématiques martiennes n'ont pas grand chose à voir avec les sauts de puce en orbite terrestre ou lunaire, les durées de missions et les multiples contraintes qui en découlent, matérielles et humaines, sont incomparables. 

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il y a 1 minute, vaufrègesI3 a dit :

Les problématiques martiennes n'ont pas grand chose à voir avec les sauts de puce en orbite terrestre ou lunaire, les durées de missions et les multiples contraintes qui en découlent, matérielles et humaines, sont incomparables. 

 

Ca semble vrai, ce que tu dis, mais au fond, je n'y crois pas une seconde : il est impossible de gravir l'Everest, pourtant des gonzes l'ont fait. Il est impossible de faire le tour du monde, pourtant des gonzes, avec une mortalité genre 90 % voire 100 %, l'ont fait. Il est impossible de plonger sans oxygène : des gonzes descendent à 100 mètres. Des mecs sont revenus vivants de l'expédition Shackleton, et tant d'autres... quand j'étais en Antarctique, je lisais les trucs qu'on vécu sur place des naufragés, c'est juste inouï, hallucinant, impossible, et ça durait deux ans, avec la mort attendue au bout de la nuit australe. A côté des trucs proprement inouïs que les anciens explorateurs ont vécus, l'aller retour sur Mars, c'est de la rigolade, c'est pas plus compliqué que regarder jusqu'à bout India song.

Et l'argument de la planète au loin l'impossibilité de revenir, etc, c'est rigoureusement ce qu'on vécu ces gonzes, au milieu de rien, dans le grand nord ou le grand sud. Ils allaient mourir, ils le savaient, mais ils l'ont fait. Et de temps en temps ils sont revenu vivants.

 

Bref, à mon humble avis, des gonzes très motivés peuvent parfaitement perdre 4 ans de leur vie et la risquer pour un exploit (dans leur tête) unique dans toute l'histoire de l'humanité.

 

S

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Il y a 2 heures, vaufrègesI3 a dit :

Je ne crois pas que la plupart des gens réalisent à quel point ces techniques sont complexes

 

Bonjour, "how do you know?"

Comment peut tu savoir ce qui se passe à Boca Chica, à Hawthorne, ou encore Kennedy  Space Center?

Quand tu ne sais même pas où se trouve Hawaii ou encore le climat de Mount Wilson ou comment le gouvernement Américain est composé?

Outre Atlantique tu serais appelé un "blow Hard" ou "know at all"

 

Si tu veux apprendre ou comprendre un peu mieux, tu devrais lire cet article:

 

https://www.nature.com/articles/s41598-024-54012-0?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR1_2_yThZNhQ5AsA997c0mOf1Pglx3y7CdMX2DqI-f0fl-zDG9w6auvHSA_aem_AbDt9_J0_j1LZdwoQRrYNASYi7kB64mj9rotXEymaao6B70wEvXomQBXsW3DssD0lvRb7mt8sjJWNGt6lKjmRQNv

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il y a 14 minutes, Superfulgur a dit :

Et l'argument de la planète au loin l'impossibilité de revenir, etc, c'est rigoureusement ce qu'on vécu ces gonzes, au milieu de rien, dans le grand nord ou le grand sud. Ils allaient mourir, ils le savaient, mais ils l'ont fait. Et de temps en temps ils sont revenu vivants.

 

Pareil que Super, je pense même que si tu lances un appel à candidature en disant "vous allez partir sur Mars de façon définitive, vos chances de survie à long terme sont de l'ordre de 5% mais vous serez les pionniers d'un nouveau monde et d'une nouvelle humanité". le nombre de volontaires ultra motivés sera bien plus important que les places disponibles.

 

Je ne me souviens plus quel alpiniste à qui on avait poser la question "pourquoi risquez-vous votre vie à escalader cette montagne c'est dangereux et inutile" il avait simplement répondu "parce qu'elle est là".

 

Si un jour des mecs ont une possibilité d'aller sur Mars même avec tous les risques que ça comporte ils iront.

 

 

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il y a 36 minutes, michelR a dit :

il avait simplement répondu "parce qu'elle est là".

(Georges Mallory à propos de l'Everest, sur les pentes duquel il est mort en 1924 sans qu'on sache s'il a atteint ou non le sommet.)

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il y a 58 minutes, Superfulgur a dit :

Ca semble vrai, ce que tu dis, mais au fond, je n'y crois pas une seconde : il est impossible de gravir l'Everest, pourtant des gonzes l'ont fait. Il est impossible de faire le tour du monde, pourtant des gonzes, avec une mortalité genre 90 % voire 100 %, l'ont fait. Il est impossible de plonger sans oxygène : des gonzes descendent à 100 mètres. Des mecs sont revenus vivants de l'expédition Shackleton, et tant d'autres... quand j'étais en Antarctique, je lisais les trucs qu'on vécu sur place des naufragés, c'est juste inouï, hallucinant, impossible, et ça durait deux ans, avec la mort attendue au bout de la nuit australe

 

Tu parles d'aventures d'individus ou de groupes d'individus qui en général ne devaient rendre de comptes à personne. Je ne doute pas qu'il existe encore aujourd'hui des "trompe la mort", des casse -cou, des risque-tout, des kamikazes de toute obédience. Il suffit d'observer la circulation routière :| !!..

Mais cette époque et ces histoires, c'est pas du tout le problème qui nous occupe ici. 

Car il en sera tout autrement de missions spatiales se chiffrant forcément en centaines de milliards, financées par le contribuable, et observées en direct par le monde entier. Même Notre Guide Intersidéral va attendre longtemps que la fiabilité du Starpschiiit soit démontrée avant d'y fourguer un équipage.. 

 

 

il y a 16 minutes, michelR a dit :

Pareil que Super, je pense même que si tu lances un appel à candidature en disant "vous allez partir sur Mars de façon définitive, vos chances de survie à long terme sont de l'ordre de 5% mais vous serez les pionniers d'un nouveau monde et d'une nouvelle humanité". le nombre de volontaires ultra motivés sera bien plus important que les places disponibles.

 

Sauf qu'un tel appel à candidature (avec chances de survie de 5%) ne sera jamais lancé par une agence spatiale telle que la Nasa.. Par Poutine, Xi Jinping ou Kim Jong 1.. peut-être.

Il faut se souvenir des critiques (justifiées) subies par la Nasa après les crashs de ses navettes spatiales.

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il y a 12 minutes, vaufrègesI3 a dit :

Sauf qu'un tel appel à candidature (avec chances de survie de 5%) ne sera jamais lancé par une agence spatiale telle que la Nasa.. Par Poutine, Xi Jinping ou Kim Jong 1.. peut-être.

 

C'est pour ça que les Chinois seront les premiers sur la lune ! ;)

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