lyl 4 613 PostĂ©(e) 20 juin 2018 (modifiĂ©) La plage de sensibilitĂ© de l'oeil Elle varie chez chaque individu, mais nous prĂ©sentons tous des caractĂ©ristiques communes pour la perception des couleurs La plage visuelle s'Ă©tend de 390nm Ă 740nm (en Ă©tant trĂšs large) SensibilitĂ© diurne et nocturne : ci-dessous une courbe normalisĂ©e, rĂ©alisĂ©e Ă partir de test sur un grand Ă©chantillon de population. C'est une approximation fiable. LâĆil ne perçoit pas les couleurs sur tout le champ visuel de la mĂȘme façon. La vision des couleurs est une interprĂ©tation primaire des neuronnes dĂ©diĂ©es Ă la vision et du cerveau La/les dĂ©finitions des corrections chromatiques.  Achromatique : le systĂšme optique produit une image au point focal corrigĂ©e sur la plage des couleurs visibles du rouge au violet. (voir plus loin rĂ©sidu chromatique) Apochromatisme d'Abbe : une optique est apochromatique lorsqu'elle est corrigĂ©e pour les aberrations sphĂ©riques pour deux longueurs d'onde distinctes et pour les aberrations chromatiques pour trois longueurs d'ondes distinctes. C'est Abbe, au siĂšcle dernier qui a apportĂ© cette dĂ©finition. Il faut y ajouter aplanĂ©tisme : correction de la coma et une limite aux aberrations colorĂ©es. Chromatisme (ou spectre) secondaire < 1/10000 x f Apochromatisme moderne Thomas M. Back : Citation After designing, testing and selling many different apochromatic lenses I can state this: There is no "definite" line where a lens becomes apochromatic (in the world of commercial APO lenses). But any lens, be it a doublet, triplet, air-spaced or Petzval, that has a peak visual null (~5550A - the green-yellow) with a Strehl ratio of .95 or better, coma corrected and is diffraction limited from C (red) to F (blue) with 1/4 wave OPD spherical or better, spot sizes under the diffraction limit (about 10 microns in an f/8 system), has good control of the violet g wavelength with no more than 1/2 wave OPD P-V spherical and a spot size no larger than about 3x the diffraction limit, will satisfy the modern definition of "Apochromatism." Traduction / explication : au niveau du pic de sensibilitĂ© en visuel Ă 555nm Jaune verdĂątre, la qualitĂ© de restitution de cette longueur d'onde doit atteindre un strehl de 0.95 ( PtV de 1/8eme d'onde) => contraste au minimum excellent La coma doit ĂȘtre corrigĂ©e (en fait vu les autres critĂšres sur la taille de spot si celle-ci est la taille Totale, celui -ci devient mineur. ) qualitĂ© sur la plage de la raie C "Rouge" Ă la raie F "Bleu cyanĂ©" : diffraction limited au minimum (PtV 1/4eme d'onde) + la taille du spot (il y a une diffĂ©rence en spot taille RMS et spot taille Totale) doit ĂȘtre comprise dans le disque de diffraction (ça ne bave pas ) contrĂŽle dans le "Bleu" et une partie du "Bleu-violet" : PtV de une demi-onde ( 1/2 ) et la taille du spot n'excĂšde pas 3x la taille du disque d'Airy. (pareil : Ă voir si c'est la taille Totale ou RMS -> critĂšre sur la coma)  Mesure du chromatisme : La qualitĂ© de correction est dĂ©finie sur plusieurs points de rĂ©fĂ©rence. On Ă©tablit le spectre secondaire qui est, entre autre, la mesure des Ă©carts au point focal du "Bleu-cyanĂ©" raie Hydrogene beta et du "Rouge" H-alpha. En particulier, on mesure cet Ă©cart avec la raie "Jaune-verdĂątre" e Ă 546,07nm qui est la raie d'Ă©mission du mercure, proche de la sensibilitĂ© maximale de l'oeil.  Principales raies d'Ă©mission, c'est pour permettre d'expliquer les appellations des couleurs A 587,5nm (ci dessous, raies de l'Helium et du Sodium) : des raies importantes et rĂ©fĂ©rence historique : dans le "Jaune orangĂ©". Elles sont trĂšs prĂ©sentes dans la vie industrielle : Ă©clairage Ă©lectrique Ă lampe Ă vapeur de sodium et de mercure. Elles servent en particulier pour des mesures de rĂ©fĂ©rence en optique. (raies d et D) A droite : convention de nommage des couleurs du spectre (les couleurs de l'arc en ciel) par Fraunhöfer. La plage "Bleu" et la plage "Rouge" sont importantes par rapport Ă l'appellation commune "couleurs qui bavent", elle sont une partie du spectre secondaire dans la mesure du chromatisme.  Le spectre secondaire donne un critĂšre d'Ă©valuation proche du ressenti de l'utilisateur de l'instrument. Les deux Ă©carts de point focal F et e, e et C sont additionnĂ©s et moyennĂ©s. Sur les objectifs modernes on mesure aussi l'Ă©cart Ă la raie e si elle n'est pas sur le point focal extrĂȘme. Le rĂ©sidu chromatique est alors calculĂ© comme suit : N = f/D, lambdae=546,07 * 10-3 um, F = fF - fe, C = fe - fC en um RC = ( | F | + | C | / 2 ) / ( 2 * lambdae * N2 ) En dessous de 15, l'objectif est achromatique. (c'est historique d'aprĂšs l'usage du dĂ©but du 20eme siĂšcle). On considĂšre qu'au focus optimal dans la plage une taille de spot de 3x ou moins le diamĂštre du disque d'Airy est acceptable sur la plage. De 2 Ă 1 : il est semi-apochromatique. (nach August Sonnefeld : das Astro Spezial Objektiv) En dessous de 1 : il satisfait Ă une des conditions de l'apochromatisme  Ci-dessous les spectres secondaires des grandes sĂ©ries d'objectif. L'objectif E est le type mĂȘme de l'objectif achromatique. Le point focal prĂ©fĂ©rĂ© par les utilisateurs se trouve sur ou sous l'intersection avec la ligne du 0 (zĂ©ro) L'objectif AS a Ă©tĂ© longtemps considĂ©rĂ© comme une innovation car, dans les limites gĂ©nĂ©rales de construction technique, il est suffisamment corrigĂ© pour rester sous la perception des rĂ©sidus chromatiques (vision de jour). C'est une rĂ©fĂ©rence pour l'intervalle de correction entre la qualitĂ© "visuelle" suffisante et "photographique" suffisante.  En commentaire : le dĂ©faut de chromatisme se perçoit dans une image Ă fort contraste. Un achromat "bave" dans le bleu, un semi-apo est discret en visuel : il "bave" dans le violet, un objectif apochromatique bien rĂ©glĂ© ne montre que rarement des rĂ©sidus sauf sur les capteurs photographiques et c'est trĂšs rĂ©duit. Le dĂ©faut de chromatisme nuit Ă la rĂ©solution dans l'image en venant perturber des zones oĂč cette couleur non dĂ©sirĂ©e est prĂ©sente. Il peut limiter le grossissement maximal. Techniquement : c'est du Ă la superposition de la couleur mal concentrĂ©e (elle "bave") sur les zones d'intĂ©rĂȘt.  L'oeil a une perception logarithmique de l'intensitĂ© lumineuse, il s'adapte vite mais sa plage de contraste s'Ă©tend peu sur 1/200eme (d'ou les 8bits d'origine du codage informatique des couleurs, les 10bits et 12bits sont des Ă©volutions dans le monde de la vidĂ©o pour s'adapter Ă des plages lumineuses faibles ou fortes et Ă©viter les moirages) Quand on rĂ©ussit Ă rĂ©duire l'intensitĂ© du rĂ©sidu chromatique sous 1/200e de l'intensitĂ© de l'image, le chromatisme n'est pas perceptible. En vision chien et loup c'est encore moindre, et en vision de nuit sans couleur, on est facilement aveugle Ă des dĂ©tails peu contrastĂ©s. => Cela conduit Ă pondĂ©rer notre sensibilitĂ© des couleurs dans les calculs optiques. (la version moderne de la conception se fait sur au moins deux groupes d'environ 5 couleurs suivant le calibrage de jour, de nuit/mĂ©sopique)   ModifiĂ© 18 fĂ©vrier 2020 par lyl interprĂ©tation apochromatisme 1 2 Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 25 juin 2018 (modifiĂ©) Les couleurs des capteurs de l'oeil humain plusieurs sources, avant l'Ă©tude publiĂ©e en 2017 evolut mecanismes opsines cerveau, neurones et cĂŽnes Des capteurs photo ---------------------------------------------- Mon document de travail publiĂ© rĂ©cemment, permettant, par l'Ă©tude statistique, une approche scientifique de ce que les grands concepteurs d'optique du siĂšcle dernier avaient constatĂ© par empirisme. Ils avaient conçu une approche des rĂ©glages tout a fait fonctionnelle.  Citation Pour un champ dâobservation de diamĂštre angulaire 10⊠, les fondamentales prĂ©sentent un maximum de sensibilitĂ© Ă 568,6 nm, 541,3 nm et 447,9 nm     ModifiĂ© 18 fĂ©vrier 2020 par lyl 1 Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 26 juin 2018 (modifiĂ©) Je remets ce que j'ai affichĂ© dans le fil Refracteur sur Astro Pratique  Voici le nouveau systĂšme de colorimĂ©trie qui est en train de se mettre en place et qui remplacera les frĂ©quences de base dans le systĂšme X Y Z du CIE Des Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es sur la perception neuronale/cerveau sur la perception des couleurs et des contrastes. Une archive ouverte est disponible depuis 2017 Voici les grandes lignes : 2 types de rĂ©cepteurs : cĂŽnes et bĂątonnets. Vision de jour/nuit, perception des mouvements. 3 subdivision dans la typologie des cĂŽnes, une rĂ©partition inĂ©gale sur leur disposition dans la rĂ©tine : 10 cĂŽnes L, 5 cĂŽnes M, 1 cĂŽne S SensibilitĂ© : pour un champ dâobservation de diamĂštre angulaire 10⊠, les fondamentales prĂ©sentent un maximum de sensibilitĂ© Ă 568,6 nm, 541,3 nm et 447,9 nm 3 voies majeures d'interprĂ©tation du contraste et de la couleur : environ 8 connexions synaptiques d'un neurone vers des "groupes" de cĂŽnes  Comme le dit la lĂ©gende : premier niveau 1) La voie Parvo-cellulaire, principale effectue un premier tri dans un neurone pour dĂ©terminer Ă la fois le contraste et une dichromie par soustraction entre 568,6 et 541,3 nm => naissance de la perception orange-vert et de la luminositĂ©/contraste 2) la colorimĂ©trie via la voie de gauche Konio-cellulaire : par contribution des rĂ©cepteurs S (dans le bleu !). Apparition du bleu et par absence, du rouge deuxiĂšme niveau 3) La luminositĂ© et le contraste est affinĂ© dans la voie Magno-cellulaire : par agrĂ©gation des informations de neurones  Il est donc Ă noter que seuls les cĂŽnes L et M participent directement Ă la sensibilitĂ© au contraste ! Ca change beaucoup de choses par rapport aux mesures prĂ©cĂ©dentes qui sont liĂ©es aux constatations via la chimie des opsines Ă 534 et 564nm  Pour l'anecdote, l'explication du dĂ©calage du mĂ©tamĂ©risme thĂ©orique est plus claire maintenant. Mais le plus important est aussi le pourquoi nous sommes trĂšs sensibles au contraste dans les plages Jaune-verdĂątre, Vert franc puis Jaune, Jaune-orangĂ©, OrangĂ©Â etc Le pic de sensibilitĂ© Ă la luminositĂ© est Ă 545nm, dĂ©calĂ© par rapport Ă la mĂ©diane de de ces deux rĂ©cepteurs : c'est le fait que les cĂŽnes L soient deux fois plus nombreux (en moyenne) mais moins sensibles qui fait que la plage de contraste est dĂ©calĂ©e de la plage de sensibilitĂ© lumineuse. En vision basse lumiĂšre (scotopique), le pic de sensibilitĂ© est Ă 504nm Ă la limite du Bleu cyanĂ© et du Vert-Bleu.  Nos cĂŽnes les plus nombreux ont un "trou" Ă 500nm mais ça rebondit dans ce fameux "bleu 450nm violet 434nm" => GĂȘne au contraste par gĂȘne Ă la mesure de base remontĂ©e par les cĂŽnes L Sans le signal des cĂŽnes S : la perception du rouge semble altĂ©rĂ©e !  Conclusion : une mauvaise gestion de la plage autour de 450nm dans les optiques entraĂźne une perturbation dans la perception du contraste et de la diversitĂ© des couleurs perçues. => il faut : soit filtrer ou disperser suffisamment (annuler l'influence sur les cĂŽnes L) : stabilise le contraste soit corriger : amĂ©liore la plage de couleurs perçues.  Les pires rĂ©fracteurs achromatiques pour le contraste : le achromats mĂ©dian ou non filtrable  Les pires rĂ©fracteurs ED soi-disant "apochromatiques" pour le contraste : une correction non optimale sur la plage de sensibilitĂ© maximale des cĂŽnes dits "de contraste" L principalement et M (aux alentours de 568,6 nm et 541,3 nm ) => aplatir les fronts d'onde tordus (condition de strehl de Thomas Back minimum 0.95 ou PV/8 Ă 555nm) Abbe avait Ă©tĂ© encore plus sĂ©vĂšre en imposant l'annulation du sphĂ©rochromatisme sur 2 frĂ©quences dont je suppose qu'elle sont possibles et Ă prendre dans une plage proche pour arriver au mĂȘme rĂ©sultat.  https://gcs-vimeo.akamaized.net/exp=1560880939~acl=*%2F774533296.mp4*~hmac=38ca4814f1219c126f9490ca304b2aa8e78d62f48117968fc7ecb951d5514c27/vimeo-prod-skyfire-std-us/01/4257/8/221288079/774533296.mp4  ModifiĂ© 18 fĂ©vrier 2020 par lyl 1 2 Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 6 juillet 2018 (modifiĂ©) J'ai trouvĂ© une prĂ©sentation explicite de la nouvelle norme faite par Fairchild & Asano en 2015 au CIE Le contraste ne dĂ©pend que des cĂŽnes M en dessous de 470, limite intĂ©ressante, grosse variation grĂące aux cĂŽnes L au-delĂ Ă cause de leur apport Ă©levĂ© (1,98x en moyenne) par rapport aux M  MĂ©tamĂ©risme :   ModifiĂ© 18 fĂ©vrier 2020 par lyl 1 1 Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 7 juillet 2018 (modifiĂ©) Chromatisme comparĂ© de quelques conceptions de rĂ©fracteurs. Le doublet Meade est suffisant dans le rouge, par contre la difficultĂ© de passer la barre des 470nm est Ă©vidente ! Elle est un peu Ă droite du milieu entre les raies g et F, mĂȘme le doublet Taka FS 128 f8 ou le triplet TEC 140 f7 sont un peu juste mais satisfaisant : en observation astronomique seulement. Le triplet Zeiss APQ Ă©tait multi-usage.  Soit on corrige la raie F franchement, soit on s'en Ă©carte. C'est un trou de sensibilitĂ© en vision photopique, celle qui procure le fort contraste. En vision mĂ©sopique, on utilise cette longueur d'onde, en particulier pour des dĂ©tails sur les nĂ©buleuses rayonnant en OIII ou Hbeta, le fait que le bleu bave gĂȘne mais ne pas oublier que l'on est rarement Ă la rĂ©solution maximale, ce sont des objets faibles. Sauf pour les gros rĂ©fracteurs qui permettent de les observer avec une petite pupille de sortie, on s'en sort bien en laissant dĂ©river sur les petits diamĂštres que l'on a intĂ©rĂȘt a bien caler sur la plage traditionelle des achromats qui fonctionnent bien et Ă soigner ensuite le Halpha.  Plus c'est gros en diamĂštre, plus c'est contraignant de corriger la raie F et son voisinage pour pouvoir exploiter la rĂ©solution possible.   ModifiĂ© 7 juillet 2018 par lyl 2 1 Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 11 juillet 2018 (modifiĂ©) Le strehl polychromatique complet façon Takahashi. De la courbe ci-dessus il est possible de sortir une valeur synthĂ©tique pour les doublets modernes et les achromats. Sp = somme pondĂ©rĂ© des strehls de plusieurs longueurs d'ondes dont voici la table de pondĂ©ration.  Pour les achromats qui coupent nettement avant la raie F et avant la raie C, je pense qu'il ne faut pas prendre en compte les calculs et les pondĂ©rations prĂ©fixĂ©es dm (doublet moderne) Sous 0,4 de strehl on dĂ©passe lambda/2 et le spot est trĂšs diffus, ça ne devrait pas gĂȘner.  Wavelengths Lambda (Weight) dm 422.5 (2) dm 448.0 (4) dm 473.5 (9) 499.0 (28) 524.5 (69) 550.0 (98) 575.5 (89) 601.0 (58) 626.5 (28) 652.0 (8) dm 677.5 (1)  Avec cette rĂšgle la Telemator obtient un polystrehl restreint de .909, il indique la qualitĂ© de restitution chromatique Le remake en 75/1000 : 0.927 ------------------------------------------------- InterprĂ©tation du Strehl polychromatique sur Amateur Telescope Optics : Citation The advantages of using polychromatic Strehl for defining the level of chromatic correction are obvious. Now we can put it, say, as 0.9 visual Strehl apo, 0.84 visual Strehl semi-apo, or 0.77 visual Strehl achromat, describing both, actual correction level and the mode of correction (i.e. objective type) in as few words as possible. No more guessing: is the apo "true" or not, how far ahead it is of the achromat, how good is the semi-apo, etc.  ------------------------------------------------- Le classique BK7-F2 100mm f15 : ecart F-e-C : 845um, RC=3.44, CA ratio 3.82 (Sigwick) calage F-C, mini vers 556,5nm polystrehl total : S=84,8%, A=89,9% Plage Pl : 518-615nm (strehl L et M > 99,9%), Plage pondĂ©rĂ©e : 509-628nm, 95,7% dans le vert, 93,5% pour le jaune.  Impressionant avec les derniĂšres infos collectĂ©es : je pense que la E110-1650 est entre 3.65/3.78 pour le RC mais avec un polystrehl > Ă 83,3%. L'intĂ©rĂȘt avec le steinheil c'est de pouvoir caler vert et jaune au mĂȘme focus : on perd en polystrehl mais le piquĂ© planĂ©taire est extra. J'ai essayĂ© en asphĂ©rique lĂ©ger -0.04 surface 2 du F2 => 85,7% en rĂ©glage focus pondĂ©rĂ©, face arriĂšre plate, on peut caler le strehl Ă 1 en jaune et vert en choisissant le focus. A -0.08 ça rebaisse Ă 84,9% pour le strehl pondĂ©rĂ©. Je soupsonne Zeiss d'avoir bricolĂ© quelque chose dans le genre par essai lors de leur mĂ©thode de polissage/contrĂŽle en auto-collimation.  Telemator avec oculaire de 20mm, Ă main levĂ©e. (ne pas chercher le piquĂ© mais le rendu des couleurs : on voit le bleu pacifique en plein jour dans le smartphone qui est plus sensible.  ModifiĂ© 3 aoĂ»t 2018 par lyl 1 Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 29 juillet 2018 (modifiĂ©) Les mesures que je peux faire. La cobaye : la TeleBaTron, bon je sais c'est trop facile : ça donne de merveilleuses images d'interfĂ©rences. 4 prises d'images : C63-840, ronchi au foyer, plossl 20mm et ASI185MC qui reçoit la projection. Le test dans le rouge : photo prise avec le smartphone. 450, 505, 570 et 635 nm avec des FWHM de 10 Ă 20nm Je dois avoir aussi une Ă©toile artificielle verte mais je viens de m'en rappeler : c'est celle de Pierro Astro, je ne sais pas trop Ă quelle frĂ©quence elle est (532 ?) On voit quand mĂȘme que le jaune et le cyan 505 sont trĂšs bien. Plus difficile Ă Ă©valuer les deux autres : ç'est surexposĂ©. de toute façon elles sont carrĂ©ment toutes dans leur focus individuel > lambda/10 donc strehl >=0.97. Ăa serait probablement mieux en double passe mais pour de l'auto-contrĂŽle ?  ModifiĂ© 29 juillet 2018 par lyl Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
a s p 0 6 855 PostĂ©(e) 29 juillet 2018 en autocollimation sur un plan avec un montage plus propre ce serai mieux. dans le bouquin que tu as commandĂ© la manipe est dĂ©crite. Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 29 juillet 2018 (modifiĂ©) Je voulais quand mĂȘme vĂ©rifier la grosse merde que W.Rohr avait postĂ©, mĂȘme si c'est du double passe, c'est quand mĂȘme trĂšs Ă©trange d'ĂȘtre aussi loin et moi aussi proche de la thĂ©orie. Son objectif avait du prendre un coup qui le rend astigmate ou je ne sais quoi. En tout cas pour le jaune ... et le 505 mĂȘme si j'ai refocusĂ©  ModifiĂ© 29 juillet 2018 par lyl Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
a s p 0 6 855 PostĂ©(e) 29 juillet 2018 (modifiĂ©) lui il fait de l'interfĂ©romĂ©trie et toi du ronchi, vous ne voyez pas la mĂȘme classe d'amplitude dans les dĂ©fauts. le ronchi c'est pour voir les gros dĂ©fauts.  ModifiĂ© 29 juillet 2018 par asp06 Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 29 juillet 2018 (modifiĂ©) 0.90 de strehl en vert avec focus vert, lĂ j'y crois pas une seconde : Zeiss avec 2 mains gauches ! lambda sur 6 pour le meilleur focus d'une lunette : je jette direct. ModifiĂ© 29 juillet 2018 par lyl Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
a s p 0 6 855 PostĂ©(e) 29 juillet 2018 ou alors un objectif dĂ©montĂ© et mal remontĂ© avec des dĂ©fauts qui ne se compensent plus. Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 29 juillet 2018 (modifiĂ©) Ok, de toute façon tu as raison ce n'est pas les diffĂ©rences que je mesure, comme avec un Bath, je vais regarder la doc. Hop, je rembale la manip, je dois rĂ©flĂ©chir au montage de toute façon : 10 lignes c'est trop pour le ronchi d'aprĂšs les exemples. ---------------------------- On me dit de faire 2 ou 4 lignes au max. et ça donne une interprĂ©tation possible jusqu'Ă lambda sur 5 Ă f/D10 (lĂ on est Ă f13.3). Impossible de valider les seuils de strehls recherchĂ© comme ça donc. Je cherche Ă valider les bases pour les doublets en particulier sur les longueurs d'ondes importantes du .95 (l/8) et du .97 (l/10) et peut-ĂȘtre du l/6 sur les secondaires du spectre (Ă leur meilleur focus). AprĂšs, eh bien, il y a aussi le calage chromatique Ă vĂ©rifier pour voir si on doit encore corriger vers le bleu ou le rouge. La thĂ©orie c'est bien joli mais si on ne peut pas l'appliquer et la valider, ça va partir en cacahuĂšte, c'est pas un miroir ... il y a le chromatisme Ă ajuster en plus. ModifiĂ© 29 juillet 2018 par lyl Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 6 octobre 2018 (modifiĂ©) Un peu de nouveautĂ© utile : source Zeiss Vision Care (documentation interne gracieusement prĂȘtĂ©e) A) le bleu "informatique" en perception subliminale. DĂ©tails techniques, la barriĂšre utile : 460nm ModifiĂ© 6 octobre 2018 par lyl Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 19 dĂ©cembre 2018 Un article de 2009 de l'Optical Society of America sur la conception d'optique pour le visuel (photopique) https://www.osapublishing.org/DirectPDFAccess/C781D9D6-BB78-FBC9-F2F7DA44AE4ADB71_176072/oe-17-3-1414.pdf?da=1&id=176072&seq=0&mobile=no Citation Based on the human spectral response normalized to a maximum of one, as shown in Fig. 1, we choose the wavelengths of 460 nm, 555 nm and 647 nm, where 555 nm is the central wavelength. Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 1 janvier 2019 (modifiĂ©) Le sphĂ©rochromatisme est difficile Ă comprendre : voir une explication par AiryLab - Chromatisme Je l'illustre de façon synthĂ©tique par le biais de l'aberration longitudinale et de l'apparence du spot au point focal dans la couleur de rĂ©fĂ©rence (description incomplĂšte mais imagĂ©e) Le fait de disposer de verres ED et de combinaison Ă haut index permet de raccourcir le f/D (augmenter l'ouverture de l'objectif) mais entraine l'apparition d'aberration d'ordre Ă©levĂ© qui dĂ©forme les fronts d'onde. Bref, une petite image issue de Cloudy Nights sur 2 combinaisons modernes et l'ancienne classique. Le rendu chromatique est bien entendu plus difficile Ă restituer avec les anciennes combinaisons non ED, haut index mais le piquĂ© "planĂ©taire" et le polychromatisme souffre quand mĂȘme plus quand on raccourcit le f/D. Faire une "apo" de 120mm en BK7-F2, ce n'est pas utilisable. La recherche des bons critĂšres est essentiel avant de choisir la combinaison optique Ă adopter en fonction du diamĂštre dĂ©sirĂ©.  La combinaison de gauche est moins chĂšre que la centrale au dĂ©triment d'un contraste sur la plage colorĂ©e visuelle. Celle de droite, bien que "meilleure" sur le rendu chromatique montre la limite de construction avec la plus ancienne combinaison de verre. Note : le "bleu clair" du schĂ©ma correspond Ă la couleur violette Ă l'extrĂ©mitĂ© du spectre. Assez peu utile de l'afficher vu son aspect extrĂȘme, que ce soit en visuel comme en photo. De mĂȘme pour "l'orange" 707 raie r qui correspond Ă la sensibilitĂ© near-IR. Ce qui donne une plage -2/2 Ă considĂ©rer pour les achromats plutĂŽt que -10/10 : c'est trompeur. D'autant plus qu'Ă long f/D genre 12 / 15, la marge de dĂ©focus est ... 2 fois plus grande qu'Ă f/7.5 => Le rĂ©sultat se voit sur la forme du spot en comparaison avec la matĂ©rialisation du cercle d'Airy.  Mon commentaire : doublet lanthane court f/D => adaptĂ© pour la gestion du chromatisme photo mais perte de piquĂ© planĂ©taire Ă cause de la dĂ©formation du front d'onde / taille du spot dans le vert-jaune. Le verres type kurz-flint KzFS (dispersion bleu-jaune faible) restent imbattables. Ce sont les Ă©volutions des combinaisons optiques Astro-Spezial de Sonnenfeld. On peut passer au triplet Ă©galement pour remonter le "piquĂ©" dans la plage planĂ©taire, un degrĂ© de libertĂ© en plus pour diminuer le sphĂ©rochromatisme. Ci-dessous un spot classique bien corrigĂ© pour le visuel Ă©quivalent Ă 90f15 en verre BK7-F2 Le trait Ă gauche avec marquĂ© 0.05 correspond Ă la limite de 3x le diamĂštre du disque d'Airy qui rend imperceptible le chromatisme en visuel (sensibilitĂ© de lâĆil) sauf trĂšs forte luminositĂ©/contraste mais ce n'est pas gĂȘnant pour la prĂ©cision d'observation : les longueurs d'onde non significatives sont enlevĂ©es et le choix des couleurs est plus fidĂšle. Dans l'ordre (planĂ©taire Ă gauche : piquĂ© dans le jaune-vert, grand champ au centre, H-alpha Ă droite) ModifiĂ© 2 janvier 2019 par lyl Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 4 fĂ©vrier 2019 Un ajout pas tout Ă fait dans le sujet chromatisme  perso, j'ai jamais mis le nez dans cette formule d'intĂ©gration de l'erreur de front d'onde sur toute la pupille de sortieÂ Ï en coordonnĂ©es polaires dÏ (sur le rayon) dÏ (sur l'angle) : je dĂ©couvre... Note : pupille circulaire. En gĂ©nĂ©ral, on approxime pour les valeurs > 40% Â Ï : position sur le rayon normalisĂ© [0,1] de la pupille de sortie Ï : angle sur la pupille Ï : erreur RMS (root mean squared, valeur moyenne statistique) sur le front d'onde normalisĂ© sur la longueur d'onde. (ex. : 1/n . đ, lambda Ă©tant Ă choisir Ă la sensibilitĂ© dĂ©sirĂ©e) S : Strehl (ratio Ă la PSF maximale, fonction d'Ă©talement du point)  Note : les opticiens essaye de garder une relation entre PtV (erreur max.) et Ï (valeur efficace ou RMS), un ratio proche de 3.5.  Le critĂšre de prĂ©cision requise (dĂ©finition de Thomas Back) pour la longueur d'onde de sensibilitĂ© maximale de jour 555nm est de 1/28 đ soit S=95% (c'est mieux si c'est le strehl global vu Ă l'oculaire)  si le front d'onde est "propre" (erreur faible infĂ©rieure Ă 1/15đ ~> 1/4đ PtV) S~1-39.5Ï2 S>=.824 (.828 avec l'autre approximation)  Le critĂšre diffraction limited a Ă©tĂ© positionnĂ© Ă S=80% pour Ï~0.075, un chouilla en dessous.  au delĂ pour les cas courants "limites" en optique de prĂ©cision (pour Ï de 1/15đ Ă 1/5đ) S~1-10Ï1.5 Dans cette plage, un systĂšme optique est encore considĂ©rĂ© "performant" (il permet une discrimination minimale du contraste) quand l'erreur sur le front d'onde est infĂ©rieure Ă .15đ (đ/6.7) => Le strehl est alors S>.42  En dessous : le strehl ne peut plus servir de critĂšre d'Ă©valuation des dĂ©fauts et on ne peut pas exploiter le front d'onde pour extraire une information utile avec le reste. (dans le cas d'une mesure sur la plage de couleur utilisĂ©e)  Pour une lunette "apo"' on est contraint Ă S>.40 pour la raie violette (raie g : 435nm)  ------------------------- Un excellent achromat comme les anciens classiques Ă f/15 : raie F et C Ă Strehl >.42 Une semi-apo planĂ©taire (Ă droite)  Le .15 đ RMS  cf citation dans le rapport de Fabien LEMARCHAND DEA (page 73) au laboratoire d'Astronomie Spatiale (SupPhy Marseille) (A droite DEA pdf) F.Lemarchand est enseignant chercheur Ă l'institut Fresnel Ă©quipe RCMO, participations multiples Ă des articles dans Applied Optics  ---------------------------- Mon but Ă©tait de mettre en valeur un des trois critĂšres les plus utilisĂ©s maintenant en tant qu'indicateurs en conception optique : le Strehl ou rapport de strehl (indicateur de l'Ă©clairement de la PSF et de la tĂąche d'Airy). Les deux autres : FTM (fonction de transfert de modulation) et EE (encircled energy : plus utile en cas d'optique obstruĂ©e) Le Strehl grĂące Ă AndrĂ© MarĂ©chal (c'est lui qui a dĂ©fini le "diffraction limited" ou critĂšre principal de MarĂ©chal ) pour ses travaux complĂ©mentaires est le baromĂštre sur de nombreux Ă©lĂ©ments d'une chaĂźne optique  Citation  Application Ă l'Ă©valuation de la qualitĂ© d'un systĂšme optique GrĂące au travail d'AndrĂ© MarĂ©chal, un critĂšre a Ă©tĂ© mis en place pour dĂ©terminer Ă partir de quelle limite le rapport de Strehl montre que le systĂšme n'est pas suffisamment corrigĂ© des aberrations  Optique imageante En optique imageante, on considĂšre que le systĂšme optique est de bonne qualitĂ© si le rapport de Strehl est supĂ©rieur Ă 80%. # en fait c'est plutĂŽt 82,.. % ~đ/14 On considĂšre qu'un contraste est visible si le rapport de Strehl dĂ©passe 40%. # le .15 RMS ou đ/6.7  Astronomie En astronomie, il permet de donner un indice de qualitĂ© pour le seeing et d'estimer les performances des systĂšmes de correction sur les optiques adaptatives. Il peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© en technique lucky imaging.    Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites
lyl 4 613 PostĂ©(e) 4 fĂ©vrier 2019 (modifiĂ©) Le .15 đ RMS une idĂ©e pour exploiter ce critĂšre  Le critĂšre .15 n'est pas mon idĂ©e, on a eu une discution avec Guy Delubac (G2D2) au club sur la dĂ©tection dĂ©calĂ©e. Petit retour arriĂšre : en microscopie on ne s'en sert jamais, c'est toujours fortement illuminĂ©, mon expĂ©rience de 4-5 ans sur du contrĂŽle de semi-conducteur m'a bien formĂ©e sur ce domaine particulier.  Donc Guy me bassinait avec cette histoire que jâapprouvais intellectuellement mais pas du tout pour la pratique. (Guy est un bon chasseur avec son 450 ASTAM comme un ancien collĂšgue avec son 500 sur le toit de sa maison en Seine et Marne). Le jour ou il a ramenĂ© la bino avec les Ethos, je l'ai pris pour un tarĂ© : il observe en CP avec ça.  J'ai le vertige avec les ethos : la perte de repĂšre spatial ça va Ă l'encontre de ma formation/expĂ©rience. Par contre le fait d'avoir attrapĂ© la boule de neige bleue (snow ball NGC7662) plus facilement que sur le dob 406 avec le Nagler ça m'a bluffĂ©e. C'est lui qui m'a expliquĂ© sa technique d'observation, le mĂ©canisme de fonctionnement de l'oeil et de l'humain pour affiner, j'ai creusĂ© ensuite. On a refait un test Ă l'aveugle sur du faible. Ex. va chercher et centrer l'Ă©toile faible de telle couleur dans le champ que je te prĂ©sente. Ăvidemment, je focuse sur la majoritĂ© des Ă©toiles en jaune et je demande une couleur exotique un peu bleutĂ©e. Dans ce sens là ça marche bien. Allez chercher du rouge par contre, c'est plutĂŽt bof mais normal.  Donc, je m'en sers pour dĂ©finir la marge dans les optiques avec chromatisme, ça colle avec le x3 cercle d'Airy. En photo il ne faut mĂȘme pas y penser mais ça Ă de l'intĂ©rĂȘt pour les apo. dans la raie g qu'on est obligĂ© de tempĂ©rer sinon le prix fonce au plafond ; de toute façon, tu le sais dĂ©jĂ les capteurs couleurs mettent le centre de sensibilitĂ© vers 460nm pour le bleu et l'intensitĂ© du rayonnement en champ profond n'est pas trĂšs forte Ă 435nm alors bon ...  Pour lâĆil c'est intĂ©ressant : si tu fais une optique achro. amĂ©liorĂ©e calĂ©e FC ou trĂšs ouverte calĂ©e Fd ou Fe, le fait de maintenir la raie F ou un peu mieux (460-470nm) Ă S>.42 permet Ă lâĆil de choper l'amorce de dĂ©tail° et Ă l'observateur de choisir de re-focuser si nĂ©cessaire. Je redĂ©couvre les rĂ©sultats des observateurs qui ont donnĂ©s leur rĂ©putation aux lulus d'antant. C'est pas Ă©crit aussi clairement qu'on le pense. Bref je cogite encore sur la dĂ©finition de comment il faut faire pour un bon rĂ©fracteur de balade : l'idĂ©e du 5" me plait assez.  J'ai regardĂ© ce qui se faisait et trouvĂ© la FS-128 de taka qui s'est pris une mauvaise rĂ©putation, j'avoue que j'ai du mal Ă comprendre et je pense que ce n'est pas mĂ©ritĂ©. Du coup je me suis fait une idĂ©e sur les contributeurs d'Astrosurf et je sais que certains (je fais attention Ă leur avis) ont un Ćil qui est loin du cul de bouteille comparĂ© Ă d'autres.  Ma conclusion c'est que ce critĂšre .15 est utile en conception pour exploiter le pic de sensibilitĂ© des bĂątonnets° qui sont rĂ©partis moins denses que les cĂŽnes mais qui sont utiles dans le mode mĂ©sopique, mode que l'on rencontre frĂ©quemment sur les petits diamĂštres quand on pousse le grossissement ; il faut des oculaires de 60° pour en bĂ©nĂ©ficier en bord (>40°) tiers extĂ©rieur de champ  Mon doute sur l'utilitĂ© des oculaires grands champs est bien Ă©videmment tombĂ©. Donc ... pas pour de la photo mais le marqueur utile en conception de rĂ©fracteur pour du visuel  ° : fonctionnement itĂ©ratif de lâĆil par discrimination gĂ©nĂ©rale puis changement du point d'intĂ©rĂȘt dans la zone entre 30° et 20° (au-delĂ aussi), les bĂątonnets sont actifs en mode mĂ©sopique (c'est une baisse progressive de l'inhibition chimique provoquĂ©e par les cĂŽnes). On peut exploiter leur surcroit de sensibilitĂ© malgrĂ© leur plus faible densitĂ©. Pour les cĂŽnes, lâĆil se recentre pour illuminer la fovea et la fovĂ©ola pour discriminer les dĂ©tails (et le contraste). ModifiĂ© 4 fĂ©vrier 2019 par lyl Partager ce message Lien Ă poster Partager sur dâautres sites