Bohns 2 581 Posté(e) 12 février Il y a 8 heures, jldauvergne a dit : La mégalomanie n'est pas soluble dans le pragmatisme. Totalement d’accord 👍 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 17 521 Posté(e) 12 février (modifié) Début 2025, la Nasa et SpaceX ont prévu un test très important d'ergols cryogéniques qui sont stockés à des températures extrêmement basses pour les maintenir sous forme liquide. La maîtrise de cette technologie est cruciale pour SpaceX, car les Starship nécessiteront un ravitaillement en orbite pour des missions vers la Lune ou Mars. Il faut savoir que les Starship ne pourront pas décoller avec suffisamment de carburant pour rejoindre la Lune ou Mars. Un ravitaillement en orbite sera nécessaire, d'où le développement de « citernes spatiales », en fait un Starship "tanker" adapté à cet usage. La réussite de ce test représente un défi technique majeur, impliquant le maintien de températures cryogéniques pour le méthane liquide et l'oxygène et la gestion des contraintes liées au transfert de carburant en microgravité La campagne d'essai (probablement essais au sols inclus) de démonstration de transfert d'ergols entre deux Starship se déroulera sur plusieurs mois. Initialement le début était prévu en Mars 2025 et devait se finir "été 2025". Cette mission verra le lancement d’un vaisseau « cible » en premier, suivi de près par un vaisseau « chasseur ». Les deux appareils s’amarreront en orbite pour transférer du carburant. Ils se sépareront ensuite avant d’être désorbités. Ce qui voudrait dire qu'une campagne de ravitaillement de HLS se déroulerait sur 3-4 mois car plusieurs tankers devront s’amarrer au Starship. Cependant, il reste encore du travail à faire pour SpaceX avant ce test. En effet, lorsque les vaisseaux spatiaux s’amarrent pour transférer du carburant, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour assurer un transfert efficace. Tout d’abord, il est essentiel de comprendre comment le carburant se déplace dans les réservoirs lorsque le vaisseau spatial effectue des manœuvres, telles que des changements d’orientation ou de vitesse. Ces mouvements peuvent alors influencer la répartition du carburant à l’intérieur des réservoirs et affecter la stabilité du vaisseau. Sachant qu'ils n'ont pas vraiment idée du taux d'évaporation des ergols cryogéniques, ils veulent faire des expériences en vol sur ça rapidement Ensuite, une quantité appropriée de « poussée de stabilisation » est nécessaire une fois que les vaisseaux sont amarrés. Cette poussée est utilisée pour maintenir les vaisseaux spatiaux dans une position stable pendant le transfert de carburant en compensant les forces externes qui pourraient perturber l’alignement des vaisseaux. Sans une poussée de stabilisation adéquate, il pourrait être difficile de maintenir un transfert de carburant efficace et sécurisé entre les vaisseaux. En résumé, comprendre comment le carburant se déplace dans les réservoirs et fournir une poussée de stabilisation appropriée sont des éléments cruciaux pour garantir le succès du transfert de carburant entre les vaisseaux spatiaux. Ces aspects doivent donc être soigneusement étudiés et pris en compte lors de la planification et de l’exécution de telles opérations dans l’espace. La vision de la NASA pour le voyage de Starship vers la Lune ou Mars impliquera donc une série d'événements complexes et minutieusement planifiés. À terme, lorsque l'ensemble du processus sera globalement maitrisé, SpaceX devra lancer entre 8 et 16 tankers Starship en orbite basse (grande incertitude sur ce point), chacun transportant entre 100 et 150 tonnes de carburant. Ces tankers s'arrimeront à un dépôt de carburant en orbite qui se connectera ensuite au Starship habité, le ravitaillant pour sa mission lunaire ou martienne. Autant reconnaître qu'on est encore très loin du compte sur cette seule problématique. Le 25 décembre 2024, la "First Lady" en herbe prénommée Elon avait déclaré sur X : "L'architecture d'Artemis est extrêmement inefficace, car c'est un programme qui maximise les emplois, pas les résultats. Il faut quelque chose d'entièrement nouveau" avant d’ajouter : "Allons directement sur Mars. La Lune est une distraction." Donc pour la Lune, on a compris que c'est pas vraiment encore gagné... ni franchement décidé par la nouvelle administration.. Quant à Mars... c'est encore du domaine de la science fiction. En 2020 et pour Mars, Musk a effectué ces calculs : l'objectif de Starship est de voler trois fois par jour, mille fois par an, en lançant une mégatonne par an dans l'espace pour dix Starships. "Si nous construisons 100 vaisseaux par an, nous en aurons 1 000 dans 10 ans, soit 100 mégatonnes par an", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Environ 100 000 personnes par synchronisation orbitale Terre-Mars". Et donc tous ces engins.. à ravitailler en orbite . Je vous laisse calculer le nombre de tankers ... Les fenêtres de lancement vers Mars s'ouvrent tous les 26 mois pour tirer parti de sa plus grande proximité avec la Terre. Musk pense que si les lancements commençaient en 2028, une ville martienne d'un million d'habitants pourrait voir le jour seulement 22 ans plus tard, en 2050. Dans ce cadre, restez connectés, les réservations devraient bientôt être ouvertes . En conclusion, et comme l'écrit @Sonne plus haut, la fonction principale (voire unique) du Starship pourrait consister encore très longtemps à envoyer des starlink en orbite... Modifié 12 février par vaufrègesI3 7 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sonne 4 533 Posté(e) 12 février Merci @vaufrègesI3 pour les précisions. Je suis cela de loin. J'avais vu que le nombre de tankers nécessaires était, à priori, sous-estimé... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain MOREAU 8 417 Posté(e) 13 février (modifié) . Modifié 13 février par Alain MOREAU Doublon. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain MOREAU 8 417 Posté(e) 13 février (modifié) Il y a 9 heures, vaufrègesI3 a dit : En conclusion, et comme l'écrit @Sonne plus haut, la fonction principale (voire unique) du Starship pourrait consister encore très longtemps à envoyer des starlink en orbite... Dans orbite, il y a or et bite : deux choses qui me font irrésistiblement penser à Trump et Musk tant ils chérissent abondamment les deux. L'association du duo ne peut que porter à son paroxysme l'érection des projets les plus orgasmiques en matière de "quéquête" spatiale : l'ascension vertigineuse vers les étoiles du couple explosif d'ambitieux entrepreneurs ne fait que commencer ; ils se sont bien trouvés ces deux-là pour s'envoyer en l'air avec force fracas de tambours et "trumpettes" ! Déjà que tel un ange inoxydable surgi tout droit de Démons et Marvel le Starship exhibe sans pudeur son profil géant & arrogant de bite ailée, il est aisé de l'imaginer con-volant en justes noces avec quelque obscur trou noir aspirant à l'avaler goulûment sans s'encombrer de préliminaires... Musk ayant déjà semé 12 enfants sur notre plancher des vaches surpeuplé, je n'ose imaginer la prolifération de sa descendance lorsqu'il en viendra à copuler en orbite de transfert interplanétaire ! (Il faudra bien au génie trouver de la place sur d'autres terres vierges pour accueillir sa prodigieuse progéniture de "mini-lui" en galopante expansion !) Aussi ne cherchez plus : Mars n'est qu'un rêve à vendre à des enfants gâtés en guise d'utopie sociétale et privative de luxe. Quant à la mise à poste et la maintenance de la constellation StarLink, ceci n'est qu'un commode écran de fumée destiné à masquer le véritable dessein du couple diabolique dissimulé sous la façade immaculée de la Maison Blanche : un Las Vegas de l'espace constitué d'un essaim d'hôtels de passes orbitaux dotés de casinos, machines à sous et jardins des cinq sens sans dessus dessous, avec vente de substances planantes pour paradis fiscaux & artificiels à gogos - de quoi ébouriffer les derniers cheveux dressés sur la tête de blasés richissimes afin de blanchir puis délester leurs comptes offshores de milliardaires en goguette... En annexant le Groenland du Canada au Panama en passant par le Mexique (et par pur perfectionnisme esthétique quelques autres provinces subalternes pour simplement parfaire le tableau de l'Amérique du Nord contemplée depuis l'espace) la Grande Amérique va enfin se doter des moyens de ses ambitions expansionnistes intergalactiques - et accessoirement terrestres - totalement décomplexées : la voici à l'aube de conquérir un Univers à sa mesure, sans limite ni partage. Ahhhhh !!! De grands moments jubilatoires nous attendent assurément, et ce d'une minute à l'autre, comme il se doit si nous voulons voir cela de notre vivant (à moins que cela nous tue - j'hésite encore à arrêter mon opinion sur le sujet, tant mon optisme inépuisable le dispute encore à mon enthousiasme inextinguible ! ) Aussi je ne partage pas votre pessimisme franchouillard nano-étriqué mâtiné de scepticisme défaitiste autant que de défaitisme sceptique : l'avenir s'annonce radieux, rayonnant, débordant de tout plein de radiations électromagnétiques vivifiantes et ionisantes sur la Terre comme au Ciel ! Sans vouloir vous vexer les vieux débris, vous pensez comme des nains préhistoriques ; et encore c'est peu dire pour qualifier comme il se doit votre négativité improductive et votre petitesse maladive ! Non, la seule vraie question - l'unique - est la suivante : à partir de quel niveau d'énormité il va enfin devenir clair pour tout le monde sur cette Terre que les tarés qui gouvernent notre planète sont devenus complètement dingues ??? Modifié 13 février par Alain MOREAU 1 3 2 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jldauvergne 18 113 Posté(e) 13 février Il y a 9 heures, vaufrègesI3 a dit : À terme, lorsque l'ensemble du processus sera globalement maitrisé, SpaceX devra lancer entre 8 et 16 tankers Starship en orbite basse (grande incertitude sur ce point), Oui, c'est le chiffre pour le moins flou évoqué depuis le début. Ca en dit long sur l'approche de Space X où on préfère l'empirisme aux bureaux d'étude. Mais je trouve ça assez fou, car devoir en lancer 8 pour en remplir 1, c'est déjà assez dingue comme idée, mais surtout je ne comprends pas comment on peut faire de la gestion de projet avec une aussi grosse inconnue d'un facteur 2. En termes de coût ça change tout. Comment la NASA peut valider ça ? C'est marrant la fusée de Tintin, mais ce n'est pas viable pour aller sur la Lune ou alors il faudrait qu'elle soit vraiment atomique comme dans Tintin. 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
den b 1 597 Posté(e) 19 février Ah, le deuxième étage qui n'a pas rallumé son moteur le 1er Février est rentré ce matin au dessus de l'Europe en offrant à certains un spectacle impressionnant : https://www.facebook.com/andre.knofel.1/videos/1922872861454186/ L'analyse du phénomène sur le site de Marco Langbroek : https://sattrackcam.blogspot.com/2025/02/the-reentry-of-falcon-9-upper-stage.html 3 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 17 588 Posté(e) 27 février Starlink met en ligne un document officiel sur sa "politique de désorbitation" et fait le point sur sa constellation : https://www.starlink.com/public-files/Starlink_Approach_to_Satellite_Demisability.pdf 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bon ciel 1 864 Posté(e) 5 mars (modifié) comme quoi il n'y a pas que starlink dans la vie et que la roue tourne . pas bon pour les affaires de starlink "Le groupe satellite franco-britannique peut fournir une alternative à StarLink, avec des satellites OneWeb intervenant. Les actions d'Eutelsat ont triplé au cours des deux derniers jours au milieu de ce développement." https://www.generation-nt.com/actualites/eutelsat-oneweb-constellation-satellite-alternative-starlink-2055776 Alors que la constellation Starlink devient un enjeu stratégique pour la domination américaine et un sujet de négociations, Eutelsat bondit en Bourse avec l'alternative du réseau OneWeb. Modifié 5 mars par bon ciel Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 17 588 Posté(e) 9 mars (modifié) Un article du Financial Times (traduction automatique) https://www.ft.com/content/80197b97-c9a0-4dd2-ba26-2a43116e9228?shareType=nongift L’Europe se précipite pour trouver des alternatives à Starlink pour l’Ukraine Quatre opérateurs de satellites en pourparlers pour soutenir Kiev si Elon Musk coupe le service à large bande L’Europe s’empresse de fournir à l’Ukraine des alternatives au réseau satellitaire haut débit Starlink d’Elon Musk, après que les États-Unis ont retiré cette semaine leur aide militaire et le partage de renseignements dans le pays. Quatre grands opérateurs de satellites – SES au Luxembourg, Hisdesat en Espagne, Viasat, propriétaire d’Inmarsat au Royaume-Uni, et Eutelsat/OneWeb en France – ont tous confirmé au Financial Times qu’ils étaient en pourparlers avec les gouvernements et les institutions de l’UE sur la manière de fournir une connectivité de secours à l’Ukraine. Mais remplacer les appareils omniprésents de la taille d’un ordinateur portable, qui sont devenus si cruciaux pour la défense de l’Ukraine contre l’agression russe, reste un défi de taille. Plus de 40 000 terminaux sont en service dans l’armée, les hôpitaux, les entreprises et les organisations humanitaires, selon le ministre ukrainien du Numérique, Mykhailo Fedorov. Miguel Ángel García Primo, directeur général de Hisdesat, a déclaré que sa société avait été contactée par plusieurs responsables européens. « Nous faisons partie de cette initiative », a-t-il déclaré. L’affrontement de la semaine dernière dans le Bureau ovale entre Donald Trump et l’Ukrainien Volodymyr Zelensky a suscité « des discussions immédiates sur la question de savoir si l’UE pouvait fournir des alternatives », a-t-il ajouté. Cette semaine, les dirigeants européens se sont ralliés à Zelensky lors d’un sommet à Bruxelles où ils se sont également engagés à augmenter considérablement leurs propres capacités de défense. Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, s’est également entretenu avec son homologue allemand Boris Pistorius à Berlin, notamment sur les efforts visant à mettre en place un renfort européen à Starlink. Zelenskyy doit entamer des pourparlers avec les États-Unis la semaine prochaine pour mettre fin à la guerre, mais des inquiétudes subsistent quant au fait que l’accès à Starlink pourrait être utilisé pour faire pression sur Kiev afin qu’il accepte un accord défavorable. La vitesse et la fiabilité de Starlink en ont fait une partie intégrante de la façon dont la guerre est menée en Ukraine. Dans les postes de commandement installés dans les sous-sols et les cachettes, les officiers reçoivent un flux constant et en temps réel d’images utilisées pour diriger les frappes d’artillerie et de drones. Les forces ukrainiennes utilisent également Starlink parce qu’il est moins vulnérable aux dispositifs de brouillage russes, par rapport aux communications radio traditionnelles, a déclaré Pavlo Narozhny, un expert militaire ukrainien. Mais le service a été inégal ces derniers mois, en particulier dans les zones proches de la ligne de front. « C’est comme ça depuis un moment maintenant », a déclaré un opérateur de drone près du bastion de Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine, que les forces russes cherchent à capturer depuis l’année dernière. À court terme, une mosaïque de services européens opérant à partir de différentes orbites pourrait être utilisée comme solution de secours, notamment pour les communications gouvernementales sécurisées et la connectivité Internet dans les villes, les hôpitaux ou les centrales énergétiques. Mais il est « très difficile, voire impossible, pour quelqu’un de déployer le même nombre de terminaux que Starlink a déjà, car ils ont été accumulés au fil des ans », a déclaré García Primo. Lluc Palerm Serra, directeur de recherche au cabinet de conseil spatial AnalysysMason, a déclaré : « Il existe des alternatives, mais il n’y en a aucune qui puisse offrir le niveau d’approvisionnement de Starlink. » Même si toute la capacité de l’Europe au-dessus de l’Ukraine était agrégée, elle serait toujours en deçà de celle fournie par Starlink. Starlink fait voler plus de 7 000 satellites en orbite basse à environ 550 km au-dessus du niveau de la mer. Les satellites se déplacent si rapidement au-dessus d’un point donné de la Terre qu’il y a un accès constant aux signaux du sol, a-t-il déclaré. La vitesse à laquelle les signaux effectuent le voyage de retour de la Terre à l’espace et retour est plus rapide sur les appareils Starlink que sur les services rivaux, reposant sur moins de satellites voyageant sur des orbites plus élevées. Pourtant, la différence peut n’être que de quelques fractions de seconde, de sorte que la latence peut n’être un problème que pour certaines applications. La société luxembourgeoise SES fournit déjà des services à l’Ukraine, a déclaré son directeur général, Adel Al-Saleh. Cependant, il a également confirmé que l’entreprise était « impliquée dans ces conversations » sur l’augmentation de la capacité du pays. Alors qu’il y avait des discussions sur une alternative depuis plusieurs mois, les événements récents ont « amplifié » les pourparlers, a-t-il déclaré. Viasat a déclaré qu’il serait possible de répondre aux besoins de l’Ukraine. « Significatif . . . existe à partir d’une variété d’autres sources », a déclaré un porte-parole de Viasat au FT. « Encore plus de choses seront bientôt mises en ligne. Nous avons la capacité et les capacités d’apporter notre aide et nous sommes très heureux de faire ce que nous pouvons pour aider à résoudre ce problème de sécurité critique en Ukraine et en Europe plus largement. Les législateurs du Parlement européen ont accru la pression sur la Commission pour qu’elle accélère les efforts de coordination sur les technologies existantes et présente une initiative « Govsatcom » – qui regroupera les capacités satellitaires gouvernementales sécurisées existantes, mais ne devrait être opérationnelle que l’année prochaine. « Nous examinons la meilleure façon de soutenir l’Ukraine », a déclaré un porte-parole de la Commission plus tôt cette semaine. « Govsatcom peut répondre aux besoins immédiats de connectivité sécurisée grâce aux capacités satellitaires mises en commun des États membres. » Par ailleurs, Maxar Technologies, le plus grand fournisseur d’imagerie satellite commerciale du gouvernement américain, a suspendu son service à l’Ukraine cette semaine à la demande de Washington. Mais Anders Linder, responsable de la division internationale de Maxar, a indiqué que l’entreprise était ouverte à une solution de contournement, soulignant que « tous nos clients commerciaux, qui sont tous des partenaires et alliés des États-Unis, sont en mesure d’utiliser les données qu’ils achètent chez nous comme bon leur semble. Cela inclut de les partager avec leurs alliés, comme l’Ukraine. Nombreux sont ceux qui, en Europe, voient dans la crise actuelle une justification de l’ambition de l’Europe de construire son propre réseau haut débit multi-orbite en orbite terrestre basse, dans le cadre d’un projet baptisé Iris². Le projet de 10,6 milliards d’euros ne sera pas opérationnel avant 2030 et ne peut donc pas apporter de solution à court terme. Cependant, cela rendait encore plus urgentes les discussions sur le type de plateforme et de services requis, ont déclaré deux personnes proches du programme. « L’Europe est en train de repenser tout ce qui a trait à la défense en ce moment, donc je ne serai pas surpris s’ils revoient l’échelle d’Iris² », a déclaré M. Serra. Modifié 10 mars par jackbauer 2 2 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PhilouB 1 819 Posté(e) 10 mars Et oui, encore plus de saloperies en orbite basse ... Que du bonheur Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PETIT OURS 26 404 Posté(e) 10 mars il y a 32 minutes, PhilouB a dit : en orbite basse orbite or not twobite ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bon ciel 1 864 Posté(e) 15 mars la province canadienne de l’Ontario a annulé ses contrats avec Starlink. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bon ciel 1 864 Posté(e) 7 avril Amazon lancera 27 satellites à grande échelle le 9 avril dans le cadre du projet Kuiper Afin de construire un réseau internet mondial par satellite qui rivalisera avec Starlink de SpaceX https://reseau.developpez.com/actu/370718/Amazon-lancera-27-satellites-a-grande-echelle-le-9-avril-dans-le-cadre-du-projet-Kuiper-afin-de-construire-un-reseau-internet-mondial-par-satellite-qui-rivalisera-avec-Starlink-de-SpaceX/ Amazon lancera son premier lot de satellites internet Kuiper le 9 avril. Ce lancement est une étape cruciale pour le lancement du service commercial de Kuiper, l'initiative d'Amazon visant à transmettre l'internet à haut débit à ses clients à partir d'une orbite terrestre basse. Kuiper sera en concurrence avec le service Starlink d'Elon Musk, entre autres. En mars 2023, Amazon a dévoilé les antennes paraboliques de son projet d'Internet par satellite Kuiper et avait prévu un lancement en 2024. Amazon avait notamment dévoilé trois tailles différentes pour ses terminaux chargés d'assurer la liaison avec sa constellation Kuiper, avec des débits théoriques allant de 100 Mb/s à 1 Gb/s. Ainsi, les futurs utilisateurs de l'Internet par satellite Kuiper d'Amazon devraient avoir le choix entre plusieurs types de terminaux, offrant diverses possibilités de connexion. Récemment, Amazon rapporte que le projet Kuiper s'apprête à lancer son premier lot de satellites à grande échelle dans l'espace le 9 avril. La mission, baptisée « KA-01 » (Kuiper Atlas 1), sera réalisée par United Launch Alliance (ULA) à l'aide d'une fusée Atlas V depuis la station spatiale de Cap Canaveral, en Floride. Quelque 27 satellites seront lancés sur une orbite terrestre basse à une altitude de 450 kilomètres. La constellation de satellites de première génération du projet Kuiper comprendra plus de 3 200 satellites en orbite basse. Amazon assurera plus de 80 lancements, chacun ajoutant des dizaines de satellites au réseau. Rajeev Badyal, vice-président du projet Kuiper, a déclaré : "Nous avons conçu certains des satellites de communication les plus avancés jamais construits, et chaque lancement augmente la capacité et la couverture de notre réseau. Ce sera la première fois que nous ferons voler notre conception finale de satellite et que nous en déploierons autant en même temps. Quel que soit le résultat de la mission, ce n'est qu'un début, et nous sommes prêts à apprendre et à nous adapter pour les prochains lancements". Les satellites KA-01 ont été améliorés depuis les versions prototypes testées lors de la mission Protoflight d'octobre 2023. Les améliorations portent notamment sur les antennes à réseau phasé, les processeurs, les panneaux solaires, les systèmes de propulsion et les liaisons optiques intersatellites. Kuiper a également mis au point un film diélectrique unique pour les miroirs afin de réduire la visibilité des satellites depuis la Terre, répondant ainsi aux préoccupations des astronomes. La fusée Atlas V transportera pour cette mission la charge utile la plus lourde de son histoire. Pour ce faire, ULA utilisera sa configuration la plus puissante, qui comprend cinq propulseurs d'appoint à poudre en plus du propulseur principal et un grand carénage de charge utile mesurant 23,5 mètres de haut et 5 mètres de large. Au cours des prochaines années, Kuiper et ULA effectueront sept autres lancements d'Atlas V et 38 lancements supplémentaires à l'aide de la nouvelle fusée Vulcan Centaur d'ULA. Plus de 30 lancements supplémentaires seront effectués en partenariat avec Arianespace, Blue Origin et SpaceX. Après le lancement de KA-01, ULA supervisera la séquence de déploiement depuis son Centre d'opérations spatiales avancées. Une fois les satellites séparés de la fusée, l'équipe du projet Kuiper à Redmond, dans l'État de Washington, en prendra le contrôle. Les satellites effectueront des activations automatisées et utiliseront la propulsion électrique pour monter jusqu'à leur altitude orbitale finale de 630 kilomètres, voyageant à des vitesses supérieures à 27 359 km par heure et orbitant autour de la Terre environ toutes les 90 minutes. Lorsque les satellites auront achevé leur processus de mise en orbite, le projet Kuiper se concentrera sur l'établissement d'une connectivité réseau de bout en bout. Il s'agit de relayer les données internet de l'infrastructure au sol vers les satellites et jusqu'aux terminaux des clients. Le projet Kuiper prévoit d'augmenter les taux de production, de traitement et de déploiement en préparation de sa prochaine mission, KA-02, qui sera également lancée à bord d'une fusée Atlas V de l'ULA. Lorsque son système de satellites sera opérationnel, Amazon entrera en concurrence directe avec Starlink d'Elon Musk. Pour citer l'état du marché actuel, en seulement deux ans, le service Internet par satellite Starlink, développé par SpaceX, a vu son chiffre d’affaires presque tripler, atteignant près de 8 milliards de dollars en 2024, selon des estimations du cabinet d'analyse Quilty Space. Grâce à une constellation en expansion rapide et une adoption croissante, Starlink a déjà surpassé les anciens leaders du secteur et pourrait dépasser les 12 milliards de dollars de revenus en 2025. Avec 4,6 millions d’abonnés fin 2024 et une prévision de trois millions de nouveaux utilisateurs cette année, le service s’impose comme un acteur incontournable de la connectivité mondiale. Voici ce que l'on peut attendre du premier lancement de satellite à grande échelle du projet Kuiper : Commencement du déploiement à grande échelle Le projet Kuiper offrira un accès Internet à haut débit et à faible latence, et Amazon Prévoit de commencer à fournir le service dans le courant de l'année. Le système satellitaire de première génération comprendra plus de 3 200 satellites en orbite basse, avec plus de 80 lancements pour déployer cette constellation initiale, chacun d'entre eux ajoutant des dizaines de satellites au réseau. La mission KA-01 n'est que la première étape de ce processus. "Nous avons conçu certains des satellites de communication les plus avancés jamais construits, et chaque lancement est l'occasion d'accroître la capacité et la couverture de notre réseau", a déclaré Rajeev Badyal, vice-président du projet Kuiper. "Nous avons effectué de nombreux tests au sol pour préparer cette première mission, mais il y a des choses que l'on ne peut apprendre qu'en vol, et ce sera la première fois que nous ferons voler notre conception finale de satellite et la première fois que nous déploierons autant de satellites à la fois. Quel que soit le déroulement de la mission, ce n'est que le début de notre voyage, et nous avons tous les éléments en place pour apprendre et nous adapter alors que nous nous préparons à effectuer de nombreux lancements au cours des prochaines années". Les satellites qui volent sur KA-01 représentent une amélioration par rapport aux deux satellites prototypes testés lors de la mission Protoflight en octobre 2023. Amazon a amélioré les performances de chaque système et sous-système à bord, y compris les antennes à réseau phasé, les processeurs, les panneaux solaires, les systèmes de propulsion et les liaisons optiques intersatellites. En outre, les satellites sont recouverts d'un film diélectrique unique à Kuiper qui disperse la lumière solaire réfléchie afin de les rendre moins visibles pour les astronomes au sol. La charge utile du satellite du projet Kuiper sera la plus lourde que la fusée Atlas V d'ULA ait jamais transportée. Pour l'accueillir, ULA fera voler Atlas V dans sa configuration la plus puissante. La fusée comprendra cinq propulseurs à poudre en plus de son propulseur principal, ainsi qu'un carénage de charge utile (qui contient les satellites) de 23,5 mètres de haut et de 5 mètres de large. Au cours des prochaines années, les équipes de Kuiper et d'ULA procéderont à sept autres lancements d'Atlas V et à 38 lancements sur la plus grande fusée Vulcan Centaur d'ULA. Plus de 30 autres lancements sont prévus avec les autres fournisseurs de services de lancement : Arianespace, Blue Origin et SpaceX. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bon ciel 1 864 Posté(e) 10 avril La guerre des étoiles ? La Russie et la Chine ont Starlink en ligne de mire https://www.clubic.com/actualite-561399-la-guerre-des-etoiles-la-russie-et-la-chine-ont-starlink-en-ligne-de-mire.html L’usage militaire de Starlink, notamment en Ukraine, inquiète sérieusement des puissances comme la Russie et la Chine. Au point que chacune développe activement des technologies capables de brouiller ou de neutraliser les signaux des satellites de SpaceX. Dans un rapport de plus de 300 pages, la Secure World Foundation (SWF), une organisation non gouvernementale entièrement consacrée à la durabilité de l'espace, analyse les capacités anti-satellite de douze pays, dont les États-Unis, la Russie et la Chine. Et le terme de « guerre spatiale » ne semble jamais avoir été autant d'actualité. Brouiller Starlink Une partie du document s'attarde sur Starlink, dont l'utilisation dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine a ouvert une nouvelle page dans la militarisation des infrastructures spatiales. Son exploitation a même donné des idées aux forces armées du Kremlin : le système Tobol, initialement conçu pour protéger les satellites russes contre le brouillage, est désormais utilisé pour perturber les signaux Starlink au-dessus de l’Ukraine. Le pays développe même un dispositif plus avancé nommé Kalinka. Celui-ci est en mesure de détecter et bloquer les communications entre les satellites Starlink et leurs terminaux au sol, avec pour objectif de désactiver les communications militaires et les drones ukrainiens. Fait à ne pas négliger, il viserait aussi Starshield, la version militaire de Starlink, selon le rapport. De son côté, la Chine réfléchit elle aussi à des systèmes capables d'endommager les satellites de la constellation. Les auteurs de l'étude soupçonne le pays de concevoir des sous-marins à lasers équipés de mâts rétractables capables de viser les satellites Starlink ou de les surveiller. Ces plateformes pourraient opérer avec l’aide d’un guidage externe pour localiser les cibles, estiment-ils. La défense spatiale est aujourd'hui considérée comme un enjeu majeur par de nombreux pays. Les États-Unis, par le biais de la Space Force, testent actuellement des brouilleurs de satellites appelés Remote Modular Terminals. Pouvant opéré à distance, ils sont censés fournir une capacité de guerre électronique dans l’espace. Un débat urgent Alors que les tensions géopolitiques s'intensifient, ces efforts se multiplient. Il y a quelques semaines, Donald Trump signait par exemple un décret avec l'ambition de créer un « dôme de fer » visant à protéger les États-Unis des attaques intercontinentales. Et si pour l'heure, ces systèmes sont avant tout axés sur la défense, leur sophistication pourrait mener à des dispositifs plus agressifs. « Notre société et notre économie mondiales dépendent de plus en plus des capacités spatiales, et un futur conflit dans l'espace pourrait avoir des répercussions négatives massives et à long terme qui se feraient sentir ici sur Terre, car tout le monde sur cette planète utilise des données spatiales sous une forme ou une autre », alerte la Secure World Foundation. Dans ce contexte, l'organisme plaide pour un débat public ouvert et urgent sur les questions de sécurité spatiale, avec une coopération internationale renforcée, à plus de transparence sur les capacités militaires spatiales. Car dans le même temps, de plus en plus de satellites civils sont envoyés un orbite. Reste à voir si cet appel sera entendu… 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites