biver

Nouvelles comètes pour 2021

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Il semblerait que la comète soit en sursaut depuis hier, vers magnitude 2-3!

A chercher avec un horizon Ouest parfait vers 17h55 locales à 5° de l'horizon là où le soleil vient de se coucher..!

Pour ceux qui ne sont pas sous la crasse comme dans le nord... :| et pour les jours suivant on passe le relai au suddistes quand elle va passer à côté de Vénus et filer au sud.

Nicolas

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Merci beaucoup Nicolas pour l'info !

Par chez moi, le brouillard semble vouloir se lever. Si les conditions sont correctes j'irai voir ça de plus près ;)

 

Patrick

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" Il semblerait que la comète soit en sursaut depuis hier, vers magnitude 2-3!"

Essai avec Canon 15x50 stab.

Pas vu...  :-(

L'horizon est pourtant dégagé, encore illuminé par le soleil " couchant". Quelques débuts de brume ont peut-être gêné l'observation. Je recommence demain et je l'aurai !!!! :D

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Merci d'avoir essayé... les observations d'hier demandent confirmation...!

Nicolas

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Finalement le brouillard a fini par disparaître, sauf de jolies nappes de brumes dans les vallées. Les conditions n'étaient pas optimum, avec pas mal de petits cirrus qui trainaient, mais j'ai pu voir la voir aux jumelles et la photographier.

IMG_4227.jpg.3dca656fdf5520a5578e969875c1aaca.jpg

 

IMG_4234.jpg.d576e6730791a57e87e56a0ba0dba33b.jpg

 

Demain, les conditions devraient être meilleures.

 

Patrick

 

Modifié par Patrick Lécureuil
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Bien vue!

La trouée en début de soirée en région parisienne était insuffisante (trop tardive).

Il semble qu'elle était plus faible qu'hier: sursaut limité qui a en fait peut-être commencé le 13 après midi - mais même une comète de magnitude 2 (?) à 18° du Soleil, c'est un challenge difficile!

Nicolas

Modifié par biver
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En tous cas hier le sursaut se confirmait au niveau du dégazage qui a été multiplié par ~4 en 2jours!

Nicolas

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Entraperçue, ce soir, littéralement au bougé des 15x50 et après bien de la patience, dans le froid...

Mais ce fut bien léger, bien ténu, bien flou.

Pas de quoi en couper une chevelure en quatre. :)

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Salut

J'ai pu la voir ce soir aux jumelles 10x50 et l'imager à l'A7s et objos de 70 et 200mm

Elle sera un peu plus haute et proche de venus demain soir, espérons que le beau temps se maintienne...

DSC01554.JPG

DSC01560.JPG

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Bonjour, je rajoute un petit time laps du couché  hier soir .

a7s et Samyang 500 f6,3 , lightroom, Sequator, vidéo enhance ai.

Visible ici:

https://www.flickr.com/photos/basses-lumieres/51753551070/in/photostream/

et une petite prise d'avant hier dans les cirrus

a7s sigma 70/300 à 200 f4,5

 

51748774977_b3115308de_4k.jpg

Modifié par Jo04
problèmes de liens
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Salut

Je l'ai encore tentée ce soir et elle semble quand même bien moins brillante qu'hier cette comète, même en tenant compte de la lune...

Non vue aux jumelles 10x50 et à peine perceptible sur une pose d'une seconde à l'A7s et telé 300 mm

 

GC.jpg

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Avant hier et hier soir les conditions étaient encore bonnes pour l'observer, mais je n'arrive plus à la voir dans des J10 x 50.

Photos prises avec un Canon 6D + 200 mm à 2.8. 

Le 16, addition de 24 poses de 1 seconde avec Sequator

Leonard2_16_12.jpg.de2f79e859767b85c0ba6eadcc26e6e2.jpg

 

Le 17,  addition de 42 poses de 1.6 seconde, avec Sequator.

Leonard1_17_12.jpg.28f5b0d33ed793ff3a8a497c7e69a7b7.jpg

 

Patrick

 

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Ce soir, 18 décembre, j'ai pu la voir (difficile mais sans ambiguité) au T256x53 et l'attraper en photo, au 135mm à 3° de l'horizon:

c2021a1-181221-17h04m1-135mmf3cc-8s.jpg.17dcedfcb5bc955a8f5e425cedc90bb3.jpg

et un peu avant au foyer du T256mm (5.8s de poses cumulées de ~1/20e - champ réduit à 0.5°, comète à 4.3° de l'horizon):

c2021a1-181221-16h55m8-t256f5bddp4c-0p5deg-5p8s.jpg.a00079c303809571be904544c8c5855b.jpg

Nicolas

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Leonard n'a pas dit son dernier mot, même si maintenant c'est surtout les observateurs de l'hémisphère sud qui vont en profiter !  :S Entre le 19 et le 20, en quelques heures, sa luminosité a été multipliée par 10.

D'après plusieurs observateurs, sa magnitude était hier soir entre 2.5 et 3 : https://cobs.si/analysis2?col=comet_id&id=2209&start_date=2021/01/01 00:00&end_date=2022/03/31 00:00&plot_type=0&perihelion=1&fit_curve=1&obs_type=3

A tenter pour ceux qui auront ce soir, un horizon sud-ouest et un ciel bien dégagé ! Chez moi, c'est plein de cirrus :( 

On croise les doigts !

 

Patrick

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Pour ceux qui veulent chercher la comète au raz des paquerettes...:S (à moins de 4° vu de Paris)

Voilà une carte de l'horizon (pour 17h45 le 21, et 4min. plus tôt chaque jour suivant)...

Evidemment, au sud du tropique du capricorne, on tourne la carte de 90° et la comète est encore à 10° de l'horizon à la fin du crépuscule Astro.... o.O

Nicolas

cartehorizon2021a1dec2021.png

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Elle est toujours bien là ! Je n'ai pas pu la faire suite à son sursaut d'il y a 3 jours, mais en voyant les magnifiques photos prises par des amateurs de l'hémisphère sud, je voulais quand même voir ce qu''elle donnait depuis chez nous, au raz des pâquerettes. Enfin chez moi, c'est plutôt au raz de la chaine des Pyrénées ;). Pas de chance, car jusqu'à 17h, j'avais un très beau ciel bleu et à partir de 18h, les cirrus ont commencé à envahir le ciel. Mais comme c'était probablement ma dernière occasion de la photographier, j'ai tenté le coup. 

Addition avec Sequator de 51 poses de 2 secondes (sur pied) à 4000 iso avec un 200 mm à 2.8 et un Canon 6D.

Leonard_200-mm_22_12.jpg.e66e401630d5d7293fcd0dec5bd87a1d.jpg

 

Patrick

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En Gironde, depuis que la Lune nous fiche la paix, les nuages ou voiles nuageux assez denses s'invitent à l'ouest dès la fin d'après-midi. 

On a dû renoncer à deux sorties et ça s'annonce mal pour les jours à venir :( 

  • Triste 1

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Le 23/09/2021 à 14:16, symaski62 a dit :

C/2014 UN271 (Bernardinelli-Bernstein)

 

this implies a diameter of 150(pr/0.04)−0.5 km  

 

Les américains ne sont toujours pas décidés (même à la NASA) à communiquer en km... (80 miles = env 128 km)

(Traduction automatique)

 

https://www.nasa.gov/feature/goddard/2022/hubble-confirms-largest-comet-nucleus-ever-seen


Hubble confirme le plus grand noyau de comète jamais vu


Le télescope spatial Hubble de la NASA a déterminé la taille du plus grand noyau de comète glacée jamais vu par les astronomes. Le diamètre estimé est d’environ 80 miles de diamètre, ce qui le rend plus grand que l’État de Rhode Island. Le noyau est environ 50 fois plus grand que celui trouvé au cœur de la plupart des comètes connues. Sa masse est estimée à 500 trillons de tonnes, cent mille fois supérieure à la masse d’une comète typique trouvée beaucoup plus près du Soleil.
La comète géante, C/2014 UN271 (Bernardinelli-Bernstein) tonne de cette façon à 22 000 milles à l’heure du bord du système solaire. Mais ne vous inquiétez pas. Il ne s’approchera jamais de plus de 1 milliard de miles du Soleil, qui est légèrement plus loin que la distance de la planète Saturne. Et ce ne sera pas avant 2031.

Le précédent détenteur du record est la comète C/2002 VQ94, avec un noyau estimé à 60 miles de diamètre. Il a été découvert en 2002 par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR).

« Cette comète est littéralement la pointe de l’iceberg pour plusieurs milliers de comètes qui sont trop faibles pour être vues dans les parties les plus éloignées du système solaire », a déclaré David Jewitt, professeur de sciences planétaires et d’astronomie à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), et co-auteur de la nouvelle étude dans The Astrophysical Journal Letters. « Nous avons toujours soupçonné que cette comète devait être grande parce qu’elle est si brillante à une si grande distance. Maintenant, nous confirmons que c’est le cas.

La comète C/2014 UN271 a été découverte par les astronomes Pedro Bernardinelli et Gary Bernstein dans des images d’archives du Dark Energy Survey de l’Observatoire interaméricain Cerro Tololo au Chili. Il a été observé pour la première fois par hasard en novembre 2010, alors qu’il se trouvait à 3 milliards de kilomètres du Soleil, ce qui est presque la distance moyenne de Neptune. Depuis lors, il a été étudié de manière intensive par des télescopes terrestres et spatiaux.

« C’est un objet incroyable, étant donné à quel point il est actif quand il est encore si loin du Soleil », a déclaré l’auteur principal de l’article, Man-To Hui, de l’Université des sciences et de la technologie de Macao, Taipa, Macao. « Nous avons deviné que la comète pourrait être assez grande, mais nous avions besoin des meilleures données pour le confirmer. » Ainsi, son équipe a utilisé Hubble pour prendre cinq photos de la comète le 8 janvier 2022.

Le défi dans la mesure de cette comète était de savoir comment distinguer le noyau solide de l’énorme coma poussiéreuse qui l’enveloppait. La comète est actuellement trop éloignée pour que son noyau puisse être résolu visuellement par Hubble. Au lieu de cela, les données de Hubble montrent un pic de lumière brillant à l’emplacement du noyau. Hui et son équipe ont ensuite fabriqué un modèle informatique du coma environnant et l’ont ajusté pour l’adapter aux images de Hubble. Ensuite, la lueur du coma a été soustraite pour laisser derrière elle le noyau étoilé.

Hui et son équipe ont comparé la luminosité du noyau à des observations radio antérieures du grand réseau millimétrique /submillimétrique d’Atacama (ALMA) au Chili. Ces données combinées contraignent le diamètre et la réflectivité du noyau. Les nouvelles mesures de Hubble sont proches des estimations de taille antérieures d’ALMA, mais suggèrent de manière convaincante une surface de noyau plus sombre qu’on ne le pensait auparavant. « C’est gros et c’est plus noir que le charbon », a déclaré Jewitt.
La comète tombe vers le Soleil depuis plus de 1 million d’années. Il provient du terrain de nidification hypothétique de milliards de comètes, appelé le nuage d’Oort. On pense que le nuage diffus a un bord intérieur de 2 000 à 5 000 fois la distance entre le Soleil et la Terre. Son bord extérieur pourrait s’étendre sur au moins un quart du chemin jusqu’à la distance des étoiles les plus proches de notre Soleil, le système Alpha Centauri.

Les comètes du nuage d’Oort ne se sont pas formées si loin du Soleil; au lieu de cela, ils ont été jetés hors du système solaire il y a des milliards d’années par un « jeu de flipper » gravitationnel parmi les planètes extérieures massives, lorsque les orbites de Jupiter et de Saturne évoluaient encore. Les comètes lointaines ne retournent vers le Soleil et les planètes que si leurs orbites lointaines sont perturbées par le tiraillement gravitationnel d’une étoile qui passe – comme secouer des pommes d’un arbre.

La comète Bernardinelli-Bernstein suit une orbite elliptique de 3 millions d’années, l’emmenant aussi loin du Soleil qu’à environ une demi-année-lumière. La comète est maintenant à moins de 2 milliards de miles du Soleil, tombant presque perpendiculairement au plan de notre système solaire. À cette distance, les températures ne sont que d’environ moins 348 degrés Fahrenheit. Pourtant, c’est assez chaud pour que le monoxyde de carbone se sublime de la surface pour produire le coma poussiéreux.

La comète Bernardinelli-Bernstein fournit un indice inestimable sur la distribution de taille des comètes dans le nuage d’Oort et donc sa masse totale. Les estimations de la masse du nuage d’Oort varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 fois la masse de la Terre.

D’abord hypothétisé en 1950 par l’astronome néerlandais Jan Oort, le nuage d’Oort reste encore une théorie car les innombrables comètes qui le composent sont trop faibles et éloignées pour être directement observées. Ironiquement, cela signifie que la plus grande structure du système solaire est presque invisible. On estime que la paire de vaisseaux spatiaux Voyager de la NASA n’atteindra pas le royaume intérieur du nuage d’Oort avant 300 ans et pourrait prendre jusqu’à 30 000 ans pour le traverser.

Les preuves circonstancielles proviennent de comètes qui peuvent être retracées jusqu’à ce lieu de nidification. Ils s’approchent du Soleil de toutes les directions différentes, ce qui signifie que le nuage doit être de forme sphérique. Ces comètes sont des échantillons de congélation de la composition du système solaire primitif, préservés pendant des milliards d’années. La réalité du nuage d’Oort est renforcée par la modélisation théorique de la formation et de l’évolution du système solaire. Plus il y aura de preuves observationnelles qui pourront être recueillies grâce à des relevés du ciel profond couplés à des observations à plusieurs longueurs d’onde, mieux les astronomes comprendront le rôle du nuage d’Oort dans l’évolution du système solaire.

 

 

 

 

hubble_comet_c_2014_un271_nucleuscomparison.png

Modifié par jackbauer 2

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il y a 30 minutes, jackbauer 2 a dit :

Sa masse est estimée à 500 milliards de tonnes

Erreur de traduction à mon avis. Avec une densité de 1, la masse est de un milliard de tonnes par kilomètre cube, donc si la bestiole fait plus de 100 km de long, la volume se compte plus probablement en centaines de milliers de km3, donc centaines de milliers de milliards de tonnes.

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Le nuage d'Oort n'est-il pas déjà très renforcé par le 'grand tack' qui est à ce jour de loin le meilleur scénario de formation de notre système planétaire?

D'ailleurs ce scénario n'impose pas que tous les systèmes stellaires accompagnés de planètes aient un nuage simili d'Oort.

Question de résonance. Me semble-t-il.

Modifié par Mercure

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il y a 30 minutes, dg2 a dit :

Erreur de traduction à mon avis. Avec une densité de 1, la masse est de un milliard de tonnes par kilomètre cube, donc si la bestiole fait plus de 100 km de long, la volume se compte plus probablement en centaines de milliers de km3, donc centaines de milliers de milliards de tonnes

Rectifié ! un trillion = mille milliards

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    • Par biver
      La belle du moment, mais sans un ciel extraordinaire (à 50km de Paris entre les cirrus), 13P/Olbers qui pointe à son maximum de brillance ces jours-ci vers m1=6.5 (estimation aux jumelles) au NNO à une 15aine de degrés de l'horizon dans le Lynx:
      le 4 juillet au soir, 123s au foyer du T407:

      le 6 juillet au soir 154s au T407Et au 135mm en 4min:

       
      A l'autre horizon (ouest), C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) est en train de disparaitre dans les lueurs du crépuscule: à 6° de l'horizon le 6 à 21h39 UT:

      Nicolas
    • Par eroyer
      Bonsoir,
      voici un dessin de la comète 13P Olbers qui est visible à la tombée de la nuit à l'ouest, dans les pattes de la grande ourse. Le dessin date d'hier soir, il est fait avec des jumelles 25x100. Malgré mon ciel pollué dans la direction du nord-ouest, avec cet instrument une queue discrète était visible. La comète était déjà visible facilement (mais sans détails) aux jumelles 15x70.

    • Par COM423
      Bonjour,
       
      Comme promis avec la publication de l'OSC dès le 13 juin, voici donc cette fois l'image traitée qui montre bien plus de détails (heureusement !) :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
       
      Nuit du 12 au 13 juin 2024 entre 23h32 et 02h32 utc
       
      68 poses de 02min à -10°C, Temps d'intégration de 02 h 16 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage natif de 1.25"/pixel
       
      J'ai perdu une dizaine de poses à cause des passages nuageux, mais je ne vais pas m'en plaindre puisqu'à l'origine les prévisions météorologiques donnaient la nuit totalement couverte...
      C'est en fait grâce au fait de m'être lancé dans un traitement d'images ,au lieu d'aller tôt au lit, que j'ai vu arriver la trouée sur l'animation satellite (checkée juste avant d'aller dormir)  : exit le repos du coup, j'ai sorti le matos et me suis lancé dans l'aventure
       
      Je n'ai pas fait de crop, les protagonistes sont suffisamment visibles sur l'image telle qu'elle apparaît sur le forum, mais je vous invite bien sûr à la parcourir à pleine échelle
       
      C/2021 S3 (PANSTARRS) montre :
      une chevelure fait 2.2' de diamètre et une queue de poussières, très évasée, de près de 4.6' de longueur, vers PA=240°  
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 11.9 (rayon d'ouverture de 1.5') magnitude nucléaire : m2 = 14.1 (rayon d'ouverture de 6")  
      On ne présente plus NGC6946, il y a quelques autres tâchouilles dans le champ, dont la longue et diffuse UGC 11583 en bas de l'image :

       
      Cette séquence a été acquise une fois la Lune couchée.
      La Lune grossissant chaque jour un peu plus, le beau temps s'est installé ensute (un peu trop classique) et j'ai donc pu refaire le champ dans la nuit du 15 au 16 juin, au clair de Lune mais avec NGC 6939 en bonus cette fois.
      Traitement de cette seconde séquence à venir...
       
      Bon week-end et très bon ciel à toutes et tous
    • Par COM423
      Bonjour,
       
      La lunaison du mois de juin a démarré sous les meilleurs auspices puisque dès la première nuit d'observation, C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) - une de mes comètes prioritaires - était particulièrement bien entourée !
      Après vous l'avoir présentée le mois dernier accompagnée d'une belle galaxie :
      je vous la propose donc cette fois avec non plus une mais deux belles galaxies (plus plein de tâchouilles) et même un petit bonus puisqu'en plus de cette conjonction comète-galaxie, il y a aussi une conjonction entre comètes , bref une offre irrésistible, ce sont les soldes avant l'heure
       
      (I) Commençons par la vedette prometteuse de cet automne, C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) dont la période de visibilité en début de nuit se réduisait malheureusement drastiquement, un peu plus chaque nuit :

      Si on est encore loin du show promis pour l'automne, c'est déjà une comète bien photogénique :
      la chevelure fait 4.6' de diamètre et la queue est visible sur près de 15' de longueur, de PA=103° s'incurvant vers PA=100° à son extrémité, se projetant cette nuit-là près d'une belle petite galaxie  
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 10.4 (rayon d'ouverture de 2.1') --> c'était 10.6 le 08 mai dernier magnitude nucléaire : m2 = 12.8 (rayon d'ouverture de 6") --> c'était 12.7 le 08 mai dernier Après une activation assez brutale début avril, son éclat stagne un peu.
       
       
      (II) et le gros plan sur les deux belles galaxies :

      révélant, au passage, le petit bonus : la petite comète périodique 207P/Neat, passée au périhélie le 31 janvier dernier et au plus près de la Terre au début du mois de mars, je vous en avais parlé ici :
      Elle est totalement indétectable sur les poses de base, et ne se révèle qu'au terme d'un compositage cométaire calculé car elle a bien vite faibli.
      D'aspect quasi-stellaire, avec une petite coma de 12,5" de diamètre à peine, voici ses mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 19.6 (rayon d'ouverture de 12.5') --> c'était 13.8 le 01 mars dernier magnitude nucléaire : m2 = 19.8 (rayon d'ouverture de 6") --> c'était 16.7 le 08 mars dernier  
      C'est vraiment son passage à 0,2 ua de la Terre qui l'a rendue assez brillante de façon éphémère, sa descente d'éclat a été aussi brutale que sa montée, il fallait vraiment la pointer au bon moment pour en profiter :

       
       
      (III) Pour le plisir, voici donc le champ complet :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Haut
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
       
      Nuit du 30 au 31 mai 2024 entre 20h28 et 22h17 utc
       
      97 poses de 60s à -10°C, Temps d'intégration de 01 h 37 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage ramené à : 1.5"/pixel
       
      Trois galaxies sortent clairement du lot (NGC 4123, NGC 4116 et UGC 7035), mais il y a plein de tâchouilles dans le champ, voici de quoi les identfiier :

       
      Cette image restera comme  un excellent souvenir : mine de rien, C/2023 A3 était déjà assez basse (h=45° en début de séquence et 31° sur la fin), je souhaitais l'imager tôt dans la lunaison et j'ai eu la chance de pouvoir le faire dès le 30 mai, qui plus est par une nuit plutôt stable et récupérer au passage 2 très belles galaxies plus une seconde comète, j'ai trouvé çà génial
       
      Pour la petite histoire, c'est aussi le champ que j'avais commencé à traiter le 12 juin dernier, au lieu d'aller me coucher tôt, et grâce à quoi j'ai vu arriver l'éclaircie non prévue qui m'a permis au final de shooter la belle conjonction entre C/2021 S3 (Panstarrs) et NGC 6946 :
       
      Bref que du bonheur , j'espère donc que vous apprécierez tout autant le spectacle céleste de ces conjonctions multiples ! 
      Très bon week-end à toutes et tous.
       
    • Par COM423
      Salut les amis,
       
      La météo de ces dernires jours dans le Sud-Est est assez changeante mais révèle aussi de bonnes surprises
      Initialement, il devait faire beau à/c de mardi soir, puis les modèles ont changé d'option
       
      Hier soir, plutôt que d'aller tôt au lit, je me suis lancé dans un petit traitement et grand bien m'en a pris puisque vers 23h30 loc, en faisant un petit contrôle sur l'image satellite avant d'aller dormir, j'ai senti qu'il y avait finalement un truc à tenter, en dépit des prévisions des modèles du soir qui donnaient la nuit couverte...
       
      Le miracle a bien eu lieu, j'ai donc le plaisir de vous montrer cette image sans prétention de la rencontre entre la comète C/2021 S3 (PANSTARRS) et la belle galaxie NGC 6946 :

       
      C'est juste une brute de 5min de pose au Quattro 200 mm.
       
      J'ai fait une belle série du coup, mais le traitement arrivera, lui, plus tard...
       
      Si vous avez des éclaircies chez vous, la comète continue de se rapporcher de la galaxie, ce sera encore mieux cette nuit :

       
      et les nuits suivantes
       
      Bon ciel à vous !
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