Bonjour,    Une petite réflexion qui me taraude depuis il y a un an et demi, lorsque j'avais pu faire de superbes observations de Jupiter et Saturne à la 130 avec ADC et Pano de 24 avec une bino. Et en particulier lors de l'acquisition du superbe XW5.     Sous nos latitudes, les planètes ne montent pas à plus de ~65-70° de hauteur, ce qui dans la plupart des cas avec des instruments destinés à l'observation planétaire et lunaire (donc avec un peu de diamètre) va se solder par une dégradation visible de l'image due à la dispersion atmosphérique. Le graphe ci dessous résume bien le problème, même en filtrant, l'effet de la dispersion est important jusqu' à des élévations importantes.  Il est clair que la vision n'est pas sensible de la même manière au bleu, vert et rouge, et que donc l'effet est plus subtil qu'il n'y parait dans le graphe ci-dessus, mais cela ne change pas vraiment le fond du problème je pense.     Ma réflexion concernant les oculaires à courte focale est la suivante: un ADC demande un F/D élevé pour bien fonctionner (sans produire trop d'astig), en général supérieur à 15 ou 20. A moins d'être sous un ciel exceptionnellement calme et d'avoir une optique "parfaite" qui autorise des grossissements indécents, les oculaires à trop courtes focales sont donc...inutiles en observation planétaire!   Exemple: un instrument de 200, très bon optiquement, pourrait autoriser disons 3xD (600) en grossissement. A F/D=20 (à l'aide d'une barlow ou powermate par ex.) on a donc 4m de focale. Une focale de 7mm apparait donc comme un minimum utile (et probablement assez optimiste).  En pratique, peut-être qu'une focale de 10 à 15mm sera mieux adaptée, suivant le tube, la turbu etc...   Bref j'aurais voulu avoir vos retours/impressions/objections/commentaires à ce propos.   a+   Simon