Nathanael

Barillet : maintien latéral du miroir par câbles

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Yep ! :)

J’enfile un instant ma casquette de spéléologue et de grimpeur :

Pour les applications techniques spéléo et montagne, la Dyneema est vendue au mètre, sous forme d’une âme fibrée protégée par une gaine nylon ou dérivés (dans ce cas elle est nouée, mais la plupart des nœuds glissent sur cette matière, et la gaine par rapport à l’âme aussi, malgré des progrès réalisés sur ce plan, ce qui rend sa mise en œuvre délicate, voire dangereuse pour ces usages si on n’a pas les compétences requises).

Sinon les fabricants de matériels spécialisés fournissent des anneaux cousus de diverses tailles, que ce soit en sangle ou en cordelette, ou tissés en continu sans couture. 

Dans tous les cas, s’agissant d’un matériau dit hyperstatique, son utilisation doit être réfléchie, et reste rigoureusement interdite dans toute situation où il aurait à subir un choc : soit il va casser net, ou faire casser ce qui est accroché à lui (amarrage, appareil de progression, harnais ou corps humain en cas de chute) car en raison de son inélasticité la force-choc va instantanément monter à des valeurs supérieures à la résistance du plus faible élément relié à lui.

Pour ton application cette forme de Dyneema n’est pas adaptée.

Pour la voile et pour la pêche, on trouve de la Dyneema sous forme tressée en petit diamètre, sûrement bien plus adéquate.

Dans ce cas il ne faut pas la nouer (non seulement à cause du glissement, mais parce que le meilleur des nœuds lui fera perdre de 45 à 50% de sa résistance au minimum), il faut plutôt l’épisser : là c’est nickel, ni glissement ni perte de résistance si c’est fait proprement.

Illustration :

 

 

Modifié par Alain MOREAU

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Il y a 4 heures, Alain MOREAU a dit :

sous forme d’une âme fibrée protégée par une gaine nylon

on fait du 100% dyneema maintenant. (âme tressée + gaine)

image.png.6a5f06417b6282698ffe1b179cb4399d.png

 

Le nœud de chaise de la vidéo n'est pas celui recommandé (une boucle + un brin), on fait un nœud de tisserand ou nœud d'écoute. (je mets juste la référence pour compréhension de l'auto-serrage par deux boucles différentes)

image.png.420dd84c9df870139e80409cc4af7843.png  

Ci-dessus : tu contrains un brin par un autre. La boucle verte devant tire les deux extrémités rouges vers l'arrière.

La boucle rouge tire le fil vert par derrière vers la gauche : fermeture de la boucle entrante => auto-serrage.

 

En épissure : tu contrains le zig-zag interne (chacun traverse l'autre) dans la gaine, en parallèle de l'âme

https://youtu.be/eaB4yVINkvw

Le principe est similaire : auto-serrage progressif

Le serrage du zig-zag traversant fait gonfler le nœud qui est à son tour serré par la gaine arrière.

L'épissure, c'est un poil plus complexe mais c'est plus joli :

Avec un peu d'adresse, pas besoin d'aiguille ou de cuillère à épisser.

Modifié par lyl
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La vidéo était pour illustrer ce qu’il faut / ne faut pas faire, Lyl ;)

Pour le reste je suis au courant, j’ai du 100% Dyneema sur ma pédale de bloqueur supérieur et dans mon matos d’ouverture en terrain d’aventure :D

Je me sers de tout cela depuis que ça a été inventé, et toujours actif ! xD

J’ai aussi du Dyneema avec gaine polyamide pour les prusiks et autres usages qui craignent l’échauffement (car le Dyneema fond à très basse température, c’est doublement mortel sur un nœud d’assurage auto-bloquant si on le fait avec une gaine Dyneema qui glisse trop et qui fond de surcroît !)

Bref : faut savoir ce qu’on fait avec ça !

J’utilise régulièrement du 100% en équipement sur des répartiteurs de charge avec frottements statiques car il est idéal pour cela, mais que pour cela donc pas polyvalent du tout (toutefois pas avec du noeud de tisserand sur de la cordelette neuve, mais avec du 8 de plein poing - éventuellement 2 huits en série à touche-touche si on tracte fort ou deux pêcheurs doubles idem - dont les brins dormants doivent largement dépasser de 30x le diamètre afin de permettre au nœud amont de se stabiliser sous charge après s’être serré contre l’autre : les meilleurs nœuds se déroulent en effet quand même sous forte traction de plusieurs centimètres avant de se bloquer. Sur de la 100% Dyneema certains nœuds ne se bloquent jamais ! Toute autre solution est dangereuse par glissement ou affaiblissement excessif de la corde selon les nombreux tests indépendants du Spéléo Secours Français et de l’École Nationale de Ski et d’Alpinisme.

Ces recommandations sont à jour : 2020.

Il faut faire particulièrement gaffe à ce qu’on publie sur un forum, car un œil non averti pourra généraliser l’usage d’un nœud à des applications pour lesquelles il devient dangereux. Ici le danger n’est pas mortel - sauf pour le miroir de notre ami ;)

Déjà très peu de gens savent qu’un nœud diminue la résistance d’une corde neuve d’un facteur qui peut aller à 50% selon le nœud employé, voire pire si elle a déjà bien vécu !

J’ai déjà vu pire en secours hélas, en allant récupérer à la petite cuillère des gens qui ne le savaient pas.

Sorry du hors-sujet, qui ne l’est pas entièrement.

 

  • Merci 1

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Bah pas de soucis, je suis une quiche je retiens jamais comment on fait certains nœuds.

Le problème est de tendre la cordelette et là tu as 100% raison, ça les abime : en particulier le nœud tendeur. On fait avec poulie sur les nouveaux matériaux.

Deux épissures préparées ça va faire moins de rebut à mettre au point et ça sera moins encombrant que des Huits de plein Poing

Les Huits sont plus difficiles à créer à la longueur désirée que les épissures mais ça a le mérite d'être simple. Ça se trouve facile en tutoriel.

image.png.ef3aa0621174928b75347ceb25b24e1a.png

Modifié par lyl
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Oui. On arrive à bien régler leur position avec l’habitude sur des cordes qu’on connaît bien, mais là il faut être vraiment précis, ça n’a plus rien à voir : un réglage indépendant de la fixation s’impose effectivement.

(je constate qu’on se réfère aux mêmes sources : c’est rassurant ;))

Moi c’est le SSF bien que ma spécialité soit plutôt le secours en crevasse, mais on suit toujours de près les recommandations de l’ENSA, sauf pour les subtilités propres au milieu souterrain et ses risques spécifiques.

En secours spéléo on n’utilise le 100% Dyneema que pour répartir les efforts sous de fortes charges, faire des amarrages hyper légers ou résoudre des problèmes de frottements statiques (tyroliennes très tendues pour convoyer la civière) mais en explo on préfère une cordelette avec gaine polyamide comme la Béal 5,5mm aussi solide, mais plus polyvalente car moins fragile et moins glissante ; ça permet de faire face à beaucoup plus d’imprévus avec le même matos, et de ne pas risquer d’erreur fatale en situation d’urgence avec la fatigue d’une grosse expé.

D’ailleurs c’est sur de la Béal que l’instructeur de l’ENSA s’amarre à 0’ 30” de ta vidéo, l’anneau étant noué par un double pêcheur triple, suffisant sur cette gaine polyamide.

Dans cet esprit ma pédale devrait utiliser cette même cordelette au cas où je doive m’improviser un autobloquant avec les moyens du bord, mais je m’en sers aussi pour tracter un palan en renvoi dans un mousqueton : j’apprécie que ça glisse. Compromis, toujours ;)

Modifié par Alain MOREAU
orthographe

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Je ne voudrais pas mettre la pagaille inutilement :$ mais est-il possible de mettre un point de colle au centre du miroir dans la zone d'ombre ?  Si c'est possible sans perturber le miroir selon son axe optique, c'est ce qui me parait le plus simple... :ph34r:

Si j'ai bien tout compris, ce qui m'étonnerait, désormais on utilise massivement la colle pour la tenue des miroirs. Et les très nombreux et misérables petits calculs que j'ai fait montrent que coller, c'est pas si... stupide, idiot, bête... 9_9

Sûr que ça a moins de gueule qu'une tenue latérale à la Pen duick 6 :S

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Le problème d’un collage ponctuel sous le miroir - outre son rétreint au séchage qui peut créer des contraintes - c’est qu’il n’assure pas un maintien dans l’épaisseur passant par son centre de gravité : le soutien est complètement déporté en porte-à-faux sur l’arrière, de surcroît là où il est le plus mince... 

Si tu penses ton miroir comme une crêpe déformable, tu vas générer ainsi, schématiquement, une bosse au-dessus du centre et un creux au-dessous, d’autant plus prononcés et étendus que tu l’inclines pour viser loin de zénith.

À mon avis ce n’est pas bon du tout.

Frank Grière avait testé je crois un maintien central par usinage du verre à l’arrière, j’ignore ce qu’il a obtenu comme résultat final.

Pour ma part j’avais imaginé de carotter carrément le centre, puis d’y introduire un plot de centrage solidaire du barillet, équipé d’un roulement oscillant dont le plan de roulement coïncide exactement avec le centre de gravité du miroir.

En ajustant correctement cela avec seulement le jeu de dilatation nécessaire (faible au centre sur un petit diamètre, entre le verre et l’acier, voire un collage là pour le coup) c’est peut-être jouable ?

Reste à résoudre la question de la collimation, mais le roulement peut rester solidaire du miroir et coulisser sur son axe avec un jeu minimum, optiquement indétectable.

Si tu veux t’y coller, justement ? ;):D

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Bonsoir,

Merci pour tous ces compléments d'info sur les cordes dyneema! :)

Je n'ai lu que les 3 premières pages du post de référence mais j'ai déjà des trucs à dire sur les supports latéraux, roulements, sangle, câbles.

Premier problème, le centrage des points fixes ou du câble. On voit sur la figure 1 que le point A qui soutient le miroir sur la tranche doit être bien centré sous le centre de gravité car sinon, une force F va s'appliquer au point B pour tenir le miroir en équilibre et donc créer une déformation. J'avais essayé de chiffrer cette force hier, disons à la louche sur F*r=P*x. Un décalage de 1mm sur mon miroir de 450 d'épaisseur 50 va donner une force de 75g ce qui est tout juste acceptable dans le cas de mon miroir épais, mais on voit bien qu'avec des miroirs plus fins la force F peut vite devenir déformante.

Sur la figure 1b, on voit l'impact de la position des points fixes, les "bras de leviers" étant plus ou moins puissant. Au passage, une sangle qui ne fait pas le tour du miroir exerce une force F supérieure à une sangle plus longue dont les attaches seraient au-dessus du miroir, toujours à cause de l'effet levier.

La figure 2 montre le cas de la sangle qui par construction fixe l'axe optique du miroir. On voit aussi que si la collimation exige une certaine inclinaison du miroir, alors la sangle impose une force F d'où déformation.

Dans le cas de la figure 3, j'ai imaginé deux câbles dont les positions n'ont pas à être précises. L'essentiel est que le centre de gravité soit entre les deux. Dans ce cas, on voit qu'une force nulle s'applique au dos du miroir même si celui-ci est incliné du fait de la collimation. Par construction, les câbles ainsi placés n'apporteront aucune contrainte une fois l'axe optique verticale (miroir sur le dos). En remontant le post, vous remarquerez qu'il s'agit d'un dispositif équatorial, il y a donc 3 paires de câbles. La difficulté sera de prévoir un système particulier pour la collimation. En effet, dans la figure 3, les câbles imposent la position et l’inclinaison de l'axe optique.

Pour palier à ce problème, je pense procéder en 2 temps. 1-La collimation au zénith, en relâchant les câbles. 2- retendre (au zénith) les câbles pour qu'ils maintiennent le miroir tel que la figure 3. Ainsi, on aura un miroir collimaté soutenu par un système de leviers par exemple au dos, de câbles sur la tranche, les uns n'apportant aucune contrainte aux autres que ce soit au zénith ou à l'horizon. Et la position des câbles n'est plus déterminante comme dans la solution à un seul câble (3 pour un équatorial).

Je ne doute pas que vous me donnerez un avis avant que j'ai fini les 8 autres pages du post de référence ;)

Nathanaël

Capture.JPG

Modifié par Nathanael

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Je ne sais pas si cela peut apporter quelque chose dans ce thread très intéressant mais j'ai vu un gars hier sur CN qui doublait le fil du support du primaire le concept du "'Twin Slings'", il s'agit d'un projet ATM à partir d'une structure existante qu'il a beaucoup optimisé :

https://www.cloudynights.com/topic/609956-excalibur/?p=8430442

https://www.cloudynights.com/topic/609956-excalibur/?p=8639125

Modifié par jgricourt
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Il y a 8 heures, Alain MOREAU a dit :

Si tu veux t’y coller, justement

Et si les déformations engendrées étaient minimes, négligeables ? De fait, l'effort radial compte tenu du frottement du miroir sur les patins reste faible pour la majorité des inclinaisons du tube. (prendre en compte le diamètre du secondaire.

 

Il y a 8 heures, Alain MOREAU a dit :

un plot de centrage solidaire du barillet

 

Oui, c'est ce que j'ai recommandé à Didier Chaplain pour leur 500mm et c'est qu'il avait réalisé. Ce que je vais faire également pour mon 310 NC mais sans roulement, juste un usinage de forme sphérique avec qq 1/10 de jeu radial. On doit même pouvoir combiner un plot central collé en liaison linéaire annulaire  (+léger jeu) avec une pièce solidaire du barillet

 

Tué à l'instant mon 1er moustique tigre de la saison. -_- Vive le RCE

Modifié par Pascal C03
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@Pascal C03 en ce qui me concerne, j’ai du mal à voir ce qui se passe avec de la colle car tout est lié, on ne peut pas décomposer les forces en jeu et on ne peut qu’espérer que les défauts et déformations du support soient compensées par la souplesse des points. De toute façon il y a aussi le problème de l’effet de l’évier loin du centre de gravité.

Quand à l’usinage du centre du miroir pour y mettre un roulement pourquoi pas, mais il faut que sa position soit hyper précise même après une bonne collimation et je ne vois pas ça immédiat comme truc. D’ailleurs d’une façon générale je crois qu’on se fait souvent avoir par des solutions bonnes sur le papier, mais qui dérapent vite dans la pratique parce qu’un élément se retrouve à 1mm de sa position attendue et que 1mm amplifié par je ne sais quoi, c’est beaucoup trop... (cas de la sangle par exemple). C’est pour ça que je préfère anticiper, et réaliser quelque chose de correct en sachant à l’avance ce qui peut dévier, de combien et pour quels effets. Avec de la colle j’ai peur que ce soit difficile. Mais ça n’empêche pas d’essayer : tu prends ton miroir, tu le colles, tu le contrôles, tu vois et tu nous dis :)

Nathanaël 

Modifié par Nathanael
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il y a 44 minutes, Nathanael a dit :

’ai du mal à voir ce qui se passe avec de la colle car tout est lié

 

Toutafé ! Bon courage et bonne réalisation

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Il y a 2 heures, Pascal C03 a dit :

Et si les déformations engendrées étaient minimes, négligeables ?

Dans tes rêves, voui ! xD 

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Il y a 3 heures, Pascal C03 a dit :

Tué à l'instant mon 1er moustique tigre de la saison

Pôv’ bête ! Tu es une brute sanguinaire ! >:(

Il y a 3 heures, Pascal C03 a dit :

Ce que je vais faire également pour mon 310 NC mais sans roulement, juste un usinage de forme sphérique avec qq 1/10 de jeu radial. On doit même pouvoir combiner un plot central collé en liaison linéaire annulaire  (+léger jeu) avec une pièce solidaire du barillet

1/10 c’est bien plus que nécessaire juste pour absorber les écarts de dilatation verre/acier sur de petits diamètres (qq cm) et quelques dizaines de degrés d’amplitude thermique à tout casser (enfin faut pas tout casser, justement ! xD)

Je ne sens pas bien une liaison purement linéaire : il faut pouvoir tilter le miroir pour la collimation ; ça peut imposer des jeux bien plus importants que la réserve thermique strictement nécessaire et suffisante, à moins de rester sur une portée très courte (qq mm).

Une rotule sans jeu dont le centre de rotation et les appuis latéraux coïncident avec le (plan du) centre de gravité du miroir me paraît plus mécanique. À condition qu’elle puisse coulisser librement sur son axe solidaire du barillet avec un jeu minimum pour permettre un réglage de la hauteur et de l’assiette du miroir sans altérer son centrage : guider sans contraindre, telle est ma devise ! :D

Bon, mais on s’éloigne de la solution proposée par Nathanaël, dont je serais curieux de savoir si elle fonctionne ;)

Modifié par Alain MOREAU

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Il y a 4 heures, Pascal C03 a dit :

l'effort radial compte tenu du frottement du miroir sur les patins reste faible pour la majorité des inclinaisons du tube

Ça ne devrait pas être le cas : quand ça arrive l’image se dégrade énormément au moindre changement de température et même simplement parce que le tube change d’orientation au fil du temps, même sans changer de cible ; il faut passer son temps à "décontraindre" le miroir sur ses supports, c’est un problème courant.

Des patins c’est fait pour patiner ! :)

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Il y a 3 heures, Nathanael a dit :

Quand à l’usinage du centre du miroir pour y mettre un roulement pourquoi pas, mais il faut que sa position soit hyper précise même après une bonne collimation et je ne vois pas ça immédiat comme truc

Il faut se représenter la partie femelle (roulement ou rotule) solidaire du miroir, et la partie mâle (son axe) solidaire du barillet.

Entre les deux : une possibilité de coulisser librement avec un jeu minimum, pour maintenir un bon centrage optique tout en permettant les mouvements en tilt et en hauteur du miroir.

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il y a 53 minutes, Alain MOREAU a dit :

Bon, mais on s’éloigne de la solution proposée par Nathanaël, dont je serais curieux de savoir si elle fonctionne 

Déjà, une première étape c'est de voir si personne ne trouve un os "théorique" ou un biais que je n'aurais pas vu.

Ensuite, la réalisation est assez simple mais il faut quand même pouvoir retendre les câbles sans faire bouger le miroir latéralement, sinon il faut refaire la collimation secondaire donc primaire etc... c'est un petit challenge, peut-être que les 3 bonnes vieilles vis latérales vont rejouer un rôle de maintien pendant cette phase ;)

Enfin, il faudrait pouvoir vérifier ce que ça donne avant de finir le tube (et le miroir!), peut-être contrôler le miroir par Hartmann dans plusieurs positions du barillet, mais ça va aussi m'occuper un peu!

Nathanaël

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il y a 4 minutes, Alain MOREAU a dit :

Il faut se représenter la partie femelle (roulement ou rotule) solidaire du miroir,

Oui, mais réglable. Pour vérifier, avec l'axe optique horizontal et cette "simple" rotule en action, que le miroir ne bascule pas. Et dans l'autre sens, axe optique vertical, la rotule ne doit pas retenir le miroir : une rotule sur une douille à bille, qui tienne strictement sa position dans le miroir sans le contraindre quelque soit la température? Je ne joue pas dans la même cour, j'ai juste une lime et un couteau ;)

Nathanaël

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il y a 8 minutes, Nathanael a dit :

Oui, mais réglable

Ce n’est guère nécessaire si tu positionnes cela avec précision par construction.

Ton miroir a toujours des caractéristiques connues précisément au moment où tu le mets en œuvre : on calcule fort bien la position exacte de son centre de gravité dès lors que sa géométrie est connue, en tout cas avec une précision très supérieure à ce qui est indispensable ici. Si tu es encore plus perfectionniste que moi, tu peux même déduire la masse des chanfreins et prendre en compte celle de l’aluminure ! xD

Au pire, ceci peut être déterminé expérimentalement avec soin, miroir sur la tranche (mais je gage que dans ce cas particulier un calcul sera plus précis car moins dépendant du montage provisoire nécessaire et de ses propres imprécisions).

L’un n’empêche pas l’autre cependant : monter à sec le miroir sur tranche, régler la position du pivot en profondeur pour obtenir la verticalité du dos, répéter l’opération x fois en faisant tourner le miroir pour lisser les imprécisions dues aux frottements résiduels sur le pivot central, idéalement très faibles. Ça doit marcher. Et en pratique irréprochable.

Cependant un miroir fini dont la face arrière a été dressée et doucie correctement en vue de son polissage, te fournit à la fois ses données de forme avec une précision superfétatoire (forme, focale, diamètre, épaisseur centre & bord, dimensions de l’alésage central) pour effectuer ce calcul, ainsi qu’un plan de référence précis pour déterminer à quelle profondeur exacte se situe son centre de gravité (et à partir de là, où placer l’appui latéral de ta rotule en conséquence).

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La difficulté pratique la plus problématique que tu vas rencontrer dans ton montage il me semble, c’est comment placer chaque cordelette ou câble exactement sur le plan du centre de gravité du miroir sur son champ, alors que chacun y parcours 180° ? 

Depuis que tu as ouvert ce fil je me creuse la tête pour trouver un compromis élégant et simple à ce problème car je trouve ton idée intéressante, d’autant que le soutien par câble, lorsqu’il est bien réalisé, peut friser l’excellence (mais bien plus facile et adapté en altaz).

Les câbles devront donc obligatoirement se partager la meilleure place sur 3x 60° deux à deux, soit sur la moitié de l’appui à tout instant...

D’où l’importance de choisir un fil le plus fin possible, pour ne pas dégrader la forme du miroir en appui latéral en ne s’écartant qu’au minimum de sa position idéale.

Comme tu le dis : sur le papier ce serait parfait avec un fil d’épaisseur nulle parfaitement inextensible, mais dans la vraie vie il va falloir s’accommoder d’un fil d’un diamètre réel, d’autant plus extensible qu’il sera fin, son élasticité comme son épaisseur ne pouvant être nulles pour une résistance infinie !

Ce point est délicat, car aussi bien les modélisations que l’expérience démontrent que le placement rigoureux des supports latéraux s’avère critique pour les déformations du miroir. Systématiquement on observe que les constructeurs insuffisamment expérimentés dans les miroirs relativement minces pour leur poids, soignent leurs supports arrières mais sous-estiment gravement les problématiques des supports latéraux.

Pourtant, placer une touche à 2mm près au dos d’un miroir de 400mm, n’aura généralement que peu d’incidence sur ses performances globales ; ça induira tout juste une déformation locale de qq nanomètres supérieure à l’optimum (sauf avec des triangles très étroits, à proscrire) tandis que la même imprécision sur le soutien latéral va les dégrader considérablement : c’est que les touches latérales sont beaucoup plus chargées que les touches dorsales dès lors qu’on incline significativement le miroir (si ces dernières sont bien glissantes comme il se doit pour faire correctement leur job ;)) tandis que simultanément l’incidence d’un mauvais placement est amplifiée par la faible largeur relative sur laquelle il s’applique : des couples considérables apparaissent, la crêpe ploie de douleur sous son propre poids !

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Il y a 1 heure, Alain MOREAU a dit :

La difficulté pratique la plus problématique que tu vas rencontrer dans ton montage il me semble, c’est comment placer chaque cordelette ou câble exactement sur le plan du centre de gravité du miroir sur son champ, alors que chacun y parcours 180° ? 

 

La solution, si elle est viable, est juste un peu au-dessus (figure 3) ;)

 

Modifié par Nathanael

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      L'idée serait d'acheter un filtre bloquant B1200 ou B1800 + un LS50FHa ainsi qu'un autre LS50FHa pour possibilité de double stack.
       
      De cette manière, je pourrais acheter par exemple une ED APO 80 mm f/7 (je ne trouve pas de diamètre plus petit, un diamètre de 50 serait suffisant vu que le LSFHa va quand même masquer à 50mm) et visser les deux étalons en position frontale comme sur cette photo. Avec cela, je devrais avoir l'équivalent d'une LS50THa si ma compréhension est correcte. Cela devrait me permettre d'avoir des vues du disque entier.
       
      D'un autre côté, le setup pourrait être flexible et je pourrais utiliser ce même matériel B1800 et deux LS50FHa (un seul investissement sur les filtres) sur une lunette plus grande via un montage télécentrique derrière une plus grosse lunette, par exemple cette 130mm F/D 7 couplée à un Baader Telecentric TZ-4. Il y aurait même également moyen de "double stacker" les deux filtres en télécentrique. Donc, avec ce setup, je pourrais bénéficier du double stack dans les deux configurations: frontale petit diamètre, télécentrique plus gros diamètre. Est-ce que ce raisonnement tient la route? Est-ce que ce setup est une bonne idée pour rester flexible?
       
      Maintenant, je suis en train de lire le livre "Astronomie Solaire" (https://astronomiesolaire.com/), et en page 203, il est indiqué qu'un montage télécentrique pour des étalons à lame d'air fait élargir la FWHM en fonction du rapport F/D. Un rapport F/D de 40 ou 50 est conseillé. Dans le cas de la 130mm ci-dessus, le F/D est de 7, et donc avec le TZ-4, cela ferait 28. Donc, au final, ma compréhension actuelle est que cette lunette de 130mm n'est pas adaptée car F/D final trop petit? Ou y a-t-il moyen d'ajouter quelque chose pour augmenter ce F/D? Faut-il masquer l'ouverture pour la réduire? Est-ce que ca augmentera le F/D? Les étalons en mica demandent un F/D plus petit de 30, mais au vu de la "loterie" niveau DayStar Quark, je ne privilégie pas cette solution.
       
      Enfin, pour du visuel principalement, est-il conseillé un montage télécentrique (perte de bande passante générale mais uniforme sur toute l'image) ou un montage collimaté (bande passante plus fine mais dans un sweet spot)?
       
      Merci!
    • Par Blink
      Bonjour !
      J'ai acheté récemment un Celestron 9.25 XLT fastar d'occasion (fabriqué en 2015)
       
      Or il s'avère que le support du secondaire tourne : on lui fait faire facilement 360° à la main. D'où les questions épineuses suivantes : 
       
      -Vais-je pouvoir le collimater? (sur étoile)
      -Faut-il que ce support du secondaire soit fixe, et ne me sentant pas l'âme d'un aventurier de l'optique, sauriez-vous qui peut arranger cela (région bordelaise)?
       
      Merci pour les conseils
       

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