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Par Guillaume Do
Salut à tous,
Voici une image acquise depuis Palaiseau le 9 juin avec un C9.25 sur AltAz avec une Moravian C2-3000.
On a 300x5s de L + 100x5s de RGB
J'ai tout traité avec SIRIL. Difficile de rendre la teinte naturelle de ces piliers , on a tellement en tête les images de Hubble ou du JWST.
Bon dimanche !
Guillaume
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Par Astro83310
Il y a un an, je débutais l'astrophotographie avec une première image de la dentelle ouest du cygne.
Cette année, profitant des rares journées sans nuages, je me suis intéressé à M27
Taka FS60CB sur EQ6R Pro, ASI2600MC, filtre L-enhance, guidage OAG ASI290MM
52 poses de 600 secondes sur 6 nuits
Prise depuis mon jardin, Cogolin, Var
Empilement et traitement par PxiInsight
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Par pleclech94
Bonjour,
cette nuit je me suis dit : "et pourquoi pas la nébuleuse du trèfle ?". Cette belle nébuleuse, classique de nos premiers livres d'astronomie, était en belle position en milieu de nuit pour lui tirer un portrait rapide mais efficace. Je trouve qu'elle est jolie dans la simplicité du traitement. La couleur naturelle de l'hydrogène lui va si bien.
L'amas est cramé malgré des poses unitaires de 60 secondes.
45 minutes de luminance
20 minutes pour chaque couche de couleur
Cela semble suffisant pour cette nébuleuse très brillante. Je m'en remets à vos avis d'experts.
Personnellement je l'aime comme cela et je ne crois pas que je vais lui rajouter de la complexité avec une couche Ha.
Téléscope C8 EDGE HD @ f7
Monture AM5
Caméra ASI533MM Pro
filtres Baader RGB
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Par Gildas974
QUELQUES AMAS ET UN ROND DE FUMEE...
Bonjour à tous,
En ce début de saison estivale ou hivernale pour nous autres à la Réunion, voici une double promenade datant d'hier et de quelques jours. Il fait frais, le Scorpion domine le ciel au zénith, signe qui ne trompe guère : nous sommes bel et bien à la veille des vacances !
Je me suis donc en toute logique promené dans cet animal aussi effrayant que sublime de beauté dès qu'il s'agit d'étoiles. Voici tout d'abord un magnifique amas : NGC 6231. Il se situe dans la queue du Scorpion et pétille de tous ses feux au C11. Les étoiles les plus brillantes semblent baigner dans quelques nébulosités à l'instar des Pléiades. En vision indirecte, l'effet nébuleuse est encore plus saisissant.
Voici une carte tout d'abord si besoin est pour repérer l'objet :
Et le dessin effectué à moyen grossissement de façon à ne pas "tronquer'" l'objet.
Dirigeons-nous à présent vers une autre constellation située à proximité du Scorpion: Ophiucus. C'est le genre de région du ciel que l'on aurait tendance à oublier, peut-être parce que celles environnantes si riches lui font de l'ombre. Pour autant Ophiucus, 13ème constellation du Zodiaque regorge notamment de beaux amas globulaires. En voici deux. Messier 9 et Messier 14.
Messier 9 tout d'abord. Il est à la frontière entre Ophiucus et le Scorpion comme le montre la carte suivante :
M9 est assez concentré, assez dense disons et se résout sans problème en ce classique poudroiement d'étoiles sitôt que l'on grossit un peu :
Restons dans la même région du ciel pour examiner de plus près un autre amas globulaire : Messier 14. Il est plus pâle, diffus, le noyau bien moins prononcé que pour Messier 9. Cependant, le même phénomène produit. En grossissant un peu , les étoiles commencent à se révéler comme dans une chambre noire, tandis que l'on développe sagement sa photographie.
Voici la carte pour repérer M14 :
Et le dessin...
La nuit est sublime de transparence. Je quitte ces régions parfois très australes pour aller du côté de la Lyre, histoire de renouer avec les souvenirs d'été de la métropole. Vous l'aurez deviné, un petit tour du côté de ce rond de fumée s'impose alors ! L'anneau n'est pas bien centré, mais ce fut totalement improvisé. hier soir !
J'ai terminé ma veillée d'hier par une plongée dans les piliers de la création au sein de la nébuleuse de l'Aigle. Pas de dessin, juste le plaisir de contempler leurs structures sombres, ténébreuses...
Bon ciel à tous ! SI je suis motivé, ce soir j'y retourne !
Gildas
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Par Los_Calvos
Découverte en 2004 par les astronomes Mark J. Pierce, David J. Frew et Quentin A. Parker, PFP 1 (alias PN G222.1+03.9) est une nébuleuse planétaire remarquablement annulaire située à Monoceros, mesurant 19 minutes d’arc de diamètre, ce qui en fait l’une des plus grandes de son type. PFP 1 a un rayon estimé de 1,5 parsec et a une symétrie presque parfaite, brisée uniquement sur le bord nord-ouest, ce qui est couplé à une augmentation significative de l’intensité des atomes d’hydrogène. Cet arc de nébulosité intense a déjà été détecté dans les plaques rouges POSS I et II et celles du relevé SERC ER sous la forme d’une traînée allongée de nébulosité. L’anneau de grand diamètre est presque indétectable en raison de sa luminosité de surface extrêmement faible. On estime que PFP 1 se trouve à 1 800 années-lumière.
Il s’agit d’une nébuleuse planétaire jusqu’alors inconnue, très évoluée, à faible excitation, qui en est aux premiers stades d’une interaction avec le milieu interstellaire (ISM). Il a été découvert par hasard à partir d’images du relevé Hα AAO/UKST dans le cadre d’un projet d’exploitation des données du relevé et a échappé à la détection des relevés précédents en raison de sa très faible luminosité de surface. Il s’agit d’une remarquable nébuleuse planétaire à sphère creuse, d’environ 19 pouces de diamètre, ce qui en fait l’un des plus grands exemples de ce type. Nous estimons un rayon de 1,5 pc et une distance de 550 pc dérivées d’une nouvelle relation brillance de surface Hα-rayon. PFP 1 a une symétrie circulaire presque parfaite, brisée uniquement sur le bord nord-ouest, ce qui est couplé à une intensité significativement accrue (Hα + [Nii]), ce qui fournit des preuves d’une interaction avec l’ISM. Nous trouvons une composition proche du soleil pour cet objet avec des abondances peut-être améliorées de He et N.
La distance, couplée à l’estimation de ǫ = 0,3 basée sur la géométrie PN, donne une masse nébulaire de 0,6 M ⊙ ce qui est cohérent avec d’autres PNe très évolués. Un bon CS candidat a été identifié à partir des plaques UKST B, J et R. Une spectroscopie de suivi est prévue pour confirmer s’il s’agit de la véritable étoile centrale.
L’absence d’émission de poussières de CO et d’IRAS adjacentes explique pourquoi PFP 1 a pu s’étendre sans encombre jusqu’à sa taille actuelle de ∼3,0 pc. Nous trouvons deux causes possibles à l’interaction évidente sur le bord nord-ouest : le mouvement du PN par rapport à son environnement, selon Borkowski et al. (1990), ou une rencontre avec une région de densité accrue à mesure qu’elle s’étend. Sur la base des données disponibles, nous ne sommes pas en mesure d’affirmer de manière concluante qui est responsable. Une détermination précise du mouvement approprié du candidat CS serait utile pour établir lequel de ces scénarios est le plus probable. L’analyse des spectres à résolution modérée a montré qu’il s’agit d’un PN de faible excitation, ce qui est cohérent avec d’autres exemples séniles de grand diamètre.
Bien que les spectres aient un faible rapport signal/bruit, la composition chimique de ce PN est probablement proche de celle du soleil, et bien qu’il présente un rapport [Nii]/Hα élevé, il est douteux qu’il s’agisse d’un PN de type I de bonne foi tel que défini par Kingsburgh et Barlow (1994). La même technique qui a conduit à la découverte de PFP 1 nous a fourni ∼30 autres PNe candidats de taille >4'. Un programme de suivi est en cours pour obtenir des spectres et une imagerie à bande étroite de cet échantillon.
(extrait de PFP 1 : Une grande nébuleuse planétaire prise dans les premières étapes de l’interaction ISM : Mark J. Pierce, David J. Frew, Quentin A. Parker et Joachim Köppen)
Full & details sur astrobin : https://astrob.in/full/ktc0ly/0/
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