JnoAstro

CP Pollution lumineuse : quel tube gagne entre champ large et champ étroit

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Bonjour, je me pose des questions théoriques sur l’influence de la pollution lumineuse suivant le champ de vision d un tube. Oubliant la notion de contraste qui est un autre sujet. 

 

Je m’explique : si on prend une photo avec la caméra 533 mm Pro avec un 80ed, et avec un Mac 180, je souhaite savoir si le rapport signal sur le bruit lié à la pollution lumineuse pour un seul pixels de la caméra sera meilleur pour le Mak 180 :

 

Mon raisonnement est le suivant :

La pollution lumineuse diminue le rapport signal sur bruit. Évidemment. Il me semble qu’on peut la séparer très grossièrement en deux effets. La lumière qui provient des réverbères et qui arrive latéralement et la lumière réfracté par les poussières contenue dans l’air.

il y a peut être d autres effets ?

 

On peut agir assez bien sur la lumière provenant des réverbères en mettant un tube qui sert aussi à éviter la buée. Des draps noir sur les sources latérales dès réflexions.


On ne peut pas agir sur les poussières qui sont dans l’atmosphère.

 

Le cône qui représente l’angle solide d’un pixel de la caméra 533 a un angle solide plus important pour la 80ed que le Mak 180. Je pense donc que la quantité de poussière qui va réfracter la lumière est plus importante pour la 80ed. Du coup le rapport signal sur bruit serait meilleur avec le Mak. 
 

dans ce raisonnement, ce qui n’est pas clair est que les des caméras ne voient pas le même champ, et les deux tubes n’ont pas la même ouverture. Je me demande si ces 2 paramètres devrait être prise en compte tout, ou au contraire, n’ont pas d’influence sur le rapport signal sur bruit de pollution. 
 

voila , ceux qui me connaissent savent que j ai bien comprendre la physique des phénomènes 😀


question subsidiaire, l angle solide à une influence sur la turbulence vue par le tube. Je ne vois pas à priori d avantage d une tube sur l autre. 

jnoastro

 

ps j’ai trouvé  ça ttp://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/images/articles/pollution-lumineuse/la-pollution-lumineuse.pdf

extrait :

La luminosité du ciel
Les astronomes ont mis au point des mesures de la luminosité du fond du ciel : en effet, plus le fond du ciel est sombre, plus facile sera l’observation d’étoiles faibles (meilleur contraste). Le ciel n’est jamais « noir » et il existe en permanence, même en l’absence de Lune et en dehors du crépuscule, une certaine luminosité. Celle-ci a plusieurs causes dont seulement certaines peuvent être éliminées. La présence de poussière et de vapeur d’eau peut être évitée par le choix d’un bon site mais l’atmosphère sera toujours là. En allant en altitude, on aura moins d’atmosphère mais les molécules composant celles-ci réagissent avec la lumière solaire soit par diffusion (crépuscule), soit par réaction chimique (luminescence). Cette luminescence varie selon l’activité solaire, les particules énergétiques participant à cette luminescence. Cela représente plus de 60% de la luminosité du ciel nocturne. A cela il faut ajouter la lumière zodiacale pour 25% (les poussières restant dans l’écliptique depuis la formation du système solaire) et la lumière des étoiles se diffusant dans l’atmosphère (c’est très peu).
Des photomètres photoélectriques et l’observation d’étoiles très faibles permettent de mesurer la qualité du ciel. Des luxmètres sont proposés dans ce but mais aussi pour permettre aux pouvoirs publics de mesurer la déperdition d’énergie envoyée vers le ciel en pure perte. La NASA a pour projet d’utiliser le satellite VIIRS pour faire des cartes de la pollution lumineuse régulièrement mises à jour.

 

 

 

Modifié par JnoAstro

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